Puisque l'esprit humain est si limité, il ne faut jamais remettre en question la façon dont Hachem dirige le monde.
Au contraire, il faut faire preuve de temimout (simplicité et foi) et croire que tout ce que fait Hachem est en fin de compte pour notre bien ...
Si une personne croit cela, elle méritera de voir que ce qu'elle pensait être mauvais était en réalité à son avantage.
['Hafets 'Haïm ]
"Lorsqu’on accomplit une mitsva, c’est un moment idéal (très propice) pour prier Hachem."
[ Tossefta - Maasser Sheni 5,15 ]
"Il M'appellera et Je lui répondrai ; Je suis avec lui dans la détresse, Je le secourrai et Je l'honorerai" (Téhilim 91,5).
-> Le rabbi de Kobrin commente en 2 temps ce verset :
Si quelqu'un pense qu'Hachem est loin et qu'il doit l'appeler, il se contentera de lui répondre.
Mais si l'on croit qu'Hachem est là avec nous dans notre détresse, souffrance, alors Il nous sauvera et nous honorera, et nous récompensera grandement.
Voir que le bien chez autrui
-> Le Tiféret Shlomo (Vayéchev 37,14) écrit qu'il faut faire attention à ne pas voir les traits négatifs de son prochain et à se concentrer plutôt sur ses bonnes qualités.
C'est ce que dit le roi David : ""Qui est l'homme qui souhaite la vie? Celui qui aime les jours [et] qui regarde le bien" (Téhilim 34,13) = c'est-à-dire celui qui ne voit que le bien chez son prochain.
"Garde ta bouche du mal, détourne-toi du mal et fais le bien" (34,14) = ce qui signifie que l'on ne doit jamais parler négativement de son prochain, car celui qui le fait s'attire des malheurs et des forces maléfiques qui ont de l'emprise sur lui.
Ce concept est illustré par les anges qui se sont élevés contre la création du monde et ont déclaré : "Qui est l'homme pour que l'on se souvienne de lui?" (Téhilim 8,5).
Ces anges affirmaient que l'homme ne méritait pas d'être créé (parlant mal de la création humaine), et en conséquence, ils furent descendus de leur position élevée et tombèrent dans la faute, comme il est dit (Béréchit 6,2) qu'ils fautèrent avec des femmes humaines.
Nous constatons également que Yérovam a châtié le roi Shlomo, et le midrach rapporte qu'il lui a été dit : "Shlomo a trébuché une fois, mais tu trébucheras plusieurs fois".
Le Tiféret Shlomo explique que le yétser ara est constamment à l'attaque. Sans l'aide d'Hachem, personne ne pourrait y résister.
Par conséquent, si quelqu'un parle mal de son ami et croit qu'il est meilleur que lui et qu'il ne fauterait pas comme lui, Hachem permet au yétser ara de le séduire afin de voir s'il sera capable de le surmonter, et il est susceptible de tomber dans ses griffes.
La émouna est une chose très forte. Elle devrait être encore plus forte que quelque chose que vous pouvez voir avec vos yeux.
Si vous vous efforcez de renforcer votre foi en Hachem, votre émouna deviendra si claire que vous serez capable de voir qu'Il vous observe, et vous serez incapable de Lui désobéir !
[Beit Avraham]
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[ il donne l'exemple que si le yétser ara nous demandait de mettre notre main sur une bougie allumée, nous ne le ferions pas, car nous pouvons voir concrètement le feu brûlant.
De même, nous devons travailler et muscler notre émouna pour que la vision juive de la vie devienne une réalité palpable. ]
Raconter les bontés d’Hachem, a le pouvoir d’engendrer d’autres bontés
+ Raconter les bontés d'Hachem, a le pouvoir d'engendrer d'autres bontés :
-> "Du souvenir de Ton abondante bonté, ils parleront (yabiou)" (Téhilim 145,7)
-> Le Sfat Emet (paracha Vayichla'h), cite le rav Elimélé'h de Lizhensk, qui explique :
Le mot "yabiou" peut également signifier "s'écouler". Le verset signifie qu'en parlant de la bonté d'Hachem et des merveilles (petites comme grandes) du passé, on crée une fontaine pour que d'autres merveilles s'écoulent.
On peut comparer cela à une fontaine qui commence par un petit trou, mais qui devient de plus en plus grande au fur et à mesure que l'eau y coule.
De même, plus nous racontons des récits sur les merveilles d'Hachem (qui nous sont arrivés à nous-même, à des tsadikim, à d'autres juifs, ...), plus la fontaine s'agrandira et plus nous bénéficierons de Ses miracles.
Plus nous remercions Hachem, plus nous aurons de nouvelles occasions de Le remercier
+ Plus nous remercions Hachem, plus nous aurons de nouvelles occasions de Le remercier :
-> "Il faut louer Hachem pour chaque bonne chose qu'Il fait pour nous. Même si l'on ne peut jamais Le remercier suffisamment, il ne faut jamais cesser de Le remercier.
