"Toute personne qui habite en terre d'Israël accomplit la volonté de D., et est appelée un tsadik, et D. l'adore."
[Rav Moché Hagiz - dans son Sefat Emet]
Catégorie : Terre d’Israël
"Il y a 10 portions de Torah dans le monde : 9 en terre d'Israël, et 1 pour le reste du monde."
[midrach Esther Rabba 1]
"De même que les synagogues en dehors d'Israël sont imprégnées de la sainteté de la terre d'Israël (cf. Maharcha sur la guémara Béra'hot 8a), de même, en Israël, une personne doit se comporter comme elle le ferait dans une synagogue."
[Rabbi Moché Leib de Sassov
paroles adressées à un juif souhaitant partir vivre en Israël]
"Il n'y a pas d'autre joie que le fait d'habiter en terre d'Israël"
[Or ha'Haïm - Ki Tavo (28,47) -> En sim'ha éla bichivat érets Israël ]
"De même, qu'il existe des cœurs de pierre, de même, ces pierres [du Kotel] ont un cœur."
[Rav Avraham Yits'hak Kook ]
Réponse à un membre d'une commission britannique, s'interrogeant du désir des juifs d'aller prier devant "un tas de pierres", malgré la forte opposition des arabes, dans les années 1930.
Résider en terre d’Israël est une responsabilité spirituelle
+ Résider en terre d'Israël est une responsabilité spirituelle :
Rabbi Eléazar a enseigné que quiconque faute en terre d'Israël est puni deux fois plus que s'il avait fauté en diaspora, car il se trouve dans le palais du Roi.
[guémara Kétoubot 111a]
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-> En raison de la grande sainteté de cette terre d'Israël, c'est-à-dire en présence de la Chékhina (Israël est comme le palais du Roi), celui qui y commet des fautes renforce [davantage] les forces de la sitra a'hra (force du mal), rend la terre impure et prive la Présence divine de miséricorde.
Malheur au corps de ces hommes et malheur à leur âme, car au moment de leur mort, la Chékhina ne viendra pas les accueillir, et les réchaïm ne se relèveront pas lors de la résurrection des morts.
[Zohar - A'haré Mot 72b]
-> Si le peuple d'Israël ne se montre pas méritant, la terre [d'Israël] est alors appelée "terre des Cananéens", car elle tombe sous l'emprise du mauvais penchant.
[Zohar - Noa'h 73a]
Punition pour avoir quittés la terre d’Israël
+ Punition pour avoir quittés la terre d'Israël :
-> Au début de la Méguilat Ruth, les versets rapportent comment Elimélé'h a emmené sa femme, Naomi, et ses deux fils, Makhlon et Kilyon, en dehors d'Israël en raison de la grave famine qui ravageait la terre d'Israël.
Peu après leur départ de la terre d'Israël, Elimélé'h décéda. Ils s'étaient à peine remis de cette tragédie qu'Hachem frappa les biens de Makhlon et de Kilyon, d'abord leurs chevaux, puis leurs ânes, et enfin leurs chameaux. Comme Makhlon et Kilyon n'ont pas pris le message d'Hachem à cœur et ne se sont pas repentis, Hachem a finalement frappé Makhlon et Kilyon eux-mêmes.
Naomi et ses deux belles-filles, Orpa et Ruth, devenues veuves, reprennent le chemin de la terre d'Israël.
A leur arrivée en terre d'Israël, le verset indique : "Elles continuèrent toutes les deux jusqu'à ce qu'elles atteignent Beit Lé'hem. Lorsqu'elles arrivèrent à Beit Lé'hem, toute la ville s'affaira autour d'elles et elles dirent : "Est-ce que c'est Naomi?""
La guémara (Baba Batra 91a) se demande ce qui a bien pu surprendre les habitants de Beit Lé'hem et les pousser à poser cette question. Rav Its'hak répond qu'elles disaient : "Avez-vous vu Naomi, qui a quitté la terre d'Israël pour aller vivre en dehors d'Israël, et ce qui lui est arrivé?"
