Aux délices de la Torah

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Ressentir la douleur d’Hachem

+ Ressentir la douleur d'Hachem :

"Le fait de se soucier du peuple juif et d'utiliser sa propre spiritualité et sa Torah pour aider d'autres juifs permet de mériter une ascension spirituelle.
Une personne doit combiner ses sentiments de douleur face aux problèmes auxquels les juifs sont confrontés, avec la douleur qu'elle doit ressentir en raison de l'énorme 'hilloul chem Shamayim (profanation d'Hachem) dans le monde".
[Rav Aharon Kotler - Michnat rav Aharon - vol. 2 - p.113]

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-> Celui qui aime Hachem ne peut supporter le 'hilloul Hachem qui survient lorsque les gens transgressent Ses mitsvot (Ram'hal - Mesillat Yécharim - chap.19).

-> On doit ressentir du tourment à cause du nombre limité de ceux [parmi les juifs] qui Le servent dans le monde et de la souffrance que ceux qui fautent causent à Hachem, et on doit désirer leur retour (Kav haYachar).

-> Chaque juif doit ressentir de la douleur dans son cœur à cause des manquements dans la pratique du judaïsme, et on doit souffrir en sachant que la Chékhina ressent de la souffrance à cause de cela.
Cette profanation ('hilloul Hachem) provoque une douleur immense et insondable. (Choul'han haTahor - Intro).

-> Un des nombreux secrets célestes révélés par le Magguid à rabbi Yosef Karo (le Beit Yossef) est que si nous pouvions seulement connaître et ressentir l'immense douleur dans laquelle se trouve la Chékhina en raison des fautes du peuple juif, aucun aliment ne serait doux pour nos palais, car l'amertume envelopperait notre être tout entier.

Le Chla haKadoch rapporte que la Chékhina s'est un jour révélée à rabbi Yossef Karo et à son groupe, et a supplié le peuple juif d'avoir de la compassion pour elle.
Se plaignant de ses grandes souffrances, la Chékhina (Présence Divine) fit remarquer que si nous pouvions comprendre ne serait-ce qu'un iota de la douleur dont elle souffre à cause de nos péchés, nous nous roulerions dans la boue. [voir également le Meïr - Shavouot]

-> Par exemple, lorsque l'on prie pour la reconstruction du Temple, ou qu'on espère la venue du machia'h, à un niveau simple c'est pour nous sortir de nos galères du quotidien, à un niveau plus élevé c'est pour avoir une vie avec davantage de spiritualité, mais à un niveau encore plus élevé c'est parce qu'Hachem souffre en exil de par nos fautes et Son éloignement avec Ses enfants adorés (les juifs). Cela nous fait pleurer et supplier pour la venue du machia'h au plus vite!
Il en est de même à un mariage où au summum de notre joie, on casse un verre pour se rappeler que certes Hachem se réjouit de notre mariage, mais également Il souffre de l'état du judaïsme actuel.
[la Torah demande de servir Hachem dans la joie, ainsi on doit se garder un petit moment où l'on peut exprimer toute notre compassion sur la douleur que vit et ressent papa Hachem. On peut aussi prier pour que cet état se termine au plus vite, on peut faire aimer davantage Hachem autour de nous, ...
Le restant du temps nous devons être dans la joie, en essayant par notre attitude d'amener le plus de satisfaction à Hachem. ]

-> Si une personne n'est pas heureuse à cause de quelque chose qui la dérange, elle se sent un peu mieux en voyant qu'une autre personne ressent au moins sa douleur, et qu'elle est contrariée par le fait qu'elle souffre.
[Yessod véChorech haAvoda - chaar1, perek 8]

=> De même, si nous nous sentons réellement blessés par le 'hilloul Hachem qui abonde, cela donnera également de la satisfaction à Hachem parce que nous partageons sa douleur. [on sort de notre nombril, de notre "moi je", pour penser également à Hachem!]
Ceci, à son tour, nous mettra sur la voie de la rectification de la cause de l'angoisse.
[par ce mérite de prendre en considération Son état de souffrance, Hachem peut nous envoyer la délivrance. D'une certaine façon : Puisque Je compte tellement à vos yeux (on pense à Lui [souffrances], et pas qu'à nous même), alors Je vais me dévoiler pour pouvoir être au plus proche de vous. ]

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-> Chaque jour, Hachem pleure pour 3 types de personne, et l'un d'eux est celui qui a la possibilité d'étudier la Torah, mais ne le fait pas.
[guémara 'Haguiga 5b]

[on se dit que nous ne faisons rien de grave (ça va je profite! tous les être humains font ça!), mais cela cause de la douleur à Hachem. N'oublions pas que nous sommes différentes des non-juifs, nous sommes les enfants adorés d'Hachem, et notre futur après la mort est totalement différent.
Hachem nous aime tellement que cela lui est très difficile de voir à quel point nous gâchons nos capacités et ressources sur des futilités, plutôt que d'embellir notre éternité.
Le monde à venir dépend de nos actions actuelles, et plus nous agissons selon la Torah plus nous mériterons d'être encore plus proche d'Hachem. Ainsi, c'est très dur pour papa Hachem de réaliser qu'alors qu'Il nous aime tellement Il n'aura pas la chance de nous avoir au plus proche de Lui.
[déjà dans ce monde une faute créé de l'espace, un écran, entre nous et Hachem.]
La téchouva peut tout effacer, voir transformer en mérites (si faite par amour), mais ce que nous ne faisons pas, c'est autant de choses qui vont nous manquer pour toujours, et cela est aussi très dur à Hachem, qui veut notre bien ultime. ]

