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"Il n’y a pas d’autre joie que le fait d’habiter en terre d’Israël"

[le Or ha’Haïm haKadoch – paracha Ki Tavo -> En sim’ha éla bichivat érets Israël ]

-> "C'est seulement en terre d'Israël que la joie peut être complète, et il est aussi possible de se sanctifier à un haut niveau de sainteté, chose qui est impossible dans les pays étrangers"
[le Noam Elimélé'h]

-> "Celui qui vit en terre d'Israël doit toujours être joyeux"
[Rabbi Elazar Azikiri - 16e siècle - auteur du Séfer 'Harédim]

-> "Celui qui vit en terre d'Israël doit constamment éprouver de la joie pour cette mitsva, et toutes les souffrances qu'il endure devraient lui paraître insignifiantes vu l'amour qu'il éprouve pour cette mitsva"
[Pélé Yoets]

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-> "Tout n’est rien comparé à l’amour pour la terre d'Israël."
[akol ayin kénégued érets Israël - le rav Eliezer Papo, auteur du Pélé Yoetz, dans son livre Orot Eilim]

"Il n'y a pas d'amour comme celui pour la terre d'Israël"

[midrach Bamidbar Rabba 23,7]

"Rabbi Chimon bar Yo'haï dit : 'D. a accordé 3 cadeaux précieux à Israël, mais en spécifiant à chaque fois qu’il faut peiner pour le mériter. A savoir : la Torah, la terre d’Israël et le monde futur' "

[guémara Béra'hot 5a]

+ "Rabbi Elazar enseigne : 'Tout celui qui réside en Israël, demeure sans faute' "
[guémara Kétoubot 111a]

-> "Celui qui s'est repenti, qui regrette ses fautes, et qui désire monter en Israël, bien que ce soit la téchouva qui expie, le fait de monter en Israël va ajouter des mérites et va le protèger de fauter chacun de ses jours"
[Téchouvot Tachbats 3,288]

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-> Le Yétev Lév fait remarquer qu'en arrivant en Israël, on est doté d'un supplément d'âme, faisant que nous grandissons spirituellement.
Afin de maintenir un même niveau de libre arbitre, la force de notre yétser ara est également accrue dans les mêmes proportions.
=> Il y a donc un temps d'adaptation afin de se faire à notre nouvelle situation (nous pouvons aller beaucoup plus haut, mais aussi beaucoup plus bas qu'auparavant!).

-> Le Sfat Emet (Chéla'h Lé'ha) explique que l'origine de la faute des explorateurs réside dans leur peur d'une mauvaise utilisation de la force spirituelle qui est beaucoup plus importante en Israël.
On peut aussi ajouter qu'en Israël, on a davantage de proximité avec D., ce qui fait qu'une faute y est plus grave.
[à l'image de quelqu'un qui crache devant le Roi (Israël), tandis qu'un autre crache dans un champ loin du palais (en dehors d'Israël). Et inversement, lorsque l'on agit bien ... !!]

-> L'élève principal du Maguid de Mézéritch, Rabbi Ména'hem de Vitebsk rapporte les "paroles" de son yétser ara à son arrivée en Israël : "Tu penses que je suis le même que celui que tu as laissé en Europe?
Nous pouvons nous ressembler, mais en réalité ce n'est qu'un de mes subalternes. Je suis le véritable yétser ara !"

-> Un autre élève du Maguid de Mézéritch, Rabbi Avraham de Kalisk écrit dans ses lettres, que la prière la plus décevante (cœur bouché) récitée en Israël, est beaucoup plus grande que la prière la plus élevée faite en dehors d'Israël.

-> Le rav 'Haïm Chmoulévtich dit qu'il y a un flux spirituel et matériel uniques en Israël, que seul ses habitants peuvent en bénéficier.
Mais il existe une condition préalable : reconnaître et apprécier la grandeur et l'importance de la terre d'Israël.

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-> En arrivant en Israël, on ressent un sentiment semblable au fait d'accueillir le Shabbath.
Mais avec le temps et la routine quotidienne, nous oublions que nous sommes sur une terre sainte.
Rachi (Bo 13,11) donne le conseil suivant : "Que la terre d'Israël soit [précieux] à tes yeux comme si Hachem te la donnait aujourd'hui même, et non comme s'il t'était échu par voie d'héritage de tes pères".

"Hachem forma l'homme de la poussière de la terre" (Béréchit 2,7)

-> Le midrach nous enseigne que cette poussière utilisée pour créer Adam a été prise de la terre d'Israël.
Pour le cerveau et le cœur, elle provenait plus précisément de celle du lieu de l'Autel.

Le midrach (Chémot rabba 30,3) dit qu'à chaque juif correspond une partie de Adam lui-même.
Certains proviennent de son front, d'autres de ses yeux, d'autres de ses mains, ...

