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Guémara & Jésus …

+ Guémara & Jésus ...

La guémara (Sota 47a) nous rapporte ce qui suit.

Yéhochoua ben Péra'hya s'enfuit à Alexandrie lorsque le roi Yanaï commença à persécuter et à massacrer les Sages d'Israël.

Quand le roi revint à des meilleurs sentiments sous l'influence de Chimon ben Chata'h, son beau-frère, celui-ci demanda à Rabbi Yéhouda ben Péra'hya, son maître, de revenir.

Il lui envoya une lettre libellé ainsi : "De moi, Jérusalem, à toi, Alexandrie d'Egypte : Ma soeur! Mon mari réside chez toi et je suis assise désolé!"

Comprenant qu'il n'y avait plus de danger à Jérusalem, Yéhochoua ben Péra'hya décida d'y revenir.

En chemin, il entra avec ses disciples dans une auberge où on le reçut avec tous les honneurs.
Il s'exclama : "Cette aubergiste est admirable (pour ses actions)!"
Jésus, son disciple, lui dit : "Mon maître! Elle louche!"

Rabbi Yéhochoua ben Péra'hya lui déclara : "Scélérat! Tu regardes les femmes!"

Il le mit au ban de la communauté.

Chaque jour, Jésus venait lui demander de lever son ordre d'exclusion, mais son maître refusait.

Au bout de quelques temps, Rabbi Yéhouchoua ben Péra'hya décida d'accéder à sa requête.
Quand Jésus arriva, Rabbi Yéhochoua ben Péra'hya était en train de lire le Chéma et lui fit un signe d'attendre.

Jésus comprit à tort que son maître voulait encore le repousser.
Aussitôt, il se livra à l’idolâtrie et incita ses coreligionnaires au péché.

Quand son maître tenta de l'amener au repentir, Jésus lui répondit : "Tu m'as enseigné que le repentir est exclu pour celui qui a incité d'autres personnes au péché (et un Sage a rapporté que Jésus s'est livré à la sorcellerie, a incité Israël à la révolte et au péché)."

Source (b"h) : issu du "maasé avot" du rav David Haddad

Lorsqu'une personne décède, Hachem vient et se révèle à elle.
[voir Yalkout Chimoni sur Iyov - chap.922]

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-> Dans les descriptions de ce que les gens ont vu et ressenti lorsqu'ils étaient cliniquement morts, le thème commun à de nombreux récits est celui d'une personne voyageant dans un tunnel sombre. Au bout du tunnel, une immense lumière engloutissait totalement la personne, qui était submergée par un sentiment d'amour et de sécurité extraordinaires. Elle se sent sans souci, à l'aise, belle, détendue et totalement heureuse d'être là.
Quel est ce sentiment qui est éprouvé?
Le verset nous dit que tant que nous sommes en vie, il est impossible pour l'homme de voir Hachem. Cependant, nos Sages nous disent que lorsqu'une personne décède, Hachem vient et se révèle à elle (voir Yalkout Chimoni sur Iyov - chap.922) et de nombreuses sources se réfèrent à la présence d'Hachem comme à une lumière brillante.

Un faux prophète … par le Rambam

+ Un faux prophète ... par le Rambam :

"La Torah a posé, de façon claire et explicite, que [la Torah] est un commandement qui doit durer pour toujours : il n'y aura aucune modification, aucune suppression ni aucun ajout ...
Il nous est demandé de respecter tous les mots de la Torah pour toujours...

Un prophète n'est pas autorisé à changer quoi que ce soit.
Donc, si quelqu'un se lève, juif ou non, fait un miracle et dit que D. l'a envoyé pour ajouter ou supprimer une mitsva, ou expliquer un commandement d'une façon qui n'a pas été entendue depuis Moché, ou qu'il dit que les commandements de la Torah ne sont pas pour toujours ou pour toutes les générations, mais seulement pour une période bien déterminée... [cette personne] est un faux prophète."

[Rambam - Michné Thora - Hil'hot Yessodé haTorah - Ch. 9,1 ]
[10e article de foi : "la Torah ne changera à aucune époque, D. prèserve"]

Dans la suite de ce passage (ch.9,3), le Rambam d'ajouter qu'un prophète reconnu peut momentanément (pendant un temps déterminé) suspendre des mitsvot, à l'exception de l'interdiction de pratiquer l’idolâtrie.

