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"Quand un homme frappera l'œil de son esclave ... s'il fait tomber la dent de son esclave ou la dent de sa servant, il les renverra libres" (Michpatim 21,26-27)

-> Nous apprenons de ce verset que si le maître de maison a frappé son esclave cananéen et a endommagé une dent ou un œil, l'esclave sera affranchi de son esclavage.

=> Pourquoi la Torah précise-t-elle la dent et l'œil?

Le midrach explique que les esclaves cananéens sont des descendants de 'Ham.
Or, 'Ham fauta précisément avec la vue et la parole comme il est dit : " 'Ham, père de Canaan, vit la nudité de son père et l'annonça à ses 2 frères" (Noa'h 9,22).
Ainsi, l'esclave sortira en liberté contre une dent ou un œil car lorsque ce dernier subit un dommage à la dent ou à l'œil, il expie par cela les fautes commises durant sa précédente réincarnation et peut donc s'affranchir de sa condition d'esclave, sa réparation ayant été réalisée.
[Tsor ha'Haïm - Michpatim]

"Quand un homme vendra sa fille sa fille comme servante, elle ne sortira pas comme sortent les esclaves. Si elle déplaît aux yeux de son maître à qui elle n'était pas destinée, il la fera racheter mais il n'aura pas le pouvoir de la vendre à un peuple étranger après l'avoir trahie" (Michpatim 21,7-8)

-> Le Zohar compare l'âme (néchama) à une pierre précieuse de très grande valeur appartenant à Hachem.
Il va la transmettre gratuitement à l'homme sans aucune contrepartie financière et c'est le sens de notre verset d'après le Zohar :
- "Quand un homme vendra" = c'est-à-dire Hachem ;
- "sa fille" = c'est la néchama ;
- "comme servante" = pour être soumise dans ce monde ici-bas.
- "elle ne sortira pas comme sortent les esclaves" = lorsqu'arrive le moment pour l'âme (néchama) de quitter ce monde, elle ne sortira pas comme sortent les esclaves, c'est-à-dire salie et souillée par les fautes.
Elle sortira libre, en d'autres termes immaculée et pure afin de réjouir Hachem, qui va la rétribuer et lui donner un très grand salaire dans le monde futur.
- par contre : "Si elle déplaît aux yeux de son maître" = si la néchama s'est souillée par des transgressons dans le monde d'en bas, alors "elle n'était pas destinée" = il s'agit du corps qui ne lui était pas destiné et ne méritera pas de se relever pour la résurrection des morts.
- Cependant, si "il la laisse se racheter" = si l'homme se repentit, il rachète toutes ses fautes.

- Et c'est ainsi qu' "il n'aura pas le pouvoir de la vendre à un peuple étranger" = lorsque la néchama descend dans le monde d'en bas et demande à remonter dans le gan eden, "un peuple étranger" = c'est-à-dire les anges de destruction qui ont été créées par les fautes commises par cette néchama ne pourront pas la dominer.
- "après l'avoir trahie" = Hachem confectionne un habit pour cette néchama qui la protège et forme un bouclier contre ces anges.

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+ "S'il est rentré seul, il sortira seul. S'il a une épouse, sa femme sortira avec lui" (Michpatim 21,3)

-> Le Ménorat haMaor, explique ce verset d'après le midrach (Tan'houma) :
"S'il est entré seul, il sortira seul" = il s'agit du racha qui vient dénué de Torah dans le monde et en repart comme il est venu.
Par contre, "s'il a épousé une femme" = c'est-à-dire que si l'homme a mérité de rencontrer la Torah qui est comparée à la femme (selon la guémara Pessa'him 63b), alors "sa femme sortira avec lui" = il ne sortira pas de ce monde complètement dénudé comme il est arrivé mais sa Torah l'accompagnera dans le monde futur qui est entièrement bon, comme il est dit : "ta vertu marchera devant toi" (Yéchayahou 58,8).