Ainsi, lorsque Adam a été formé depuis la terre sainte d'Israël, c'était nous même qui en avons été constitués.
Israël n'est pas seulement notre terre bien-aimée, mais c'est la source de notre être.
On parle de : "ima tsion", car dans un sens, Israël nous a donné naissance, c'est notre mère (ima).

Selon le rav Moché Wolfson, les non-juifs descendent également de Adam, mais ils proviennent de la partie d'Adam qui a été formée par des lieux d'Israël qui ne sont pas véritablement Israël, mais des conduits, des bases à partir desquels le restant du monde à émerger.

=> On comprend que le lien que nous avons avec Israël est semblable à celui de retourner dans les bras de sa mère.
Rien qu'entendre parler d'Israël réveille en nous des sentiments.

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-> Rabbi Barou'h de Mezhbizh, petit-fils du Baal Chem Tov, disait qu'il y a 2 signes de dépression spirituelle chez un juif : un manque de désir pour Israël, et un manque d'envie de se connecter aux secrets de la Torah (comme le Zohar).

Dans les 2 cas, si nous ne pouvons pas y accéder (n'ayant pas la possibilité d'aller en Israël, ou bien le niveau pour étudier la kabbala), nous nous devons de toujours y aspirer.

=> Pour un juif, être indifférent à propos d'Israël est un signe de dépression spirituelle, car normalement cela doit immédiatement exciter notre âme.
On ne peut être sans sentiment lorsque l'on pense à Israël.

Yaakov ajouta: "Que ce lieu est redoutable! Ceci n'est autre que la maison de Hachem et c'est ici la porte du ciel" (Vayétsé 28,17)

Il s'agit du futur emplacement du Temple, qui est la porte à travers laquelle toutes les prières s'élèvent.
Selon Rachi, le Temple de Jérusalem est considéré comme la "porte" du Temple d’en-haut.
Il rapporte le midrach disant que le Temple Céleste correspond au Temple terrestre : Yaakov se trouvait donc à l'endroit le plus propice à le prière et au service de D.

-> Le Kotel, long d'environ 500 mètres, est la muraille ouest du mont du Temple, qui reste intacte depuis la destruction du 2e Temple en l'an 3820 (70 de l'ère chrétienne).
Sa sainteté provient de sa proximité avec l'endroit où se tenait le Saint des Saints.

Quelque soit l'endroit où l'on habite, il faut se tourner vers le mont du Temple lors de la récitation de la amida, car c'est de cet endroit que s'élèvent toutes nos prières vers le Ciel (Choul'han Arou'h 94,1)
["c'est ici la porte du ciel!"]

-> "Ton cou est comme la tour de David" (Chir haChirim 4,4)
Selon la guémara (Béra'hot 30a), cela fait référence au Temple.
Le roi Chlomo compare ainsi le Temple à un cou.

De même que le cou permet de relier la tête avec ce qu'il y a en dessous, de même, le Temple (le Saint des Saints) permet de connecter le Ciel avec la terre.
Le Temple est le lieu de passage entre le Créateur et Sa création.
["c'est ici la porte du ciel!"]

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-> Selon la tradition juive, c'est le roi David, lui-même, qui a construit ce mur.
La guémara (Sotah 9a) enseigne que les œuvres de Moché et du roi David sont indestructibles.
Ceci peut expliquer pourquoi il a toujours survécu aux nombreuses personnes qui ont souhaité nous anéantir.

-> "Voici Il se tient derrière notre mur" (Chir haChirim 2,9)
Selon le midach (Chir haChirim rabba 2,9), cela signifie que Hachem réside derrière le Kotel, car D. a promis qu'il ne serait jamais détruit.
Selon le midrach (Chémot rabba 2,2), cela signifie que la présence divine ne partira jamais du Kotel.

-> Le midrach (Eikha 1,32) affirme que lorsque l'empereur Vespassien assiégea Jérusalem, il nomma 4 généraux pour détruire les 4 parties de la ville.
La partie ouest fut placée entre les mains d'un général dénommé Pangar.
Dans le Ciel, il fut décrété que le Kotel ne devait pas être démoli et, effectivement, tandis que les 3 autres généraux détruisirent leur secteur, Pangar permit au Kotel de rester intact.

Vespasien le convoqua et lui demanda des explications, auxquelles Pangar répondit : "Je jure que mon intention n'est que de rehausser votre réputation, ô majesté!
Si j'avais détruit le dernier vestige de Jérusalem, les générations futures n'auraient eu aucune idée de l'ampleur de votre victoire, car elles auraient pensé que Jérusalem n'était qu'une ville minuscule. Mais maintenant que j'ai laissé cet immense Kotel en souvenir, il sera connu à travers les générations que sa Majesté a conquis une ville colossale.

L'empereur lui dit : "Tu t'es bien défendu, mais puisque tu n'as pas respecté mon ordre, tu devras te jeter du haut d'une tour".
Pangar se jeta du haut d'une tour, et mourut.

