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L’importance de faire la volonté de D. avec joie

+ L'importance de faire la volonté de D. avec joie :

-> Pourquoi Jérusalem a-t-elle été détruite?
C'est parce que le peuple juif n'a pas récité la Birkat HaTorah avant d'étudier la Torah.
[guémara Nédarim 81a]

-> La guémara a besoin d'une explication, car est-ce vraiment la seule chose que le peuple juif a fait de mal que de ne pas réciter la Birkat HaTorah avant d'étudier la Torah?
De plus, bien que nous sachions qu'il est obligatoire de réciter une bénédiction avant d'étudier la Torah, ne pas le faire est-il une faute si grave que le Temple a été détruit parce qu'ils n'ont pas récité cette bénédiction?
En vérité, il n'y a pas un seul juif qui ne soit pas plein de mitsvot, comme le dit la guémara (Sanhédrin 37a), les fauteurs au sein du peuple juif sont remplis de mitsvot comme une grenade.

Le principal problème est qu'ils n'ont pas servi Hachem avec joie, car ils se sentaient obligés de le faire.
Lorsqu'ils remplissaient leur obligation et n'avaient plus à accomplir cette mitsva, ils étaient très heureux de l'avoir achevée et de ne plus avoir à la faire. Ils la considéraient comme un joug désagréable.
C'est là l'essentiel de la faute du peuple juif ; à cause de cela, nous nous trouvons dans un exil long et amer.

Hachem a créé le monde, pas parce qu'Il en a besoin, mais pour que nous accomplissions ses mitsvot et que nous en recevions la récompense. Si une personne ne réalise pas les mitsvot avec une attitude positive et joyeuse, c'est comme si elle était kofer le ikar (c'est un hérétique), comme si elle disait que Hachem "a besoin" de son service.

... Hachem n'a nullement besoin de ce que nous faisons, et donc, si nous accomplissons Ses ordres avec une grande joie, Hachem est content de nous.
Cependant, si une personne réalise les commandements rapidement parce qu'elle les considère comme un fardeau et veut s'en débarrasser le plus vite possible, alors Hachem sera en colère contre elle.
[le principal n'est pas la réalisation d'une mitsva, mais l'état d'esprit, les sentiments que l'on a : de loyauté, de fierté, de joie, ... de faire la volonté d'Hachem. ]

La bénédiction de Birkat HaTorah comprend les mots suivants : "acher ba'har banou mikol aamim vénatan lanou ét Torato" = nous bénissons Hachem parce qu'il nous a choisis parmi toutes les nations du monde pour nous offrir le cadeau le plus précieux, la Torah.
Si nous n'étudions pas la Torah et ne réalisons pas les paroles de la Torah avec joie, alors pourquoi le bénir de nous avoir donné la Torah?
Si nous la considérons comme un simple fardeau, il est évident que nous n'en voulons pas vraiment.
C'est comme réciter une béra'ha lévatala (une bénédiction vaine), car nous ne cherchons pas vraiment à Le bénir pour cela.

=> C'est la faute du peuple juif, qu'ils n'ont pas servi Hachem avec joie, et donc ils n'ont pas récité Birkat HaTorah parce qu'ils ne le voulaient pas vraiment. Ils considéraient cela comme un fardeau, même s'ils le faisaient.
[ rav Yonathan Eibshitz - Tiféret Yonathan - Ekev 11,13 ]

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[de même dans chaque bénédiction nous disons : "acher kédéchanou bémitsvotav" (qui nous a sanctifié par Ses mitsvot) = chaque mitsva est un cadeau d'Hachem, qui nous rend plus saint et proche de Lui, ...
Avons-nous vraiment conscience de ce que cela implique? Voulons-nous vraiment avoir une éternité au plus proche de papa Hachem?
Comment pouvons-nous voir les mitsvot comme un fardeau (et non un cadeau), comme une contrainte (je fais ce que D. a besoin!? ) ?

Notre yétser ara essaie de nous rendre prisonnier de la routine, pour enlever tout sentiment dans notre servir d'Hachem.
Ne pas servir Hachem avec joie, n'est pas facultatif, c'est grave au point de causer notre exil si long et dur! ]

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