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Hachem aime tout juif (2e partie)

+ Hachem aime tout juif (2e partie) :

-> Tout comme les Bné Israël acceptent chaque jour la Royauté d'Hachem, Hachem choisit chaque jour les Bné Israël.
Comme il est dit : "habo'her béamo Israël" (celui qui choisit Son peuple, Israël - Birkot Kriat Shéma), et non pas : "acher ba'har" (celui qui a choisi".
Chaque jour, l'amour d'Hachem pour Bné Israël se renouvelle ; chaque jour, Il les choisit à nouveau.
[Sfat Emet - Balak 5643 ]

-> Car vous êtes un peuple sanctifié pour Hachem, votre D. ; Hachem, votre D., vous a choisis (bé'ha ba'har Hachem Eloké'ha)" (Vaét'hanan 7,6). Il n'est pas dit "ba'hem" ("vous" au pluriel), mais plutôt "bé'ha" ("vous" au singulier).
Même un seul d'entre vous (tout juif) est plus aimé devant Hachem que toutes les nations.
[Otsar Midrachim - Téhilim - p.573 ]

-> J'ai entendu mes maîtres dire que si un ange se tenait en présence de dix juifs réunis, même s'ils ne parlaient pas de la Torah, une crainte et une admiration sans limites s'empareraient de lui en raison de la Chékhina qui réside parmi eux, au point que l'ange serait complètement effacé de l'existence.
[Tanya - Iguéret Hakodech - chap.23 ]

-> Le Baal Shem Tov est cité (Igrot Kodech - partie 3, p.262) comme ayant dit qu'un juif simple qui récite un chapitre du Téhilim avec simplicité et amour pour les juifs trouve plus de grâce aux yeux d'Hachem que les justes (tsadikim).

-> La Torah se donne beaucoup de mal dans la paracha Nasso pour répéter les korbanot des Nesiim (chefs de tribu), en précisant le korban de chaque Nassi individuellement.
La Torah veut nous enseigner que lorsqu'un individu accomplit une mitsva, cela n'est pas considéré au ciel de la même façon qu'un acte collectif, mais plutôt Hachem se réjouit pour chaque individu comme s'il était la seule personne au monde.
L'amour et la joie d'Hachem pour chaque individu (juif) ne diminuent pas simplement parce que beaucoup de gens accomplissent la même mitsva que lui.
[Alter de Kelm - cité par le rav Yaakov Aryeh Naiman - Darké Moussar ]
[imaginons le Kotel remplit, et bien pour Hachem c'est comme si chaque juif présent est le seul au monde à faire cette mitsva! Hachem l'aime et l'apprécie immensément. ]

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-> "Aux restes de Son héritage" (lis'érit na'halato - Mikha 7,18).
Hachem se comporte ainsi avec son peuple, en disant : "Que ferai-je pour Israël, mes proches? J'ai une relation familiale avec eux. Car ils sont les partenaires d'Hachem, et Il les appelle : "Ma fille", "Ma sœur" et "Ma mère" (voir midrach - Shir Hashirim rabba 3,11) ...
Il est écrit : "Israël, Son peuple proche" (Israël am kérovo - Téhilim 148,14).
Ce qui signifie qu'Il a une véritable proximité (kourva) avec eux, et qu'ils sont Ses enfants. C'est le sens de "lis'érit na'halato", qui signifie "une relation de chair" (voir A'haré Mot 18,6) et qui, en fin de compte, est Son héritage.
Que dit-Il? "Si je les punis, cela me sera douloureux". comme nous le disent les versets (Téhilim 91,15 ; Yéchayahou 63,9) : "Je suis avec lui (tout juif) dans sa souffrance" et "toute leur souffrance est douloureuse pour Lui (Hachem)" ...
Hachem ne peut tolérer leur souffrance et leur disgrâce, car ils sont "chéérit na'halato".
[rabbi Moché Cordovero - Tomer Dévorah - chap.1 ]

-> [Un juge] ne peut pas traiter les gens avec légèreté, même s'ils sont amei ha'aretz (juif simple).
Il ne peut pas marcher sur la tête d'une nation sainte, même s'il s'agit de gens ordinaires et humbles.
Ils restent les fils d'Avraham, Its'hak et Yaakov.
Ils sont l'armée d'Hachem qu'Il a fait sortir du pays d'Égypte avec une grande force et une main puissante.
[Rambam - Michné Torah - Hilkhot Sanhedrin 25,2 ]

