Aux délices de la Torah

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Et en fonction de combien ils [les juifs] sont en contact dans l'amour et lient leurs âmes ensemble pour devenir littéralement un, Hachem se connecte également avec eux ... et inversement, toute rupture entre eux provoque leur éloignement d'Hachem ...
[rabbi Kalonymus Kalman Shapira - 'Hovot haTalmidim]

Les mitsvot = des liens d’amour avec Hachem

+++ Les mitsvot = des liens d'amour avec Hachem :

Une personne doit prendre conscience qu'il n'y a pas de hasard et que tout ce qui lui arrive fait partie du plan d'Hachem. Cela est, en vérité, le fondement de tout.
Et toutes les mitsvot de la Torah ne sont en réalité que 613 conseils sur la manière d'arriver à la conscience que tout vient d'Hachem.
[rabbi Tsadok haCohen - Tsidkat haTsadik 156]

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-> La source du mot "mitsva" est "tsavta", qui signifie "relier", car les mitsvot nous permettent d'établir un lien direct avec le Maître du monde.
Selon le rabbi Yaakov Yossef de Polonoye (intro à son Toldot Yossef Yaakov), le principal disciple du Baal Chem Tov : "le but des 613 commandements est de nous lier à Hachem et d'exprimer notre amour pour Lui. C'est pourquoi le saint Zohar les appelle les "613 conseils", car ils nous indiquent comment nous rapprocher d'Hachem."

-> Les mitzvos ne sont pas des lois, tout comme D. n'est pas un policier Divin.
Hachem est notre Père aimant qui ne veut que faire ce qu'il y a de mieux pour ses précieux enfants. Sachant que la plus grande bonté possible est d'avoir une part de la Source du Bien, qui est Lui-même, et de s'y connecter, Hachem nous envoie dans ce couloir de préparation (notre monde actuel) où nous pouvons gagner un lien avec Lui grâce aux "613 conseils", les 613 façons de se rapprocher d'Hachem.
Que ce soit par la pensée, la parole ou l'action, chaque fois que nous nous exprimons par le biais des commandements d'Hachem, nous attirons Sa lumière infinie dans le monde, apportant une sainteté et une bénédiction inimaginables dans tous les aspects de notre vie.
À ce moment-là, nous sommes complètement annulés par la grandeur de Son être et nous pouvons ressentir de la manière la plus forte l'amour qu'Il nous porte, à nous, Ses précieux enfants.
[rav Yaakov Klein]

-> Rabbi Shlomo Carlebach enseigne :
Nous avons 613 mitsvot, 613 lois. Je n'aime pas le mot "lois" parce que ce ne sont pas des lois. Le mot "loi" fait penser à la police, à un personnage hétéroclite qui vous dit ce que vous devez faire. Très mauvaise traduction.
"Mitsva" signifie que D. nous a donné 613 façons de nous rapprocher de Lui. Ces moyens sont divisés en deux catégories : 248 façons d'atteindre D. en faisant certaines choses et 365 façons de l'atteindre en ne faisant pas certaines choses.
S'il y a un feu rouge et que je n'y vais pas, il ne se passe rien, n'est-ce pas? Je ne traverse pas la rue. Cependant, si le feu rouge de D. clignote et que je m'arrête lorsque j'ai l'occasion de faire le mal, il se passe quelque chose en moi. Quelque chose se passe en moi ; je marche quelques pas plus haut. [à chaque fois que je suis en phase avec la volonté d'Hachem, alors je reçois un surplus de sainteté, de proximité avec Lui. ]

-> Nos Sages ont écrit dans le Zohar que le mot mitsva (מצוה) se compose des lettres du nom de D. (יהוה), en appliquant le système At-Bach.
[ le système de guématria At-Bach (א"ת ב"ש) permet d'échanger les lettres d'un mot : la 1ere lettre de l'alphabet (alef) est échangée avec la dernière (tav), la 2e lettre (bét) avec l’avant dernière (shin), … ]
Ainsi en l'appliquant au 2 premières lettres de mitsva (מצוה) : le mém se transforme en youd (י), et le tsadik en hé (ה). En l'ajoutant à l'autre moitié des lettres (וה), on obtient : יהוה.
Car lorsque nous réalisons une mitsva ... alors nous prenons sur nous quelque chose de très grand et de très puissant : Hachem notre D., notre Roi.
[à chaque mitsva nous nous attachons, nous recevons davantage de liens avec Hachem. ]
[Ohr ha'Haïm haKadoch]

