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+ La mila (circoncision) …

+ La mila (circoncision) … (2e partie)

-> b"h, la 1ere partie est : http://todahm.com/2015/06/23/la-mila-circoncision/

-> La Mila nous rappelle les sacrifices qui ont été fait pour cette mitsva (guémara Shabbath 130a) :
"Toute mitsva pour laquelle le peuple juif est prêt à sacrifier sa vie à une époque de décrets antisémites, telle que [ne pas s’adonner à] l’idolâtrie et [accomplir] la Mila, est encore maintenue par les juifs. "

=> C’est ainsi qu’environ 98% des juifs en Israël continuent de pratiquer la circoncision sur leurs enfants.

-> La circoncision est la seule marque sur le corps effectuée par la pratique religieuse juive, est un symbole de foi juive qui dure toute la vie, elle consiste à retirer quelque chose d’indésirable (la Orla = l’excroissance de peau).
Pourquoi D. nous a-t-Il créés incomplets ?

->Le Maharal (‘Hidouché Aggadot – Nédarim 32a) de nous enseigner :
" L’homme a été créé non circoncis. Pour quelle raison ?
Cela provient de la finalité de l’être humain. L’homme a été créé avec un potentiel qu’il a besoin de réaliser.

Le corps doit être l’égal de l’âme.
De même que l’âme est créée avec un potentiel qu’il faut réaliser, le corps, aussi, est créé avec un potentiel.
Tant que la orla n’a pas été retirée, une personne ne peut atteindre son potentiel, parce que la orla est une enveloppe et un obstacle pour une personne."

-> Le terme orla (traduit par prépuce) désigne également dans la Torah un obstacle entravant tout progrès.
A titre d'exemple, les mauvaises habitudes qui empêchent une personne de changer son mode de vie, sont appelées "orla du cœur" (cf. vayikra 26,41 ; Yirmiyahou 9,25 ; Yé'hezkiel 44,7).

=> La circoncision nous enseigne que l'homme doit supprimer les barrières naturelles faisant obstacles à sa progression.

-> La Orla (l’excroissance) représente un obstacle vers la sainteté.
Le Avot deRabbi Natan (2,5) de dire : "Adam fut créé circoncis, ainsi qu’il est dit : "Et D.ieu créa l’Homme à Son image" (Beréchit 1,27). "

Suite à la faute d’Adam, son excroissance recouvrit sa circoncision, comme il est écrit dans la guémara Sanhédrin (38b) : " Rabbi Its’hak dit : [Adam] tira son excroissance [pour recouvrir sa circoncision]."

Rabbi Tsadok haCohen (Pri Tsadik) d’écrire :
" [Adam] naquit circoncis, et s’il n’avait pas fauté, tous ses descendants ainsi que lui-même seraient restés ainsi. …
Afin de rectifier la profanation d’Adam, l’homme reçut l’ordre d’accomplir la Brit Mila, qui retire cette souillure ; en agissant ainsi, il devient parfait et atteint la sainteté qui lui est accessible. "

-> Le midrach Tan’houma (Tazria 5) nous apprend que les actes de l’homme sont plus grand que ceux de D., puisqu’en se perfectionnant lui-même, l’homme atteint la complétude.

En effet, il est écrit dans ce midrach :
" Un jour, le méchant Turnus Rufus [un général romain] demanda à Rabbi Akiva : "Quels actes sont les plus beaux, ceux de D. ou ceux de l’homme ? "

Il répondit : "Ceux de l’homme" …

[Turnus Rufus] lui dit : "Pourquoi accomplissez-vous la circoncision ? "

Rabbi Akiva répondit : "Je savais que c’est ce que vous aviez en tête, c’est pourquoi j’ai répondu que les actes de l’homme sont plus beaux que ceux de D. "

Rabbi Akiva lui apporta des épis de blé et des miches de pain et lui dit : "Voici [les épis] l’œuvre de D., et voilà [les pains] celle de l’homme.
Les pains ne sont-ils pas plus agréables que les épis ? "

Turnus Rufus lui répondit : "S’Il désire la circoncision, pourquoi l’enfant ne sort-il pas du ventre de sa mère déjà circoncis ? "

Rabbi Akiva lui dit : "D. n’a donné les commandements à Israël que dans le seul but de les purifier. " "

-> Le but de la mitsva de la mila est de nous enseigner qu’il nous faut nous parfaire nous-même sur le plan spirituel, par nos propres actes, nos propres efforts.
Le Séfer ha’Hinou’h (mitsva n°2) de nous apprendre également que :
"D. a voulu que Son peuple élu soit complet et Il a voulu que cet achèvement se fasse par le biais des actes de l’homme.