[marcher sur la tête d'une nation sainte Rachi (Sanhedrin 7b) explique qu'à l'époque talmudique, lorsque les gens assistaient à une conférence, ils s'asseyaient par terre. Il était interdit aux juges (érudit en halakha) de marcher parmi la foule, car cela aurait donné l'impression qu'ils marchaient sur la tête des gens (or tout juif est important, aimé, aux yeux d'Hachem, peu importe ce qu'il fait dans sa vie!). ]

-> Le 'Hatam Sofer a un jour vu quelqu'un poser son épaule sur une autre personne. Il les a réprimandés et leur a dit : "Israël est sanctifié pour Hachem! Celui qui pose sa main sur un animal sanctifié est passible de mort par le Ciel, comme s'il s'était approprié un bien sacré. Si tel est le cas, il en va de même pour un juif !"
[Maayan Hachavoua - parachat Dévarim ]

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-> L'amour de Hachem pour un juif dépasse l'amour qu'une personne peut avoir pour elle-même.
['Hafets 'Haïm - Chemirat Halachon - Chaar Hazé'hira - chap.2 ]

-> Sur la base de cette idée, le 'Hafets 'Haïm explique la gravité du lachon hara. Celui qui prononce des paroles de lachon hara provoque le jugement de la personne visée par ses paroles. Tout comme un père souffre lorsqu'il est contraint de punir son enfant sur la base du témoignage d'une autre personne, Hachem souffre lorsqu'il est contraint de punir un juif sur la base du lachon hara d'un autre juif.

Une approche différente de la gravité du lachon hara peut être expliquée par une parabole. Si un père achète et offre un stylo coûteux à son fils, et que celui-ci l'utilise pour couper et faire saigner son frère, le père serait furieux de l'utilisation abusive de son précieux cadeau.
De même, notre pouvoir de parole est un cadeau précieux de Hachem, et l'utiliser pour nuire à nos frères est exaspérant pour Hachem. D'autre part, lorsque nous utilisons notre pouvoir de parole pour bénir nos frères juifs, Hachem répond à hauteur de nos actes en nous bénissant.

Nous trouvons cela au sujet de la bénédiction d'Hachem à Avraham : "Je bénirai ceux qui te béniront et Je maudirai ceux qui te maudiront ; toutes les familles de la terre seront bénies à travers toi" (Lé'h Lé'ha 12,3).
Sur la base de ce verset, la guémara (Bera'hot 55a) stipule que si vous donnez à quelqu'un un kos chel béra'ha et qu'il refuse l'occasion de faire une bénédiction, sa vie sera raccourcie.
Cela implique que celui qui s'abstient de bénir le maître de maison (baal ha'bayit), c'est-à-dire un juif descendant d'Avraham, empêche la bénédiction de lui parvenir.
De même, il est dit au nom du 'Hatam Sofer que lorsque quelqu'un vous demande une bénédiction, ce n'est pas le moment de refuser humblement ; vous devez plutôt saisir cette occasion pour le bénir, et vous serez alors béni à votre tour.
[Hachem aime à la folie chaque juif, comment puis-je refuser de bénir, de vouloir du bien à autrui, sachant qu'Hachem aussi attend cela (ma prière peut permettre à Hachem de se réjouir en déverser du bien sur Son fils adoré!). ]

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-> "Et toi, parle aux Bné Israël, en disant : Mais vous devez respecter mon Shabbat. Car c'est un signe entre Moi et vous pour les générations à venir, afin que vous sachiez que Je suis Hachem qui vous a sanctifiés" (Ki Tissa 31,13).
Il est connu que la sainteté du Michkan est exceptionnelle, plus encore que celle du ciel et de la terre. (Mékhilta déRabbi Yichmaël 35,1)
Même si la sainteté du Mikdach est si grande, le Shabbat l'est encore plus, car la construction du Michkan ne prévaut pas sur le Shabbat. Ainsi, nous constatons que le Shabbat est plus grand que la création du ciel et de la terre ainsi que que le Temple.
Or, il est écrit : "Mais vous devez respecter mon Shabbat" (akh ét Shabbétotaï). Le mot "mais" (akh - אַךְ) vient exclure les cas où il faut sauver une vie, pour lesquels on doit profaner le Shabbat.
Si tel est le cas, toute âme juive vaut mieux que tout ce qui précède [la création du ciel et de la terre, le Temple et le Shabbat].
['Hatam Sofer - al haTorah Ki Tissa]

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-> "La récompense d'une mitsva est une mitsva" (Pirké Avot 4,2). Cela signifie que chaque mitsva comporte une mitsva supplémentaire, car elle permet de recevoir une récompense, et le fait de recevoir une récompense est en soi la réalisation de la volonté d'Hachem, car le but ultime de Hachem en créant le monde était de faire du bien à Ses créatures.
[Haflaah - Karnei Re'em - parachat Vaét'hanan ]

