Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Les personnes compatissantes, bienveillantes et généreuses n'auront pas besoin d'être purifiées [fût-ce] dans de l'eau tiède [d'en passer par de rudes épreuves] pour s'acquitter des douleurs [de la venue] du machia'h.
Ceux qui sont entièrement corrompus auront besoin d'être purifiés par de l'eau bouillante.
[Zohar III,153a]

"Grande est la charité (tsédaka), puisqu’elle rapproche la guéoula"
[guémara Baba Batra 10a]

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-> Les mots : "Si tu prêtes de l’agent à [quelqu'un de] Mon peuple" (Michpatim 22, 24) ont la même valeur numérique que : "Je vous enverrai rapidement le machia'h fils de David".
[Imrot Téhorot]

"Yaakov appela ses fils et leur dit : rassemblez-vous et je vous dévoilerai ce qui vous arrivera dans les temps futurs" (Vayé'hi 49,1)

-> La guémara (Pessa'him 56a) commente ainsi ce verset : "Yaakov voulut dévoiler la fin des temps à ses fils, mais la Présence Divine se retira de lui à ce moment."

-> Le Sfat Emet (Vayé'hi 5631) explique que Yaakov désira dévoiler à sa descendance que Hachem est présent même dans l'exil et que tout ce qui advient dans le monde est toujours dirigé par Lui, à la seule différence que Sa conduite est dissimulée.
Néanmoins, si l'on parvenait à ce niveau de compréhension, le décret de l'exil serait de fait annulé, car lorsque l'on voit Hachem à chaque étape de l'existence, l'exil n'existe plus.
Lorsque l'on prend conscience que tout n'est qu'un voile, la lumière Divine se révèle alors et la rigueur disparaît brusquement.

Pour cette raison, la Présence Divine se retira de Yaakov à cet instant, car Hachem désirait que les juifs traversent cet exil.
Néanmoins, le Zohar (part.1, 234b) témoigne que Yaakov dévoila bien ce qu'il désirait dévoiler mais de manière dissimulée.
D'après le Sfat Emet, la signification du Zohar est la suivante : il n'existe dans le monde aucune autre force que celle d'Hachem, mais celle-ci est dissimulée.
Cependant, grâce à la émouna, on peut percevoir la vérité quand bien même on ne peut la distinguer avec les yeux.
Lorsque les juifs se renforcent dans la croyance que rien n'arrive sans que cela n'émane d'une décision Divine, la "fin des temps", ce but ultime, se révèle et l'exil disparaît.

Il en est ainsi dans tous les domaines.
Un juif doit savoir que son sort est uniquement entre les mains d'Hachem et non dans celles des hommes, comme l'exprime le verset : "Ne craignez rien ... vous avez pensé de moi en mal et D. a pensé en bien" (Vayé'hi 50,19-20).

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-> Le rav Elimélé'h Biderman enseigne :
Sachons une chose : accepter la conduite du Créateur avec amour et innocence constitue, en soi, une raison d’adoucir la rigueur Divine et de la transformer en bien.
On en trouve un exemple à propos du verset : "Yaakov fit venir ses fils et dit : "Rassemblez-vous et je vous révèlerai ce qui vous arrivera dans la suite des jours"." (Vayé'hi 49,1).

-> Le Toldot Yaakov Yossef (Parag.3) rapporte le verset du début de la paracha Vayé'hi : "Yaakov vécut dans le pays d’Egypte 17 ans", et fait remarquer que, comme on le sait, le nom "Yaakov" suggère la situation d’infériorité du patriarche (contrairement au nom "Israël"). En outre, la terre d’Egypte, elle aussi, évoque l’étroitesse (Mitsraïm, l’Egypte, est de la même racine que le mot "Metser", étroit).
Dès lors, cette double allusion à une descente spirituelle suscite une question : est-ce bien sur ces années que Yaakov passa en Egypte, qu’il convient d’écrire tout particulièrement que "Yaakov vécut"?

La réponse à cette question, écrit le Toldot Yaakov Yossef, est donnée par la suite elle-même du verset : "17 ans", 17 étant la valeur numérique du mot טוב (bien - tov) : puisque Yaakov accepta comme un bien et avec amour la manière dont Hachem le conduisit, fût-il sous son aspect de "Yaakov" (marquant la petitesse) et dans l’environnement étroit de l’Egypte, tout se transforma véritablement pour lui en bien.