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+ Exemple chez nos guédolim du fait de ressentir cette douleur :

-> Lors d'une visite à Paris, le rav Shalom Meïr Yungerman a appris qu'un vieil homme dont le grand-père était ophtalmologiste avait soigné le rav Israël Salanter alors que celui-ci résidait à Paris.
Ce juif raconta que pendant que le rav Salanter était à Paris, il souffrait terriblement de brûlures dans les yeux. L'ophtalmologiste lui dit qu'il devait s'abstenir de pleurer, car pendant toute la durée de son séjour à Paris, le rav Salanter n'avait cessé de pleurer en raison de l'état spirituel désastreux des juifs.
Le rav Salanter a répondu au médecin que cela lui était impossible d'arrêter de pleurer [conscient de la souffrance d'Hachem pour l'état actuel du peuple juif].

-> Le rav Aharon Bakst rendit un jour visite au 'Hafets 'Haïm et remarqua que la nourriture qui leur était servie était très simple. En voyant ce qui était servi, le rav Bakst s'est abstenu de manger la nourriture en raison de son aspect peu appétissant. Cependant, ne voulant pas donner l'impression de ne pas avoir d'appétit pour une nourriture aussi simple, le rav Bakst se força à en goûter une maigre quantité.
Il déclara ensuite qu'il n'en voulait plus.
Témoin de la maigreur du rav Bakst, le 'Hafets 'Haïm lui demanda avec incrédulité : "Comment aurez vous la force de résister au 'hilloul Hachem dans le monde?".
[d'une certaine façon, une raison motivant le 'Hafets 'Haïm à manger est pour avoir les forces suffisantes pour s'attrister comme il le faut sur la douleur d'Hachem. ]

-> En se rendant à la yéchiva un matin, le jeune Moché Sternbuch fut arrêté par son roch yéchiva, le rav Moché Schneider. Son rav lui demanda : "Moishele, comment as-tu pu dormir la nuit? Je n'ai pas pu fermer les yeux après avoir entendu qu'à Tel Aviv, il y a des juifs qui se promènent sans kippa sur la tête!"

-> Lorsqu'il rentrait chez lui après la prière de cha'harit (matin), le rav El'azar Ména'hem Shach attendait une heure avant de manger ou de boire quoi que ce soit, même si le petit-déjeuner était prêt.
Un jour, quelqu'un eut le courage de demander au roch yéchiva pourquoi il attendait une heure avant de goûter quoi que ce soit. Le rav Shach répondit : "N'y a-t-il pas des millions de juifs en terre d'Israël qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche lorsqu'il s'agit du judaïsme? C'est pourquoi je réserve un temps spécifique pendant lequel je me joins à la douleur de la Chékhina et je prie en leur nom ... pendant ce temps, je ne peux rien goûter".

-> Une fois, lors d'une discussion au domicile du roch yeshiva sur le manque d'éducation à la Torah des non religieux, le rav Shach éclata en sanglots. Pendant 15 minutes, le rav Shach n'a pu être réconforté alors qu'il se lamentait sur l'holocauste spirituel qui frappe le peuple juif dans notre génération.

L'orgueil, les paroles en vain, les envies primaires et la tristesse sont les 4 fondements des dommages causés par la partie mauvaise de l'homme.
A l'inverse, il y a aussi 4 fondements positifs à l'intérieur de l'homme qui se traduisent par : l'humilité, le silence, le rejet des plaisirs corporels qui sont vains et la joie qui doit être constamment présente en l'homme.
[rabbi Shalom Sharabi - נהר שלום]

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[ainsi la tristesse fait partie des 4 sources de dommages du monde, d'où l'importance de toujours être dans la joie! ]

De même que la Torah écrite est inscrite sur un parchemin (qui est la peau d'un animal), de même la Torah orale nécessite un parchemin qui se matérialise par la bouche de l'homme lorsque celui-ci l'étudie.
La Torah écrite sur la peau d'un animal n'établit pas un lien significatif entre Israël et Hachem car un séfer Torah est placé dans l'arche prévue à cet effet à la synagogue.
En revanche, la Torah orale a été donnée à Israël pour être étudiée de vive voix et en toute circonstance. Elle offre à l'homme la possibilité de purifier sa bouche, qui devient ainsi un parchemin sur lequel s'inscrit la Torah orale.
[Maharal - Tiféret Israël]

