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"Va donc voir comment vont tes frères" (Vayéchev 37,14)

Le Rabbi de Pchis'ha de commenter :
"Essaie de voir ce qui va bien chez tes frères, leurs qualités et non leurs défauts.
Grâce à cela, tu éviteras la dispute."

Dans la prière du Rabbi Elimélé'h de Lizensk, il est dit :
"Puissions-nous voir les qualités de nos prochains et non leurs défauts."

Source (b"h) : "mayana chel Torah" du rav Friedman

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+ "Va donc voir comment vont tes frères et comment va le troupeau et ramène-moi des nouvelles"

-> "Ceux qui sont envoyés pour faire une mitsva ne subissent aucun dommage" (guémara Pessa'him 8a).

Nos Sages enseignent que celui qui veut aller au loin, que son ami lui donne une pièce de monnaie en lui disant : "Sois mon envoyé, et quand tu arriveras à destination, donne cette pièce à la tsédaka pour moi", et alors il s'appelle "chalia'h mitsva" envoyé pour faire une mitsva), et il ne risque rien en chemin.

Yaakov connaissait lui-même la lutte qui existait entre les frères, et il a eu peur pour Yossef, c'est pourquoi il l'a fait : "chalia'h mitsva" = "va voir comment vont tes frères", il voulait qu'il ait un statut de chalia'h mitsva pour revenir aussi, c'est pourquoi il lui a dit : "ramène-moi des nouvelles", pour que le retour aussi soit considéré comme une mitsva et qu'il ne lui arrive rien de mal.
[Séfer Tvouat Yonathan]

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=> Pourquoi Yossef, en tant que "chalia'h mitsva", n'a-t-il pas été protégé par la mitsva, comme le sont toujours ceux qui sont envoyés accomplir une mitsva?

-> D'après certains, il n'a effectivement pas été blessé et tout ce qui s'est passé s'est finalement avéré être une bénédiction.

-> D'après d'autres, Yossef en a fait plus que ce que son père lui avait demandé (il est allé plus loin que Chékhem et son voyage a duré plus qu'il n'aurait dû).

-> D'autres disent encore qu'après avoir miraculeusement échappé à des chiens et des flèches, Yossef se trouvait en terrain dangereux (chékhia'h hézéka) et aurait dû rebrousser chemin.

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=> Quelle relation relie la vente de Yossef à la durée de l’Exil d’Egypte?

-> Le Zohar (II 276a) enseigne que l’Exil d’Egypte a été causé par la vente de Yossef par ses frères

-> "II (Yaakov) l’envoya (Yossef vers ses frères) de la vallée (מֵעֵמֶק – MéEmek) de ’Hévron" (Vayéchev 37, 14).
Rachi commente : "C’est pour suivre le dessein profond (עמוקה – Amouka) annoncé à ce tsadik qui repose à ‘Hévron, afin de réaliser ce qui a été annoncé à Avraham lors de l’Alliance ‘entre les morceaux’ : ‘Ta descendance sera étrangère’ (Lé'h Lé'ha 15,13) : Yaakov savait que ce départ de Yossef allait marquer le commencement de l’Exil d’Israël (Targoum Yonathan ben Ouziel'.

Ainsi, on peut remarquer :
- "Emek (vallée - עמק) a pour valeur numérique 210, allusion aux 210 ans d’Exil d’Egypte - Baal Hatourim.
- Les premières et dernières lettres des motsּ מֵעֵמֶק חֶבְרוֹן ויַשְִּׁלחָהֵו (méEmek 'Hevron vayichla'héou) totalisent une valeur numérique de 210 [Mégalé Amoukot].

-> Les 10 fils de Yaakov (hormis Binyamin) séparèrent leur jeune frère Yossef de leur père durant une période de 22 années (voir Rachi sur Vayéchev 37,34).
Par ailleurs, Yossef n’avait que 17 ans lors de cette rupture, comme le précise le texte : "Yossef, âgé de 17 ans, menait paître les brebis avec ses frères" (Vayéchev 37,2).