Le Rachach, développant la guémara ci-dessus, explique que la raison pour laquelle la ville entière était dans un tel tumulte en raison de l'apparition de Naomi était le contraste entre le sort de son mari et de ses deux fils, qui avaient fui la terre d'Israël à cause de la famine, et les autres résidents de Beit Lé'hem, qui étaient restés sur place.
La famille de Naomi avait péri dans le en dehors d'Israël, alors que les habitants de Beit Lé'hem avaient survécu à la famine.
Cette observation est d'autant plus étonnante que les trois hommes qui avaient péri n'étaient pas des citoyens ordinaires. La guémara (ibid.) raconte qu'Elimélé'h, Makhlon et Kilyon étaient les leaders et les philanthropes de leur génération. La raison pour laquelle ils ont été punis, enseigne la guémara, est qu'ils ont quitté la terre d'Israël.
Ne voir que le bien de la terre d’Israël
+ Ne voir que le bien de la terre d'Israël :
"Laisse-moi traverser, je T'en prie, que je voie le bon pays qui est de l'autre côté du Jourdain, cette bonne montagne du Lévanon" (Vaét'hanan 3,25)
-> Le rav Ména'hem Mendel de Kotzk explique que Moché priait à Hachem que s'il méritait d'entrer en terre d'Israël, il ne devrait voir que ses bienfaits et, contrairement aux méraglim (explorateurs), il ne devrait rien remarquer de mauvais.
"Ne profane pas ta fille ... afin que le pays ne se débauche pas" (Kédochim 19,29)
-> Rachi dit que la terre se prostituerait en faisant produire ses fruits ailleurs.
-> Le Mélits Yochèr nous explique que :
"Nous voyons de là que la productivité de la terre d'Israël ne disparaît jamais.
Même quand il est décrété sur ce pays qu'il ne donnera pas de fruits, son rendement est transféré ailleurs.
Toute la bénédiction et l'opulence qui s'épanchent sur le monde émanent en réalité du pays d'Israël."
Source (b"h) : dvar Torah du rav Yissakhar Rubin (Talelé Oroth)
"Lorsque mes pieds foulèrent pour la 1ere fois le sol de la Terre sainte, je ressentis immédiatement en moi un souffle nouveau, j'eus le sentiment d'avoir enfin réalisé tous mes vœux, toutes mes aspirations.
En outre, chaque jour passé dans le pays m'emplissait d'une joie et d'un enthousiasme qui ne cessaient d'aller en augmentant.
A cette époque, je compris ce que signifiait le verset de la paracha Béhar : "Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne" (Béhar 25,2).
Vous pouvez constater que la Torah ne dit pas : "...que je vous ai donné", mais "que je vous donne", au présent.
En effet, quiconque a le mérite de vivre en Terre d'Israël, atteint chaque jour une nouvelle compréhension et s'enivre de l'air subtil du pays, se renouvelant tous les jours, comme si à ce moment même D. avait donné le pays au peuple d'Israël."[Rabbi Na'hman de Breslev - après un séjour d'un an en Israël en 1798
paracha Béhar 25,2 ]
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-> "La terre d'Israël est une entité originale dont l'essence véritable est liée au peuple d'Israël par un lien organique vivant ... et il est ainsi impossible d'appréhender la qualité particulière de la sainteté de la terre d'Israël et de l'aimer de manière authentique par une réflexion rationnelle humaine, mais uniquement par l'esprit Divin qui réside sur toute la nation et qui est gravé naturellement et profondément dans l'âme d'Israël.
[...]
C'est une mitsva de goûter à pleine bouche du doux plaisir des rayons de la sainteté puissante de la terre d'Israël, afin que vous soyez repus et que vous vous abreuviez à son sein consolateur pour profiter et jouir des rayons de sa grandeur.
[...]
Le cœur a des languissements pour la terre d'Israël, la foi en terre d'Israël, la sainteté de la terre d'Israël.
Il est rempli de joie pour la terre d'Israël, de l'harmonie intérieur de la terre d'Israël, de l'adhésion à la terre d'Israël, de la confiance en la terre d'Israël."
[rav Avraham Its'hak Kook - Orot]