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-> "Ton peuple ne sera composé que de justes" (amé'ha koulam tsadikim - Yéchayahou 60,21)
Le Kotel représente l'image que même si un juif tombe totalement en ruine, il restera toujours en lui une partie d'âme, une présence divine.

Tout juif a en lui un cœur spirituel qui bat, témoin de son essence indestructible pour le bien.
D. ne nous quitte jamais, et nous avons toujours la possibilité de reconstruire Sa demeure en nous.

=> En chaque juif, même celui qui peut sembler le plus mauvais, il y a un Kotel, qui ne demande qu'à devenir Temple.

-> Tous les juifs prient vers l'est (vers le Temple et son Kotel à Jérusalem).
Le soleil se lève à l'est, proclamant une nouvelle journée pleine de vie et d'opportunités.
Ainsi, le Kotel nous transmet l'idée que l'histoire juive ne fait que commencer, et que quelque soit notre situation actuelle (personnellement et collectivement), très très bientôt le machia'h arrivera et reconstruira le tout, nous faisant alors vivre des moments éternels indescriptibles.

-> Dans le désert, chaque tribu avait sa place.
Celle de Yéhouda, représentant la royauté, était à l'est du campement.

En se tournant vers l'est (le Kotel), nous nous rappelons, que nous les juifs, nous sommes les fils du Roi Hachem (ben chél mélé'h), et que nous n'avons rien à craindre des humains.
Il nous faut faire honneur à ce statut, et agir en responsabilité.

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-> La place en bas du Kotel a la sainteté d'une synagogue.

-> Le Zohar (vol.2,5a) enseigne qu'il y aura toujours un reste du Temple (le Kotel), sur lequel la présence divine continuera à y résider.

Selon le Yichma'h Moché (Haftara Pékoudé), c'est de là que nous recevons notre subsistance spirituelle, de nos jours encore.
[elle est à base de toute autre bénédiction, comme la subsistance matérielle]

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+ La force de la prière au Kotel :

-> Nous allons voir un enseignement du 'Hessed léAvraham, le grand-père du 'Hida ('Hessed léAvraham 3,3).

Depuis que le Temple a été détruit, il y a un nuage qui empêche nos prières de monter vers le Ciel.
Où que nous soyons, nous devons traverser ce nuage, c'est pour cela par exemple, que dans la prière nous disons les Péssouké déZimra, afin de permettre à nos prières de se frayer un chemin jusqu'au Ciel.

Ce nuage est beaucoup plus fin en Israël, et il est pratiquement inexistant à Jérusalem.
Au Kotel, une prière n'a besoin de traverser aucune barrière, son chemin vers le Ciel est direct et certain.

Le Kotel est un lieu unique dans le monde, où la proximité avec la présence divine est incomparable.

[le 'Hatam Sofer explique que le mot "Zimra" (de Péssouké déZimra) qui signifie communément "chant" ou "louange", a une autre signification, celle de "couper". En effet ces versets ont le pouvoir de briser les forces du mal qui empêchent les prières de monter.
Selon le Aboudraham, ils jouent un second rôle : celui de protecteur. Ils assurent l'acceptation de la prière, c'est pourquoi on s'efforcera de les lire lentement et avec ferveur (kavana)
Selon le Zohar (Térouma 131b), lorsqu'on dit les Pessouké déZimra à la synagogue, 3 groupes d'anges célestes se rassemblent à ce moment pour les dire en même temps que les Bné Israël.]

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-> Depuis plus de 100 ans, les élèves de Rabbi Aharon de Karlin, ont la tradition que le vendredi soir, les Patriarches et les Matriarches sont présents au Kotel afin d'accueillir Shabbath avec la présence divine.

=> Quel moment spécial!

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-> Le Kotel est un lieu tellement saint, qu'il faut déchirer son vêtement en s'en approchant, comme on le ferait dans le cas d'un deuil.
Cela s'applique lorsqu'une période de 30 jours ou plus s'écoule depuis notre dernière visite au site.
Par exemple, le rav Kanievsky a l'habitude de le faire avec des vieux habits.

Avant de déchirer son vêtement, on doit dire : "La Maison de notre sainteté et de notre gloire dans laquelle nos pères T'ont loué, fut consumée par le feu et tout ce que nous chérissions se transforma en ruine" (Beit kodéchénou vétifarténou achèr hilelou'ha bo avoténou, haya lit'réfat éch, vékol ma'hmadénou aya lé'haréva)
[Choul'han Aroukh - Ora'h 'Haïm 561,2 et suivant]

La michna béroura explique en détails ce que l'on doit faire en déchirant son vêtement, et ajoute qu'il faut réciter le Téhilim 79 (mizmor léAssaf).

-> Le rav Kanievsky évite également de mettre sa main entre les pierre du Kotel au regard de la'énorme sainteté qu'il y a.