Aussi, ces 2 indications chiffrées (22 années et 17 ans) informent-elles sur la raison pour laquelle l’Exil d’Egypte a duré 210 ans :
1°/ Selon le Yalkout Réouvéni : Chacun des 10 frères de Yossef a contribué à la séparation de Yossef d’avec son père durant 22 ans. Ainsi, de manière réciproque, Hachem a-t-il puni leurs descendants par un Exil [qui s’apparente aussi à une séparation] de durée égale à : 10x22 [220] moins 10 ans, correspondant à une année par Tribu, en raison de l’expiation causée par leur mort.

2°/ Les 10 Tribus ont "abîmé" le Nom divin ineffable [26]. C’est pourquoi ils ont mérité un Exil d’une durée de : 10x26 [260 ans] auquel Hachem a gracieusement retiré 50 ans en raison du mérite de leur acceptation de la Torah qui comporte "50 Portes de l’Intelligence". [Chaaré Chamaïm]

3°/ 17 années constituent exactement 210 mois (17x12 + 6 treizièmes mois supplémentaires d’Adar) en allusion aux 210 ans de l’Exil égyptien. [Mégalé Amoukot]

4°/ 17 années comportent 6205 jours, correspondant aux 6000 ans de ce Monde et aux 4 Exils [Babel, Madaï, Yavan et Edom : אדום בבל מדי יון dont les valeurs numériques totalisent 205] qui découlent de l’Exil d’Egypte et qui sont en allusion dans les 4 ventes de Yossef (du puits à Potiphar). [Mégalé Amoukot]

Celui qui prie pour son ami reçoit aussi ce dont il a besoin

Celui qui prie pour son ami reçoit aussi ce dont il a besoin :

-> Le séfer miZékénim Etbonen cite le Saba Kadicha de Lechovitch qui utilise cette idée pour expliquer le verset (Vayéchev 40,124) où Yossef dit au maître échanson : "Si tu te souviens de moi".
Nous apprenons ainsi que si l'on se souvient de son prochain et que l'on prie pour lui, on se souviendra également de nous au Ciel et on subviendra à nos besoins.

"Yossef trouva grâce à ses yeux et il le servit ; il le nomma sur sa maison" (Vayéchev 39,4)

-> Le midrach (Chir haChirim rabbah 1,1) déclare : "Rav Pin'has a dit au nom de Rav Shmouel bar Abba : Quiconque sert correctement son maître sera libéré. D'où cela nous vient-il? De Yossef. Puisqu'il a servi son maître correctement, il a été libéré."

-> Le séfer Beit Its'hak cite le rav Ména'hem Mendel de Vork qui explique que Yossef croyait que tout ce qu'il faisait pour Potiphar était la volonté d'Hachem.
Le midrach dit que nous apprenons de cela que chaque fois qu'une personne sert Hachem avec une émouna complète que tout ce qui se produit est Sa volonté, elle méritera la vraie liberté.

Tranquillité d’esprit dans la spiritualité et la matérialité

+ Tranquillité d'esprit dans le Ruchnius et le Gashmius :

"Yaakov s'installa dans le pays du séjour de son père ans le pays de Canaan. Voici l'histoire de la descendance de Yaakov : Yossef ... " (Vayéchev 37,1-2)

-> Le séfer Divré Israël demande pourquoi le verset concernant l'endroit où Yaakov a vécu se trouve à côté du verset concernant sa descendance. Quel est le lien entre ces deux choses?

-> Il répond en citant Rachi : "descendance de Yaakov" = de leurs séjours, de leurs migrations, jusqu’à ce qu’ils arrivent à une installation définitive (li'hlal yichouv - לִכְלָל יִשּׁוּב).
Le Divré Israël explique : "li'hlal yichouv" comme signifiant : ils se sont installés avec "yichouv adaat", avec la tranquillité d'esprit.
Il affirme qu'un juif doit avoir la foi dans tout ce qu'il fait. Cela est vrai aussi bien en ce qui concerne les questions de spiritualité que de matérialité.