En effet, la guémara (Sanhédrin 90a) de dire : "Rabbi Abahou dit au nom de Rabbi Yoh'anan : "Dans chaque domaine, si un prophète vous dit de transgresser les commandements de la Thora, vous devez lui obéir, à l'exception de l’idolâtrie. Dans ce cas là, même s'il fait tenir le soleil au milieu du ciel, ne l'écoutez pas." ”

Le Kotel …

+++ Le Kotel ...

-> "La Chéh’ina (présence divine) n’a jamais quitté le Mur Occidental du Temple (le Kotel)."
[Chémot Rabba - paracha 2]

-> "La personne qui prie au Mur Occidental est considérée comme priant devant le Trône Céleste de D."
[Pirké Dé-Rabbi Eli’ezer - chap.35]

-> Le rav Ovadia Yossef d'écrire :
"Heureux celui qui concentre son esprit et se stimule avec un saint enthousiasme épris de la flamme divine à prier avec ferveur et avec crainte à proximité du Kotel.
Il lui est garanti que sa prière ne reviendra pas sans réponse."
[...]
Celui qui prie avec ferveur à proximité du Kotel, sa prière montra dans les hauteurs.
Une allusion le confirme : "Le mur a des oreilles".
[ 'Hazon Ovadia - Taaniyot]

+ Supplément :
Le rav Ovadia Yossef de dire :
... même l’espace aérien du lieu du Temple a pris lui aussi la sainteté du Temple, et de ce fait, il faut véritablement interdire sur le plan pratique le survol de ce lieu, car le Temple préserve sa sainteté même dans son espace aérien jusqu’au ciel.

Source (b"h) : compilation personnelle issue de l'excellent site : http://www.halachayomit.co.il

++ Le saviez-vous ? – La synagogue d’Alexandrie …

++ Le saviez-vous ? - La synagogue d’Alexandrie …

"Il a été enseigné la chose suivante :
Rav Yéhouda a dit que celui qui n’a pas vu la synagogue sur deux étages d’Alexandrie n’a pas vu la gloire des Juifs.

On avait l’habitude de raconter qu’elle était bâtie comme un palace avec des colonnades.
Elle pouvait contenir jusqu’à 600 000 hommes, autant que le nombre de Juifs qui quittèrent l’Égypte.
D’autres prétendaient qu’elle pouvait contenir 1 200 000 personnes, soit le double d’hommes ayant quitté l’Égypte.

Elle contenait soixante et onze fauteuils en or, correspondant aux soixante et onze membres du Grand Sanhédrin, et chacun d’entre eux était fabriqué à partir d’au moins 210 000 lingots d’or.

Il s’y trouvait en son centre une chaire en bois, et le ‘hazan de la synagogue s’y tenait en tenant un drapeau en main.
Lorsque le moment était venu de dire amen, il soulevait le drapeau et tout le monde répondait amen."

[guémara Soucca 51b]

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[Le ‘Hatam Sofer (Responsa ‘Hatam Sofer, Ora’h ‘‘Haïm 28) déduit de cette guémara que la bima doit être placée au milieu d’une synagogue, que les fidèles puissent entendre ou non.
A l’image de l’Autel interne du Bet haMikdach qui était placé au centre du Sanctuaire, la bina doit être au milieu d’une synagogue ( = un mikdach méat, un Sanctuaire miniature) afin que de ressembler le plus possible au Temple.]

La puissance d’un ‘Amen’ …

+ La puissance d’un 'Amen' … 

Il est bon de faire attention à bien répondre amen au Kadich et à la Kédoucha, et il faut surtout pas parler durant ces passages importants de la prière.
Plus que tout, il faudra faire attention à bien se concentrer pour répondre : "Amen yéhé chémé raba mévara’h lé’alam lé’almé almaya" ( = Amen, Que le Nom du Seigneur soit béni à tout jamais …)

Nos Sages écrivent dans la guémara (Shabbath 119b) :
"Rabbi Yéhochoua ben Lévi enseigne : "Lorsqu'une personne répond : Amen yéhé chémé rabba" de toutes ses forces [c'est-à-dire en étant parfaitement concentrée], on déchire la sentence prononcée à son encontre, comme il est dit : "Les décrets furent annulés en Israël quand le peuple s'est dévoué à rendre grâce à Hachem" ...
Même si l'on trouve chez cet homme des soupçons d'idolâtrie, on lui pardonnera […]

Reich Lakich enseigne : Quiconque répond : ‘Amen , yéhé chémé raba …’  de tout son cœur verra s’ouvrir, devant lui, les portes du Gan Eden, car il est écrit :
"Ouvrez les portes, pour que puisse entrer un peuple de justes, gardien de la confiance (=chomer émounim  - Yéchayahou 26,2)
Ne lis pas : ‘gardien de la confiance’ (chomer émounim), mais : ‘ché-omrim amen’ (=qui disent amen).
Car, que signifie répondre Amen ?