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b"h, d'autres dvar Torah sur le sujet du Kotel : https://todahm.com/?s=kotel

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"Il fut saisi de crainte et dit : "Que ce lieu est redoutable!" (Vayétsé 28,17)

-> Le gaon rav Barou'h Ber Leibowitz était un élève du gaon rav 'Haïm Soloveichik, le rav de Brisk.
Les élèves du rav Leibowitz ont remarqué qu'à chaque fois que leur rav traversait la ville de Brisk en train, il se mettait debout jusqu'à ce que le train quitte la ville.
Face à leur interrogation, il leur a dit : "Lorsque le train passe par Brisk, la ville dans laquelle mon Rabbi, rav 'Haïm Soloveichik réside, je me tiens debout en son honneur.
Même s'il se trouve loin, son influence et sa sainteté atteigne l'intégralité de la ville."

"Il n’y a pas de Torah comme celle étudiée en terre d’Israël"

[Midrach Vayikra rabba 13,5]

-> Le Séfer Arvei Nachal (Chéla'h Lé'ha) enseigne que chaque parcelle d'Israël correspond à une partie différente de la Torah, car Hachem a gravé la Torah toute entière sur la surface de la terre d'Israël.
Ainsi, par exemple, chaque pierre peut avoir une lettre gravée en elle, chaque champ un verset entier, chaque ville une paracha entière, ...

-> Rabbi Yossef Sonnenfeld prenait à cœur ces paroles du Arvei Nachal, et il essayait toujours de trouver un chemin différent pour arriver à une destination, même si cela lui prenait plus de temps.
Il expliquait que le fait de marcher en Israël transmet à chaque juif une intense connexion avec la parcelle de terre qu'il traverse.
Or, puisque chaque parcelle est reliée à une partie différente de la Torah, cela a pour conséquence, qu'un juif qui marche dans des rues/routes qu'il ne connait pas, va constamment se relier avec des parties de la Torah qui lui sont inconnues.

=> Le fait de marcher en Israël, peut constamment réveiller en nous une liaison plus forte avec de nouvelles parties de la Torah.

-> La guémara (Témoura 16a) dit : "Au travers le pilpoul (discours critique), Asniel ben Kénaz a pu restaurer 300 halakhot qui ont été oubliées pendant la période de deuil de Moché"

Afin de prouver cela, la guémara explique que pendant la conquête d'Israël par Yéhochoua bin Noun, la ville de Kiryat Séfer n'a pu être conquise tant que Asniel ben Kénaz ne s'empara de la ville (cf. Yéhochoua 15,16-17 ; Choftim I 12,13).
Ainsi, selon la guémara, la capture de cette ville est la preuve qu'il a pu restaurer ces halakhot perdues.

Comment comprendre cela?

Dans la continuité de ce que nous avons vu précédemment, le Arvei Nachal explique que la ville de Kiryat Séfer est la parcelle de terre qui correspond à la partie de la Torah dont ces 300 halakhot sont inclues.
Ainsi, en conquérant cette ville, il a également gagné l'accès à ces lois juives perdues, pendant la période de deuil de Moché.

=> Cet exemple de la guémara illustre bien ce lien entre la terre d'Israël et la Torah.
Lorsque l'on regarde les magnifiques paysages d'Israël, on est dans une véritable bibliothèque de la Torah (Orale et Ecrite), avec l'ensemble des livres ouverts et disponibles.

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-> "L'air même de la terre sainte aide à acquérir de la connaissance en Torah"
[guémara Baba Batra 158b]

-> "Si tu cherches à voir la présence divine dans ce monde, occupe-toi par l'étude de la Torah en Israël"
[Yalkout Chimoni - Téhilim 105,4]

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+ "Même après que vous aurez été exilés, distinguez-vous [en faisant] les mitsvot ... afin qu'elles ne vous soient pas à votre retour comme des nouveautés"
[Rachi - Ekev 11,18]

-> Le Ramban (A'haré Mot 18,25) explique que nos Patriarches ont compris que la sainteté de la terre d'Israël exigeait un comportement plus rigoureux, et ont veillé à observer tous les commandements en Israël avant même que la Torah ne soit donnée.

En dehors d'Israël nos Patriarches pouvaient se montrer plus indulgent.

A 'Haran, Yaakov était marié avec 2 sœurs, bien que la Torah l'interdise.
Le Ramban dit que c'est pour cela que Ra'hel est morte à leur arrivée en Israël, empêchant Yaakov d'y commettre une faute, ce qui était acceptable en dehors d'Israël, où l'on ne pratique les mitsvot uniquement pour ne pas les oublier dans l'éventualité où nous viendrons un jour en Israël.

[en accord avec tous nos Sages, nous nous devons d'accomplir au maximum la Torah en dehors d'Israël, même s'il faut avoir conscience que cela aurait plus d'impact si l'on était en Israël.
Une personne qui n'a pas les possibilités d'y aller pour résider, ne doit pas hésiter à le demander de tout cœur à Hachem, car rien ne Lui est impossible.]