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-> La Michna déclare : "mitsva gorérét mitsva" (une bonne action entraîne un [autre] bonne action - Pirké Avot 4,2). [d'une certaine façon la vraie récompense d'une mitsva est qu'on aura plus de facilité à en faire une autre]
Rabbi Levi Its'hak de Berditchev (Kédouchat Lévi - Vayikra) commente : à un niveau plus profond, chaque mitsva affecte notre essence même et fait lentement disparaître les couches d'obscurité qui cachent nos âmes brillantes.
Avec chaque couche d'obscurité enlevée, notre âme brille et est capable de se manifester plus fortement à travers nos pensées, nos actions et nos actes, nous aidant à marcher davantage dans la voie d'Hachem.
Ainsi, "mitsva gorérét mitsva" = chaque acte affine notre personnalité et notre capacité d'expression juive.
[chaque mitsva permet davantage à notre âme de s'épanouir, de rayonner, et donc on aura davantage d'attrait à faire une autre mitsva, à mieux servir Hachem. (la spirale positive est en marche, et notre vraie personnalité interne ne peut que s'améliorer.) ]

Mais il y a encore un sens plus profond. Rabbi Levi Its'hak de Berditchev explique que lorsqu'une personne accomplit une mitsva, elle produit un impact extraordinaire dans les sphères supérieures.
Cet effet est éternel et envoie continuellement à la personne des messages et des ondes de gravité spirituelle qui l'attirent vers cette même mitsva une fois de plus, lui donnant l'aide divine spéciale nécessaire pour accomplir cette mitsva une fois de plus et renforçant encore l'impact dans les hautes sphères.

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-> En discutant de la première étape de ce processus, rabbi 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm 1:12) écrit :
"Au moment même où surgit à l'esprit d'une personne [juive] d'accomplir une mitsva, il fait immédiatement un impact à sa source élevée [au Ciel], pour construire et planter d'innombrables mondes et pouvoirs spirituels ...
Cela a pour effet naturel d'attirer sur lui une lumière environnante provenant de la haute sainteté, et cette lumière l'aide à accomplir la mitsva."

Rabbi Levi Its'hak de Berditchev pousse ce concept un peu plus loin : en plus du fait que la lumière provoquée par la mitsva aide la personne à mener sa bonne action (mitsva) à son terme, elle reste en place et envoie [à l'avenir] des doses d'inspiration pour cette mitsva particulière.

=> Selon le rabbi de Berditchev, on apprend de là que chaque juif a une importance bien plus grande que ce qu'il pourrait imaginer. Nos actions font une réelle différence en haut, construisant des milliers de mondes et de pouvoirs spirituels qui se combinent pour nous aider à poursuivre notre dévotion.
Dans le même ordre d'idées, Rabbi Na'hman de Breslev (Likouté Moharan Tinyana 48 ; Si'hot haRan 11) enseigne que tous les efforts d'une personne en matière de avodat Hachem sont enregistrés en haut et se combinent pour l'aider en cas de besoin.

+ "Moché Rabbénou avait des difficultés à faire la Ménora. Hachem lui dit alors : "Jette l’or dans le feu et il se formera de lui-même" (Rachi - Térouma 25,31)"
[midrach Tan'houma Chémini 8]

-> Le rav Elimélé'h Biderman rapporte l'enseignement suivant :
Chacun est confronté dans son existence à toutes sortes de difficultés, [ex: "la subsistance de l’homme est difficile comme la traversée de la mer Rouge", "trouver l’âme-sœur est difficile comme la traversée de la mer Rouge", ... - guémara Pessa’him 118a], ce qui peut mener l’homme à se poser toutes sortes de questions (telles que : "Pourquoi mon sort est-il plus difficile que celui des autres?").

C’est pourquoi il est dit : "Jette l’or (ainsi que les autres questions) dans le feu" (אש - ech - le feu), est l’acrostiche de אמונה שלמה (émouna chéléma - une foi parfaite), autrement dit : "Renforce-toi dans ta émouna et toutes tes questions disparaîtront!"

Avoir confiance dans le pouvoir de la prière

Après la faute du Veau d’or, Moché dit à Hachem : "Si tu veux bien supporter leur péché, mais si ce n’est pas le cas, efface-moi de ton Livre" (Ki Tissa 32,32).
Rachi commente : "Efface-moi de toute la Torah, afin qu’ils ne disent pas de moi que je n’étais pas assez digne de prier pour eux."