C’est faire valoir sa confiance en D., qu’Il est un D. juste, droit et digne de confiance, comme cela est compris dans ce mot (אמן), acronyme de : él Mélé’h Néémane = D., Roi de confiance (אל מלך נאמן).
Amen (אמן) singnifie, dans son explication la plus large (אל מלך נאמן), D., Roi de confiance, Je crois en toi (= ani maamin [bé’ha] - אני מאמין dont la 1ere lettre de chaque mot et la dernière du 2e forment aussi le terme : Amen – אמן). "
[Fin du passage de la guémara Shabbath 119b]

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-> Le rav Elimélé'h Biderman apporte l'explication suivante :
Lorsque nous faisons des fautes (que D. nous en préserve), les anges Accusateurs parlent contre nous.
Ils déclarent que justice doit être faite, car nous avons déshonoré le Roi.
Si nous disons : "amen yéhé chémé raba", cela révèle que notre désir principal est d'augmenter l'honneur d'Hachem.
Si parfois nous fautons, alors ce n'est pas volontaire. Cela n'est évidemment pas un signe de rébellion.
Ainsi, le "amen yéhé chémé raba" nous protège et nous aide à atteindre le pardon de nos fautes.

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+ Supplément :

Le Midrach Rabba (Dévarim 7) rapporte que rien n’a autant de valeur que le ‘amen’ prononcés par les juifs.

Le midrach Tan’houma (paracha Tsav) rapporte :
"Celui qui répond ‘amen’ dans ce monde-ci méritera de dire ‘amen’ dans le monde futur, comme il est écrit : "Béni soit l’Eternel pour toujours, amen et amen" (Téhilim 89,53)
Pourquoi  le mot ‘amen’ est-il répété 2 fois ?
Le 1er ‘amen’ dans ce monde-ci, et le 2e ‘amen’ dans le monde futur. "

Le Pélé Yo’éts émet une opinion similaire : " les 'Amen, yéhé chémé Rabba …', Baré’hou et la Kédoucha se tiennent au sommet du monde et les hommes n’en ont pas conscience. "

Le ‘Hida (dans le Kécher Goudal) remarque : "Il faut faire très attention à répondre ‘amen’ avec une grande concentration car la punition de celui qui manque un ‘amen’ par mépris est sans limites. "

Le Rav Aharon ben Barou’h Halévy explique :
"Le terme ‘amen’ permet le maintien et la consolidation de tous les univers, supérieurs et inférieurs.
Tous ces mondes dépendent du ‘amen’, car il représente le début, la cause, la source … de tout le côté positif des bénédictions qui elles-mêmes, proviennent de la bénédiction suprême.

Décrire ce processus et l’abondance des bienfaits qui en résultent dépasse l’entendement des êtres humains.
La force de ce mot emplit tout l’espace, déborde de tous les côtés, dans toutes les dimensions.
Tout est en lui et rien ne lui manque ni du point de vue de ce qui est révélé ni dans le domaine caché (de la Torah).

Le mot ‘amen’ contient des secrets merveilleux, d’une profondeur extraordinaire, des secrets insondables qui dépassent l’entendement humain.
Qui peut prétendre raconter les manifestations de la puissance Divine ? "

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-> "Sachez que le fait de répondre Amen a une influence très bénéfique sur la personne, aussi bien matérielle que spirituelle, et éloigne les maladies de son foyer.
Chacun d'entre nous doit réfléchir à ce qui est plus important pour lui : "préférons-nous aller chercher l'aide des médecins ou répondre Amen à haute voix, qui est une ségoula merveilleuse pour être épargné de tous ces maux et produire de grandes délivrances dans tous les domaines."
[rabbi Eliyahou Raata - rapporté dans La voie à suivre du rabbi David Pinto - Vayétsé 5777 (n°960]

-> "Il est écrit : "Ouvre les portes, pour que puisse entrer le peuple juste, gardien de la loyauté (chomer emounim)".
Le fait de répondre Amen renferme le pouvoir d'ouvrir les portes du Gan Eden, et d'amener la bénédiction sur le monde.
Il est simplement extraordinaire de constater comment un mot si petit peut produire des effets si gigantesques!"
[rabbanite Meïzlich - fille de l'Admour de Bobov - rapporté dans La voie à suivre du rabbi David Pinto - Vayétsé 5777 (n°960)]

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b'h voir également :
- le kaddich : https://todahm.com/2020/03/22/le-kaddich
- https://todahm.com/2019/07/07/9498-2
- https://todahm.com/2020/09/21/15035-2

Israël : être tout petit, pour agir infiniment grand …

+ Israël : être tout petit, pour agir infiniment grand ...