Il n’a pas créé l’homme parfait au sortir de la matrice, pour faire comprendre que de même que le corps doit être amené à un état de complétude par ses actes, il doit également parfaire son âme à travers une conduite adéquate. "

-> Le Ram’hal (Da’at Tévounot) de dire également à ce sujet :
"Le principe fondamental, sur lequel repose toute la construction [de la direction du monde par D.ieu], est que la volonté Divine était que l’homme se complète lui-même, ainsi que tout ce qui fut créé pour lui.

Cette tâche sera en elle-même son mérite et sa récompense : son mérite, car il en ressort qu’il peine et qu’il est constamment occupé en voulant atteindre cette complétude ; et lorsqu’il l’atteindra, il récoltera les bénéfices de son propre labeur et d’aucun autre.

Et sa récompense : car finalement, il se sera parfait lui-même et prendra plaisir au bien pour l’éternité. "

=> De même que nous avons été créés avec une imperfection extérieure, nous avons également été créés avec une imperfection interne.

Et de même que la mitsva de la Mila nous force à retirer notre excroissance, nous devons également consacrer notre vie à retirer les imperfections qui se trouvent en nous, en déracinant ainsi des défauts de caractère tels que l’arrogance, la colère, et l’indulgence excessive envers nous-mêmes.

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-> Le Séfer ha’Hinou’h (mitsva n°2) : " Ce signe est établi sur l’organe sexuel, parce qu’il représente la continuité du peuple"

-> La place de la Mila est spécifiquement située sur l’organe sexuel, ce qui nous montre que le désir sexuel, la plus puissante de nos pulsions intérieures, doit être canalisée pour s’exprimer dans l’amour au sein d’une relation et non être employé de manière égoïste ou abusive.

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+ La circoncision : le 8e jour …

->Le Maharal (Guévourot Hachem) de nous enseigner :
"La Mila, que D. a donnée à Israël, se situe au-dessus de la Nature et est donc accomplie le 8e jour, parce que les 7 jours de la Création sont ceux de la Nature, car le monde naturel fut créé en 7 jours."

->Le Mabit (Beit Elokim) de dire :
" La Mila s’effectue au 8e jour, c’est.-à-dire que l’homme n’était pas né pour suivre le cours "naturel" de la vie, comme les animaux, mais plutôt pour peiner en accomplissant des actes qui sont dirigés vers son Créateur, et pour affaiblir toute force qui l’attire vers la faute, qui est [représentée par] l’excroissance.

" Le 8e jour, l’excroissance sera retranchée", ce qui démontre à travers cela qu’il vaincra l’ordre naturel du monde, qui se manifeste dans les 7 jours. "

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-> Les Sages de la Grande Assemblée ont institué "Réfaénou", comme 8e bénédiction de la Amida, comme supplication pour guérir les bébés garçons, dont la brit mila est le 8e jour de leur vie.
[guémara Méguila 17b]

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-> Lorsque le bébé pleure du fait de la douleur de la circoncision, chacun pensera à ses propres souffrances pour que ces pleurs qui montent sans être entravés par aucune impureté entraînent avec eux sa prière.
Ceci est un très bon conseil.
[Notes du gaon de Griditz - à la fin du traité Shabbath p.130]

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-> La mitsva de la circoncision (mila) est utile pour favoriser la guéoula, d'après ce verset : "Pour toi (Israël), en vertu du sang de ton alliance, je délivrerai tes captifs" (Zé'haria 9,11).
[Rif - guémara Ména'hot 53b]

"La lumière dont on bénéficie grâce aux mitsvot est proportionnelle à la joie que l'on éprouve lorsqu'on les accomplit."

[Rav 'Haïm Vital]

Le rav 'Haïm Vital (Chaar Roua'h haKodech) écrit :
"Lorsqu'un homme accomplit une mitsva, lorsqu'il étudie la Torah ou qu'il prie, il doit être joyeux, plus heureux encore que s'il trouvait plusieurs milliers de pièces d'or.

