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Ouvrir 100 portes de bontés Divines grâce aux 100 bénédictions quotidiennes

"Its'hak planta dans cette terre, et il trouva ... 100 portes (méa chéarim), et Hachem le bénit" (Toldot 26,12)

-> Le 'Hidouché haRim dit que les 100 portes mentionnées dans le verset symbolisent les 100 portes de bonnes influences qui s'ouvrent chaque jour par le mérite de la récitation de 100 bénédictions.

"Afin que mon âme te bénisse" (Toldot 27,4)

-> Les questions les plus difficiles de cette paracha sont sans aucun doute l'intention d'Its'hak d'accorder la bénédiction à Essav et l'usurpation de cette bénédiction par Yaakov par la ruse.
Selon le Sfat Emet (5632), Its'hak savait qu'Essav n'était pas un tsadik. Cependant, Its'hak avait l'impression qu'Essav n'était pas une cause perdue et qu'en recevant la bénédiction, la petite étincelle de sainteté en lui pourrait être réveillée.
En effet, la Torah rapporte la protestation d'Essav : "Il a pris ma bénédiction" (Toldot 27,36), ce qui indique qu'elle lui revenait de droit.

Pourquoi alors Yaakov est-il venu lui prendre cette bénédiction qui lui était destinée?
Ce n'était pas pour lui-même, car ce type de bénédiction "de la dernière chance" n'était pas nécessaire pour quelqu'un d'aussi élevé spirituellement que lui. Elle était plutôt destinée à ses descendants, le peuple juif, pour les périodes de leur histoire où leur lien avec Hachem serait le plus fragile.
Même alors, grâce à cette bénédiction, les juifs auraient la capacité d'agir sur l'étincelle juive [qui restera quoiqu'il arrive présente et disponible pour être réveillée. Ainsi, même au plus bas, chaque juif a toujours en lui des braises d'élévation spirituelle, permettant de s'enflammer pour papa Hachem. ].

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-> Le Beit Israël offre une perspective sur l'intention d'Its'hak de donner la bénédiction à Essav.
Comme nous le voyons dans son contenu, la bénédiction portait sur la réussite matérielle. Au fond, les Patriarches (Avot) étaient complètement détachés de la matérialité. (la privation extrême dans laquelle certains de leurs descendants exceptionnels ont choisi de vivre en est la preuve).
C'est pourquoi Its'hak pensait qu'une telle bénédiction n'était pas nécessaire pour Yaakov, et il la désigna donc pour Essav, qui, espérait-il, en ferait bon usage.

Rivka, cependant, reconnaît la fonction cruciale que la réussite matérielle jouera dans l'histoire juive. S'il est vrai qu'il y aura des générations où la Torah sera étudiée en dépit d'énormes difficultés, il y en aura d'autres où la Torah ne pourra s'épanouir que grâce à la prospérité. [un manquement de parnassa, pouvant empêcher tout épanouissement d'une vie de Torah]
Ainsi pragmatiquement, le futur de l'étude de la Torah exigeait l'acquisition de la bénédiction par Yaakov.

Le Beit Israël observe également que le rôle de Rivka dans la garantie de la réussite matérielle future de la nation est caractéristique de la conception de la guémara selon laquelle la réussite matérielle domestique est assurée par la maîtresse de maison.

"Et tu vivras par ton épée" (Toldot 27,40)

-> Le rav Pin'has de Koretz explique ce verset comme signifiant que la vie entière d'Esav dépend de son épée. Il ne peut vivre et prendre plaisir à la vie qu'en poignardant, en blessant et en faisant du mal aux autres. Un juif, en revanche, n'éprouve aucun plaisir à faire du mal aux autres. Au contraire, son plaisir dans la vie vient de l'aide qu'il apporte aux autres.

Le Sefer Imré Pin'has raconte que le rav Pin'has de Koretz se mettait très en colère contre les personnes qui prenaient plaisir à blesser les autres, même si elles aimaient seulement faire des blagues méchantes sur d'autres personnes. Il dira que le fait de tirer du plaisir de la douleur ou de l'inconfort de quelqu'un d'autre est un trait de caractère d'Essav.
Seuls les non-juifs jouissent de la douleur des autres, mais un juif ne doit pas tirer de plaisir de telles choses.