Observons  le mot : Israël (ישראל).

On remarque qu’il commence par la plus petite lettre de l’alphabet hébreu : le youd ('), et se finit par la lettre la plus grande : le lamed (ל).

Il est écrit dans la Torah :
- "Ce n’est pas parce que vous êtes plus nombreux que tous les peuples que D. vous a désirés, et vous a choisis, car vous êtes le moins nombreux de tous les peuples." (Vaét’hanan 7 ;7)
- [D.dit  à Avraham] "Je ferai de toi un grand peuple ; Je te bénirai, j’agrandirai ton nom" (Lé’h Lé’ha 12 ;2)

A l’image du youd, il faut se faire petit ( = humilité) et vivre en tant que juif (le youd renvoie à yudden, yéhoudi = à un juif) ...
... c’est alors, à l’image du laméd ( = verbe hébreu signifiant : enseigner), que notre grandeur consistera à enseigner/proclamer, au monde environnant, par notre exemplarité, la grandeur et l’unicité de D.

=> Israël = on construit dans la petitesse/la discrétion afin de permettre à l'infiniment grand : Hachem, de pouvoir se dévoiler clairement aux yeux de tous.

D'ailleurs, il est intéressant de constater que le mot ישראל peut se recomposer comme suit :
-> ראש לי (roch li) = ma tête = on a D., nos Sages, ... = on reconnaît par notre conduite (conforme à la Torah) qu'on a un D. unique
-> ישר אל (yachar kEl) = face à D. = on doit constament être dirigé vers D. quelques soit nos actes
-> שיר אל (shir kEl) = chanson de D. = on doit au travers nos actions chanter/proclamer la grandeur de D.
->  אר שלי (or shéli) = ma lumière = on doit illuminer par nos actes l'obscurité pour y révéler toute la beauté de D.

Israël = un concentré 7 en 1 …

+ Israël = un concentré 7 en 1 ...

Les juifs sont les descendants des 3 Patriarches (Avraham, Its’hak et Yaakov) et des 4 Matriarches (Sarah, Rivka, Ra’hel et Léa).
Leur grandeur et leur sainteté ont été transmises à chaque "enfant d’Israël".

D'ailleurs, il est intéressant de remarquer que le nom Israël (ישראל) contient en lui (en acronyme) les noms de tous les Patriarches et Matriarches :
- la lettre youd = ' = Its’hak (צחק') et Yaakov (יעקב) ;
- la lettre shin = ש = Sarah (שרה) ;
- la lettre réch = ר = Ra’hel (רחל) et Rivka (רבקה) ;
- la lettre aléph = א = Avraham (אברהם) ;
- la lettre laméd = ל = Léa (לאה).

=> Trop fier(e) de faire partie du peuple d'Israël, descendant et héritier des qualités/de la grandeur des 7 (Matriarches et Patriarches).
Merci Hachem !!! 🙂

Jeu des 3 lettres concernant le décès

+ Jeu des 3 lettres concernant le décès/la mort ...

Lorsque vient le temps de la "tombe" (קבר - kévèr), qu'on s'y désintégre/pourri (רקב - rékèv), c'est alors le matin (בקר - boker) d'une nouvelle et nettement meilleure existence, car on aura alors trouvé la vraie paix/satisfaction, de par notre plus grande proximité (קרב - karov) avec D.

Dans la tradition juive, on pleure quand on naît (est-ce que je vais réussir à être à la hauteur des potentialités que D. m'octroie), et on est content à la mort (c'est bon j'ai réussi à faire plein de super choses!!).
== ceci est à l'image d'un bateau quittant le port pour un voyage dans l'inconnu (=la vie), où la famille pleure son départ et se réjouit à son retour.

