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Emouna & guéoula

+ Emouna & guéoula :

-> De même qu'on a mérité de sortir d'Egypte par le sang de la circoncision et le sang du [sacrifice] Pessa'h, de même nous mériterons la guéoula future par le mérite de ces 2 sangs.
[Pirké déRabbi Eliézer - chap.29]

=> Comment comprendre cela?

-> Le rav 'Hatzkel Levenstein explique qu'en quittant l'Egypte, il était nécessaire que le peuple juif se distancie de l'idolâtrie (avoda zara) en égorgeant le korban Pessa'h, de même pour mériter d'être délivré de cette galout (exil) on doit également se débarrasser de nos "idolâtries" (avoda zarot).
Un exemple d'idolâtrie qu'il donne est le fait de manquer d'un vrai bita'hon en Hachem, lorsque nous pensons que notre force permet aux choses de se produire, "ma force et la puissance de ma main m’ont assuré ce succès" (ko'hi véotsem yadi assa li - Ekev 8,17).

-> Selon le Ram'hal (Daat Tévounot - ot 34), tout le processus de l'histoire du monde, du début de la création jusqu'à la fin, a pour but de développer la reconnaissance du "én od milévado", d'internaliser le fait que l'ultime Source de tout est Hachem.
[c'est pour cela que nous ne pouvons mériter la guéoula que si nous réussissons cet objectif, et cela est encore plus nécessaire durant la période précédent la venue du machia'h.
Cela ressemble à un jeu de cache cache : Hachem est bien caché ]

-> Le rav Eliyahou Dessler enseigne qu'il y a une raison pour chaque exil qui est basée sur notre passé.
Cela signifie qu'il y a un but distinct et un service d'Hachem spécifique dans l'exil, afin de réparer la faute historique, et c'est sur cela que vont porter les épreuves des juifs dans cet exil.
L'essentiel de la faute qui a entraîné la destruction du 2e Temple était l'orgueil (incarné dans l'incapacité de tolérer quelqu'un d'autre et donc manifesté par la haine gratuite).
Nous avons donc été mis en exil parmi les descendants d'Essav, dont le trait de caractère principal est celui de l'orgueil (gaava), ou bien du "ma force et la puissance de ma main m’ont assuré ce succès".
C'est pourquoi, le but de notre exil est de nous donner l'occasion de résoudre ce problème, d'éradiquer en nous ce trait de caractère négatif. [en ayant la émouna, en attribuant toutes choses à Hachem]

-> Le rav El'hanan Wasserman (Ikvéta déMechikha) écrit :
"Avant l'arrivée du machia'h, chaque 'avoda zara' (idolâtrie) doit être prouvée sans valeur.
Nous pouvons penser que nous n'avons aucun lien avec l'avoda zara, que c'était une épreuve de l'époque des Prophètes (Névi'im). Mais en réalité, beaucoup de versets qui parlent des derniers jours de l'exil disent que le peuple juif suivra différentes sortes d'avoda zara, qui ne sont pas nécessairement de l'idolâtrie classique.
En ce sens, l'avoda zara peut être compris comme signifiant placer sa confiance en toute source fausse (autre que Hachem). Toute dépendance d'une "cause à effet" naturelle doit être annulée avant l'arrivée du machia'h."

-> Nous nous sommes tellement habitués à s'appuyer sur des systèmes de cause à effet, nous pensons que nous comprenons les "systèmes" de fonctionnement de la nature, de l'économie de la santé, des chidoukhim, du gouvernement, ... [combien de livres, combien d'heures de discussion pour expliquer les raisons, les causes entraînant tel effet ... ]
Nous avons certainement des attentes quant à la façon dont les choses vont se passer. [on en vient presque à donner des conseils à Hachem (ex: pourquoi je n'ai pas ça, pourquoi ça ne se passe pas comme cela, ...), car nous sommes persuadés de maîtriser le système de fonctionnement de ce monde.
On peut même penser sur certaines choses : c'est bon Hachem je n'ai plus tellement besoin de toi, je gère tout seul! (c'est dur d'être dépendant/ redevable pour tout envers Hachem, alors on se convint qu'on peut s'en passer! [c'est moi qui fait, qui réussis, ...])]
De telles convictions sont les "avoda zara" dont le rav El'hanan Wasserman fait référence.