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-> "On doit toujours habiter en terre d'Israël, même dans une ville où la plupart des gens sont idolâtres, et non en dehors, même dans une ville à majorité juive, car quiconque vit en terre d'Israël est semblable à quelqu'un qui a un D., et quiconque vit ailleurs est semblable à quelqu'un qui n'a pas de D."
[guémara Kétoubot 110b]

=> On comprend que pour toute personne qui veut pleinement vivre son judaïsme, il n'y a qu'un seul pays envisageable : Israël (b"h)!!

[Chaque pays est sous la dépendance d'un ange, à l'exception de la terre d'Israël qui est directement sous la responsabilité de Hachem. Cela explique qu'en dehors d'Israël, on est semblable à quelqu'un qui n'a pas de D., puisqu'on doit passer par un intermédiaire!]

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+ Comment être connecté à la terre d'Israël?

On peut résider en Israël et ne pas bénéficier, ne pas être connecté à la terre d'Israël.
Pourquoi cela?

Il faut savoir que la terre d'Israël est un héritage uniquement pour les personnes qui sont modestes, comme l'écrit le roi David : "Les humbles hériteront du pays" (Téhilim 37,11)

On peut remarquer une similitude :
-> "La terre est très, très bonne" (Bamidbar 14,7) ;
-> "Soit très, très humble" (Pirké Avot 4,4).

Le 'Hozé de Lublin a dit : "La terre d'Israël est très, très bonne. Si tu es très, très humble, alors tu mériteras cette très, très bonne terre"

A la fois, la Torah et la terre d'Israël ne peuvent s'acquérir que grâce à l'humilité, car la Torah est gravée, intégrée à la terre d'Israël.

"Habiter en terre d'Israël est équivalent à toutes les mitsvot de la Torah"

[Tossefta - Avoda Zara 5,2]

+ Le pouvoir d'entendre un mention sur Israël :

-> Le Séfer Dévarim contient les dernières paroles de Moché au peuple juif, qui a pour intention de s'assurer que les juifs resteront fidèles à Hachem, même après sa mort.

On peut y remarquer que Moché va mentionner encore et encore un sujet spécifique : la terre d'Israël
Pourquoi cela?

Le 'Hatam Sofer explique que Moché savait qu'après sa mort, les juifs vont commencer très lentement, un processus inexorable de déclin spirituel.
Moché voulait faire quelque chose pour éviter cela, en infusant profondément un sentiment de crainte de Hachem.
C'est pour cette raison qu'il mentionne la terre d'Israël.

Le 'Hatam Sofer dit que que la terre d'Israël est tellement sainte, et son impact est tellement puissant, que le simple fait d'entendre une référence à son sujet, est de bonne augure (une ségoula) pour développer la crainte du ciel (yirat chamayim).
Israël a ce pouvoir de remplir une personne d'une conscience plus forte d'Hachem.

Ainsi, en répétant encore et encore des paroles sur cette terre, Moché planta des graines de crainte divine, armant les juifs pour le futur.

=> Si tel est l'impact d'une simple écoute, alors imaginons, l'effet lorsqu'on y est, qu'on y vit ...
Israël n'est clairement pas une terre comme les autres!

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-> "Hachem donne une âme aux Hommes qui l'habitent [la terre d'Israël] et un souffle à ceux qui y marchent" (Yéchayahou 42,5)

Israël est le Shabbath dans l'espace.
De même, qu'au moment où une personne entre dans Shabbath, elle a un supplément d'âme, de même, lorsqu'elle rentre en Israël, elle a une âme (néchama) plus élevée.

Le 'Hessed lé'Avraham dit que durant la 1ere nuit que l'on passe en Israël, on acquiert un supplément à son âme.
Le plus longtemps on reste pour y vivre, le plus ce supplément d'âme va continuer à se développer et à devenir permanent.

C'est ainsi qu'un juif qui habite en Israël va garder cette "âme israélienne", même lors d'une visite temporaire à l'étranger.

Par contre, un juif qui vient visiter Israël, puis retourne dans son pays ensuite, va perdre ce supplément d'âme lors de sa 1ere nuit où il va dormir à l'étranger.
D'ailleurs, conscient de cela, certaines personnes essayent de repousser le plus possible ce 1er sommeil, afin de profiter au maximum de cette âme plus élevée.

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-> Après avoir passé 22 ans en dehors d'Israël, Yaakov est en chemin pour y retourner, lorsqu'il va faire face à son frère Essav.

Yaakov n'avait pas peur de l'armée de 400 hommes d'Essav.
Par contre, le midrach (Béréchit rabba 86,2) nous rapporte qu'il avait peur que le mérite d'Essav pour avoir habité en terre d'Israël, lui fasse perdre l'affrontement.

=> Résider en Israël est un mérite tellement énorme que Yaakov avait une peur de ne pas faire le poids face à Essav.

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-> Le Méam Loez (Vayichla'h 32,8) rapporte 2 avantages spirituels d'Essav sur lui :
1°/ Essav avait vécu en terre d'Israël, tandis que Yaakov en avait été absent pendant 20 ans.