Comme cela ressort de ce passage (guémara Béra'hot 30b) où le Sage Abayé se tenait devant Rava dans le plus grand amusement, avant de lui dire qu'il s'apprêtait à mettre les téfilin."

[Quelle serait notre réaction si on gagnait des millions d'euros? Quelle est notre réaction en faisant une mitsva (ex: mettre les téfilin, se retenir de dire du lachon ara, ...)?  ... ]

On peut aussi citer la guémara Béra'hot (9b) avec l'enseignement de Rav Brouna :
"Un beau jour, après avoir fait précéder sa prière de la mention de la délivrance (la bénédiction juste avant la amida : "Gaal Israël"), un sourire ne quitta plus son visage de toute la journée"

Le rav 'Haïm Vital de nous dire à son sujet : "Une preuve de la confiance qu'il plaçait dans le Créateur, plus encore que si la récompense qui l'attendait était posée devant lui".

=> Joie de la récompense, mais surtout joie d'être au plus proche de D., en faisant Sa volonté, joie de faire ce qu'il y a de mieux en cet instant, avec un sentiment zen de total confiance en D.

[cf.(b"h), l'article : Soyons fier de travailler pour D. : http://todahm.com/2015/08/10/soyons-fier-de-travailler-pour-d ]

-> "La Torah a donné à l'homme 613 voies et moyens pour s'attacher au Créateur, parce que D. désire lui faire du bien dans ce monde-ci et le monde futur."

[Zohar - 2,28b]

L'acte de profaner le Nom de D. ('hilloul Hachem) dépend du niveau spirituel de chacun. Plus une personne s'élève dans la spiritualité par l'étude de la Torah, plus elle doit veiller à ce que ses enseignements et ses actions ne profanent pas le Nom d'Hachem.

Cet érudit doit absolument éviter que les gens disent : "voyez comment un grand érudit de la Torah se comporte!"
Voici plusieurs exemples donnés par la guémara (Yoma 86a) : "Qu'est-ce que la profanation du Nom de D.? Rav dit : si quelqu'un comme moi prenait de la viande chez un boucher et ne le payait pas rapidement, cela constituerait une profanation du Nom de D. car le boucher pourrait penser qu'un érudit en Torah n'a pas l'intention de le payer ...
Rabbi Yo'hanan dit : si quelqu'un comme moi marchait quatre coudées sans étudier la Torah ou sans porter les téfiline, cela serait considéré comme une profanation du Nom de D."

Les mitsvot : perfectionner les hommes et parfaire le monde …

+ Les mitsvot : perfectionner les hommes et parfaire le monde ...

-> "L'objectif de la Torah est double : parfaire l'esprit et le corps.
Parfaire l’esprit signifie que la personne doit chercher à atteindre une perception du monde aussi juste que possible …
Parfaire le corps veut dire améliorer ses relations avec les autres êtres humains."
[le Rambam - Noré Névou'him - vol.3]

-> "[Les mitsvot] sont là pour nous aider à vaincre notre mauvais penchant et corriger nos traits de caractère.
La majorité des lois de la Torah sont des instructions du Grand Conseiller, destinées à nous aider à améliorer notre caractère et retourner dans le droit chemin"
[Rambam - Michné Torah - fin des Hilkhot Témoura]

-> "Quelle différence pour D. si nous abattons un animal en lui tranchant la tête par la gorge ou par la nuque ?
[La réponse est : ] "Les commandements ont été transmis à l'homme dans le but unique d'améliorer l'humanité." "
[midrach rabba Béréchit 44,1]

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-> "L'âme pure juive est enveloppée dans une couche impure appelée "klipot" (écorce de fruit). Ces coques forment une barrière qui sépare l'âme juive de sa source sainte.
Les 613 mitsvot sont les instruments pour faire sauter cette barrière. Elles donnent lumière et vie à l'âme juive.
Lorsque vous ôtez la couverture au moyen des mitsvot, votre âme devient le véhicule de la Kédoucha de D."
[le 'Hidouché haRim (rabbi Its'hak Méïr Alter de Gour) - dans le Sia'h Sarfé Kodech]

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-> La principale importance des mitsvot est le fait qu'elles ont été données par D. Lui-même.
Elles sont, par conséquent, le seul moyen à travers lequel nous pouvons approcher le Créateur et pour cette raison, nous tirons une nourriture spirituelle en les pratiquant.