=> On comprend ainsi mieux le Pirké déRabbi Eliézer (ci-dessus). De même qu'à la délivrance d'Egypte nous avons égorgé l'agneau qui était la divinité de l'Egypte et que nous l'avons offert en sacrifice Pessa'h, alors de même pour la Délivrance finale nous devons égorgé les "dieux" de la société environnante (les idées qu'elle idolâtre).
Ainsi, le "dam Pessa'h" (le sang de l'agneau mis sur nos portes), représente de nos jours nos efforts à éliminer de nos demeures juives l'avoda zara environnante (ex: le cause à effet naturel - voir l'enseignement du rav Wasserman).

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-> Au sujet du machia'h, on parle souvent de la guerre qui doit le précéder.
Le 'Hafets 'Haïm explique qu'en réalité il s'agit d'une bataille spirituelle, une guerre dans le domaine de la émouna.

-> Le rav Yéhochoua Leib Diskin dit également que dans la dernière ligne droite avant la guéoula, il y aura un "maboul" d'hérésie dans le monde.

-> Le rav Elimélé'h de Lizhensk fait remarquer que notre période précédant la venue du machia'h est appelée : 'hévlé machia'h (חבלי משיח), qui vient du mot : 'hévél (une corde - חבל).
[la corde symbolise la émouna, notre liaison à D.]
A la période précédent le machia'h, Hachem va étendre une corde d'une extrémité à l'autre du monde (pour ainsi dire). Chaque juif saisira cette corde et Hachem tiendra l'extrémité de la corde et la secouera avec vigueur jusqu'à ce que tout le monde soit soulevé dans les airs.
Les imbéciles penseront que si Hachem secoue la corde, cela signifie que Son intention est que nous devons lâcher prise. Ils feront donc exactement cela, causant leur disparition.
Seuls les gens qui tiendront de toutes leurs forces la corde, grâce à leur courage, mériteront la géoula.

-> La délivrance future se produira en récompense de notre émouna.
[midrach Yalkout Chimoni - Eikha 997]

-> Par exemple, nos Sages rapportent qu'il y aura 2 machia'h : machia'h ben Yossef et machia'h ben David, et que le machia'h ben Yossef pourra être tué.
Le rav 'Haï Gaon et le rav Saadia Gaon enseignent :
"Hachem veut nous donner une épreuve de émouna à l'époque du machia'h. Si le machia'h ben Yossef est tué, alors les gens se diront : "Vous voyez, le machia'h, que nous attendons depuis si longtemps a été tué!", et alors de nombreuses personnes ne surmonteront pas ce challenge."
[ b'h, ici du dvar Torah : L'aspect spirituel de la guerre de gog et magog : https://todahm.com/2022/03/18/laspect-spirituel-de-la-guerre-de-gog-et-mago ]

-> Le Zohar nous dit que juste avant le machia'h, une étoile aura le contrôle sur le monde entier pendant une courte période, qui causera des difficultés. Peu après, la lumière de la guéoula viendra.
Rabbi Moché Cordovero, le Ramak (dans son commentaire sur le Zohar : Ohr Yakar) explique que bien que généralement notre sort ne soit contrôlé que par Hachem, avant la venue du machia'h, Hachem permettra à cette étoile de régner sur le peuple juif pendant une courte période, même ceux en terre d'Israël (alors que normalement tout y est directement sous le contrôle d'Hachem, et non d'intermédiaires).
Il écrit : "Cette étoile régnera et causera des troubles et des maladies dans le monde, détruisant et infectant les nations du monde les unes des autres ... elle imposera également des difficultés au peuple juif, afin qu'ils fassent téchouva, afin qu'ils méritent la guéoula."