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-> Le Chèv Chema'tata écrit :
Rabbi Chimon bar Yo'hai enseigne : "si j'avais été au mont Sinaï au moment du don de la Torah à Israël, j'aurais demandé à Hachem de créer 2 bouches pour l'homme : une pour s'affairer aux paroles de la Torah, l'autre pour ses besoins personnels" (Yérouchalmi Béra'hot 1,2).
Il faut expliquer en préambule que seul un parchemin fait avec la peau d'un animal casher peut servir pour l'écriture d'un Sefer Torah, comme cela est rapporté par nos Sages de mémoire bénie : "seule la peau d'un animal kasher est apte au service du Ciel" (guémara Shabbath 28a).
Il faut également ajouter que de la même façon que la fabrication d'un parchemin destiné à l'écriture d'un séfer Torah doit être accomplie au nom de la mitsva, comme cela est rapporté dans la halakha (Choul'han Aroukh OH siman 32,68), ainsi en est-il pour la bouche de l'homme qui représente le parchemin de la Torah orale. Elle devra être exclusivement réservée aux paroles de Torah que l'homme étudiera au nom du Ciel et devra rester sainte comme l'est la Torah.
C'est pour cette raison que Rabbi Chimon bar Yo'haï a demandé à ce que l'homme ait une bouche dédiée à l'étude de la Torah afin que celle-ci ne soit pas profanée par des paroles vaines qui endommageraient
la sainteté du parchemin de la Torah orale.

[nous devons purifier notre bouche pour qu'elle devienne un réceptacle de sainteté sur lequel s'inscrit la Torah orale. ]

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-> Il est rapporté dans le Talmud de Jérusalem (Yérouchalmi Péa 2,4) :
"Rav 'Hagaï a enseigné au nom de Rav Chmouel bar Na'hman : certaines paroles de la Torah ont été transmises par oral et d'autres par écrit et nous ne saurions pas lesquelles auraient été les plus précieuses s'Il n'avait dit : "car conformément à ces paroles-là J'ai conclu une alliance avec toi" (Ki Tissa 34,27).
On peut apprendre de là que ce sont les lois orales qui sont les plus précieuses."

Chaque juif a toujours en lui une partie d’Hachem

+ Chaque juif a toujours en lui une partie d'Hachem :

-> Le Baal Chem Tov explique que chaque juif, peu importe qui il est, même un très grand fauteur et quelle que soit la situation dans laquelle il se trouve, possède à l'intérieur de son cœur une concentration de lumière qui est une étincelle divine que le Maître de l'univers a insufflée en lui au moment de la création du premier homme, comme il est écrit : "Il insuffla dans ses narines un souffle de vie" (Béréchit 1,2). Et celui qui insuffle un souffle de vie transmet par la même une partie de lui-même.
Ainsi, une étincelle divine réside au plus profond du cœur de chacun d'entre nous et celle-ci ne peut être endommagée ni par les fautes ni par les négligences. Elle se trouve en permanence dans un état de sainteté et de pureté.

-> L'Admour de Kamarna dit : "il se trouve dans le coeur de chaque juif ... de la lumière divine infinie ...il s'agit du trésor du Roi ... qui ne change jamais quelque soient les circonstances, le moment ou l'endroit".

-> D'après ces enseignements, le Yichma'h Israël (paracha Noa'h) explique un fondement de la téchouva à travers le verset : "Que son cœur comprenne, qu'il se repente et il sera guéri" (Yéchayahou 6,10).
Lorsqu'un racha souhaite "abandonner son mauvais chemin pour retourner vers Hachem, il doit concentrer tous ses efforts pour atteindre le plus profond de son cœur, là où réside une étincelle d'âme divine. Il s'agit d'une flamme qui ne s'éteint jamais et lorsqu'il scrutera au plus profond de son cœur, cette flamme deviendra un feu de sainteté qui lui permettra de purifier la totalité de ses 248 membres et de ses 365 nerfs. Et c'est là le sens de notre verset : "que son cœur comprenne".
S'il atteint le plus profond de son cœur, alors son repentir et sa guérison lui seront assurés.

[même s'il arrive qu'un juif faute, le dommage reste extérieur et ne peut atteindre le plus profond de son cœur et c'est le sens des paroles du Talmud : "bien qu'il ait fauté, il reste un Israël" (guémara Sanhédrin 44a ).
Par ailleurs, lorsque nos Sages disent que ce que Hachem attend de nous c'est le coeur, on peut le comprendre comme Il souhaite que nous investissons toutes nos forces (dans la prière, la téchouva, ...), mais également par cela on se connecte à notre partie divine interne qui est pure, et on a donc une connexion pure et directe avec Hachem, sans interférences/blocage dues à nos fautes. ]

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-> Le Baal haTanya (Likouté Amarim - chap.18) explique un phénomène très surprenant :
lorsque dans le monde, un décret est pris visant à annihiler des juifs, même le plus éloigné d'entre eux, qui a fauté durant toute sa vie, est prêt à sanctifier le Nom de D. en subissant d'horribles souffrances et en acceptant de sacrifier sa vie sans jamais renier son dévouement à Hachem.
En effet, dans le cœur de chaque juif, même du plus éloigné d'entre eux, se cache et sommeille un amour ardent pour Hachem. Cet amour dépasse l'entendement humain, il est irrationnel car il n'a aucune raison d'être. Et pourtant, il s'agit de la nature profonde de chaque enfant d'Israël qui est héritée de nos patriarches : Avraham, Its'hak et Yaakov.
Ainsi, lorsqu'un juif est mis à l'épreuve, par exemple par l'idolâtrie, que D. nous en préserve, cet amour caché et enfoui au plus profond de lui se réveille en un feu brûlant de sainteté qui l'anime au point de ne plus pouvoir être éteint. Et, dans une foi inébranlable, il refusera catégoriquement de renier Hachem, allant jusqu'à donner sa propre vie pour sanctifier le Nom de D.