[le rabbi Chmouël Mohaliver dit qu'on apprend d'ici que la mitsva unique d'habiter sur la terre d'Israël, même si elle est accomplie par un racha qui transgresse de nombreuses fautes tel Essav, peut être comparée à un grand nombre de mitsvot accomplies par un tsadik de la dimension de Yaakov.
Le rabbi de Mohaliver poursuit : à plus forte raison de nos jours, lorsqu'un juif habite sur la terre d'Israël, même s'il a une pratique légère des mitsvot, combien est-il précieux devant Hachem.

Le Yalkout Chimoni (Eikha 3) rapporte : "Hachem dit : Si seulement les fils de Mon peuple pouvaient résider sur la terre d'Israël, même s'ils l'impurifiaient".
(les mitsvot faites en Israël ont plus de valeur car elles sont accomplies dans le palais du roi, mais cela est aussi inversement applicable pour les fautes. C'est pourquoi la terre "vomit" ses habitants.)]

[b'h, issu du dvar Torah : https://todahm.com/2020/03/23/12654-2 ]

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-> Yirmiyah se lamente : "Tu t'es entouré de nuages, pour empêcher les prières de passer" (Eikha 3,44)

Le 'Hessed lé'Avraham explique que depuis la destruction du Temple, il y a un nuage spécial qui bloque l'accès au Ciel, rendant difficile la montée des prières.
Ce "nuage" peut être traversé, mais pas si facilement.

Cependant, cette barrière est beaucoup plus fine en Israël, et elle y a une fonction différente : aider les prières à monter vers Hachem.

-> On peut noter que certains de nos très grands tsadikim (comme le Baal Chem Tov, le Gaon de Vilna, le 'Hatam Sofer ou le 'Hafets 'Haïm) n'ont jamais réussi à entrer en Israël, car leur grandeur personnelle combinée avec la puissance des prières qui inhérente à Israël, auraient conduit à la venue du Machia'h.
Mais puisque pour Hachem ce n'était pas le moment, Il a refusé l'accès au pays à ces géants spirituels.

-> Le 'Hatam Sofer (Vayétsé) fait remarquer que c'est très propice (une ségoula) de prier en Israël.

Il note que cela est particulièrement vrai pour les personnes qui attendent pour avoir des enfants.
La raison est que la terre d'Israël est placée directement sous le pouvoir de Hachem, et non sous l'autorité d'un ange, comme pour les autres pays.
Le midrach (Béréchit rabba 73,4) dit qu'il y a 3 pouvoirs que Hachem ne délègue pas aux anges : la possibilité d'avoir des enfants, la résurrection des morts et la tombée de la pluie.

Il est plus facile d'obtenir ce qu'uniquement Hachem contrôle, dans un endroit qu'Il contrôle directement.

=> Lorsque l'on est en Israël, il ne faut pas perdre d'occasions pour prier de tout cœur à Hachem, car c'est un lieu très très propice pour être exaucé.

"Hachem a évalué toutes les terres, mais n'en a trouvé aucune valable pour être donnée à Israël, si ce n'est La terre d'Israël"

[midrach Vayikra rabba 13,2]

-> "Qui est comme Ton peuple Israël, une nation sur La terre" (Chmouël II 7,23)

Le Séfer 'Harédim de commenter :
"De même que Hachem a sélectionné le peuple juif afin d'être Son peuple élu, de même, Il a choisi la terre d'Israël [afin d'être Sa terre privilégié].
Rabbi Akiva interprète "une nation sur La terre" (Chmouël II 7,23) par : 'Les juifs ne sont appelés une nation, uniquement lorsqu'ils sont en terre d'Israël'.
Nous ne sommes considérés une nation, que lorsque nous sommes en Israël"

-> Au moment de recevoir la Torah au mont Sinaï, le peuple juif était uni, comme un seul homme.
Le Maharal dit cependant que cette union n'était pas complète, car les juifs ne sont pas devenus une véritable nation avant d'être en Israël.

-> Le Chem miChmouël enseigne que la terre d'Israël est la colle, le ciment du peuple juif.
Lorsque les explorateurs ont dénigré Israël, ils ont, non seulement, déconnecté les juifs de la terre d'Israël, mais surtout, ils ont déconnecté les juifs l'un avec l'autre.
En effet, lorsque l'on retire la colle (la terre d'Israël), la nation unie ne peut plus l'être, l'individualité faisant jour, l'autre devenant un étranger.

-> Il y a plusieurs termes utilisés pour décrire le peuple juif dans son ensemble.
Celui de "kahal" (communauté) fait référence à un groupe uni en communauté, et il n'est utilisé que lorsque les juifs résident en Israël.

Dans Vayikra (4,13), on y trouve la seule exception, mais cependant c'est relatif à une loi qui n'est applicable que lorsque les juifs habitent ensemble en Israël.
Cela renforce la notion que les juifs ne sont une communauté (kahal) que lorsqu'ils sont en Israël.