-> Le rav Eliyahou Dessler écrit :
"Ceux qui restent forts à travers cette grande épreuve [d'être entourés de] personnes qui revendiquent : "ko'hi véotsem yadi assa li" (ma force et la puissance de ma main m’ont assuré ce succès - Ekev 8,17), et ne seront pas affectés et influencés par l'insolence d'une telle hérésie, qui au contraire, se renforcent dans leur émouna et ne s'éloignent pas d'un iota de la vision de la Torah et de nos Sages, en se consacrant à l'étude de la Torah, à la prière et à la crainte du Ciel, ils mériteront la guéoula.
C'est à ces personnes que sera révélée la lumière exaltée de la claire reconnaissance et connaissance de la vérité absolue. Tous les ténèbres et les couvertures [de la vérité] issus de la faute d'Adam haRichon disparaîtront. Ils mériteront de voir la rectification de ce monde et la révélation de la Royauté d'Hachem dans son intégralité dans le monde à Venir".

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-> Le rav Eliyahou Dessler écrit :
"Certaines personnes parlent beaucoup des miracles et de la Providence divine, mais ce n'est que remuer les lèvres. "Puisque ce peuple ne Me rend d'hommage que de bouche et ne M'honore que des lèvres, alors que son cœur est loin de Moi" (Yirmiyahou 29,13).
Si une personne reconnaît véritablement et sincèrement l'implication d'Hachem, alors son mode de vie doit être radicalement impacté. Les gens ont tendance à penser qu'ils ont fait leur devoir en reconnaissant Hachem par des mots. Nous savons à quel point cela est loin de la vérité par le fait que leur mode de vie reste inchangé.
Si nous voulons savoir à quel point nous avons pris à coeur la providentielle nature des souffrances de notre temps, il suffit de voir à quel point nous avons changé notre comportement en vivant à l'ère des douleurs d'enfantement du machia'h."

-> Le rav Eliyahou Dessler enseigne également :
"Si une personne ressent dans son coeur et reconnaît dans son esprit que Hachem est derrière tout ce qui se passe, y compris les tragédies et les désastres de ce monde ; s'il reconnaît les moyens miraculeux par lesquels Hachem provoque la souffrance qu'Il nous impose et s'Il change radicalement ses actions, alors il constatera que la direction des miracles changera immédiatement.
D'être des miracles pour le mal, ils deviennent soudainement des miracles pour le bien.

Nous savons par de nombreuses sources que si les douleurs de l'enfantement du machia'h nous conduisent à une téchouva sincère, le machia'h sera immédiatement révélé.
Une personne qui fait téchouva parce qu'elle reconnaît la Providence d'Hachem dans sa souffrance peut atteindre des sommets sans précédent."

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-> Le Séfer Emouna véHachgakha (basé sur les enseignements du Gaon de Vilna) souligne qu'un bita'hon fort pendant la période des 'hévlé machia'h peut être notre mérite principal pour la guéoula.

-> Le Ram'hal dit que le fait d'espérer en la délivrance, au milieu des douleurs que nous subissons dans l'exil (sans se rebeller contre Hachem, et au contraire voulant être proche de Lui par émouna), cela est un catalyseur très puissant pour activer la guéoula (indépendamment du fait que nous aurons plus de récompenses pour cela après, car réalisée dans la douleur).

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-> Le Ran (Drachot haRan - fin drouch 11) enseigne que lorsque les juifs ont quitté l'Egypte, ils débattaient constamment pour savoir s'ils allaient sortir d'Egypte.
Nous avons une vision actuelle où l'on connaît l'issue, mais dans le moment ils avaient d'un côté de nombreux miracles montrant qu'ils partiraient, mais il y avait également d'autres événements qui donnaient l'impression qu'ils ne sortiraient pas.
Le Ran conclut que s'il en était ainsi lorsqu'ils ont quitté l'Egypte, il en sera certainement ainsi lorsque nous sortirons de cet exil.

-> Nos Sages enseignent que de même que nous avons mérité de sortir d'Egypte par le mérite de la émouna, de même nous quitterons de cet exil par ce mérite.
Lorsque le peuple juif a quitté l'Egypte, il n'était pas facile pour eux de rester forts et de témoigner de la émouna et du bita'hon. De nos jours également, malgré que cela soit difficile, cela est nécessaire pour mériter la guéoula.
Le rav Its'hak Aizik Chaver ajoute que Hachem nous a caché le moment de la guéoula finale afin que nous en venons constamment à penser qu'il arrive, puis par moments nous laissons tomber, et ensuite nous continuons de nouveau à croire et à espérer en la guéoula, car c'est cette émouna qui nous aidera à mériter la guéoula.