-> Le rabbi Lévi Its'hak de Berditchev (Kédouchat Lévi - Yitro) écrit également sur pourquoi des juifs apparemment éloignés du judaïsme sont prêts à mourir pour sanctifier le Nom de D. :
"soyez sans crainte! C'est pour vous mettre à l'épreuve que Hachem est venu" (Yitro 20,3) = il s'agit du dévoilement de D. au mont Sinaï lorsqu'Il a déclaré à tout le peuple : "Je suis Hachem ton D." (Yitro 20,2) et "tu n'auras pas d'autres dieux que Moi" (Yitro 20,3).
Ce sont les commandements divins que nous avons entendus directement de la bouche d'Hachem (guémara Makot 24a) et qui se sont gravés au plus profond du cœur de chacun, au point que même le plus éloigné d'entre nous est capable de donner sa vie et mourir en sanctifiant Son Nom.
C'est là le sens de notre verset : "c'est pour vous mettre à l'épreuve" (Yitro 20,17) = chacun à la force de faire face à l'épreuve.

[il est dommage de révéler sa pleine judaïcité lorsque nous sommes dans une situation critique, essayons plutôt de le faire à tout moment en donnant de tout coeur le meilleur de nous-même pour réussir notre vie selon la volonté d'Hachem, et ce dans la joie.]

Les 4 maléfiques (par le Ben Ich ‘Haï)

+++ Les 4 maléfiques (par le Ben Ich 'Haï) :

+ Quatre types de personnes n'accueillent pas la Présence divine : les moqueurs, les flatteurs, les menteurs et ceux qui profèrent le lachon ara.
[guémara Sota 42a]

-> Pourquoi les gens se moquent-ils, flattent-ils, mentent-ils et disent-ils du lachon ara?
Pour s'attirer les faveurs et cultiver une relation étroite avec une personne qu'ils jugent importante. En se rapprochant de l'homme par de tels moyens, on s'expose à la punition d'être éloigné de la Présence divine.
Ces fautes de parole peuvent être corrigés en utilisant le pouvoir de la parole pour étudier la sainte Torah.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada ; Emouna Itékha]

[on est tout content car par quelques mots on s'attire l'attention des gens, on a le dernier mot, ... mais en réalité on est très perdant car on repousse la Présence d'Hachem, ce qui est la meilleure chose possible (source de toutes les bénédictions et plaisirs). ]

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-> Pour trois d'entre eux, la terre tremble, et pour le quatrième elle ne peut tolérer (Michlé 30,21)

Pour les 3 premiers types de personnes qui n'accueillent pas la Présence divine (les moqueurs, les flatteurs et les menteurs, la terre tremble. Mais le 4e type de gens, composé de ceux qui parlent le lachon ara, est si mauvais que la terre ne peut le supporter.
Pourquoi cela?

Le fait d'égarer les autres est bien pire que le fait de fauter soi-même. Celui qui dit du lachon ara pousse les autres à pécher en écoutant ses paroles.
De plus, le lachon ara tue 3 personnes : celui qui parle, celui qui écoute et celui dont on parle (guémara Arachin 15b).
Enfin, le lachon ara provoque une haine gratuite, qui a détruit le Temple. La terre ne peut plus contenir le peuple, car il y a de telles querelles entre eux qu'ils ne peuvent pas vivre ensemble.
[Ben Ich 'Haï - Atéret Eliyahou - Métsora]

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-> Les menteurs ne mériteront pas de recevoir la Présence divine à l'avenir.
A l'inverse il est écrit : "grâce à ma droiture, que je puisse contempler Ta face" (Téhilim 17,15) = ma droiture, c'est-à-dire grâce au fait que j'étais dans la vérité (et non le mensonge), que je peux mériter de voir Ta face (Hachem) [et cela dans l'éternité du monde à venir].
[Ben Ich 'Haï - 'Haïm véhaShalom]

"La sainteté de la lumière enfouie dans la Méguila est plus élevée que celle de la Torah elle-même"
['Hatam Sofer - drouch 37 - Adar chéni]

-> Le Mékoubal rabbi 'Haïm haCohen (dans son טור ברקת), qui est un élève de rabbi 'Haim Vital, lui-même fidèle du Arizal, enseigne:
"la lumière de la Méguila est plus élevée que la lumière de la Torah. En effet, la lumière de la Torah correspond uniquement à une émanation de la sagesse des mondes supérieurs tandis que la Méguila dévoile une lumière qui provient directement de la source de la sagesse des mondes supérieurs."