En ce qui concerne les questions spirituelles, il est évident que lorsque l'on veut étudier ou faire la prière, il faut avoir l'esprit tranquille. On doit être calme et posé afin de pouvoir se concentrer correctement. C'est ce que disent les nos Sages (Béra'hot 17a) : "Tant que l'on se concentre avec son cœur sur le Ciel".

La même règle s'applique également aux questions matérielles.
Lorsqu'une personne veut travailler ou faire des affaires, elle doit être calme et concentrée. Si elle est nerveuse et pressée, il ne réussira pas.
En général, les personnes qui se lancent à corps perdu dans des affaires peuvent connaître le succès à court terme, mais elles finissent par perdre tout leur argent en peu de temps. Les chances de réussite à long terme sont beaucoup plus grandes si la personne est calme et non pressée, et si elle reconnaît que ses transactions ne seront couronnées de succès que si Hachem le décrète.
Si l'on sait qu'Hachem est la source de toute richesse (Divré haYamim I 29,14) et que l'on se fie entièrement à Lui, on sera calme et l'on aura de très bonnes chances de réussir dans les affaires.

La Michna (Pirké Avot 2,2) dit que "la Torah est bonne avec déré'h éretz". Si une personne possède le yichouv hadaat, elle réussira dans les deux cas. Cependant, si une personne est toujours nerveuse et pressée, elle n'aura pas l'esprit tranquille dans les affaires ou dans l'étude et la prière. Cela entraînera de nombreux problèmes qui auraient pu être évités

"Vayachev Yaakov béérets ..." = Lorsque le verset dit que Yaakov a habité (vayéchev) dans le pays où ses pères avaient vécu, il fait allusion au concept de Torah avec déré'h éretz. Le mot "béérets", dans le pays, évoque des questions terrestres, comme le fait de travailler pour gagner sa vie.
"... mégouré aviv" = L'expression "le lieu où ses pères ont vécu" fait référence à la Torah et à la prière, qui sont les "demeures" de notre Père céleste.
C'est ce qui ressort du verset : "Parce que ma maison est la maison de la prière" (ki béti beit téfila - Yéchayahou 56,7), d'où il ressort que la prière est considérée comme une "maison", et de la guémara (Béra'hot 8a) : "Tout ce qu'Hachem a dans Son monde, ce sont les 4 amot de la halakha", d'où il ressort que la Torah est également considérée comme une demeure.

Ainsi, le verset dit : "Vayéchev Yaakov" = Yaakov a vécu avec yichouv hadaat. "Dans le pays" = en ce qui concerne les questions matérielles. "Dans la demeure de ses pères" = et en ce qui concerne les questions de Torah et de prières.
Cela nous enseigne que toutes les questions doivent être traitées avec calme et sérénité.

Le verset poursuit en parlant de la descendance de Yaakov, c'est-à-dire du peuple juif de toutes les générations.
Chaque juif traverse de nombreuses expériences dans la vie, mais toutes doivent être accueillies avec yichouv hadaat. Comme le dit Rachi, le verset parle de l'installation et de l'errance du peuple juif de toutes les générations. Chaque expérience avait pour but de "parvenir à l'installation", c'est-à-dire d'atteindre le yichouv hadaat. Et une fois qu'une personne atteint le niveau de yichouv hadaat (tranquillité de l'esprit), tous ses problèmes disparaissent.
Une fois qu'une personne en est arrivée là, elle reconnaît que tout dépend de la volonté d'Hachem. Hachem l'aidera alors et lui fournira tout ce dont il a besoin.