Chacun devrait prendre le temps de Le remercier, en particulier à des moments précis où l'on connaît de la réussite, on devrait remercier Hachem et louer Celui qui a fait de grands actes de bonté pour nous et qui nous a aidé de manière spécifique.
Une partie de la bonté d'Hachem réside dans le fait que lorsque nous Le remercions et Le louons pour tout ce qu'Il fait pour nous, Il considère cela comme une mitsva et nous récompense, à tel point qu'Il dit que s'Il accomplit un miracle pour une personne et que cette personne Le loue, sa récompense est qu'Il fera un autre miracle pour elle".
[Pélé Yoetz - Eré'h Hallel ]
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+ Celui qui remercie Hachem méritera son salut :
-> "Celui qui égorge un Korban Toda (offrande de remerciement) M'honore, et je lui préparerai le chemin ; je lui montrerai le salut d'Hachem" (Téhilim 50,23).
-> Le rav Akiva Eiger (paracha Tsav) explique que lorsqu'une personne rend service à son prochain et que celui-ci la remercie, elle s'attire davantage de faveurs. Parce qu'il a remercié son ami, ce dernier voudra lui rendre d'autres services à l'avenir.
Cependant, si l'on ne remercie pas son prochain lorsqu'il nous rend service, notre prochian ne voudra probablement plus nous rendre service à l'avenir.
Le verset dit que lorsqu'une personne apporte un Korban Toda pour remercier Hachem, elle "M'honore", c'est-à-dire qu'elle a le mérite d'honorer Hachem.
De plus, il "prépare le chemin", c'est-à-dire qu'il crée un chemin pour qu'Hachem continue à faire de bonnes choses pour lui et "lui montre le salut d'Hachem".
Plus on apporte de sincères remerciements à Hachem (même sur les petites choses de la vie), on crée plus de salut, de délivrance pour nous-même.
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+ La puissance du Nichmat :
-> Dans la prière (ex: le samedi matin), nous disons le "Nichmat [kol 'haï tévaré'h]", dans laquelle nous louons Hachem et le remercions pour tous les miracles et les merveilles qu'il accomplit pour nous.
En récitant des Nichmat et en Le remerciant, nous sommes en mesure de mériter de recevoir Sa bonté de plus en plus.
Nous avons tous besoin d'être sauvés et aidés de diverses manières. Chacun a ses problèmes personnels qu'il a besoin qu'Hachem résolve. En disant Nichmat, nous pouvons mériter l'aide du Ciel dont nous avons besoin.
La source de cette ségoula est tirée du séfer Kaf ha'Haïm (281:8), où il est dit :
"Nous avons une tradition du rav Yéhouda ha'Hassid selon laquelle la louange de Nichmat est une ségoula pour prévenir toutes les formes de douleur. Une personne devrait accepter que lorsqu'elle est sauvée d'un problème, elle récite Nichmat, en remerciant Hachem par un chant, devant dix personnes. Ce faisant, de nombreuses personnes seront sauvées."
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=> Il en découle que plus nous exprimons [dès qu'on peut] ce que nous avons de biens dans notre vie, plus nous déclarons à Hachem qu'Il nous comble déjà actuellement de beaucoup de bonnes choses, alors par cela on ouvre la voie, on donne de la force à Hachem (ténou ozl'Elokim) afin qu'Il nous comble de pleins de belles nouvelles choses, qui seront autant de nouvelles occasions pour Le remercier.
Chaque action d’un juif impacte Hachem!
+ Chaque action d'un juif impacte Hachem! :
"Hachem est mon ombre" (Téhilim 121,5).
-> Le midrach (Vayikra rabba 35,1) remarque que, de même que l'ombre d'une personne suit chacun de ses mouvements, de même, pour ainsi dire, D. reflète chacune des actions d'une personne.
C'est pourquoi on doit toujours calculer nos voies, car Hachem copiera ce qu'on fait.
Par conséquent, une personne doit examiner tous ses actes et toutes ses paroles, pour s'assurer qu'ils sont en accord avec la volonté d'Hachem.
On ne doit pas penser que nos actes et nos paroles sont insignifiants parce que D. agit indépendamment de ce qu'il fait lui-même ; au contraire, on doit examiner nos actes et nos paroles, car ils affecteront la réponse d'Hachem.
C'est le sens du verset "J'ai réfléchi à mes voies" (Téhilim 119,59), à savoir : "J'ai réfléchi à l'impact de mon comportement", et en conséquence (suite de ce verset) : "j'ai ramené mes pieds sur Tes témoignages", c'est-à-dire que "j'accomplis Ton service selon Ta volonté".
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Pékoudé 38,22 ]
Nous avons des épreuves sur mesure
+ Nous avons des épreuves sur mesure :
"Il a mis fin à l'obscurité" (Iyov 28,3).
-> Le midrach (Béréchit rabba 89,1) déclare : "Hachem a établi un temps pour le monde en fonction du nombre d'années qu'il passera dans l'obscurité" :
-> Le séfer Likouté Yéhouda cite une explication de ces mots au nom de son grand-père, le 'Hidouché haRim.