"Si quelqu’un détourne un objet consacré" (Vayikra 5,15)

-> Le ‘Hida trouve dans ce verset une allusion à ce qu’ont dit les Sages, à savoir que le mot "maal" (מַעַל - détourner un objet consacré) est l’acrostiche de : Maakhalot (la nourriture), Arayot (les relations interdites), Lachon (le bon usage du langage).
En effet, la plupart des gens tombent dans le vol, une minorité dans les relations interdites, et tout le monde dans le lachon ara.

C’est l’allusion contenue dans les mots : "si quelqu’un détourne un objet consacré" (ma’al), il détourne la vie que lui a donnée D. pour se livrer à ces fautes principales, car à cause du désir de nourriture on en vient à voler, et à cause d’une trop grande abondance de nourriture on en vient aux relations interdites dans lesquelles tombe une minorité.

"Voici le sacrifice expiatoire de la communauté. Si un chef de tribu pèche" (Vayikra 4,21-22)

=> Pourquoi ces 2 versets sont-ils juxtaposés?

Le 'Hida (Na’hal Kedoumim) répond :
C’est pour nous insinuer que quiconque avait la possibilité de faire des reproches et ne les a pas faits, la Torah le lui compte comme s’il avait péché.
C’est ce que dit le verset : "voici le sacrifice expiatoire de la communauté", quand il y a une faute de la communauté et que le chef de tribu ne lui fait pas de reproche, la Torah le lui compte comme si "un chef de tribu pèche", la faute est attribuée au chef de tribu.

"C’est un "acham" (offrande délictive), un "acham" l’homme étant coupable (acham) envers Hachem" (acham ou, acham acham, l'Hachem - Vayikra 5,19)

-> Il y a une allusion dans la répétition du mot "acham" 3 fois.
Quand l’homme faute, il attente à 3 choses : la pensée, la parole et l’action.
Quand il se repent de sa faute, il doit réparer les 3, c’est pourquoi le mot "acham" est répété 3 fois.
[Imré Yé'hezkel]

"Le 1er mois de la 2e année, le 1er jour du mois, le Michkan fut érigé" (Pékoudé 40,17)

-> Le Michkan s'érigea lui-même : Moché posa simplement la main dessus et il se dressa seul.
Comme Moché n'avait pas participé à la fabrication du Michkan, Hachem accomplit un miracle : personne ne parvînt à l'ériger. De cette façon, le mérite de son édification revint à Moché.

[Selon le Méam Loez (39,32), Hachem désirait l'ériger le 1er Nissan, le jour de la naissance d'Its'hak ... Le plus grand trésor d'Israël est le fait qu'Its'hak ait accepté de se laisser attacher sur l'autel. A chaque période de malheurs, nous rappelons cet acte afin que Hachem ait pitié de nous par le mérite d'Its'hak qui tendit le cou pour être sanctifié à D.]

[Pendant 7 jours consécutifs, du 23 Adar au 1er Nissan, Moché érigea le Michkan chaque jour et mit chaque chose en place.
Moché fit ainsi pendant les 7 jours d'inauguration du Michkan, et le 8e jour (1er Nissan), Aharon et ses fils furent installés à leur fonction de Cohen par l'offrande de sacrifices.
Le Michkan fut édifié et on ne le démonta pas comme les autres jours.]

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+ "Moché ne pouvait entrer dans la tente d'audience (Ohel Moéd) car la nuée y reposait et la Gloire de D. emplissait le Michkan" (Pékoudé 30,35)

-> La Torah fut donnée le 6 Sivan et le 1er Nissan suivant, près de 10 mois plus tard, le Michkan fut édifié. Jusqu'à ce moment-là, la Présence Divine résida sur le mont Sinaï ... [on entendit un Shofar (Yitro 19,13) et à partir de ce moment, il fut possible de gravir de nouveau la montagne du Sinaï.]

Hachem voulut montrer Son amour pour Israël. Dès l'érection du Michkan, Hachem fit reposer Sa présence dans tout le Michkan et Il le couvrit de nuages.
Ensuite, D. concentra Sa Présence et la laissa reposer uniquement au-dessus des chérubins.
De même, lorsque le roi Salomon termina la construction du [1er] Temple, Hachem le sanctifia dans une nuée et fit résider Sa Présence dans tout l'édifice. Cependant, plus tard, elle ne reposa plus que dans l'Arche Sainte.