Relier toutes leurs paroles à Hachem

+ Relier toutes leurs paroles à Hachem :

"Yossef rapporta leurs mauvaises paroles à leur père" (Vayéchev 37,2)

-> Le rav Tsvi Hirsch de Rimanov (séfer Béerot haMayim) traduit ce verset comme signifiant que Yossef a élevé ses frères à un niveau où toutes leurs paroles étaient "à leur père" (él avi'ém), c'est-à-dire à leur Père céleste (avinou chébachamayim).

C'est ce que fait tout tsadik à chaque génération. Il prend les mots des gens et les amène directement à Hachem.

Comme un muet

"Or, voici, nous liions des gerbes dans le champ ; et voici que ma gerbe s'est dressée et est restée debout ; et voici que vos gerbes sont placés tut atour et elles se sont prosternées devant ma gerbe" (Vayéchev 37,7)

-> Le séfer Imré Pin'has explique que le mot "aloumim" (les gerbes - אֲלֻמִּים), peut également signifier une personne muette (ilém - אילם).
La guémara ('Houlin 89a) déclare : "Que doit faire une personne dans ce monde? Elle doit agir comme un muet".
Ainsi, le verset peut être compris comme disant que les tribus ont agi comme des muets. Ils ne parlaient pas de sujets mondains.

Cependant, même en ce qui concerne ce concept élevé, il existe différents niveaux. Yossef atteignit un niveau encore plus élevé que ses frères. C'est pourquoi il rêva que son mutisme/silence était supérieur au leur.

"Puis, il y eut ce jour opportun où il vint à la maison pour faire sa besogne" (Vayéchev 39,11)

-> Le Imré Emet (5687) donne un aperçu du degré de difficulté auquel Yossef a été confronté lors de son épreuve avec la femme de son maître. Comme Rachi le cite dans le midrach, la femme de Potiphar avait des intentions positives dans ses avances à Yossef, car elle prévoyait qu'elle était destinée à s'unir à lui. En effet, le plan divin prévoyait que Yossef siphonne les étincelles de sainteté logées dans cette famille (même si c'était par l'intermédiaire de leur fille, d'une manière autorisée).
Elle partagea ces nobles objectifs avec Yossef, offrant ainsi une tentation doublée d'un objectif spirituel justifiable, voire nécessaire.

C'est pour cette raison que le salut de Yossef est venu par l'apparition de l'image de son père Yaakov. En tant que modèle de Vérité, l'exemple de Yaakov a donné à Yossef la force de reconnaître les choses pour ce qu'elles étaient, perçant le vernis de la justification de ce qui aurait été un outrage moral.

Prier les mains pleines de sang

+ "Yehouda dit à ses frères : quel profit (= bétsa) y a t-il si nous tuons notre frère ..." (Vayéshev ch.37 ; v.26)

Le mot בצע est l'acrostiche des 3 prières quotidiennes : בקר צהרים ערב = boker (matin) , tsaorayim (après-midi) et érev (soir).

Chacune des lettres du mot בצע constitue la 2e lettre du nom de celui qui a institué la prière au moment afférent ci-dessus :
--- le ב est la 2e lettre du nom Avraham, qui a institué la prière du matin : boker (cha'harit) ;
--- le צ est la 2e lettre du nom Itshak, qui a institué la prière de l'après-midi : tsaorayim (min'ha) ;
--- le ע est la 2e lettre du nom Yaakov, lequel a institué la prière du soir : érev (arvit).

Yéhouda voulait mettre en garde ses frères, qui en commettant un tel crime (le laisser mourir dans le puits), se discréditaient envers D. et aucune prière ne pouvait réparer ce méfait.

Ainsi qu'il est dit dans Yéchayahou (1,15) : "même si vous multipliez les prières, je ne pourrais les écouter, vos mains sont pleines de sang".

[Rav Yéhouda Assad]

Paracha vayeshev

-       Rachi (vayeshev 39, 11) : au moment de cohabiter avec elle « il lui est apparu le visage de son père ».