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+ Le combat contre la corrida et la lutte/boxe :

-> Les gens cherchent souvent à se divertir en assistant à divers événements. Parfois, même s'il ne semble pas y avoir d'interdiction explicite d'assister à ces événements, quelque chose ne va pas.
On a demandé au rav Ovadia Yossef (Yé'havé Daat 3,66) s'il était permis, d'un point de vue halakhique, d'aller dans un stade pour assister à des corridas.
Il a répondu sans équivoque que c'était complètement contraire à l'éthique de la Torah.
Il a expliqué que la tauromachie faisait partie de la culture de personnes cruelles, étrangère aux descendants de Yaakov. Comme le dit la Guemara (Yébamot 79a), il y a 3 marques d'identification d'un juif : miséricordieux, timide et bienfaisant.
Dans la tauromachie, le taureau est affamé, torturé et excite avant d'entrer dans l'arène. Or on nous enseigne (guémara Béra'hot 40a) qu'il est interdit à une personne de manger avant de donner à manger à son animal.
De plus, la guémara (Baba Métsia 85a) raconte qu'un jour, Rabbi ordonna à sa servante qui balayait d’épargner les belettes, citant le verset "Sa miséricorde est sur toutes Ses créations" (véra'hamav al kol maassav - Téhilim 145,9).
Au Ciel, mesure pour mesure, on décida : puisqu'il fait preuve de miséricorde, soyons miséricordieux envers lui ...

Celui qui entre dans un stade pour assister à la tauromachie et paie le droit d'entrée est l'ami d'un destructeur, il est "messayéa yédé ovré avéra" (voir Guittin 61a et Avoda Zara 55a), aidant ceux
commettant des transgressions ...
Aller là où les gens s'amusent sur la cruauté de la douleur des animaux implante ce trait chez les gens qui en jouissent. Ils "détruisent" leurs âmes. C'est une mitsva de promulguer de ne pas assister à de tels événements.

-> Un moniteur demanda un jour au rav Mordé'haï Finkelman s'il pouvait aller à un match
de lutte. Le rav répondit par une question : "Vous voulez voir des gens se faire du mal les uns aux autres?"
Le rav Finkelman poursuivit : "Je n'ai jamais assisté à un match de lutte, mais je suis sûr que la foule applaudit et crie des choses comme : 'Frappez-le encore!' Ai-je raison ?"
La personne hocha la tête. Le rabbin dit alors : "C'est barbare. Un juif devrait ressentir de la douleur quand quelqu'un d'autre est blessé!"

Travailler en respectant la Torah, c’est considéré comme étudier la Torah

+++ Travailler en respectant la Torah, c'est considéré comme étudier la Torah :

"Il avait des troupeaux de petit bétail et des troupeaux de gros bétail, et beaucoup de serviteurs (avouda rabba) ... et les Philistins étaient jaloux de lui" (Toldot 26,14)

-> Le Tiféret Shlomo voit dans ce verset une leçon précieuse pour tous ceux qui travaillent pour subvenir aux besoins de leur famille et qui, par conséquent, ne peuvent pas s'asseoir et étudier toute la journée, ne pouvant consacrer du temps à l'étude de la Torah que le matin et le soir.
Le verset nous dit que si quelqu'un gère son entreprise ou fait son travail honnêtement et avec émouna, il est récompensé comme s'il avait passé toute sa journée à étudier la Torah.

Il explique cela en citant la guémara (Shabbath 31a) qui dit que lorsqu'une personne décède et se présente devant le tribunal céleste, on lui demande si elle a mené ses affaires avec émouna.
Cela signifie que l'on demande à une personne si elle a mené ses affaires selon les voies de la Torah. On lui demande si elle a veillé à éviter la malhonnêteté, le vol, ...
Si la réponse est positive, chaque moment passé à travailler est considéré comme si elle avait été consacré à l'étude de la Torah. En effet, à chaque seconde où cette personne travaille, elle doit garder à l'esprit les lois de la Torah afin de s'assurer qu'elle ne transgresse aucune interdiction. Ainsi, elle pense réellement à la Torah pendant qu'elle travaille, et c'est comme si cette personne était assise et qu'il étudiait.

En conséquence, le verset dit que bien qu'Avraham ait eu beaucoup de petit bétail (ex: mouton) et de gros bétail (ex: vache), et qu'il ait dû travailler pour s'en occuper, il avait toujours עבודה רבה (avouda rabba), beaucoup d'avodat Hachem, ce qui signifie qu'il faisait son travail en respectant les voies de la Torah, et par conséquent, était considéré comme ayant étudié la Torah tout au long de la journée.
C'est pourquoi "les Philistins étaient jaloux de lui", car ils voyaient qu'il possédait à la fois la richesse et la grandeur dans la Torah.