A la vie!! 😉

 

L’importance du prénom

+ L'importance du prénom :

Le mot hébreu pour dire "un nom"  est : שם (shém).
On remarque que ces 2 lettres (le shin ש et le mèm מ) se retrouve au centre du mot : "une âme" (נשמה - néshama).
=> L'âme/l'essence de chaque personne est contenue dans son nom.

D'ailleurs, une tradition mystique dit qu'après la mort, on demande à chaque personne son nom.
En effet, le nom d'une personne renvoyant à sa mission sur terre, on lui demande ainsi si elle a vécu en accord avec les idéaux et les potentialités qui lui ont été donnés à sa naissance.

Il est écrit (Shmouel I 25;25) : "ki kishémo ben ou" (car il ressemble à son nom).

Selon nos Sages, le choix du nom d'un enfant est un des tous derniers pouvoirs de prophétie qu'il reste à notre génération.
Le choix se fait par inspiration divine, les parents sont alors des prophètes.

Il est évident que cela ne remet pas en cause le libre arbitre que tout individu a au cours de sa vie.

[exemple : Abraham et Yaakov ont changé de nom ; lorsqu'une personne est gravement malade on change en dernier recours son nom, en rajoutant par exemple : 'haïm -> Un nouveau nom est une nouvelle personne ...]

Source (b"h) : compilation personnelle issu du livre : "Your Name Is Your Blessing: Hebrew Names and Their Mystical Meanings" du Rabbi Benjamin Blech

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-> Chaque parent reçoit l'inspiration Divine lorsqu'il nomme son enfant.
[Arizal - Séfer haGuilgoulim - Introduction, 23]

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-> "On doit toujours être très attentif au nom qu'on donne à ses enfants, car parfois le nom peut avoir une bonne ou une mauvaise influence, comme nous le trouvons chez les explorateurs."
[midrach Tan'houma - Haazinou 7]

-> "Le nom a une influence, et les combinaisons de ses lettres peuvent avoir une influence active, que ce soit pour le bien ou le mal."
[Zohar]

-> "Même si un racha porte le nom d'un tsadik, ce nom n'est pas pour rien, car il a une bonne tendance à laquelle ce nom fait allusion.
Par exemple : celui qui s'appelle Avraham a une tendance à la générosité, et celui qui s'appelle Yossef sera fort pour surmonter les épreuves des sens, ou bien il fournira de la nourriture aux autres ..."
[rabbi Yossef Caro]

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-> Le changement du nom peut être utile uniquement si le décret contre la personne vient de son destin naturel, mais s'il est dû à ses fautes, seule la téchouva peut quelque chose pour lui.
[Maharcha]

En effet, nos Sages (guémara Roch Hachan 16b) affirment : "4 choses peuvent déchirer le décret pris contre quelqu'un : la tsédaka, le cri, le changement du nom et le changement des actes".

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-> D'où savons-nous que le nom favorise la survenue d'événements futurs?
Rabbi Éléazar a dit : car il est écrit : "Venez, contemplez les œuvres de D. qui ont provoqué des ruines sur la terre" (Téhilim 46,9). Ne lis pas le mot "chamot" (ruines - שַׁמּוֹת) mais plutôt "chémot" (les noms - שמות).
[guémara Béra'hot 7b]

-> Il est également rapporté dans le midrach (Yalkout Chimoni Yéchayahou 247) : "Si les générations avaient été méritantes, Hachem aurait Lui-même attribué un nom à chacun et on aurait pu connaître la nature les actes de chacun."

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-> Le 'Hazon Ich conseillait de ne pas donner aux enfants même le nom des grands-parents décédés quand il s'agissait d'un nom bizarre ou inhabituel dont l'enfant risquait d'avoir honte quand il grandirait.
Non seulement avoir honte est négatif en soi, mais le fait que l'enfant soit un objet de dérision pour ses amis, qui risque également de créer des problèmes mentaux qui empêcheront un développement spirituel normal.
Vouloir honorer un grand-père ou une grand-mère ne justifie pas qu'on sacrifie la santé mentale et sociale de l'enfant.

