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L’importance de la joie

+ L'importance de la joie :

-> "La joie d'une personne attire sur elle une autre joie, plus élevée" [Zohar - Tétsavé - 184b]

-> "Il est connu qu'Hachem aspire constamment à accorder de la bonté à Sa nation, le peuple juif.
Cependant, la sitra a'hara (force du mal/impureté) retient, pour ainsi dire, le flux de bonté.
Cependant, lorsque la nation juive est inspirée par la joie, cette joie repousse les klipot qui empêche la bonté de couler, et Hachem déverse la force vitale et la bénédiction sur Sa nation dans Sa grande miséricorde et bonté".
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayétsé ]

-> La joie adoucit les jugements.
[selon le Baal Chem Tov - rapporté dans le séfer Richpé Eish (neschiz - miché 24)]

-> Le Baal haTanya (sidour Baal haTanya - séoudot Shabbath) explique pourquoi il en est ainsi :
"La joie permet 'd'adoucir les jugements'. Cela peut être compris ainsi : lorsque le roi est dans un état de joie, il n'y a pas de jugement ou de punition devant lui, car il pardonne à ceux qui se sont rebellés contre lui. De même, lorsqu'une personne est joyeuse, elle peut trouver de l'amour même pour ses détracteurs".

Le Baal HaTanya (maamré Admour haZaken - Shabbath) dit ailleurs : "La joie adoucit la rigueur/jugement Divin, car il est connu que lorsqu'une personne est joyeuse, elle souhaite que tout le monde le soit également."

[lorsqu'un juif souffre, Hachem souffre avec lui. On peut dire que lorsqu'un juif se réjouit (dans le cadre autorisé par la halakha), alors Hachem se réjouit également avec lui.
Et lorsque Hachem est joyeux, cela nous évite des jugements Divins très strictes. ]

-> Rabbi Tsadok haCohen de Lublin (Divré Emet - Térouma) écrit :
"Se réjouir d'Hachem adoucit les jugements. Par conséquent, le chant des Léviim, qui brûlaient d'un tel feu et d'une telle passion pour Hachem, adoucissait tous les jugements ...
[se basant sur la guémara Shabbath 51a, il explique: ] les maîtres du chant (baalé chir, c'est-à-dire les Léviim) 'sortent' tout mal par leur chant et sont attirés vers Hachem par leur chant".

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-> "Grâce à la joie, nous sommes capables d'annuler tous les jugements."
[Ohev Israël - Likoutim 'hadachim - Vayikra]

Une source à cela est le Zohar (Béha'alotékha 151b) affirmant qu'en réveillant la joie dans notre cœur, nous faisons que les jugements sévères s'éloignent et que les décrets (négatifs) ne peuvent s'exécuter.

-> "Le principe est le suivant : lorsqu'on veut soumettre les forces négatives, il faut être joyeux"
[rabbi Elimelé'h de Lizhensk - Noam Elimélé'h - Vaéra ]

Par exemple, le Noam Elimélé'h utilise cette logique sur les paroles de Moché : "les Bné Israël ne m'écouteront pas" (lorsque je leur dirais qu'ils vont sortir d'Egypte) = impliquant qu'ils acceptent sur eux-mêmes d'être joyeux, "et donc comment Pharaon m'écoutera-t-il?" = la klipa (force du mal) ne sera pas dominée puisqu'ils ne seront pas parvenus à un état de joie.
[Moché s'inquiète auprès d'Hachem : si les juifs n'écoutent pas mes paroles en devenant fou de joie (la délivrance est proche!), alors comment les forces du mal (représentées par Pharaon), vont-elles pouvoir être vaincues? Comment le jugement, le mauvais décret pourra-t-il être déchiré?
On voit là la puissance de la joie! ]

-> Dans le séfer Zi'hron Zot (parcha Vayétsé), il est rapporté une explication du 'Hozé de Lublin sur les propos de nos Sages : "Dans le lieu de la joie, il y aura aussi le tremblement" (bémakom guila, cham t'hé réada).
"bé'Makom guila" = si la joie de quelqu'un est avec Hachem, qui est le Mékomo chel Olam, alors "cham" = dans le domaine de la sitra a'hara (force du mal), "t'hé réada" = il y aura du tremblement.
[ainsi, plus on a de la joie en Hachem, plus les forces du mal ont de la tristesse/crainte, car elles ont moins de possibilité d'agir sur nous. Notre joie est notre meilleure arme pour se protéger, pour "faire trembler" les mauvais décrets qui pouvaient planer sur nous. ]