Si nous observons les mitsvot avec l'intention d'atteindre la proximité avec D., nos mitsvot acquièrent une vie et une âme. Sinon, elles restent des rituels vides, des corps dénués d'esprit.
[Méor Enayim - Vayéra]

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-> Le Rambam dit : "Le but de toutes les mitsvot est de nous permettre de croire en Hachem", car obéir à un ordre revient forcément à admettre que quelqu'un l'a énoncé.

La mila (circoncision) …

+ La mila (circoncision) …  (1ere partie)

D. dit à Avraham avinou (il y a près de 3800 ans !) : "Vous retrancherez la chair de votre excroissance, et ce sera le signe de l'alliance entre Moi et vous. " (Béréchit 17,10-11).

Il est écrit ensuite dans la Torah (17,14) : " Et le mâle incirconcis, qui n'aura pas retranché la chair de son excroissance : cette âme sera retranchée de son peuple ; elle a enfreint Mon alliance."

-> La guémara Nédarim (32a) : "Grande est la Mila puisqu’elle est équivalente à toutes les mitsvot de la Torah"

-> Cette guémara nous enseigne aussi : "Grande est la Mila, car sans elle, le monde n’existerait pas. "

-> Le Maharal (‘Hidouché Aggadot – Nédarim 31a) de dire : "A travers la brit Mila, on entretient une relation [suivie] avec D., tout comme deux personnes unies par une alliance."

-> Rabbi Its’hak ‘Haver (Or Torah 28) : "À travers cette mitsva, une personne est enracinée dans la émouna (la foi). "

-> La Mila est le symbole de l’identité juive, comme le dit le Rambam (Moré Névou’him) :
"Il doit y avoir une marque physique commune à toutes les personnes qui ont cette foi : la reconnaissance qu’il n’existe qu’Un seul D. "

Le rav Moché Tendler a dit une fois lors d’une Mila au sein d’un club des officiers de l'armée :
" Chaque élève officier, chaque officier, doit porter l’insigne de son corps d’armée en permanence, en signe de loyauté envers l’armée de son pays qu’il sert si fidèlement.

Pour les juifs, et cela dès le Patriarche Avraham, une brit [Mila] est l’insigne et le symbole qui montre notre engagement envers D.ieu, notre Général en Chef, que nous servons d’une manière consciencieuse et loyale.
Aujourd’hui, nous avons apposé cet insigne sur le soldat le plus récent d’entre nous. "

On peut aussi citer l’histoire suivante (guémara Ména’hot 43b) :
" Lorsque le roi David entra dans les bains publics et qu’il vit qu’il s’y tenait nu, il s’écria : "Malheur à moi, car je me tiens nu, sans faire de mitsva. "

Mais lorsqu’il se souvint de sa Mila, il fut consolé.
Et après être sorti des bains, il composa un chant à ce sujet, ainsi qu’il est écrit : "Au chef des chantres, au 8e, psaume de David" (Téhillim 12,1) : sur la Mila, qui fut donnée le 8e [jour]. "

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-> "La mila est le signe imprimé dans notre chair pour témoigner que D. nous a choisis parmi toutes les nations ; nous sommes Son peuple, les brebis de Son troupeau. Et de génération en génération, nous avons l'obligation de Le servir et de proclamer Sa louange."
[le Tour - Yoré Déa 260]

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-> Le Rambam (Guide des égarés) écrit : "on enlève le prépuce, dans la mitsva de la brit mila, dans le but d'affaiblir la force de l'envie distinctif telle la signature du Roi".

-> Le Ramban est en désaccord avec le Rambam et écrit : "la brit mila permet à l'homme d'avoir une alliance, et un signe distinctif telle la signature du Roi. (Tikouné Zohar 22)

A partir de ces 2 avis, les Sages ont fixé que : "Ces paroles-ci, et ces paroles-là sont les paroles du D. vivant". Ainsi, en réalité, la mitsva de la brit mila a deux buts essentiels :
- affaiblir la force corporelle qui provient du mauvais penchant, tel qu'il est écrit :"Écarte-toi du mal" (sour méra - Téhilim 34,15) ;
- ajouter de la sainteté au corps du juif, comme il est écrit dans la suite de ce Téhilim : "Fais le bien" (vaassé tov - Téhilim 34,15).