-> Le Shvilé Pin'has explique :
Pour saisir cette notion fondamentale, commençons par rapporter les paroles du midrach (Béréchit rabba 17,5) : "Le sommeil est une émanation de la mort, le rêve celle de la prophétie, le Shabbat celle du monde futur. Rabbi Avine en ajoute 2 autres : la lumière du soleil est une émanation de la lumière des mondes célestes et la Torah est une émanation de la sagesse des mondes supérieurs."

Ce midrach nous dévoile un enseignement essentiel : la sainte Torah, qui nous a été donnée au mont Sinaï, n'est "qu'une émanation de la sagesse des mondes supérieurs". Ainsi, tout comme le sommeil est une infime partie de la mort et le rêve une infime partie de la prophétie, la Torah, qui nous a été donnée dans ce monde ici-bas, n'est qu'une infime partie de la sagesse des mondes supérieurs.
Il faut comprendre que notre condition d'être humain ne nous permet pas d'atteindre l'essence même de la sagesse des mondes supérieurs, qui est la source de la Torah. Nous ne pouvons saisir qu'un aspect de son dévoilement à travers un habillage de lettres que sont les enseignements de l'Ecriture.

Et c'est le sens de l'Ecriture au sujet du don de la Torah : "Hachem descendit sur le mont Sinaï" (Yitro 19,20) = Hachem rétracta Sa sagesse infinie pour nous donner la Torah dans ce monde ici-bas.
Cependant, le jour de Pourim, par le biais de la lecture de la Méguila, se dévoile au monde la source même de la Torah. Et c'est pourquoi les Sages ont enseigné : "Nous devons interrompre notre étude de la Torah pour écouter la Méguila" (guémara Méguila 3a) (a ha).

Le Arizal (chaar hakavanot Pourim) explique que durant le jour de Pourim, se dévoile une lumière unique qui est la lumière de la sagesse des mondes supérieurs appelée 'Hokhma et qui se dévoile pleinement sans aucune rétractation, sans aucun habillage.
C'est le secret du verset : "Mordé'haï sortit de chez le roi" (Esther 8,15). En effet, l'âme (néchama) de Mord'haï trouve son origine dans la sagesse des mondes supérieurs et lorsque nous lisons la Méguila chaque année, nous invitons cette lumière unique à se dévoiler comme à l'époque de Pourim.
C'est en ce sens que cette lumière est plus élevée que celle contenue dans la Torah.
[...]

Selon le Arizal : "A l'avenir, toutes les fêtes disparaîtront sauf la fête de Pourim".
[selon le midrach (Yalkout Chimoni Michlé 9), dans le futur, toutes les fêtes du calendrier juif seront annulées alors que les jours de Pourim seront maintenus à jamais.
Le Chla haKadoch (Tétsavé) explique que dans l'avenir, les dévoilements seront d'une telle ampleur que les lumières qui émanent des fêtes seront annulées.
Cela ressemble à un aliment qui a été plongé dans une marmite contenant 60 fois plus de quantité de cet aliment. Son goût n'est pas détectable tellement sa quantité est insignifiante par rapport à la quantité contenue dans la marmite.
Cependant, la lumière qui s'est dévoilée le jour de Pourim ne sera pas annulée dans l'avenir.]
Pourquoi toutes les fêtes sont-elles amenées à disparaître sauf la fête de Pourim?

Il faut bien comprendre que la Torah qui nous a été dévoilée sur le mont Sinaï ne comportait que 49 portes de compréhension. A l'avenir, lorsque Hachem dévoilera la 50e porte de compréhension, ce sera pour nous comme une Torah nouvelle qui nous offrira un niveau de compréhension encore jamais atteint dans le monde et c'est le secret du verset : "Ecoutez-Moi vous qui êtes Mon peuple, prêtez-Moi l'oreille, vous qui formez Ma nation! Car la Torah émane de Moi" (Yéchayahou 51,4). Quel est le sens de ce verset?
Hachem dit : "C'est de Moi que sortira une Torah nouvelle, le renouvellement de la Torah sortira de Moi" (midrach Vayikra rabba 13,3).
Ainsi, durant le miracle de Pourim, Mordé'haï eut un mérite tel qu'il permit le dévoilement de la 50e porte de compréhension qui fait référence à la future délivrance.

[le Bné Yissa'har (Adar 4,8) précise que l'intention du Arizal n'est pas de nous dire que toutes les fêtes seront concrètement annulées, mais qu'à l'avenir, le dévoilement de la lumière sera tel que l'émanation de la lumière des jours de fête que nous connaissons aujourd'hui sera naturellement effacée face à cette puissance inégalée. ]

On a vu les paroles du 'Hatam Sofer : "La sainteté de la lumière qui est enfouie dans la Méguila est plus élevée que celle contenue dans notre Torah elle-même".
L'explication en est la suivante : parce que Moché n'a atteint que la 49e porte de compréhension, il n'a pu nous transmettre qu'une Torah contenant une lumière du niveau de la 49e porte de compréhension comme il est écrit dans la Michna (Sofrim 15,6) : "Rabbi Inaï a enseigné : la Torah que Hachem a donnée à Moché comprenait 49 facettes d'impureté et 49 facettes de pureté".

