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La terre d’Israël – le saviez-vous?

+ La terre d'Israël - le saviez-vous? :

-> L'erreur des juifs à l'époque de Pourim :
A'hachvéroch a organisé un festin ... avec les ustensiles du Temple ... et même si le festin était parfaitement casher, ils n'auraient pas dû y participer ...
Selon le Rif, lorsque le peuple juif est capable de se réjouir et de participer à une fête qui célèbre sa déconnexion avec la terre [d'Israël] du Temple, il ne peut avoir aucun avenir.
C'est pourquoi il a été décrété qu'il serait anéanti.

-> Le Ramban (Vayichla'h 33,18) affirme que la Torah vient nous enseigner que même après que Yaakov se soit séparé d'Essav (suite à leur rencontre) et se soit installé à Souccot, il craignait toujours beaucoup Essav. En effet, le midrach rabba affirme que pendant toute la période où Yaakov a résidé à Souccot, il a continué à envoyer des cadeaux mensuels ou annuels à Essav afin de l'apaiser.
Le Ramban explique que la raison de la peur de Yaakov était qu'il se trouvait encore en dehors d'Israël, Souccot était en dehors des frontières de la terre d'Israël, où Essav avait le dessus.
Ce n'est que lorsqu'il arriva dans la ville de Sékhem, qui se trouvait à l'intérieur des frontières de la terre d'Israël, que Yaakov put enfin se détendre et se sentir en sécurité, persuadé que le mérite de la terre d'Israël le sauverait de son frère.

-> Le Maharal (Déré'h 'Haïm 5,9) souligne que la terre d'Israël "élève" (spirituellement) les juifs.
Il explique que les Avot (Patriarches) n'ont pu atteindre leur statut élevé que grâce au mérite de la terre d'Israël, qui les a "élevés".

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-> Nos Sages (guémara Béra'hot 4a) nous enseignent que lorsque les Bné Israël ont commencé à retourner en terre d'Israël à l'époque d'Ezra HaSofer, il aurait été approprié qu'un miracle similaire à la sortie d'Egypte soit accompli pour eux.
Cependant, en raison de leur faute, cela n'a pas pu se produire.

Le Maharcha (Yoma 9b) explique que la faute est que le peuple juif n'est pas monté en terre d'Israël avec Ezra. Bien qu'un petit groupe ait rejoint Ezra, la majorité de la nation juive est restée en arrière.

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-> À plusieurs reprises dans la guémara, Rabbi Zéra qualifie les habitants de Bavel de "stupides Babyloniens". Il est intéressant de noter que le 'Havot Yair (Shou"t 'Havoy Yair 15:2) explique que la raison de l'utilisation de cette épithète surprenante est son amour pour la terre d'Israël et son dédain pour les personnes qui n'y habitent pas.

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-> La guémara (Talmud Yérouchalmi - Moed Katan 10a) relate deux incidents intéressants qui soulignent la gravité de la décision de quitter la terre d'Israël.
Un certain Cohen se présenta devant Rabbi 'Hanina et lui demanda : "Suis-je autorisé à quitter la terre d'Israël et à me rendre à Tzour pour accomplir la mitsva de yiboum ou de 'halitza?" (Ces mitsvot sont accomplies à la mort d'un frère qui n'a pas laissé de descendance).
Rabbi 'Hanina répondit : "Votre frère a quitté la terre d'Israël et est mort, Béni soit Hachem qui l'a frappé, et vous souhaitez répéter son erreur?"

-> La guémara raconte ensuite une autre histoire. Shimon Bar Ba se présenta devant Rabbi 'Hanina et lui demanda de lui écrire une lettre de recommandation qui lui permettrait de gagner sa vie en dehors de la terre d'Israël.
Rav 'Hanina répondit : "Demain, (c'est-à-dire dans le futur) je mourrai et je serai avec vos ancêtres dans le monde à venir. Ils me diront : "Nous n'avions qu'un seul jeune arbre précieux en terre d'Israël, et vous lui avez donné la permission de partir en dehors d'Israël?".

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-> C'est pour ne pas avoir eu le mérite de résider en Israël que, lors du festin du Léviathan à la fin des temps, Moché refusera de prendre le verre et de réciter la bénédiction, en déclarant : "Je n'ai pas eu le mérite d'entrer en terre d'Israël, ni de mon vivant, ni après ma mort".
[guémara Pessa'him 119b]

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-> "Et j'ai imploré Hachem à ce moment-là en disant" (Vaét'hanan 3,23)

-> Le 'Hatam Sofer (Drashot 'Hatam Sofer - p.224) écrit également que les mots "Hachem chéfataï tifta'h" sont une prière que nous récitons avant la Amida (moment phare de la prière quotidienne), par laquelle nous demandons à Hachem de nous aider à prier correctement.
Il explique cette nécessité en expliquant qu'avant de parler au Roi des Rois, on peut être effrayé et confus, et donc incapable de s'exprimer. On peut être si effrayé qu'on ne peut même plus parler. [en réalisant la grandeur de ce moment, d'être en entretien privé juste en face du Roi des Rois, on en vient à perdre nos mots. ]
C'est pourquoi nous demandons à Hachem d'ouvrir nos lèvres afin de pouvoir nous exprimer, malgré la grande crainte et la terreur que nous ressentons.

Il cite la Haflaah qui dit que c'est le sens du mot "lémor". Le verset rapporte que Moché a demandé à Hachem de pouvoir formuler sa requête, malgré la grande peur qu'il ressentait.

-> Le 'Hatam Sofer se demande ensuite pourquoi Moché n'a eu besoin de formuler une telle requête qu'une seule fois. Il répond que Moché ne priait pas pour pouvoir entrer en terre d'Israël, qui possède une sainteté inimaginable. Moché sentait que cette sainteté dépassait même la sainteté qu'il avait ressentie lors de son ascension au Ciel pendant 40 jours, car la terre d'Israël est encore plus sainte que le Ciel en dehors d'Israël.
Par conséquent, il se sentait incapable d'ouvrir les lèvres pour prononcer sa prière et ainsi il devait implorer l'aide d'Hachem.

[l'idée est incroyable : on croit en apparence que la terre d'Israël est une terre comme une autre. Mais en réalité, lorsqu'on est en terre d'Israël, on est dans un lieu qui est plus saint que le Ciel en dehors d'Israël.
Moché, qui a été au Ciel pendant 40 jours, malgré cela lorsqu'il voyait vraiment la sainteté de la terre d'Israël, il en était si impressionné qu'il en perdait ses mots, et devait prier Hachem : "Hachem chéfataï tifta'h" (Hachem, ouvre mes lèvres!). ]

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