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-> Les actions d'Hachem seront en conformité avec le nom de l'homme, car le nom exerce une influence.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Enfants]

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-> Les lettres du nom par lequel une personne est appelée sont sa force vitale, et c'est ainsi qu'elle s'appelle également au Ciel.
Avec la force vitale et la sainteté des lettres de son nom, elle est capable de servir Hachem tous les jours, si elle choisit de faire le bien.
[Méor Enayim - Vayakel]

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-> b'h, voir aussi selon le Ben Ich 'Haï : https://todahm.com/2023/04/13/39029

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+ Lien entre le nom d'une personne et ses actes :

-> "Venez contempler les œuvres de Hachem qui opère des ruines (la désolation) sur la terre (des nations)" (Téhilim 46,9).
D'après rabbi Eliézer, ne lis pas : "ruines" (chamot - שמות), mais lis "chémot" (noms - שמות), ce qui permet de traduire ce verset ainsi : "Venez observez les œuvres de Hachem qui conduira l'homme dans le futur vers des actions en rapport avec son prénom".
[le nom porté par une personne est ainsi en rapport avec ses actes futurs]
[d'après la guémara Béra'hot 7b]

-> Dans cette même guémara, rabbi Yo'hanan, enseigne que Ruth (רות) porte ce nom, parce qu'elle aura le mérite d'être l'ascendante du roi David qui a abreuvé abondamment (à satiété = révaya - רויה) Hachem de chants et de louanges (dans son Séfer Téhilim).

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-> Yaakov l'interrogea : "Dis moi quel est ton nom, je te prie". Il (l'ange) répondit : "Pourquoi demandes-tu mon nom?" (Vayichla'h 32,30)

Le rabbi 'Haïm Chmoulévitch (Si’hot Moussar - si'ha 91) commente :
Le nom attribué à une entité nous éclaire sur la nature, les propriétés et les qualités de cette entité.
C'est pourquoi Yaakov a désiré connaître le nom de cet ange, donc du yétser ara, qui traduit sa nature profonde, son pouvoir et sa conduite, afin de mieux gérer le yétser ara à l'avenir.
... le yétser ara répond à Yaakov dans le verset cité : contrairement à toute créature, je ne peux être défini par un nom, car je n'ai aucune réalité et je ne suis qu'illusion et imagination.

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-> Une grande signification relative à l'avenir de l'enfant est représentée par le nom que ses parents ont décidé de lui donner ...
Des parents qui nomment leur enfant selon un être impropre et impur, qu'ils ne s'étonnent pas qu'en grandissant leur fils se comporte comme un animal ...
Le nom a un impact majeur sur l'avenir de l'enfant, il faut le choisir avec soin, car il reflète nos aspirations sur son éducation futur et le chemin qu'il va emprunter.
[rabbi Nissim Yaguen - Nétivé Or]

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-> Dans la guémara (Sotah 34b), selon rabbi Its'hak, les noms des explorateurs qui ont fait à leur retour une description négative de la terre d'Israël, ont un rapport avec leurs actes et leur manque de confiance en Hachem.
C'est ainsi, que "Sétour fils de Mikhal", chef de la tribu d'Acher, s'appelait ainsi parce qu'il a réfuté et dérangé (satar) l'oeuvre de Hachem et parce qu'il a ainsi "affaibli" Hachem (makh El).
De même, d'après rabbi Yo'hanan, Na'hbi fils de Vofi, chef de la tribu de Naftali, prote ce nom parce qu'il a caché les paroles de Hachem (il ne les a pas dites telles qu'elles étaient) et il a piétiné (pissa) les dessins de Hachem.

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-> La guémara (Yoma 83b) rapporte que rabbi Méïr, rabbi Yéhouda et rabbi Yossi voyageaient ensemble, et qu'arrivés à une auberge, ils demandèrent à l'hôte : "Quel est ton nom?"
L'hôte répondit : "Mon nom est : Kidor".
Rabbi Méïr s'est dit : "Ce nom me fait augurer que c'est un méchant homme" ...
Rabbi Yéhouda et rabbi Yossi confièrent leur bourse à l'hôte (à la veille de Shabbath), et rabbi Méïr ne la lui confia pas, mais il alla enfouir sa bourse dans la tombe du père de l'hôte ...
Le lendemain, rabbi Yéhouda et rabbi Yossi demandèrent à l'hôte de leur rendre leurs bourses ; ce dernier répondit : "Vous ne m'avez rien confié!"
Rabbi Méïr leur dit alors : "Pourquoi ne prêtez-vous aucune attention aux noms (des gens)?"
Ils répondirent : "Pourquoi ne nous as-tu pas averti, maître?"
Rabbi Méïr répondit : "Je n'avais qu'un soupçon, mais pas une certitude (de méchanceté de Kidor)."
[Une personne est impactée par son prénom, ce qui lui confère une tendance naturelle plus forte à quelque chose (de positif ou négatif), mais le libre arbitre demeure.
En cas d'impact négatif, il lui sera uniquement plus difficile d'agir convenablement/positivement, pour compenser cette tendance naturelle négative, et ce surtout au début, jusqu'à corriger sa nature autant que possible.]