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+ Quelques miracles dans le Michkan :

-> L'enceinte située devant le Michkan mesurait 50 coudées de long et 50 coudées de large.
Dans cet espace se trouvait l'autel des sacrifices, de 5 coudées sur 5, ainsi que la pente (kévech) par laquelle on accédait au sommet de l'autel s'étendait sur 32 coudées au sud.
Le bassin était placé entre le Michkan et l'autel ...
Même si toute la superficie de l'enceinte (50 coudés sur 50 coudés) avait été pleine, pas plus de 2 500 personnes n'auraient pu y pénétrer, soit une personne par coudée au carré.
Pourtant, le jour de l'érection du Michkan, tout le peuple qui comptait des millions de personnes put y pénétrer.

La Torah nous dit que 600 000 hommes âgés de plus de 20 ans étaient présents, et à ce nombre il faut ajouter les garçons de moins de 20 ans qui n'avaient pas été recensés.
Si nous calculons la place nécessaire, il aurait fallu une superficie d'un demi kilomètre au carré pour contenir cette foule.
Le fait que cet espace réduit put contenir tant de monde représentait, en soi, un très grand miracle.

De plus, il se produisait un miracle à l'intérieur d'un autre miracle : lorsque les juifs étaient rassemblés dans cette petite enceinte, on aurait pu croire qu'ils étaient serrés les uns des autres.
Mais il n'en était rien! Tous se sentaient à l'aide et avaient l'impression de se trouver dans un espace vide de 4 coudées. Chacun pouvait se prosterner sans déranger son voisin.

Tous les juifs se tinrent dans l'enceinte et virent le feu descendre du ciel comme une colonne.
Il pénétra dans le Michkan, monta sur l'autel et brûla les graisses de tous les sacrifices.
Il demeura ensuite au-dessus de l'autel. A la vue de ce miracle, tous les juifs se prosternèrent.

Tous furent doués d'inspiration Divine et chantèrent un louange à Hachem : "Tout le peuple vit, chanta et tomba sur sa face" (Vayikra 9,24).

+ "L’Autel sera éminemment saint" (amizbéa'h kodéch kodachim - Tétsavé 29,37)
+ "L’Autel sera éminemment saint" (amizbéa'h kodéch kodachim - Pékoudé 40,10)

-> Rabbi Moché Feinstein note que dans ce verset et dans le verset (Pékoudé 40,10), l'Autel extérieur est qualifié d'éminemment saint (kodech kodachim - saint des saints), tandis que dans le verset (Pékoudé 40,9), l'Autel intérieur, pourtant le plus saint des deux et se trouvant à l'intérieur du Michkan, est simplement appelé "saint" (kodech).

Il donne 2 raisons à cela :
1°/ La première est que celui dont les actes sont saints à l’intérieur de la maison d'étude de Torah doit montrer que ses actes en dehors du beit hamidrach sont aussi "éminemment saints", parce qu’il y rencontre aussi des gens qui n’ont pas une tellement bonne influence.
Il faut alors au contraire que sa sainteté soit plus grande, au point que quiconque est en contact avec lui soit sanctifié, et se repente grâce à lui.
Comme le dit Rachi : Quelle est sa sainteté? Quiconque touche l’autel se trouve sanctifié, même si l’on y fait monter un sacrifice irrecevable, l’autel l’a sanctifié et il n’en descend plus.

=> "Dehors" parmi ses frères, un sage un Torah doit être encore plus sage, et il doit être une source d'inspiration pour autrui.

