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Our’hatz

+ Our'hatz :

-> Après Kadech, vient Our'hatz, où on lave les mains, sans bénédiction, avant de manger le Karpas trempé dans l'eau.
[selon le Séder haYom puisqu'il y a un doute s'il l'on doit faire de nos jours une bénédiction avant de tremper une nourriture dans l'eau ou certains liquides, alors on ne fait pas de bénédiction. ]

-> Selon le Darké Moché :
Pourquoi lavons-nous les mains avant de manger du karpas, ce que nous ne faisons pas le reste de l'année?
Le récit de la sortie d'Egypte est comme une prière, car nous discutons de la grandeur et de la louange de Hachem. Nous devons donc nous laver les mains au préalable, tout comme nous le faisons avant de prier.

-> Selon le Ora'h 'Haïm :
[le séder commence par Kadech, puis Our'hatz]
Il faut se sanctifier par l'étude de la Torah, qui est kodech (sainte), et c'est ainsi que l'on se lave de ses fautes (Our'hatz).
La guémara (Ména'hot 110a) affirme que celui qui étudie le passage de la Torah traitant du sacrifice Olah, c'est comme s'il avait apporté un sacrifice olah.

-> Selon le Yisma'h Israël :
Plus on acquiert de la sainteté, plus on est capable de discerner ce qui est bon et ce qui est mauvais. Une fois que l'on se sanctifie on acquiert une nouvelle perspective sur la vie. On peut voir et comprendre plus clairement la différence entre l'impureté et la sainteté, et on s'élève alors davantage en se purifiant (Our'hatz).
C'est pourquoi nous faisons Our'hatz après avoir dit Kadech, parce que maintenant que l'on s'est sanctifié, on doit laver la saleté [spirituelle] de la faute.

-> Selon le Zéra Kodech :
Dans lachon hakodech, "ra'hatz" signifie laver, et en araméen, il signifie faire confiance.
Les deux explications se combinent pour nous enseigner une leçon importante. Nous ne pouvons réussir à nous "laver", à nous purifier, que si nous avons la pleine émouna que Hachem accepte la téchouva de ceux qui se tournent vers Lui.
De plus, la seule façon de réussir à vaincre le yétser ara est d'avoir la véritable émouna que Hachem a placé en chacun de nous une étincelle de bonté (qui reste pure quoi qu'on puisse faire).
Nous avons tous cette étincelle, même si certains ont besoin de creuser plus profondément pour la trouver (les fautes faisant écran, mais pouvant partir avec une téchouva sincère).

[l'idée aussi est que nous devons : kadech = on doit se focaliser sur cette partie pure et divine que nous avons toujours en nous (même si nous sommes au 49e niveau d'impureté sur 50, comme les juifs en Egypte). Alors, on prend confiance et conscience qu'on peut toujours faire de grandes choses spirituellement, qu'on est toujours aimé et important aux yeux d'Hachem, et alors on peut se relever, se laver, plein d'ambition spirituelle. ]

-> Générallement, Our'hatz doit venir avant Kadech, car la pureté vient avant la sainteté (on se lave de nos fautes et ensuite on est pur).
Cependant, le Zohar dit qu'en cette nuit de Pessa'h, Hachem nous élève à un niveau si élevé qu'on est similaire à des anges de Service (mala'hé hacharét).
Pour eux, la sainteté vient d'abord et ensuite la pureté vient avant la sainteté, comme il est dit : "vékoulam pot'him ét piém bikdoucha ouvtahara".

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