Les 3 rabbanim entraînèrent alors leur hôte dans un bistrot (et le soûlèrent).
Ils virent des lentilles sur sa moustache. Ils allèrent demander à la femme de leur hôte de leur restituer les bourses (soit disant à la demande de son mari) en lui précisant le signe des lentilles (que son mari avait mangé ce jour-là).
Ils récupèrent ainsi leurs bourses.
Lorsque l'hôte revint chez lui, il tua sa femme.

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-> Malgré le libre arbitre d'une personne, son nom a un effet sur son comportement naturel et joue un rôle important dans son caractère.
[Maharam 'Haviv - Tossefos Yom HaKippurim - Yoma 83b).

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-> "Ceci aussi, c'est pour le bien" (gam zou létova)
[Na'houm Ich gam zou (un des maîtres de rabbi Akiva) - guémara Taanit 21a]

Le 'Hida enseigne :
La valeur numérique de l'expression : gam zou létov (גם זו לטוב) est de : 103, qui devient : 104 en ajoutant l'expression elle-même (avec le kollel). C'est la même guématria que celle de : Na'houm (נחום).
Donc, lorsque le père de Na'houm l'a nommé ainsi, le jour de sa circoncision (brit mila), il a été inspiré par le Ciel de choisir ce prénom associé à la qualité future de son fils de pouvoir dire en toutes circonstances "gam zou létov".
De même, chaque père est inspiré par le Ciel dans le choix du prénom de son fils qui définit son intériorité.

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-> 52 ans après la destruction du 1er Temple de Jérusalem par Névou'hanétsar, le roi Koréch (ou Cyrius - כורש) ordonne la reconstruction du Temple.
Ce roi était vertueux et convenable (kasher - כשר) ; son attitude louable était en allusion dans son nom כורש qui contient les lettres כשר.
[Rachi - guémara Roch Hachana 3b]

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-> A l'inverse, le nom du fils du roi David : Avchalom (אבשלום) est composé de 2 mots : av (אב - père) et Shalom (שלום - paix), pour nous enseigner qu'il était prévu initialement qu'il soit uni et en paix avec son père David.
Cependant, il a choisi la haine et la séparation en se révoltant contre son père.
[rav Lumbroso]

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-> "Et quel que soit le nom que donnera l'homme à chaque espèce vivante, tel sera son nom" (Béréchot 2,19).

Le Arvé Na'hal écrit :
Il faut savoir que le nom contient l'essence même de la vie d'une personne.
Les lettres qui forment le nom de l'homme sont des tuyaux par lesquels un flux d'abondance de vie lui parvient. Ainsi, il reçoit sa vitalité par l'intermédiaire des lettres de son nom
, et c'est le sens de : "néfech 'haya ou chémo" (chaque espèce vivante, tel sera son nom) = c'est-à-dire toutes les forces vives de l'homme : "sera son nom".

-> Le Arvé Na'hal enseigne : [version plus longue du commentaire précédent]
Lorsque l'âme quitte le corps de l'homme, un ange se présente devant le défunt et lui demande son nom. Si l'homme était un impie durant sa vie, il ne se souvient pas de son nom et l'ange se met à le frapper.
Pourquoi un impie oublierait-il soudainement son nom?
Nous devons comprendre que le nom d'un homme est la racine de son âme et chaque lettre qui le constitue est un canal par lequel descend l'abondance au cours de sa vie. Ainsi, toute la vitalité de l'homme lui parvient grâce aux lettres de son nom et c'est le sens du verset : "Et quel que soit le nom que donnera l'homme à chaque espèce vivante, tel sera son nom" (Béréchit 2,19).
Lorsque l'homme emprunte le chemin de la Torah et des commandements, il augmente l'abondance qui descend dans sa vie et lui ajoute de la force.
A l'inverse, un homme qui n'emprunte pas la voix de la Torah, que D. nous en préserve, verra le contraire s'accomplir. Plus il commettra de fautes, plus l'abondance de vie va diminuer jusqu'à détériorer les canaux vecteurs de cette abondance que sont les lettres de son nom. C'est pourquoi un impie ne se souvient plus de son nom lorsqu'il est dans sa tombe car les lettres qui le formaient ont été effacées à cause de ses actes et c'est la raison pour laquelle l'ange le frappe.