-> Selon le Sfat Emet, par nature, la terre d'Israël possède tellement de force unificatrice pour les juifs, que lorsqu'il y a des divisions parmi eux (ex: haine gratuite), ils se détachent de la terre, et la conséquence est qu'ils en sont exilés.

A l'inverse, plus les juifs cherchent à s'aimer mutuellement, à développer l'unité, alors plus Hachem va y faire revenir les juifs afin qu'ils puissent fusionner en une seule nation.

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-> "[Israël] Un pays dont Hachem, ton D. prend soin ; les 'yeux' de Hachem, ton D. sont fixés constamment sur lui, depuis le début de l’année jusqu’à la fin de l’année" (Dévarim 11,12)

Rachi : "Hachem est omniscient et observe le monde entier, mais, si l'on peut s'exprimer ainsi, Son attention se focalise principalement sur la terre d'Israël, et ce n'est qu'ensuite qu'Il bénit le reste du monde, qui est secondaire."

Il est écrit : "Hachem promène ses yeux sur toute la terre" (Divré haYamim 16,9).
Cependant, la seule terre, où Il fixe Ses yeux constamment, c'est Israël, montrant à quel point la terre d'Israël Lui est précieuse!

-> Selon le Netsiv, en nous permettant d'être en terre d'Israël, Hachem nous donne l'opportunité de davantage se connecter à lui, puisqu'on y ressent davantage Son amour constant et Son attention à notre égard.

-> "Lorsqu'Israël est exilé de sa terre [ou ne mérite pas la bénédiction de D.], le monde entier en souffre"
[Or ha'Haïm]

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-> La guémara (Avoda Zara 8a) décrit les juifs habitant en dehors d'Israël comme : "adorant des idoles par innocence"

Le rav Moché Wolfson explique que les juifs habitant en Israël reçoivent directement de Hachem leur flux de subsistance spirituelle, qui est la source des bénédictions matérielles, tandis que les autres la reçoivent par le biais de l'ange responsable du pays où ils habitent.

Ainsi, les uns le reçoivent d'une source totalement pur (Hachem), tandis que les autres le reçoivent pollué par l'aspect des non-juifs.

L'idolâtrie, c'est donner de l'importance à une autre force que Hachem.
En permettant aux anges responsables de chaque nation du monde, d'être le messager pour la subsistance, et non D. directement, on s'entache d'idolâtrie (avoda zara).

+ "Un [jour] dans Tes parvis [la terre d'Israël] et ensuite y mourir,
[est meilleur que de vivre] 1 000 années dans un autre endroit"

[Rachi - sur le Téhilim 84;2-3,11]

=> Selon Rachi, le roi David dit que une seule journée en Israël est meilleure que 1000 ans en dehors d'Israël.

-> "Celui qui comprend pleinement l'importance de ce qu'est la terre d'Israël, et ce qu'est la néchama juive (en prenant conscience de tous les bénéfices qu'apportent la terre d'Israël à l'âme d'un juif), il sacrifiera sa propre âme et toutes ses possessions uniquement pour y aller et regarder la terre"
[le 'Hatam Sofer - commentaire sur Chéla'h Lé'ha]

-> Rabbi 'Haïm Sonnenfeld, vivait en Israël dans de grandes privations. Il disait qu'il était prêt à payer un prix encore bien plus élevé pour pouvoir y vivre.
Il expliquait également que toute la grandeur en Torah qu'il a pu acquérir, l'était par le mérite de vivre en Israël et à Jérusalem.

-> "Chaque juif se doit d'aimer Israël, et d'y venir de terres lointaines avec un grand désir, comme un enfant sur les genoux de sa mère"
[Baal ha'Harédim - 59]

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-> La plus grande déception de Moché a été de ne pas avoir pu entrer en Israël.
Il a fait 515 prières dans ce but, montrant à quel point il connaissait la valeur de ce pays.

D'ailleurs, Hachem a dû lui demander d'arrêter de prier pour cela, car par le fait de rester enterré dans le désert, il permettra à toute la génération morte dans le désert d'avoir droit à une résurrection des morts, rendant alors possible leur entrée en Israël.

-> Le midrach (Dévarim rabba 11,10) relate que Moché a demandé à Hachem de le faire comme un petit animal courant dans les bois d'Israël.
En effet, Moché comprenait l'extrême valeur d'être en Israël, et ce même pour un petit animal grimpant à un arbre ...

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-> "Car tes serviteurs affectionnent ses pierres, et ils chérissent jusqu'à sa poussière" (Téhilim 102,15)

Les juifs ont toujours aimé Israël, car Hachem aime Israël.

Le midrach (Tan'houma - Massé 6) explique : "Hachem a dit à Moché : 'Cette terre est Ma bien-aimée ... et Israël est Mon bien-aimé ... Je vais amener Mes enfants qui sont Mes biens-aimés à la terre qui est Ma bien-aimée"

La guémara (Kétoubot 112a) raconte l'amour incroyable des géants en Torah de l'époque.
Ainsi, Rabbi Abba embrassait la terre du port d'Acco en arrivant en Israël, et Rabbi 'Hiya se roulait dans la poussière.
En effet, après un long voyage, ces Amoraïm voulaient être enveloppés par les pierres et la poussières du pays, tellement ils en étaient fou amoureux.