Cependant la Méguila d'Esther fut écrite par l'intermédiaire de Morde'hai comme il est dit : "Morde'haï mit par écrit ces événements" (Esther 9,20). Il est évident que Morde'haï qui a atteint la 50e porte de compréhension, introduisit au sein de la Méguila, la lumière exceptionnelle qu'il reçut en son temps.
[une lumière extraordinaire jaillit exclusivement durant la fête de Pourim, et nous y expérimentons le dévoilement de la 50e porte de sainteté, et c'est le sens des paroles du Arizal (chaar Pourim) : "Cette lumière ne se trouve pas le jour du Shabbath, ni durant les jours de fête mais seulement et uniquement le jour de Pourim". ]
Cette lumière exceptionnelle contenue dans la Méguila est plus élevée que celle contenue dans la Torah qui se trouve entre les mains des hommes, avant la Délivrance.

Le mot Méguila (מגילה) qui signifie "rouleau", a pour racine le mot גילוי (guilouy) qui signifie "dévoilement", tandis que le mot Esther (אסתר) signifie caché.
Ce précieux parchemin nous dévoile une émanation de lumière provenant de la 50e porte de compréhension qui est encore dissimulée et qui sera dévoilée à l'humanité lors de la Délivrance finale.

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[ainsi : durant la fête de Pourim, Morde'haï eut l'opportunité d'atteindre la 50e porte de compréhension. Lorsqu'il écrivit la Méguila, il y introduisit le sod de la 50e porte de sainteté qui est au-delà même de la Torah que nous possédons aujourd'hui, limitée à la 49e porte de compréhension. ]

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-> b'h, ce thème a déjà pu être traité par le passé : https://todahm.com/2022/03/18/35423

Hachem dit à Moché : "J'ai un cadeau merveilleux dans Mon trésor et Shabbat est son nom, et Je veux le donner au peuple juif, va et informe-les de cela." [guémara Shabbath 10b]

-> Le Ohev Israël (Shabbath 271) enseigne :
"Car Je vous donne une bonne marchandise, Ma Torah, ne l'abandonnez pas." (Michlé 4,2).
A première vue, les termes employés se contredisent. En effet, la notion de "marchandise" est un terme commercial qui désigne un bien qui peut être acquis en contrepartie d'une somme d'argent tandis que les termes "Je vous donne" désignent le fait de transmettre gratuitement, comme un cadeau par exemple. Il faut donc expliquer qu'il existe 2 types de commandements dans la Torah, ceux que l'on peut qualifier de "marchandise" dans le sens où ils nécessitent une contrepartie, et ceux qui s'apparentent à des cadeaux que l'on reçoit gratuitement sans aucune contrepartie.

Expliquons la différence : les commandements qui s'apparentent à une marchandise produisent une lumière provenant de la mitsva. Cette lumière descend dans le monde matériel seulement si l'homme s'engage à réaliser une contrepartie en accomplissant cette mitsva, sans quoi il ne pourra pas bénéficier de cette lumière. Ainsi, lorsque l'homme accomplit une mitsva de la catégorie des "marchandises", les lumières descendent alors des mondes supérieurs et c'est le sens des paroles du Zohar (Lé'h Lé'ha 88a ; Vayé'hi 244a) : "Viens et constate que lorsqu'il y a un éveil dans le monde d'en bas, il y a un éveil dans le monde d'en haut ; et tant qu'il n'y a pas d'éveil dans le monde d'en bas, il n'y a pas d'éveil dans les mondes supérieurs."

Cependant, la mitsva d'observer le Shabbat appartient à la catégorie des "cadeaux merveilleux" car la lumière du Shabbat descend des mondes supérieurs sans aucune contrepartie de la part des hommes.
En effet, nous pouvons remarquer que le commandement du Chabbat se résume essentiellement à ne pas accomplir les 39 travaux interdits ce qui s'apparente à ne faire aucune action.
Ainsi, il faut comprendre que le tikoun des mondes supérieurs se fait durant Shabbat par lui-même sans aucune aide des êtres vivants du monde inférieur."

[Hachem dit à Moché "J'ai un cadeau merveilleux dans Mon trésor et Chabbat est son nom" = car Hachem projette un flux d'abondance et de sainteté dans notre monde ici-bas sans aucune contrepartie, comme il est écrit : "Pour que l'on sache que Je suis Hachem qui vous sanctifie" (Ki Tissa 31,13) = c'est-à-dire que Hachem nous sanctifie depuis les mondes supérieurs sans aucune intervention de notre part.]