Its’hak a mérité la bénédiction parce qu’il a reconnu que tout vient de D. Hachem

+++ Its'hak a mérité la bénédiction parce qu'il a reconnu que tout vient de D. Hachem :

"Its'hak planta dans cette terre, et il trouva cette année-là cent portes, et Hachem le bénit. Et l'homme devint de plus en plus grand, jusqu'à ce qu'il fût devenu très grand" (Toldot 26,12-13)

-> Pourquoi le verset dit-il que Hachem a béni Its'hak avant de dire qu'il est devenu très grand. Ne devrait-on pas d'abord dire qu'il devint grand et ensuite dire qu'Hachem le bénit?

Le rabbi de Kretchnifer (cité dans Guil'yon Divré Torah Kretchnif) répond en citant Rachi, qui dit que la signification de Its'hak "devenant très grand" est que "les gens diraient que l'engrais produit par les mules de Its'hak vaut plus que tout l'or et l'argent d'Avimelech".
Il explique que ces personnes voulaient rabaisser Its'hak en disant que sa richesse n'était pas le résultat de sa sainteté et de son niveau élevé de spiritualité. Ils prétendaient plutôt qu'il savait simplement comment travailler la terre très bien et comment la fertiliser de manière à produire beaucoup de récoltes.

Pour contrer cette fausse affirmation, le verset nous dit qu'Hachem a béni Its'hak. En d'autres termes, il nous dit que Its'hak a atteint sa richesse et son pouvoir grâce à la bénédiction d'Hachem, et non grâce à ses propres talents.
C'est également ce qu'indique Rachi, qui précise que la raison pour laquelle le verset insiste sur le fait que cela s'est passé "dans la terre" et au cours de "cette année-là" est de nous enseigner que le terrain en question était difficile à travailler et que l'année en question était difficile, mais que, malgré tout, Its'hak a réussi grâce à la bénédiction d'Hachem.

Puisque Its'hak a reconnu que tout ce qu'il a accompli lui a été envoyé par Hachem, il a mérité de devenir très grand. En effet, celui qui reconnaît que tout ce qu'il a vient d'Hachem bénéficie d'une abondance d'influences célestes qui l'élèvent à de grandes hauteurs.
("Et l'homme [Its'hak] devint de plus en plus grand, jusqu'à ce qu'il fût devenu très grand")

"Il nomma le puits Essek ... Ils creusèrent un autre puits ... qu'il nomma Sitna ... Il s'éloigna de là et creusa un autre puits, pour lequel ils ne se disputèrent pas ; il le nomma Ré'hovot" (Toldot 26,20-22)

-> Le séfer Beit Avraham dit que les 3 puits creusés par Its'hak symbolisent les 3 repas (séoudot) de Shabbath.
Le premier puits était appelé "Essek parce qu'ils s'étaient disputés (hissaskou) avec lui". Ce puits représente la séouda du vendredi soir. À ce moment-là, nous devons encore faire face à nos pensées banales de la semaine et nous efforcer de les chasser de notre esprit.

Le deuxième puits s'appelait "Sitnah" (selon Rachi = du français nuisement = un dommage, préjudice). Ce nom symbolise la séouda du matin de Shabbath, lorsque nous sommes plus calmes et plus concentrés (sur la sainteté et épanouissement de l'âme de ce jour), les soucis de la semaine ayant disparu de notre esprit. Tout comme ce puits impliquait également des querelles, nous devons encore lutter contre des pensées banales à ce moment-là, qui nous dérangent dans une certaine mesure, mais pas autant que lors de la séoudah du vendredi soir.

Le troisième puits s'appelait "Ré'hovot". Il a été creusé sans querelle. Ce puits représente la séouda chlichit, qui est le moment où nous sommes complètement en paix et où nous pouvons servir Hachem sans les soucis mondains/matériels des jours de la semaine. Ce puits a été appelé ainsi parce que "Hachem a fait de la place pour moi (hir'hiv li)".
De même, lors de cette séouda, nous avons de la place en nous pour servir pleinement Hachem.

