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Le puits de Myriam

+ Le puits de Myriam :

-> Grâce au puits de Myriam, on identifiait les sites de campements des différentes bannières et on marquait leurs frontières.
Les puits s'arrêtait à l'endroit où devait se placer le Michkan, précisément à l'entrée du parvis, près de la tente de Moché. Ainsi, on dressait les 12 piliers du Michkan autour du puits.

Ensuite, au début du chant des Lévi'im (évoqué dans la paracha 'Houkat), l'eau de ce puits commençait à surgir de la terre et à se diviser en plusieurs ruisseaux. L'un d'eux se partageait pour couler [vers l'intérieur] en direction des 4 angles de l'enceintE du Michkan et [vers l'extérieur] en direction de l'extrémité du camp.

L'un de ces ruisseaux traversait le camp des Lévi'im dont il faisait le tour, puis il atteignait chaque famille individuellement. Les autres affluents jaillissaient en direction des tribus juives et encerclaient chacune d'elles. De la sorte, chaque tribu connaissaient les limites de son territoire.

De plus, une voie d'eau reliait une bannière à l'autre. Ainsi, chaque fois qu'une femme désirait passer d'un camp à l'autre [par exemple pour épouser une homme d'une autre tribu], elle s'y rendait en bateau.
[cela se passa en plein désert aride pendant 40 ans pour des millions de personnes!]
[Méam Loez - Bamidbar 2,25-31]

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-> Tout comme la manne a servi de nourriture aux Bné Israël pendant les 40 années passées dans le désert, le puits de Myriam leur a fourni une alimentation liquide. Et tout comme la manne pouvait avoir le goût de n'importe quoi, le liquide du puits de Myriam pouvait avoir le goût du liquide que l'on voulait. [midrach Talpiot yayin]
Selon la Mékhilta (Yitro), on pouvait goûter du vieux vin, du vin nouveau, du lait, du miel et n'importe quoi de sucré.

-> L'eau coulait au milieu du camp comme un fleuve (Hadar Zékénim - 'Houkat), et autour du puits poussaient toutes sortes d'herbes dans lesquelles les gens se roulaient et qui devenaient pour eux un parfum (midrach Shocher Tov 23).
Dans l'eau, il y avait toutes sortes de poissons gras (Béréchit rabba 66,3), et grâce à l'eau, chacun pouvait planter des figues, des raisins et des grenades à proximité et ils produisaient des fruits en un seul jour (Tan'houma Kédochim 7).

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