"J'ai reçu de mes saints maîtres la tradition que si quelqu'un court pour construire le Temple, et que cette course cause un dommage à quelqu'un, il vaut mieux qu'il reste à la maison et ne construise pas le Temple!"
[rabbi Yé'hezkel Levinstein]

Savez-vous pourquoi cet exil s'allonge dans l'attente du machia'h?
Rabbi Its'hak répond : "Le machia'h tarde à venir uniquement à cause du manque d'étude de la Torah".
[Zohar 'Hadach - Béréchit - question de rabbi Yossi ben Halafta]

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-> "La personne qui étudie la Torah, pour elle-même, établit la paix dans les mondes supérieurs et inférieurs … c’est comme si elle avait construit les demeures céleste et terrestre … elle protège aussi le monde entier … elle hâte également la venue de la rédemption."
[guémara Sanhédrin 99b]

-> Hachem a dit : "Le jour est encore long, il n'est pas l'heure de faire rentrer le troupeau", sans qu'il ait le mérite ni de bonnes actions.
Mais il y a un remède : allez et "abreuvez le troupeau" = étudiez la Torah afin de vous en abreuver, "menez-les paître" vers un lieu serein, un bon endroit auquel vous aspirez être.
[Zohar - Vaét'hanan]

-> Avant de s’installer en Israël, le ‘Hafets ‘Haïm s’est adressé en ces termes aux familles juives :
"La dernière demande que je formulerai avant de vous quitter porte sur le renforcement de la Torah et des yéchivot. Je vous rappelle que dans sa dernière prophétie, le dernier des prophètes a fait précéder la promesse : "Je vous enverrai Elie, le prophète (Eliyahou haNavi) de la demande : "Souvenez-vous de la loi de Moché, Mon serviteur", car c’est la base essentielle de leur vie et leur moyen de mériter la guéoula."

A une autre occasion, le 'Hafets 'Haïm a dit : "Je m’adresse à quiconque a été touché par la crainte du Ciel et qui croit fermement en la venue du machia’h. Nous devons nous y préparer de toute notre force, chacun selon ses capacités : en étudiant la Torah, la michna ou la guémara, afin de mériter une rédemption finale authentique et de pouvoir accueillir le machia’h dans la joie."

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-> L'exil est long, cat tant qu'on n'étudie pas la Torah et qu'on n'accomplit pas les mitsvot, Moché ne veut pas sauver un peuple qui délaisse la Torah.
[Ohr ha'Haïm haKadoch]

-> Encore plus que nous ne le désirons, le machia'h veut, lui, venir! Mais il ne viendra que si tous les juifs l’attendent et l’espèrent.
['Hafets 'Haïm]

"[Rabbi Yo’hanane Ben Zakaï avait l’habitude de dire: ] Si tu as une graine dans ta main et que quelqu’un te prévient que machia’h est là, plante d’abord la graine et, ensuite, sors l’accueillir"
[Avot de Rabbi Nathan (version B - 31)].

Lorsque les juifs aimeront leur prochain, à la fois à l'extérieur d'eux-mêmes (par des actes, paroles, expressions) et à la fois à l'intérieur d'eux-mêmes (en leur cœur, pensées), alors le machia'h viendra.

[le Bat Ayin (paracha Chémini) - rabbi Avraham Dov d'Avritch - un disciple du Baal Chem Tov]

Le principal du service Divin dans nos générations, avant la venue du machia'h, est de s'efforcer de se concentrer dans la prière et de la faire avec joie.

[rabbi Chnéour Zalman de Liadi - le Baal haTanya]

Il faut prier avec une flamme telle que son cœur se répande comme de l'eau devant Hachem, et ceci amènera le machia'h.

[rabbi Na'hman de Breslev]

Pourquoi le machia'h n'est-il pas venu hier ou aujourd'hui?
Car nous sommes aujourd'hui identiques à ce que nous étions hier.
[rabbi Ména'hem Mendel de Kossov]

["Tout celui qui ne s'élève pas en spiritualité, descend en spiritualité" - rabbi Aharon de Karlin]

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-> Une fois que le machia'h viendra, tout ce qui est [actuellement] naturel nous semblera surnaturel.
[rabbi Ména'hem Mendel de Loubavitch]