Avraham & la force de prier pour autrui

+++ Avraham & la force de prier pour autrui :

"Voici les générations d'Its'hak, fils d'Avraham. Avraham enfanta Its'hak" (Toldot 25,19)

-> Selon Rachi : les moqueurs/plaisantins de l’époque disaient que c’est d'Avimélé'h que Sarah était devenue enceinte, puisqu'elle était demeurée si longtemps avec Avraham sans avoir eu d’enfants.
Par conséquent, Hachem a fait en sorte que le visage d'Its'hak ressemble à celui d'Avraham pour prouver qu'il était son fils.

-> Le 'Hidouché haRim se demande pourquoi des personnes capables de répandre des rumeurs aussi mauvaises ne sont appelées que "plaisantins" ("létsanim"). Il semblerait qu'ils devraient être appelés "réchaïm" (les mauvais), car il est vraiment maléfique de dire de telles choses.

Il répond en citant la guémara (Baba Kama 92a) qui dit que si une personne fait une prière pour son prochain et qu'elle a besoin de la même chose que son prochain, on lui répondra en premier et elle recevra cette chose avant son prochain.
Nous apprenons cela d'Avraham Avinou. Il a prié pour qu'Avimélé'h soit guéri et puisse avoir des enfants. Il a ainsi mérité d'avoir un enfant avec Sarah.

Lorsque les moqueurs ont prétendu que Sarah avait conçu d'Avimélé'h, ils disaient en fait que Sarah avait pu avoir un enfant grâce à la prière d'Avraham pour Avimélé'h.
Bien qu'ils aient eu raison, ils sont appelés "plaisantins" parce qu'ils en ont fait une blague, car les gens simples qui les ont entendus dire cela ont pensé qu'ils voulaient dire qu'Avimélé'h était littéralement le père d'Its'hak, ce qui était une énorme calomnie à l'encontre d'Avraham et de Sarah.

Les mitsvot illumine notre âme

+++ Les mitsvot illumine notre âme :

"Et Its'hak fut saisi d'un très grand tremblement, et il dit" (Toldot 27,33)

-> Selon Rachi, Its'hak dit que le Guéhinam s'est ouvert sous Essav.

-> Le rav Méchoulim Zouchia de Tchernobyl (séfer Tsour Tsadik) demande pourquoi a-t-il spécifiquement vu le Guéhinam sous les pieds d'Essav à ce moment-là (où ce dernier vient recevoir les bénédictions de son père)?
Il répond à cette question en demandant comment se peut-il que Its'hak ait aimé Essav. N'a-t-il pas senti son impureté?

Il répond par une histoire (citée dans le séfer Emek haMélé'h - chap.33) qui s'est produite lorsque l'auteur du séfer midrach Shmouel (sur Massé'het Avos) était un jeune homme. Il entra un jour dans une pièce où le Arizal était assis, et ce dernier se leva en son honneur. L'élève du Arizal, le rav 'Haïm Vital était assis dans la même pièce et fut stupéfait de voir son professeur se lever pour un si jeune homme.
De plus, il avait vu le Midrach Shmouel entrer dans le beit midrach de nombreuses fois auparavant, et le Arizal ne s'était alors pas levé. Il se demanda pourquoi cette fois-ci était différente.

Le Arizal lui expliqua plus tard qu'il ne s'était pas levé pour le Midrach Shmouel. Il s'était plutôt levé en l'honneur du saint Tana, Rav Pin'has ben Yaïr, qui était entré dans la pièce en même temps que lui. Il déclara que le jeune homme avait dû faire une mitsva ce jour-là, ce qui avait amené l'âme (néchama) de Rav Pin'has ben Yaïr à l'accompagner.

Le rav 'Haïm Vital se rendit visite au Midrach Shmouel et lui demanda s'il avait fait quelque chose d'inhabituel ce jour-là. Le jeune homme répondit : "Ce matin, je passais devant une maison et j'ai entendu des cris à l'intérieur. Je suis entré et j'ai vu que la famille avait été dévalisée par un groupe de bandits qui leur avaient pris tout ce qu'ils possédaient, même les vêtements qu'ils avaient sur le dos. Je me suis empressé de faire en sorte qu'on leur donne tout ce dont ils ont besoin, y compris de nouveaux vêtements".

Le rav Vital comprit alors. Rav Pin'has ben Yaïr était très impliqué dans la libération des captifs et dans la guémilout 'hassadim (guémara 'Houlin 7a). C'est pourquoi son âme accompagnait le Midrach Shmouel, puisque lorsqu'une personne réalise une mitsva (du mieux qu'il peut), elle mérite d'être accompagnée par la néchama du tsadik qui était particulièrement lié à cette mitsva (de son vivant).