2°/ La 2e raison est que celui qui passe le plus claire de son temps à l'étude de la Torah considéré comme "saint" dans le beit hamidrach (maison d'étude) avec ses condisciples, avec des sages en Torah.
Cependant à l'extérieur, aux yeux des gens ordinaires, il est considéré comme "kodech kodachim", extrêmement saint.
C’est pourquoi on surveille de très près ce qu’il fait et on apprend de ses actes. Il faut donc faire très attention même à la moindre petite chose, pour que les autres n’apprennent pas quelque chose de mal même si les actes eux-mêmes n’étaient pas mauvais.
De plus, il doit prendre soin d'éviter une profanation du Nom de D. (ce qui peut être minime va prendre beaucoup d'importance du fait qu'il est "saint des saints" aux yeux de la communauté).

"Il prit et plaça le témoignage (les Tables de la loi) dans l'arche" (Pékoudé 40,20)

=> Pourquoi la Torah précise-t-elle : "Il prit", concernant les Tables, ce qui n'a été dit concernant aucun autre ustensile?

En fait, en ce qui concerne un Séfer Torah, il y a des lois à respecter concernant la manière de le prendre. Ainsi, quand on le prend, on le place sur le côté droit et on se diriger vers le côté droit.
De même, on doit accompagner celui qui prend le Séfer Torah.
Ainsi, le fait même de prendre la Torah (et il en est de même pour les Tables) est déjà en soi un Service Divin qui doit respecter certaines règles. C'est pourquoi, il était nécessaire de préciser : "Il prit". Ce qui n'est pas le cas pour les autres ustensiles.
[Taama Dikra]

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-> Il prit et mit le témoignage (les Tables de la loi) dans l'arche" (40,20)

=> Pourquoi le verset introduit-il ce verset en disant : "Il prit", terme qui semble superflu?
Le verset aurait pu se contenter de dire : "Il mit le témoignage dans l'arche".

-> En fait, jusque là, les Tables de la loi se trouvaient dans la tente de Moché. Au moment de les déposer dans l'arche sainte, Moché pouvait ressentir une certaine peine de s'en séparer, car ce pouvait être une perte pour lui.
C'est pourquoi, le verset dit : ''Il prit''. Cela vient enseigner que non seulement Moché n'était pas perdant, mais en plus il en tira un bénéfice et un ajout de sainteté.
En se séparant des Tables à titre personnel et en les livrant à la communauté, en les plaçant dans le Michkan, Moché en ''prit'' et en retira encore plus de sainteté.
=> En renonçant à une grandeur pour en faire profiter la communauté, on en ressort gagnant.
[Mélo haOmer]

"Que le pectoral ne soit pas séparé de l’éphod" (Pékoudé 39,21)

Le Déguel Ma’hané Efraïm pose la question suivante : si la mitsva de ne pas séparer le pectoral de l’éphod compte parmi les 613 de la Torah, comment peut-on l’appliquer aujourd’hui?

Il répond que le mot éphod a la même valeur numérique que le mot pé, bouche. L’essentiel de cette mitsva est donc que le pectoral, c’est-à-dire le cœur, reste toujours sur l’éphod, autrement dit sur la bouche. En d’autres termes, il s’agit d’aligner sa bouche sur son cœur, d’être sincère.

"Le premier mois de la 2e année, le premier du mois, le Michkan fut érigé. Moché érigea le Michkan" (Pékoudé 40,17-18)

-> Rabbi Méïr Schapira de Lublin commente :
Nos Sages ont dit dans le midrach que Moché avait de la peine de ce que tout le monde avait donné pour le Michkan sauf lui, c’est pourquoi Hachem l’a consolé par l’érection du Michkan.
=> Pourquoi n’avait-il rien donné?

On peut le comprendre d’après une histoire arrivée au Baal Chem Tov, qui un jour avait prié pour ses ‘hassidim avec un enthousiasme extraordinaire. Ensuite, il leur avait révélé qu’ils avaient toutes les qualités, sauf un cœur brisé et l’humilité.
Même dans la construction du Michkan, cette qualité manquait, et celui qui a réparé cela était Moché, qui avait de la peine de ne pas avoir donné par rapport à tout autre juif qui était meilleur que lui. En vérité, c’est Moché qui a érigé le Michkan avec son cœur brisé.
Mais dans sa grande humilité, il ne le savait pas et ne se l’imaginait pas, comme si le Michkan s’était érigé de lui-même, comme le dit le verset : "le Michkan fut érigé" de lui-même.