-> Le rav Pin'has Fridman enseigne :
Cependant, chez un nouveau-né de huit jours, le mauvais penchant n'exerce pas encore son emprise de façon concrète ; quant à l'acquisition de la sainteté, le nouveau-né n'a pas encore atteint l'âge de la raison, et ne comprend pas cela.
En effet, l'essentiel de la mitsva de la brit mila (circoncision) aura ses répercussions dans l'avenir. Quand le nouveau-né grandira et arrivera à l'âge de raison, alors il pourra affaiblir la force du mauvais penchant, et ajouter à son corps de la sainteté.
Ainsi lorsqu'un membre du peuple d'Israël accomplit le commandement de la brit mila, il se prépare et se projette vers l'avenir, pour faire le bien. De même, Hachem nous récompense, mesure pour mesure, et regarde uniquement l'avenir, lorsque c'est pour le bien, afin d'envoyer Sa délivrance.

D'après cela, nous pouvons comprendre l'eseignement : "Alors chantèrent Moché" (az yachir Moché - Béchala'h 15,1), le mot אז (az - alors) a une valeur numérique de 8.
Moché dit : "par le mérite de la brit mila qui nous a été donnée au 8e jour, la mer s'est fendue" (Mékhilta ; midrach Yalkout).

À leur sortie d'Égypte, la mer s'est fendue, et ce uniquement par le mérite futur qu'ils accepteraient la Torah au Mont Sinaï. S'il en est ainsi, quel mérite possédait Israël pour que Hachem regarde uniquement le bien dans l'avenir?
Le mérite de la brit mila. De la même façon que le peuple d'Israël s'inquiète d'accomplir cette mitsva pour affaiblir le futur mauvais penchant de l'enfant et lui donner les outils nécessaires pour accomplir le bien à l'avenir, ainsi mesure pour mesure, Hachem regarde leur avenir pour le bien et fend la Mer Rouge.

=> Comment l'homme peut-il mériter que l'Éternel regarde uniquement le bien qu'il réalisera à l'avenir? C'est uniquement par le mérite de la mitsva de la brit mila, celle-ci représentant une préparation et un regard tourné vers notre avenir pour réaliser le bien. C'est ainsi que Hachem agit, mesure pour mesure, et regarde vers l'avenir uniquement le bien, pour nous juger par Sa bonté.

La cacherout …

+++ La cacherout ...

+ "Rebbi (Rabbi Yehouda Hanassi) a dit : "Quelle différence pour D. si les juifs mangent sans un abattage convenable, s'ils coupent son cou et le mangent, ou s'ils l'abattent par la nuque ?

Sache que le seul but du commandement de l'abattage est de parfaire le peuple juif."
[Midrash Tan'houma - Chemini 7]

+ "Les lois de cacherout n’ont pas établies pour des raisons de santé.
Nous voyons bien que les non-juifs consomment des aliments non cachères et demeurent en bonne santé.

En réalité, leur raison (des lois de cacherout) est le bien-être de l'âme.
Les nourritures non cachères retirent l'esprit de pureté et de sainteté, créent un blocage dans l'intelligence et mènent à la cruauté."
[Kli Yakar - Vayikra 11,1-2]

+ Rachi sur la guémara Yoma (39a) : "l'obstrue et la bouche de toute sagesse." ( =conséquence de manger non cacher).

+ Le Ram'hal (Messilat Yécharim - ch.11) écrit :
"Les lois concernant les aliments interdits comportent de nombreux détails exposés dans les ouvrages des décisionnaires.
Opter pour la légèreté lorsque la rigueur s'impose, c'est détériorer son âme.
Le péché s'introduit dans le cœur de l'homme au point que la véritable connaissance et l'esprit de sagesse que D. a donnés aux Justes les quittent.

Et finalement, l'homme demeure au niveau animal et matériel, enfoncé dans la grossièreté de ce monde.
À cet égard, la consommation de nourritures interdites est plus grave que les autres interdits, car elles s'assimilent directement dans l'organisme humain et deviennent partie intégrante de sa chair.

Tout homme doté de raison considérera les mets interdits comme du poison ou des aliments empoisonnés.
Qui se permettrait de goûter à de tels aliments ?
Même s'il ne subsistait qu'un soupçon de doute, l'homme s'abstiendrait d'en manger ; et s'il en mangeait, il serait considéré comme un véritable fou.