-> En ce sens, nous commençons par : "ani maamim" = Je crois [que le machia'h va venir ... j'attends ... il ne vient pas] ... puis véaf al pi chéyitmaméa'h" = mais même s'il tarde, je ne perds pas espoir [j'attends toujours et encore].
[nous sommes des juifs = des maaminim bné maaminim (croyants fils de croyants) = en effet, nous attendons la Délivrance de génération en génération, depuis le début des temps.
De même, dans la prière nous récitons constamment : "ki lichouaté'ha kivinou kol ayom" (j'espère Ta Délivrance chaque jour).

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-> "Notre âme est abaissée jusque dans la poussière ... Lève-toi pour nous venir en aide, délivre-nous" (Téhilim 44,26-27)

Selon le midrach (Téhilim 45,3), cela implique que lorsque nous atteindrons le point d'être "abaissé/couché jusque dans la poussière", alors nous mériterons la guéoula.
[nos Sages disent que le machia'h viendra lorsqu'il nous semblera que les choses ne peuvent pas empirer et que nous nous sentons impuissants, car alors nous n'aurons rien sur quoi compter, si ce n'est Hachem.]

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-> Le Maharal ('Hidouché Haggadot - Baba Batra 15b) dit que la royauté (malkhout : soit nos dirigeants et gouvernements) amène de l'ordre dans le monde, allusion au maintien des lois et de la morale, qui sont les bases d'une société fonctionnelle.
Cependant, avant l'arrivée du machia'h, la Royauté (malkout) perdra ce pouvoir, laissant un vide perceptible que la vraie Royauté, la malkhout du machia'h, remplira alors.

-> Selon le midrach, lorsque la Royauté (malkhout : soit nos dirigeants et gouvernements) deviendra comme la poussière, nous devons attendre le machia'h.

[ainsi lorsque l'on remarque que nos gouvernements perdent de leur superbe, c'est un signe que le machia'h est proche, et que nous devons le demander et tacher d'y être prêts (ex: téchouva). ]

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-> A la question, pourquoi Hachem nous a initialement choisis, la Torah répond : "Si Hachem vous a préférés, vous a distingués, ce n'est pas que vous soyez plus nombreux que les autres peuples, car vous êtes le moindre de tous. c'est parce que Hachem vous aime" (Vaét'hanan 7,7-8).
=> Cela est étrange. Quel genre de réponse est-ce? D'où vient à l'origine cet amour pour nous?

-> Le Ramban explique que la Torah dit que Hachem a vu que nous sommes dignes d'être aimés. Lorsqu'une personne choisit un ami, elle recherche quelqu'un qui lui restera fidèle, quelque soient les difficultés rencontrées.
Puisque le peuple juif fait preuve d'un dévouement inébranlable, indépendamment de l'adversité, au point d'être prêt à abandonner sa vie pour la volonté d'Hachem, Hachem nous a choisi parmi toutes les autres nations.
-> Cela va de pair avec les paroles du Zohar ('hadach 58,29a) selon lesquelles le peuple juif est comparé à une colombe (yona), car comme une colombe ils acceptent tout sans riposter.

-> De même, selon le Targoum Yérouchalmi (Haazinou 33,3), la raison pour laquelle Hachem a offert la Torah à toutes les nations même s'Il savait qu'elles ne l'accepteraient pas était pour montrer aux anges pourquoi Il avait choisi le peuple juif parmi toutes les autres nations : parce qu'ils ne posent aucune question. [si telle est la volonté d'Hachem : naassé véNichma]
Et ce quelles que soient les difficultés qu'ils peuvent subir pendant le long et dur exil, ils restent toujours fidèles à l'étude de la Torah.

-> "Ils te sont chers" -> Rachi (Vézor haBéra'ha 33,3) nous explique : "même dans les moments où Tu [Hachem] aimes les [autres] nations, où Tu leur montres un visage avenant et où Tu livres Israël dans leurs mains ... [les juifs] te sont restés attachés sans dévier de derrière toi, et toi Tu les gardes ...
Ils [les juifs] acceptent tes décrets et tes lois dans la joie."

