+ Grâce à la gratitude, nos mérites ne nous sont pas déduits :
-> Le séfer Avodat Panim (écrit par le rav Aharon Yossef Louria) demande comment pouvons-nous tirer du plaisir de ce monde. Cela ne réduit-il pas notre récompense dans le monde à Venir?
Il répond par une machal : un homme qui travaillait dans une épicerie a un jour conclu un accord avec le propriétaire. Il était convenu qu'il pouvait prendre tout ce qu'il voulait dans le magasin quand il le désirait. Il devait noter ce qu'il prenait et cela serait déduit de son salaire à la fin du mois. Bien sûr, seules les choses qu'il prenait à crédit étaient déduites de son salaire. S'il prenait quelque chose et le payait immédiatement, le montant ne serait pas déduit plus tard.
De même, si une personne tire du plaisir de ce monde, cela est déduit du "paiement" qu'elle aurait reçu dans le monde à Venir. Cependant, cela n'est vrai que si elle ne "paie" pas immédiatement. Si elle paie immédiatement, elle peut recevoir sa récompense intégrale dans le monde à venir.
Et comment paie-t-on dans ce monde?
En faisant des bénédictions et en remerciant Hachem de pourvoir à nos besoins.
C'est pourquoi nos Sages appellent la bénédiction une "matbéa" (pièce de monnaie - voir Béra'hot 40b), car c'est la monnaie utilisée pour "payer" Hachem.
Nous apprenons de cela que plus nous remercions Hachem dans ce monde, plus nous pourrons profiter de notre récompense dans Olam Haba.
Cette idée peut être utilisée pour expliquer le verset : "Comment puis-je rendre à Hachem tout le bien qu'il m'a fait? Je lèverai la coupe du salut et j'invoquerai le nom de Hachem" (Tehillim 116,12-13).
La manière dont nous payons Hachem est de le louer et de le remercier.