La guémara (Méguila 29a) rapporte qu'au moment d'être exilés, les juifs ont pris avec eux des pierres, et c'est avec ces pierres d'Israël qu'ils ont construit les synagogues et les lieux d'étude en exil.
Cette pratique a continué à toutes les époques.

D'ailleurs, après un retour d'Israël, certaines personnes repoussent au maximum le fait de nettoyer leurs chaussures, car : "La poussière d'Israël est sacrée! Quel mérite d'avoir des petites particules d'Israël recouvrant mes chaussures!"

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-> "Hachem ... qui pourrait imiter tes œuvres et Tes merveilles? Ah! Laisse-moi traverser, que je voie cet heureux pays qui est au-delà du Jourdain" (Vaét'hnan 3,24-25)

En se basant sur ces versets, la guémara (Béra'hot 32a ; Avoda Zara 7b) enseigne qu'avant de faire une demande à Hachem, il faut d'abord Le louer, Le remercier.
C'est la raison faisant que dans la amida, les 3 premières bénédictions sont des louanges d'Hachem, et c'est seulement ensuite que nous avons l'audace de faire des demandes concernant nos besoins.

-> b"h, Nous allons rapporter, ci-dessous, un dvar Torah du 'Hatam Sofer sur ces versets (Vaét'hnan 3,24-25).

Moché a prié Hachem durant toute sa vie (dont 40 années en tant que dirigeant du peuple juif), et cependant, il n'a pas ressenti le besoin de louer D. avant de commencer ses prières.
Il a toujours parlé à Hachem : "comme un homme parlant à son ami" (Chémot 33,11), libéré de toute formalité propre à la Royauté (Hachem étant Le Roi).

Ce n'est qu'après être entré en Israël, sur la partie la moins sainte : à l'est du Jordain, que Moché a acquis une conscience [nouvelle] de l'importance de la grandeur de Hachem.
Cette prise de conscience lui a alors rendu impossible d'aborder D. comme avant, d'une façon aussi informelle (il faut d'abord que je Le loue, que j'exprime Sa grandeur, que je Le remercie!)

On peut noter qu'à ce moment, Moché avait déjà passé 3 périodes de 40 jours au Ciel, pendant que tout le peuple l'attendait.
Mais malgré le fait d'avoir vu la Gloire divine au Ciel, il n'avait pas ressenti le besoin de commencer ses prières par des louanges. Ce n'est que son entrée en Israël qui a entraîné cela.

Le 'Hatam Sofer conclut : "le sol de la terre d'Israël a plus de sainteté, et est à un niveau supérieur aux Cieux qui sont au-dessus de 'houts la'Arets"

=> C'est énorme!
Marcher en Israël est plus grand que de marcher dans les Cieux d'en dehors d'Israël.

On comprend pourquoi Moché, qui a passé 120 jours au Ciel, voulait tellement rentrer en Israël, car c'est encore mieux!! 🙂

Les mitsvot n'ont été donnés que pour être accomplis en terre d'Israël.
Car l'essence de tous les préceptes est qu'ils soient accomplies dans le pays d'Hachem.
[Ramban - A'haré Mot 18,25]

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-> Les mitsvot ne revêtent leur véritable valeur qu'en terre d'Israël. A l'extérieur de cette terre, elles n'ont qu'une valeur éducative (pour savoir les faire lorsqu'on pourra venir y habiter).

-> Le rav Tsvi Yéhouda haCohen Kook (LiNétivot Olam - édition 5727 - 1ere partie, p.197), rapporte que le 'Hafets 'Haïm soutient que les mitsvot accomplies en dehors de la terre d'Israël n'ont que 1/20e de la valeur qu'elles recèlent en terre d'Israël.
[rapporté par le rav Tzvi Fishman - Lumières sur Orot - p.18 ]
[celui qui ne peut vraiment pas venir habiter en terre d'Israël (pour le moment), devra alors désirer sincèrement pouvoir y venir, et alors il sera comme étant en terre d'Israël. ]

-> Dans la terre d'Israël, nous sommes un peuple vivant. En diaspora, nous sommes comme des corps sans âme, une coquille extérieure d'un peuple sans vie intérieure.
[Likouté haGaon de Vilna - à la fin de Safra déTsniouta ]

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-> Selon le rav Avraham Kook, la sainteté de la terre ne résulte pas des mitsvot qui y sont accomplies. Ce sont plutôt les mitsvot particulières du pays qui dérivent de la sainteté inhérente à la terre d'Israël, d'où l'expression qui les désignent : "mitsvot qui dépendent de la terre".
La terre est en elle-même sainte (kodech).