1° / Leka’h Tov – Rav meïr Shapira de Lublin (dans son Nitsotsé Or haMeïr): différence d’approche sur le rapport du Juif avec l’environnement extérieur.

Yaakov : Juifs = des «hommes intégres, vivant sous la tente » = se maintenir à une distance de sécurité des nations du monde (à l’abri des perturbations, tentations) et éviter toute démarche visant à accroître son assimilation

Yossef : Juifs = le fait de surmonter les épreuvres liées à l’adoption des coutumes des  nations, est un tremplin spirituel considérable.

«Il agissait comme un jeune homme : il arrangeait ses cheveux, il touchait ses yeux afin de paraître beau » (Rachi sur le verset 37,1).

En développant son mauvais penchant, on se donne la possiblité de dominer une épreuve plus dure et par ce biais de servir plus intensement D.

C’est ce comportement qui a pu donner à Potifar la conviction que Yossef pouvait fauter. Ainsi, s’il avait suivi la vision de son père, il autait pu s’épargner une épreuve aussi difficile.

2°/ Leka’h Tov : s’inspirer du comportement des nations

Yaakov : Rashi dans vayisla’h (32,5) = « avec Lavan le méchant j’ai séjourné, mais j’ai gardé les 613 commandements, et je n’ai pas appris de ses mauvaises actions »

Yaakov se reproche de ne pas s’être inspiré du zèle, du dévouement de Lavan pour retrouver ses idoles (Rachi – vayetsé 31,23 : «toute la distance que parcourut Yaakov en 7 jours, Lavan la parcourut en un jour») afin de servir D. avec au moins la même ardeur.

Yossef : Rashi (vayesh 39,11) : « ce fut un jour particulier, un jour de rire, leur jour de fête (idolâtre) où ils allaient tous au Temple d’idolâtrie. Elle dit : « il n’est pas pour moi de jour plus indiqué pour me lier à Yossef que ce jour ». Elle leur dit : « je suis malade et je ne peux aller ».

En pensant à la dévotion religieuse de Potifar (rien ne l’en distrait, pas même sa femme malade), Yossef s’est rappelé du reproche que s’est fait Yaakov.

En suivant le raisonnement de son père, il prend alors exemple sur la dévotion de Potifar, il domine ses passions et surmonte l’épreuve.

3°/ Discours Rav daniel Abdelhak : Yaakov a transmis spécifiquement à Yossef tout ce qu’il a appris à la yeshiva de Caïn et Ever. Or, ils étaient des contemporains d’une époque de débauche très forte (l’avant déluge). Ainsi, il transmit à son fils les clefs pour résister  dans un milieu perverti.

-          « Il s’enfuit et s’élança dehors » (vayeshev 39,12)

=  [Léka’h Tov] - Sforno:

«  « Il s’enfuit » de la pièce, de crainte que son mauvais penchant ne parvienne à le dominer.

« Il s’élança dehors » après être sorti de la pièce, il s’éloigna posément, sans montrer les signes d’une fuite… »

Il ne faut jamais sous-estimer le mauvais penchant, et il faut toujours rester conscient qu’il est en train de nous mener un combat (état de crainte permanent - ne te leurre pas et ne te laisse pas séduire, tiens-toi à l’écart de la tentation).

[leket eliahou] - D’ailleurs au début de la paracha suivante, le rêve de Pharaon va dans ce sens.

« voici 7 autres vaches montent derrière elles du fleuve, laides à voir et maigres, et elles se sont tenues près des premières … et elles dévorèrent les 7 vaches belles à voir et grasses » (Mikets 41,3-4). Hazal nous enseignent que le mauvais penchant se présente au début comme un simple passant (« laides et maigres »). Après cela, il s’invite (« se sont tenues près »), et à la fin il se fait maître des lieux (« elles dévorèrent »).