Or, les mets défendus, comme nous l'avons expliqué, constituent un véritable poison pour le cœur et l'âme.
Quel homme intelligent pourrait-il donc se laisser aller à consommer un aliment qui soulève le moindre soupçon d'interdiction ?"

+ "Celui qui veille à consommer exclusivement des aliments cachères et à les imprégner de sainteté, respecte donc tous les commandements de la Torah, parce que le seul moyen qu'a le mauvais penchant de dominer une personne réside dans la nourriture et la boisson."
[Rav Tsadok Hacohen - Pri Tsadik - Tazria 3]

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+ Suppléments :

1°/ Le Ramban (Torat Hachem Temima) écrit à propos des oiseaux non cachères :

"À part deux d'entre eux, ce sont tous des oiseaux de proie et ils représentent toutes les catégories d'oiseaux de proie existantes.

Ils sont tous cruels.
À travers la consommation de leur chair et leur sang, l'âme s'imprègne de leur cruauté.

C'est pourquoi il convient que ces espèces soient défendues au peuple juif, qui a reçu l'ordre d'être miséricordieux et d'aimer son prochain."

2°/ Pour conclure :

"Il ne faut pas dire : "Je déteste la viande de porc", mais plutôt : "J'aimerais en manger, mais mon Père qui est au Ciel l'a interdite."
[Torah Cohanim - citée par Rachi sur Vayikra 20,26]

Ce n'est que lorsque nous nous abstenons contre notre volonté et par respect pour le commandement Divin que nous accomplissons la volonté de D.

L'exigence fondamentale du judaïsme est de faire la volonté de D. plutôt que la nôtre.

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b'h, par exemple également à ce sujet :
- http://todahm.com/2020/03/11/13295
- Divré Torah sur Chémini 11,44, au sein de : https://todahm.com/2019/04/16/8899

-> par son alimentation l'homme peut élever l'animal et le végétal qu'il mange : http://todahm.com/2021/12/12/33993

Les nombreux mérites de porter les Téfilines …

+++ Les nombreux mérites de porter les Téfilines …

Au-delà de la dimension spirituelle, les téfilines apportent de nombreux bienfaits.

+ Guémara Ména’hot (44a) : "Celui qui porte des Tefilines mérite une longue vie"

+ Guémara Kidouchin (35b) : " "[Ces paroles] doivent être un signe sur ton bras et un rappel au centre de ta tête afin que la Torah de D. soit dans ta bouche." [De là, nous voyons que] la mitsva des Tefilines est comparable à toute la Torah."

+ Guémara Kidouchin (37b) : "Rabbi Ichmaël enseigne : Accomplis ces mitsvot [la mitsva des Téfilines et celle du rachat du 1er né de l’âne] afin [de mériter] d’entrer en Israël."

+ Guémara Méguila (16b) : [Concernant le verset : ] "Pour les juifs, ce n'étaient que joie rayonnante, contentement, allégresse et marques d'honneur" (Meguilat Esther 8:16).
[La guémara de commenter : ] "Honneur" fait référence aux Tefilines, comme le dit le verset : « Et tous les peuples de la terre verront que le nom de l'Éternel est associé au tien, et ils te redouteront. » (Devarim 28 :10). »

[De l’honneur aussi dans le monde à venir… "Une voix s’élèvera vers les anges qui gardent les portes [disant] : " Donnez de la grandeur au duc du Roi – celui qui portait des Tefilines sur la tête et sur le bras." - Sidour Beit Yaakov]

+ Midrach Bamidbar Rabba (12,3) : " Grâce à la mitsva des Tefilines, on est protégé du mal par un millier d’anges."

+ Chir Hachirim Rabba 2,17 : " Hachem embrasse celui qui porte les Téfilines."

+ Il est écrit dans le Zohar (Vaét’hanan 265a) :
" Au moment où un homme se lève le matin, revêt son talit, met ses Téfilines sur son bras et sur sa tête, sort de chez lui et embrasse la mézouza : il est entouré de 4 anges saints qui s’attachent à lui, sortent avec lui l’accompagnent jusqu’à la synagogue et proclament à son intention : Faites honneur à celui qui est à l’image du Roi Saint. Faites honneur au fils du Roi.
Ils témoignent devant Hachem des bonnes actions de celui qui a mis les Téfilines et Hachem Lui-même est fier et proclame dans tous les mondes : Regardez, cette créature est mon œuvre ! "

+ Guémara Péssa’him 113b : "Celui qui ne met pas les Téfilines est compté parmi ceux qu’Hachem a banni. "

Comportement à la synagogue …

-> "A la synagogue ou au Beit Midrach, il est interdit d’agir avec légèreté, par exemple en plaisantant, en riant ou en conversant de sujets ordinaires."