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-> Bien qu'Adam fut créé le 6e jour de la semaine, ayant fauté avec l'arbre de la connaissance ce même jour, il n'aurait pas dû, a priori, ressentir la sainteté du Shabbat puisqu'il n'a pas effectué de préparation dans ce sens. Bien pire, il transgressa l'unique commandement d'Hachem.
Malgré cela, lorsqu'arriva le jour du Shabbat, il ressentit une sainteté très élevée et il comprit que la lumière du Shabbat était en train de se dévoiler dans le monde ici-bas sans aucune intervention de sa part et c'est la raison pour laquelle il déclara : "Mizmor chir léyom haShabbat", car le Shabbat est un cadeau de Hachem qui se réalise sans aucune aide du monde inférieur.
[selon le midrach Béréchit rabba 22,13 ; Pirké déRabbi Eliézer - chap.17]

Hachem nous traite de la manière dont nous traitons les autres. Par conséquent, lorsque notre âme se présentera un jour devant son Créateur et demandera à être honorée par la cour céleste, que répondrons-nous si on nous demande : "Pourquoi ne t'es-tu pas soucié de Mon honneur? Tu as vu la profanation de Mon honneur et de l'honneur de Ma Torah devant tes yeux [et qu'as-tu fais?].
['Hafets 'Haïm - 'Homat haDat 1]

[ex: nous devons faire de notre mieux pour être un exemple de kidouch Hachem, éduquer avec amour ceux qui ne savent pas, et prier Hachem pour qu'Il fasse que tous les juifs Le servent aux mieux. ]

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-> Le rav Yonathan Eibshitz (Yaarot Dvach 1,7) écrit que "le nœud de nos problèmes et de notre hâte" est dû au fait que nous défendons l'honneur de l'homme mais ne faisons pas de même pour l'honneur d'Hachem. Si quelqu'un parle négativement d'un leader communautaire, il est attaqué pour cela. Mais lorsqu'il s'agit de l'honneur d'Hachem, nous nous abstenons d'agir.

-> Le 'Hafets 'Haïm ('Homat haDat - Intro) écrit :
"Comment peut-on rester silencieux quand, en ce qui concerne nos péchés, Son honneur [à Hachem] est profané jour après jour par des personnes qui renient Sa Torah et Ses mitsvot?
Si l'on insultait le père d'une personne devant elle, ou même l'un de ses fils devant elle, elle ne se tairait certainement pas. Des flammes sortiraient de sa bouche, dirigées vers la personne qui l'a embarrassé.
Alors, comment pouvons-nous garder le silence lorsqu'il s'agit d'embarrasser le Maître de tous, béni soit-Il, Roi des mondes, qui a créé nos âmes (néchamot), et qui est notre Père pour toute l'éternité."

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-> "Une personne doit être créative avec sa sagesse pour penser à des moyens de rectifier le monde et d'apporter du kvod Chamayim (de l'honneur à Hachem)" [Séfer 'Hassidim 14]

-> "Tu Me sanctifieras parmi le peuple juif" (Emor 22,32).
Rabbénou Yonah (Chaaré Téchouva 3:158) écrit que la raison principale pour laquelle Hachem nous a sanctifiés avec Sa Torah et Ses mitsvot et nous a séparés des autres en tant que nation était de Le sanctifier et de Le craindre.

-> Le rav Aharon Leib Steinman (Yémalé Pi Téhilaté'ha - vol.1) fait référence à la sanctification d'Hachem comme étant la plus grande mitsva.
Le rav Steinman (vol.2) écrit l'importance de penser au kvod Chamayim dans tout ce que nous faisons.
[éventuellement, on peut illustrer ainsi : même si personne n'a conscience de ce que nous faisons ou ne faisons pas pour Hachem, au Ciel toutes les Créatures célestes sont émerveillés par notre comportement en accord avec la volonté divine. De plus, dans le monde à Venir nos actions actuelles vont avoir des conséquences qui vont grandir l'honneur d'Hachem. (quel peupe incroyable, donc à plus forte raison leur Créateur)]

-> Nous comprenons que la faute de profanation du nom d'Hachem se produit lorsqu'une personne se comporte d'une manière contraire à la Torah devant les autres. Cela provoque une profanation puisque les gens regardent négativement les actions du fauteur.
Le rav Yérou'ham Lévovitz (Daat Torah - Bamidbar) ajoute que tout péché commis, même s'il l'est en privé, entraîne une profanation du nom d'Hachem du simple fait que l'on s'est engagé dans le péché.
Lorsque nous "gardons" les mitsvot en nous assurant que les autres ne transgressent pas les commandements négatifs et adhèrent aux commandements positifs, nous contribuons à la sanctification du nom d'Hachem.

Il est intéressant de noter que le Rambam (Séfer haMitsvot - assé 9) dit que l'obligation de sanctifier le nom d'Hachem exige que l'on enseigne aux autres juifs au sujet du Maître du monde.
Le Rambam ne précise pas que le fait d'enseigner à d'autres juifs d'accomplir des mitsvot devant d'autres personnes sanctifie Son nom ; il affirme plutôt que le fait d'amener un autre juif à accomplir des mitsvot et d'arrêter la profanation causée par ses péchés entraîne la sanctification du nom d'Hachem. En d'autres termes, "garder les mitsvot" signifie sanctifier le nom d'Hachem.

Cela peut expliquer la juxtaposition entre l'obligation de "garder" les mitsvot et le mot "vénikdachti" (Emor 22,32), l'obligation de sanctifier le nom d'Hachem. C'est à travers les mitsvot que les autres accomplissent grâce à nos efforts que nous réalisons la sanctification du nom d'Hachem.

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-> Chaque fois que nous proclamons notre foi en Hachem à d'autres personnes, nous accomplissons le commandement positif de kidouch Hachem (Sefer haMitsvot - assé 9).