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-> Le Rabbi Tsvi Hirch de Ziditchov (Atéret Tsvi) nous enseigne :
"L'essentiel du néfech et de la néchama se trouve dans le nom de l'homme. La force des lettres qui s'assemblent pour composer son nom sont venues réparer le monde".

Le rav Pin'has Friedman (Shvilei Pin'has) commente :
Ce n'est pas uniquement le nom de l'homme qui prodigue les forces de vie mais plutôt l'assemblable des lettres de son nom qui contiennent en allusion le but et le sens de sa venue sur terre.

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-> Lorsque les parents donnent un nom au nouveau-né, ils n'ont pas conscience que ce nom n'est pas fortuit ou bien le fruit d'un choix personnel, mais bien l'expression de la Volonté du Créateur de donner à cet enfant le nom qui convient à la racine de son âme. Ce nom est inscrit sur le Kissé haKavod dans les mondes supérieurs, et c'est la raison pour laquelle Rabbi Méïr déduisait du nom de la personne sa personnalité (guémara Yoma 83b).
[Tsor ha'Haïm - Pin'has]

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-> "Je suis très étonné à propos des tsadikim que sont les enfants de Lévi qui ont appelé leur fils Kora'h, qui était le nom d'un des chefs d'Essav.
Les Sages (guémara Yoma 38b) ne nous ont-ils pas enseigné : "Nous ne nommons pas nos enfants avec des noms de réchaïm".
Nous voyons les conséquences désastreuses de ce qui lui est arrivé. C'est pour cette raison que le verset (Kora'h 16,1) énumère son ascendance depuis Lévi pour nous enseigner que même s'il avait la force d'une corde à trois fils, il s'est malgré tout effondré rapidement car il fut nommé par le nom d'un racha.
C'est le sens de "Kora'h prit" : son nom a pris toute la sainteté qu'il avait hérité de Yitsar, de Kéhat et de Lévi."
['Hatam Sofer - drachot Kora'h]

-> Le 'Hatam Sofer (Toldot 120) écrit : "La valeur numérique du nom de Essav (עשו) est de 376 comme celle du mot Shalom (שלום) car Essav détenait l'attribut de la paix dans l'impureté. C'est la raison pour laquelle il est considéré comme haïssant la paix."

=> Par conséquent, Kora'h qui portait le nom d'un racha fut vaincu par l'influence de la klipa d'Essav qui déteste la paix. Il contesta donc le statut d'Aharon en tant que Cohen Gadol car Aharon était la quintessence de la paix du côté de la sainteté.

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Le Bné Yissa'har (Sefer Maayan Ganim, ch.3) explique que Pharaon n'a pas simplement changé les noms de Yo'hévet et Myriam pour les noms égyptiens de Shifra et Pouah afin de refléter leurs nouvelles positions royales (à l'image de Yossef renommé : Tsafnat-Panéa'h), mais plutôt que Pharaon avait un plan sinistre. Il avait compris un secret profond concernant le nom d'une chose : cela reflète la nature intérieure d'une personne et forme la racine de son essence fondamentale.
Par conséquent, en changeant leurs noms en noms égyptiens, Pharaon espérait leur inculquer une mentalité égyptienne, les débarrassant ainsi de leur nature miséricordieuse.

Comment, alors, Yo'hévét et Myriam ont-elles pu surmonter leur nouvelle nature pour résister à la pression interne qui les poussait à se conformer aux instructions de Pharaon?
Bien que leur nature ait pu être affectée par ce changement de nom constituant alors une immense épreuve personnelle, leur libre arbitre n'a jamais été totalement restreint.
En fait, il ressort implicitement du midrach (Bamidbar rabba 16,10) qu'il est toujours possible de s'élever au-dessus de la disposition négative que le nom d'une personne peut posséder, même si cela s'avère difficile, comme l'a dit le célèbre Rav Yisrael Salanter : "Il est plus facile d'apprendre tout le Talmud que de changer un seul trait de caractère".

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-> Le séfer Noam Elimélé'h (paracha Lé'h Lé'ha) enseigne que lorsqu'une personne est appelée par le nom d'un d'une personne juste, le nom lui-même l'influence en bien.
Voici ce que le Noam Elimélé'h dit :
"Par exemple, quelqu'un dont le nom est "Avraham" et qui souhaite servir Hachem, ce nom l'incite et l'aide à devenir juste"