[Choul’han Arou'h, Ora’h ‘'Haïm 151:1]

-> Il est écrit dans le Séfer Yeraim (409) :
" 'Et vous craindrez votre D.ieu.'
L’homme a le devoir lorsqu’il entre au Beit HaMikdach, à la synagogue ou au Beit Midrach, d’agir avec un respect mêlé de crainte, et de la vénération, comme il est dit : "Craignez Mon Temple" (Vayikra 26,2).
Ce n’est pas le Temple lui-même que nous craignons, mais plutôt Celui qui nous enjoint à traiter le Temple avec respect, c’est-à-dire D. "

["Et Je serai pour eux un petit Mikdach dans les terres où Je les ai dispersés." (Yé'hezkel 11 :16) …]

"Toute la subsistance d'un homme pour l'année à venir est décidée entre Roch Hachana et Yom Kippour"

[guémara Bétsa 16a]

Un homme se plaignit à Rabbi Méïr de Prémichlan qu'un concurrent s'était installé près de sa boutique et que son chiffre d'affaires risquait d'en souffrir.
Rabbi Méïr lui raconta que lorsqu'un cheval boit de l'eau dans une rivière, il frappe le sol de ses sabots.

Rabbi Méïr lui demanda : "Savez-vous pourquoi il fait cela?"
Et de répondre : "Parce qu'il aperçoit son reflet dans l'eau, il pense qu'il s'agit d'un autre cheval et il tente de l'effrayer pour le faire fuir de peur que l'autre cheval ne boive toute l'eau et qu'il n'en reste pas suffisamment pour lui-même.

Le cheval n'est pas assez intelligent pour comprendre que la rivière contient de l'eau en abondance, mais vous, en tant qu'être humain, vous devriez comprendre que la compétition ne réduira pas vos revenus.

Vous gagnerez ce qui vous est destiné."

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-> Le rav Avraham Feuer explique que durant l'année, les actes d'une personne sont constamment réexaminés et de nouvelles décisions peuvent être prises à son sujet.
Ce qui nous a été accordé au début de l'année peut être retenu à causes de nos fautes.
[à l'image d'une arborescence, nos choix d'être fidèle ou non à la Volonté de D., nos prières, notre téchouva, ..., vont constamment impacter notre subsistance à la hausse ou la baisse (ex: est-ce que notre travail sera plus ou moins pénible? est-ce qu'on aura plus ou moins de dépenses "imprévues"? ...). Tout est déterminé par Hachem, dans les moindres détails, et une mise à jour constante est réalisée en fonction de notre attitude dans la vie.]

-> Le Baal Chem Tov explique que D. décide chaque jour de l'intensité du plaisir et de la satisfaction que chacun retirera de ses possessions.

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-> Hachem nous donne de nombreuses occasions de modifier positivement ce décret : https://todahm.com/2017/09/27/la-periode-de-tichri-a-hanoucca

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-> "Pendant la fête de Shavouot, nous sommes jugés sur les fruits de l’arbre" [guémara Roch Hachana 16a]

Le Chlah haKadoch de commenter :
"Le jugement auquel D. procède lors de la fête de Shavouot ne concerne pas seulement la Torah elle-même, c’est-à-dire de décider quelle perception de la Torah aura chacun de nous, mais aussi quels seront les moyens qui nous permettrons de l’étudier.
[…]
Même si à Roch Hachana, on n’aura pas mérité un jugement particulièrement favorable, mais comme moyen pour étudier la Torah, on pourra alors bénéficier de la vie et de toutes bonnes choses."

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-> D'une manière générale, selon nos Sages nos prières pour de la spiritualité ont une force toute particulière pour être entendues.
Ainsi, il faut désirer de la subsistance dans une finalité de pouvoir davantage évoluer spirituellement parlant, en accomplissant la volonté de D., et non dans un but d'assouvir nos désirs égoïstes.

-> "C’est testé et prouvé, qu’une prière pour la spiritualité est toujours accomplie"
[rav Yisraël Salanter – citée par le rav Eliyahou Dessler]