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-> Selon le Zohar (Tétsavé 184b) :
"Venez et voyez, le monde d'en-bas se tient constamment prêt à recevoir, et le monde d'en-Haut ne donne qu'en accord avec la nature du monde inférieur. Si le monde d'en-bas se tient debout avec un visage brillant, le monde en-Haut l'éclaire d'en haut.
Et si [le monde en-bas] se tient dans la tristesse, [le monde en-Haut] accorde des décrets sévères ...
Conformément à la nature de l'éveil, [une réaction] est générée d'en haut."

-> Selon le Chla haKadoch (Torah Ohr - Shaar HaGadol 5) :
Le midrash rapporte : "Hachem dit à Moché : "Va dire à la nation juive que Mon Nom est Eyé acher Eyé, et le roi David dit : "Hachem est ton ombre. De même qu'une ombre rit si vous riez et pleure si vous pleurez, et qu'elle reflète aussi bien un visage en colère qu'un visage brillant, de même Hachem est votre ombre = la façon dont vous êtes avec Lui, est la façon dont Il sera avec vous.

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-> Selon le Zohar (Vayakel 219b), la racine de tout mal dans le monde est l'aspect de la tristesse : "Avec la tristesse" = tel est le mystère du Serpent (originel), le Satan, qui a amené la tristesse sur la face du monde.
Le rav 'Haïm Vital (Chaaré Kédoucha - Vol.2, porte 4) explique la même chose : Car la tristesse est tirée de l'impureté que le Satan, le Serpent, a injectée à Adam et à 'Hava ...
Cela a entraîné que Hachem et Sa Chékhina se sont éloignés d'eux".

-> Selon le Zobar HaKadosh (Noa'h 71a) : "La bénédiction d'Hachem enrichit et aucune tristesse ne s'y ajoute ... La tristesse de la sitra a'hara (force du mal/impureté) retient la bénédiction du monde."

-> Le Alchikh haKadosh (Eikha 2,18) explique le concept de "Et Son cœur s'attrista", écrivant que l'aspect de la tristesse par rapport à Hachem se réfère au fait de retenir le flux de bonté Divin.

-> Le Séfer 'Harédim (chapitre 66) présente ce même concept : "Cela a-t-il un sens pour quelqu'un qui perd un pera'h (une sorte de pièce de monnaie) de briser un récipient qui vaut mille pera'him? Cela ne nous viendrait pas à l'esprit.
Vous devez savoir que votre âme, un char pour D., s'éloigne de vous pendant votre colère et votre tristesse.
Comment peut-on s'attrister pour des choses de ce monde et perdre ainsi la vie éternelle? (est-ce que notre tristesse vaut le fait que Hachem (source de toutes les bénédictions) s'éloigne de nous? Notre raison d'être triste est comme une petite pièce, en comparaison de l'énormité de ce qu'on perd avec l'absence d'Hachem à nos côté, en cause de notre tristesse.)
Réponds donc à tout ce qui t'arrive avec joie, comme Hillel, et n'abandonne pas ton Roi. Que ce soit pour toi une consolation : tu es lié à Lui, Il fera briller Sa Face vers toi, et tu seras béni de Lui."

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-> "Car c'est avec joie que nous sortirons et que nous serons conduits en paix" (Yéchayahou 55,12).
Cela qui signifie que, par la joie, on sort de toutes sortes de difficultés et on n'attire que des émanations bonnes et positives sur l'ensemble de la nation juive.
[d'après Déguel Ma'hané Efraïm - Likoutim - Sfat Emet ; le rav Moché de Sassov enseigne de même]

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-> Il est rapporté dans le Zohar haKadoch (Pékoudé 251a) : "A cause de cela = c'est la joie et c'est la tristesse, c'est la vie et c'est la mort, c'est le bien et c'est le mal, c'est le paradis et c'est l'enfer, tout cela est le parallèle de ceux-là."
Ainsi, le Zohar enseigne que la tristesse est la racine du mal et que la joie est la racine du bien, car ces sujets sont parallèles les uns aux autres.

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