-> Le rav Aharon Kotler (Michnat rav Kotler vol.1) écrit qu'à chaque fois que nous avons un effet positif ou que nous avons une influence sur quelqu'un d'autre qui apporte un plus grand kvod Shamayim, cela est considéré comme une sanctification du nom d'Hachem.

-> La Torah dit : "Tu ne profaneras pas Mon nom, tu Me sanctifieras parmi la nation juive" (Emor 22,32). La juxtaposition entre 'hilloul Hachem et kidouch Hachem est significative.
Rabbénou Bé'hayé dit que cela démontre que la façon d'expier la profanation du nom d'Hachem est spécifiquement par la sanctification de Son nom. [Rabbénou Yonah - Shaaré Téchouva 4:16).

-> Le rav Eliyahou Desler (Mikhtav méEloyahou vol.3) écrit que chaque créature a sa façon unique de sanctifier Hachem. Par conséquent, lorsque quelqu'un ne sanctifie pas Hachem, il y a une forme spécifique et unique de kidouch Hachem qui manque au monde. En ramenant une personne à l'adhésion à la Torah, nous nous assurons qu'une autre pièce du puzzle du kidouch Chem Chamayim soit ajoutée, remplaçant ainsi la profanation par la sanctification.

Si une personne juste croit fermement que sa subsistance ne provient pas des forces naturelles que D. a créées dans le monde, mais de la Providence divine quotidienne, elle recevra sa subsistance dans ce monde au mérite de cette foi, comme il est écrit : "le juste vivra par sa foi" ('Habakouk 2,4).
Cependant, si sa foi en la Providence est faible, elle recevra sa subsistance par le mérite de ses mitsvot, utilisant ainsi une partie de sa portion dans le monde à venir.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada - guémara Sotah 48b]

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-> Toutes les actions de l'homme dans le domaine physique dépendent du décret d'Hachem. Il n'y a rien à gagner à tromper les autres ou à se surmener au point de négliger le service de D.
Tout l'argent qui a été décrété pour une personne lui viendra d'une manière permise ; et tout l'argent qu'il acquiert qui ne lui était pas destiné, il le perdra.
[Ben Ich 'Haï - 'Haïm véaShalom]

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+ Atteindre le succès (selon le Ben Ich 'Haï) :

-> Tout le monde ne mérite pas un succès miraculeux ; il est plus facile d'atteindre le succès naturel, qui est également le fruit de la providence divine.
Pour atteindre le succès naturel, soyez prudent et suivez de bonnes pratiques commerciales, et faites confiance à Hachem pour vous bénir ; rappelez-vous que sans Son aide, aucun effort ne fera de différence.

Soyez honnête dans vos transactions et travaillez avec soin et diligence.
Tenez des registres précis pour éviter les erreurs et la confusion. Évitez les crédits et les dettes excessives ; soyez prudent lorsque vous prenez des risques.
La maison Rothschild, bénie par la Providence depuis des générations avec une richesse et un succès fabuleux, a toujours veillé à être honnête et à suivre des pratiques commerciales saines.
Le reste d'entre nous devrait certainement le faire!
[Ben Ich 'Haï - Ben Ich 'Hayil 2, Pétihah 1]

"C'est la chose qu'Hachem a ordonné que vous fassiez, et la gloire d'Hachem vous apparaîtra" (Chémini 9,6)

-> Le Ben Ich 'Haï (Od Yossef 'Haï - drouchim) écrit :
Autrefois, la Providence divine se révélait aux yeux de tous, de manière surnaturelle. Aujourd'hui, dans les ténèbres de l'exil, D. continue de veiller sur nous, mais comme nous ne sommes plus dignes de miracles évidents, les miracles se produisent de manière naturelle, de sorte que la Providence divine est cachée.
C'est la "dissimulation de la face" décrite dans le verset "Je leur cacherai ma face" (Vayélé'h 31,17).

Le Cantique des Cantiques le décrit comme suit : "Voici qu'Il se tient derrière notre mur, Il regarde par les fenêtres, Il épie par le treillis" (Chir haChirim 2,9).
Auparavant, D. regardait par une ouverture semblable à une fenêtre, par laquelle il nous voyait et nous le voyions ; c'est-à-dire qu'il accomplissait des miracles évidents par lesquels sa providence se manifestait clairement.
Maintenant, en exil, Il se tient derrière le mur que nous avons érigé à cause de nos péchés. Il regarde à travers le treillis : Il nous voit, mais nous ne le voyons pas. [Michpat Tsédek 145, citant le Yad haKetanah]

La Providence divine dépend donc de la droiture d'Israël.
Si tous les juifs sont justes, la Providence prendra la forme de miracles révélés ; elle sera évidente pour tous, et se traduira par la gloire du ciel.
Dans le cas contraire, elle se manifestera de manière naturelle et les spectateurs attribueront les événements à la nature.
Ainsi, le verset dit , "Voici ce qu'Hachem vous a ordonné de faire" = observez les mitsvot qu'Il vous a commandées. Si vous le faites, Il veillera sur vous de manière miraculeuse, et "la gloire d'Hachem vous apparaîtra" = le nom de D. sera glorifié devant tous.