-> Le midrach (Pessikta rabbati 36,2) dit que Hachem lui-même loue le peuple juif auprès des anges pour leur caractéristique particulière de Lui rester fidèlement dévoué à travers les difficultés de l'exil.

-> Le Ramban (Haazinou 32,26) déclare qu'en réalité, après ce long exil, nous aurions dû nous retrouver sans mérite pour la guéoula. Mais puisque tout le but de la Création est de reconnaître Hachem, et que la seule nation qui reconnaît Hachem est le peuple juif, alors cela peut être notre mérite pour la guéoula, car sans le peuple juif il n'y aurait plus de but/raison pour la Création.
[le Ramban (Bé'houkotaï 26,45) ajoute ailleurs que cela est bien notre mérite pour être sauvés à travers tous les exils, y compris au temps de Gog et maGog.]

-> "Hachem prendra parti pour Son peuple, pour ses serviteurs il redeviendra propice" (Haazinou 32,26).
Le Ramban commente : Hachem se souviendra que nous avons toujours été Sa nation, nous Lui avons toujours été fidèles tout au long de l'exil malgré toutes les souffrances que nous avons endurées.

=> Nous voyons que la capacité de rester fort dans la émouna et de ne pas se rebeller dans la difficulté fait partie de l'essence de chaque juif. Nous voyons également comment la loyauté envers Hachem peut être la base de notre mérite pour la guéoula.

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-> Le midrach Pessikta Rabbati (maamar גילי ריש פרק לד) développe le fait qu'avant la venue du machia'h, les gens vont se moquer de ceux qui pleurent l'absence du Temple, qui prient pour sa reconstruction et attendent la Délivrance, disant que le machia'h arrive.
Le midrach décrit comment, à la fin Hachem montrera que ces individus avaient raison, et ceux qui n'attendaient pas la Délivrance et ont refusé de croire que le machia'h viendrait auront des remords.
Le midrach dit que ceux qui attendaient la Délivrance (métsapé léyéchoua) alors qu'ils étaient dans l'obscurité de l'exil, ils auront alors une protection spéciale contre les diverses forces du mal qui essaieront de nous nuire au moment de la venue du machia'h.
Les autres ne seront sauvés que s'ils ont le mérite de la Torah (mais comme le dit ce midrach ensuite, Hachem aura toujours une plainte contre eux).

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+ L'importance de l'aavat Hachem :

-> Le Zohar (hakdama tikouné Zohar 12a) dit que la mitsva d'aimer Hachem (aavat Hachem) nécessite que nous soyons prêts à donner à Hachem ce que nous avons de plus cher. (chacun est testé personnellement dans son domaine)
Le Zohar ajoute que [bien que nous ayons toujours la mitsva d'aimer Hachem,] nous seront tout particulièrement testés dans ce domaine au cours des 70 dernières années d'exil.
[C'est bien d'avoir une confiance en D. théorique, mais la guéoula est un processus nous permettant d'attester concrètement de notre amour envers Hachem, nous faisant alors mériter la guéoula.
Lui rester fidèle alors que tout s'agite, s'obscurcie, devient difficile, ... c'est l'occasion d'avoir les mérites pour vivre la Délivrance d'une sublime manière. ]

-> Le Ohr ha'Haïm (Choftim 19,8) écrit clairement qu'il ne suffit pas de simplement rester fort dans notre service d'Hachem ; car afin de mériter la guéoula notre service doit découler de notre aavat Hachem (amour d'Hachem).

-> Le Raaya Mihemna (Nasso 124) précise que l'ensemble de l'exil parmi Essav et Yichmaël est dans un but de nous purifier et nous tester, mais spécifiquement à la fin de l'exil Hachem nous testera et créera des difficultés afin de voir qui reste fort et à travers cela méritera la guéoula.

Le 'Hafets 'Haïm ('Homat adat - chap.2) ajoute que : "le but de ces épreuves de la fin de l'exil est pour déterminer qui a un véritable amour pour Hachem et Sa Torah".

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