Hachem n'envoie jamais à une personne une épreuve qu'elle ne peut pas réussir. Il ne présente jamais un défi à une personne s'il est au-delà de sa capacité à le surmonter. C'est pourquoi les plus grands sont soumis à des épreuves plus difficiles.
À cet égard, le verset dit : "Il a mis fin à l'obscurité". Les défis auxquels une personne est confrontée sont comparés à l'obscurité. Ils empêchent une personne de voir le chemin qu'elle devrait emprunter.
Le midrach explique qu'Hachem impose des limites à l'obscurité et qu'Il ne mettra jamais une personne à l'épreuve d'une manière qui soit trop difficile pour elle.
Les plus grands sont soumis à des tests plus importants et les plus petits à des tests plus modestes (chacun adapté à ses capacités, son niveau), mais chaque test a ses limites et personne n'est mis à l'épreuve d'une manière qui soit trop difficile pour lui.
Les défis sont comparés à l'obscurité, en ce sens qu'il n'y a de l'obscurité que la nuit. Le matin venu, la lumière jaillit. De même, les épreuves provoquent une obscurité temporaire, mais à la fin, elles amènent une personne à une grande lumière.
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-> Le Steïpler ('Hayé Olam - vol.2,chap.13) écrit :
"Il faut savoir que les souffrances ne sont pas envoyés à une personne "plus ou moins" [de façon approximative], comme quelqu'un qui verse une grande quantité [qui ne prend pas soin d'être précis], mais plutôt avec une extrême précision ...
Selon la guémara (Avoda Zara 53a) : ... une maladie (souffrance) est établie avec un serment de l'heure précise où elle partira, ne restant pas un instant de plus.
Et dans la guémara ('Houlin 7b), il est dit : "On ne se cogne pas le doigt à moins que cela n'ait été décrété d'en haut".
Nous voyons ici que chaque détail des souffrances provient d'un décret spécifique de la Cour céleste."
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+ Chacun a son propre fardeau :
-> Le séfer Likouté Yéhouda (sur Mikets 42,35) écrit qu'il a entendu son grand-père, le Imré Emet, au nom du rav Bounim de Peshischa, dire que chaque juif a son propre "paquet" ('fardeau'). Chacun a son propre lot de défis et de difficultés qu'il traverse dans la vie de ce monde.
A l'avenir (dans le monde de Vérité), tous les "paquets" seront mélangés et chacun aura le choix de prendre celui qu'il veut, et chaque individu choisira son propre paquet (comme étant le meilleur, le plus approprié! ).
Chacun se rendra compte que les défis qu'il a relevés ont été plus faciles pour lui que pour n'importe qui d'autre.
-> C'est ce que disent les livres de moussar : une personne ne doit jamais penser que les choses seraient meilleures pour elle si les circonstances étaient différentes. Au contraire, chaque détail de la vie d'une personne est parfait pour elle.
Tout est parfaitement comme il se doit. [même si on était à la place de D., on ne pourrait pas faire mieux! ]
De même qu'une personne ne devrait pas dire qu'elle verrait mieux si elle avait 3 yeux, car il est évident que le fait d'avoir 2 yeux est la volonté d'Hachem, de même, une personne ne devrait pas penser que les défis de quelqu'un d'autre seraient meilleurs pour elle que ceux qu'elle a, car ce qu'Hachem lui a donné est clairement ce qu'il y a de mieux pour elle.
L’unité – une ségoula pour la parnassa
L'unité avec autrui (juif) est une ségoula pour la parnassa.
[ Lev Sim'ha de Gour - cité dans le séfer Likouté Yéhouda (Vayéchev 37,14) ]
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-> Il est dit que la subsistance d’une personne est déterminée par le mazal et n’est pas déterminée par ses propres mérites (Tossafot - Shabbath 156a).
Cependant, elle peut être changée par un grand mérite, et le maintien de la paix avec autrui est certainement un grand mérite qui peut fournir à une personne des moyens de subsistance supplémentaires.
['Hatam Sofer ]
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+ L'unité protège de tous les maux :
-> Le séfer Likouté Yéhouda affirme au nom du Imré Emet, que nous pouvons toujours utiliser la façon dont Yaakov a promu la paix et l'unité comme moyen pour échapper à n'importe quel danger.
Il affirme que la midda du shalom est la clé de toute bonté.
Dans cette optique, il explique le midrach (Bamidbar rabba 84,1) qui dit : "Lorsque vous faites entendre vos cris, que vos rassemblements vous sauvent" (Yéchayahou 57,13). (Yeshaya 57:13)' Les rassemblements de ses fils l'ont sauvé des mains d'Esav".
Il explique que lorsque Yaakov se préparait à une guerre avec Essav, il a dit à ses fils : "La première chose à faire est de faire la paix entre vous. Une fois que vous aurez fait cela, nous pourrons battre Essav."
Et il en fut ainsi. C'est grâce à leur rassemblement en paix qu'ils ont été sauvés des mains d'Esav.