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-> "Le premier mois de la 2e année, le premier du mois, le Michkan fut érigé. Moché érigea le Michkan" (Pékoudé 40,17-18)

-> Rachi explique (Pékoudé 39,33) [au nom du midrach Tan’houma] : "Parce qu’ils (les Bné Israël) n’étaient pas capables de le monter. Et comme Moché n’avait exécuté aucun travail dans la fabrication du Michkan, Hachem lui a conféré l’honneur de le monter. Aucun homme au monde n’aurait été capable de le faire, étant donné le poids des planches, que nul n’aurait pu dresser. Cela, Moché l’a fait. Moché avait dit à Hachem : ‘Comment pourrait-on le monter de la main d’un homme?’ Hachem lui a répondu : ‘Applique ta propre main, et ce sera comme si c’est toi qui le montais!’ En fait, il s’est monté et dressé de lui-même"

=> Nos Sages disent que Moché érigeait le Tabernacle et le démontait chaque jour des sept jours d’inauguration. Pourquoi cela?

-> Rabbi Abraham Mordé'haï de Gour explique que ces 7 montages du Tabernacle (Michkan) représentaient une sorte de préparation aux 7 destructions (ou disparition) du "Tabernacle" de D. : dans le désert, à Guilgal, à Chilo, à Nov, à Guivone, le Premier Temple et le Second Temple.
Par ses sept montages, Moché "releva" ces 7 chutes des Temples afin qu’elles ne soient pas éternelles. En érigeant le Michkan, Moché rétablit la Présence divine sur terre, comme au jour de la Création du Monde.
Ainsi, le midrach (Béréchit rabba 19,7) enseigne-t-il que "l’essentiel de la Présence Divine (Chékhina) résidait initialement sur Terre (dans le Gan Eden). Mais avec la faute d’Adam, elle rejoignit le premier firmament. Avec la faute de Caïn, elle rejoignit le deuxième. Avec Énoch, le troisième. Avec la génération du déluge, le quatrième. Avec la génération de la division (de la Tour de Babel), le cinquième. Avec les Sodomites, le sixième. Et avec les Égyptiens, au temps d’Abraham, le septième.
Toutes ces phases furent contrebalancées par sept Tsadikim : Avraham, Its’hak, Yaakov, Lévi, Kéhat, Amram et Moché.
Avraham vint et fit redescendre la Chékhina au sixième firmament. Its’hak vint et La fit redescendre du sixième au cinquième. Yaakov vint et La fit redescendre du cinquième au quatrième. Lévi vint et La fit redescendre du quatrième au troisième. Kéhat vint et La fit redescendre du troisième au deuxième. Amram (le père de Moché) vint et La fit redescendre du deuxième au premier.
Puis vint Moché, le septième Tsadik, qui la fit redescendre du premier firmament vers la Terre : dans le Michkan".

On retrouve ainsi, le lien fort qui existe entre Moché, le Michkan et le chiffre "sept".
Nous possédons tous un "Moché" intérieur, autrement dit, la capacité de nous attacher à D. de manière désintéressée, par l’intermédiaire de l’étude de la Torah et l’accomplissement des mitsvot.
Cette force nous permet de relever les défis et les épreuves de nos vies (les "chutes") et de révéler Hachem en nous (le Michkan).
Notre simple volonté de révéler notre "Moché" intérieur peut dévoiler cette capacité qui est en nous, comme le disent nos Sages : «Dans le chemin que l’homme désire emprunter, [du Ciel] on l’emmène" (guémara Makot 10b).
Ainsi, nous mériterons la révélation de la dimension du chiffre "huit", le nombre messianique, au-dessus des forces de la nature (7), lors de la construction du 3e Temple, "huitième" et définitive résidence de la Chékhina (Présence Divine).
[dvar Torah du Collel de Sarcelles - feuillet de la communauté 5782]