[on a facilement tendance à penser que les commandements sont comme une forme de "punition" car nous limitant dans nos désirs, nous obligeant à agir d'une certaine façon ..., mais en réalité chacun est une preuve d'amour d'Hachem. ]

-> "Ne soyez pas comme des serviteurs qui servent leur maître afin de recevoir une récompense ; soyez plutôt comme des serviteurs qui servent leur maître sans attendre de récompense" (Pirké Avot 1,3).
Cependant, la avoda qui est accomplie pour apporter de la joie à Hachem afin qu'Il puisse offrir une récompense, c'est là la avoda suprême."
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm ]

[lorsqu'on fait une mitsva on permet à Hachem de nous déverser son amour pour nous, et nous en faisant une mitsva notre motivation doit être de permettre à Hachem d'exprimer cet amour, léchem chamayim, car c'est Sa joie : nous combler de bonnes choses (mais nous devons prier, agir pour lui donner la possibilité de le faire [ténou oz l'Elokim]). ]

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-> Le Ibn Ezra (Réé 14,1) écrit qu'Hachem aime un juif plus qu'un père ne pourrait jamais aimer son enfant.

-> "Vous êtes les enfants de l'Éternel, votre Dieu: ne vous tailladez point le corps" (Réé 14,1)
Après avoir fait savoir que vous êtes les enfants d'Hachem et qu'Il vous aime plus qu'un père, il s'ensuit que vous ne devez pas vous infliger d'incisions (dans un accès de désespoir) pour quelque chose qui se produit, car tout ce qui se produit est pour le bien.
Si vous ne comprenez pas pourquoi cela se produit, c'est comme un enfant qui ne comprend pas les actions de son père ...
[Ibn Ezra - Réé 14,1]

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-> "Hachem dit à Moché : Descends!" (vayédaber Hachem él Moché lé'h réd - Ki Tissa 32,7).
Que signifie "Descends"?
Rabbi Elazar dit : Hachem dit à Moché : "Moché, descends de ta grandeur. Je ne t'ai accordé cette grandeur que pour le bien d'Israël. Maintenant qu'Israël a fauté, que représentes-tu pour Moi?"
[Béra'hot 32a ]

-> "Et j'ai donné les Lévi'im en cadeau à Aharon et à ses fils parmi les Bné Israël" (Béhaaloté'ha 8,19).
Ce verset mentionne cinq fois les Bné Israël afin de faire savoir qu'Israël est aimé (voir Rachi sur ce verset).
Le 'Hidouché HaRim dit que cela est suggéré ici [spécifiquement] parce qu'ici les Lévi'im ont été choisis, [Hachem voulait s'assurer que] les Bné Israël ne se sentiraient pas dégradés. Car, en réalité, la force des Lévi'im vient du fait qu'ils représentent les Bné Israël.
[Sfat Emet - Béhaaloté'ha 5647-5222 ]

-> "J'ai choisi les Lévi'im ... et j'ai donné les Léviim (Béahaloté'ha 8:18-19).
Au sujet du verset "Et j'ai donné ..." (v 8,19), Rachi explique que "le terme 'Bné Israël' est mentionné 5 fois dans ce seul verset afin de démontrer à quel point les juifs sont chéris par Hachem".
Lorsqu'une personne choisit quelque chose parmi plusieurs possibilités, cela démontre qu'elle aime cet objet plus que tous les autres, puisqu'elle a choisi cet objet plutôt que tous les autres.

Lorsque Hachem a choisi les Léviim, on pourrait penser, D. préserve, que puisque Hachem a choisi les Léviim, Il n'aime pas le reste des Bné Israël.
C'est pourquoi les "Bné Israël" sont mentionnés 5 fois dans ce même verset, pour indiquer que D. aime le peuple juif tout comme Il aime les Léviim. S'il a choisi les Léviim, c'est uniquement pour qu'ils puissent servir dans le Temple afin d'expier pour la nation juive.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi ]

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-> Le rav Akiva Eiger explique que dans la prière, avant de proclamer "véaavta ét Hachem Elokéha", nous récitons la bénédiction de "abo'her béamo Israël béaava" (qui choisit Son peuple Israël, avec amour).
En effet, nous devons d'abord contempler l'amour qu'a Hachem pour nous (ex: gratitude), afin de pouvoir ressentir véritablement l'amour que nous avons pour Lui.

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