Essav excellait dans la mitsva du kiboud av (respect de son père). Il avait même des vêtements spéciaux qu'il portait lorsqu'il servait son père (midrach Béréchit rabba 65,58).
Par conséquent, chaque fois qu'il était avec son père, il avait le mérite de cette mitsva avec lui et était accompagné par les saintes âmes (néchamot) liées à cette mitsva.
C'est pourquoi Its'hak l'aimait. Chaque fois qu'il le voyait, il rayonnait de sainteté, car il était entouré de saintes néchamot.

Cependant, cette fois-ci, les intentions d'Essav étaient uniquement pour son propre avantage. Il apporta la nourriture à son père pour qu'il puisse recevoir les bénédictions, et non pour accomplir la mitsva de kiboud av.
Le Targoum Yonathan ben Ouziel (27,31) ajoute qu'il n'a pas trouvé de gibier à attraper, alors il a abattu un chien et l'a apporté à Its'hak. Par conséquent, aucune âme n'était avec lui à ce moment-là, et c'est pourquoi Its'hak a pu voir pour la première fois qu'il empestait l'impureté et qu'il a pu voir les Guéhinam s'ouvrir sous lui.

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-> Le rav Méchoulim Zoushia explique que selon nos saints livres, lorsqu'une personne réalise une mitsva, elle est revêtue de la sainteté de cette mitsva et son âme brille.

Dans le même ordre d'idées, on raconte qu'il a été dit un jour au 'Hozé de Lublin qu'il y avait en ville un juif délateur qui causait beaucoup de problèmes à la communauté. Cela s'est produit à Hanoucca et lorsque le nom de l'informateur a été communiqué au 'Hozé de Lublin, il a dit : "Il est illuminé dans tous les mondes!".

Le lendemain, le nom de l'homme a été à nouveau transmis au 'Hozé, et il peut voir tout ce que la personne a fait. Il dit : "Hier, lorsque vous m'avez dit le nom de cet homme, il était en train d'allumer la ménora (de 'Hanoucca) et grâce à cette mitsva, sa néchama brillait!".

De même, lorsqu'Essav était avec son père et accomplissait la mitsva de kiboud av, sa néchama était brillante, c'est pourquoi Its'hak l'aimait. Cette fois-ci, cependant, il ne faisait pas la mitsva de kiboud av, car il ne pensait qu'à lui-même, et sa néchama n'était donc pas illuminée. Ainsi, Its'hak a pu voir qui il était vraiment.

Le pouvoir de la joie

+++ Le pouvoir de la joie :

Essav dit en son cœur : "Les jours de deuil de mon père approchent. Je tuerai alors mon frère Yaakov" (Toldot 27,41)

-> Le séfer miZékénim Et'bonen cite le rav Mordé'haï 'Haïm de Slonim qui demande pourquoi Essav a dû attendre la mort de son père. Esav était un racha et un meurtrier. Pourquoi n'a-t-il pas tué Yaakov tout de suite?
Il répond qu'Essav ne pouvait pas faire de mal à Yaakov tant qu'il était joyeux. Le Baal Chem Tov dit que lorsque quelqu'un est vraiment joyeux, rien ne peut lui faire de mal et personne ne peut lui nuire.
Tant que Its'hak était en vie, Yaakov était dans un état de joie constant, c'est pourquoi Essav attendait la mort de son père. Il pensait que Yaakov serait triste pendant les jours de deuil et qu'il pourrait enfin le tuer.

Etudier la Torah, implique d’éviter le lachon ara

+++ Etudier la Torah, implique d'éviter le lachon ara :

"Yaakov s'approcha d'Its'hak, son père ... Et il dit : "La voix est la voix de Yaakov et les mains sont les mains d'Essav" (Toldot 27,22)

-> Le 'Hida (séfer Kissé Ra'hamim) apprend de ce verset que pour que la Torah de quelqu'un soit appréciée au Ciel, il doit s'abstenir de dire du lachon ara et d'autres formes de paroles interdites.

Nous voyons que si quelqu'un n'utilise pas sa bouche correctement, elle devient impure.
La bouche d'une personne est considérée comme le "kol Yaakov", la bouche de Yaakov utilisée pour étudier la Torah, uniquement lorsqu'elle est propre et exempte de faute.
Si elle est propre, la Torah d'une telle bouche peut protéger une personne et la mettre à l'abri du danger. Sinon, elle ne pourra pas le protéger.