=> Bien qu’Hachem nous ait pardonné, le nom de Moché n’est pas mentionné dans paracha Tétsavé. Qu’a fait Moché pour mériter cela?

-> Le Nétivot Shalom explique que Moché s’est trompé quand il a dit : "si Tu ne leur pardonneras pas", car pourquoi Moché a-t-il même envisagé une telle possibilité? Il aurait dû croire que puisqu’il priait pour leur pardon, ses prières seraient certainement exaucées car nous croyons au pouvoir de la prière.

La guémara (Roch Hachana 18a) relate un cas où 2 personnes atteintes de la même maladie. L’une s’est rétablie, l’autre non. Pourquoi? Parce que l’un avait prié et fut exaucée tandis que l’autre n’avait pas prié une prière complète, c’est-à-dire sans croire à la force de sa prière, contrairement au 1er malade.
Ne croyant pas vraiment au pouvoir de la prière, il pense que, selon la nature, il n’y a pas de salut naturel, et les médecins désespèrent aussi. Donc, les 2 malades ont prié avec kavana mais un seul crut vraiment en sa prière.
[on doit dire qu’Hachem peut tout faire. Il a fait la maladie et Il peut aussi guérir une personne.
En ce sens ‘Hizkiyahou affirme : "même si une épée tranchante repose sur le cou, on ne devrait pas s’abstenir de prier pour la miséricorde" (Béra'hot 10a).]

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-> Le ‘Hazon Ich a dit un jour à rav Chmouel Greinman qu’il semble qu’au Ciel, on nous a comme empêchés de "prévoir" la Shoa parce que si nous avions su à l’avance, nous aurions prié et peut-être qu’il n’y aurait pas eu de destruction.

Les 39 méla’hot de Shabbath

+ Les 39 méla'hot de Shabbath :

-> La guémara (Shabbath 49b ; 70a) nous dit que les 39 méla'hot ("travaux") nécessaires à la construction du Michkan sont celles interdites le chabbat. Ceci est indiqué par la juxtaposition de l’interdiction de travailler le chabbat avec la section concernant la construction du Michkan. (Rachi - Shabbath 49b)

-> Le Baal haTourim (Vayakel 35,1) souligne que si nous comptons les mots depuis le début de paracha Vayakél, qui parle du Shabbat, jusqu’au mot השבת (haShabbath), nous arrivons à 39.
De plus, parce que le mot לעשת (laassot - faire) est orthographié sans la lettre vav, il orthographie ל (soit 30) et תשע (tissa = chiffre 9). La somme fait 39, allusion directe aux 39 méla'hot.
C’est ce que nous ne pouvons pas faire le chabbat mais seulement durant (לעשת) les 6 jours de la semaine [la lettre ו qui manque dans le mot לעשת (laassot) a une guématria de 6).

-> Selon le Chomer Emounim, les 39 méla'hot sont 39 malédictions, divisées en 4 parties commençant par סידורא דפת , les travaux qui constituent l’ordre de fabrication du pain.
Mettre tant d’efforts pour manger du pain provient de la malédiction d’Adam : "tu mangeras ton pain à la sueur de ton front" (Béréchit 3,19).
Le nombre de malédictions suivant la faute d’Adam y compris celles du serpent, d’Adam, de ‘Hava et de la terre, nous arrivons au nombre 39.
[selon le Tikouné Zohar (tikoun 48), le serpent, Adam et ‘Hava ont chacun reçu 10 malédictions tandis que la terre en a reçu 9.
Si Adam n’avait pas péché, il n’aurait pas eu besoin de travailler pour les vêtements, la nourriture, ... Par conséquent, il n’y aurait pas eu les 39 méla'hot.]

-> En fait, לט (soit : 39) signifie en araméen une malédiction comme dans le Targoum Onkélos sur ארור (arrour - maudis) qui est ליט (comme dans Ki Tavo 27,15).
Le Shabbat, nous n’accomplissons pas ces 39 tâches car c'est la bénédiction (brakha), le contraire de la klala (malédiction), comme il est dit : "Hachem bénit le 7e jour" (Béréchit 2,3).

Le faute d’Adam s’est produit avant Shabbat. Cependant, Shabbat n’en a pas été affecté car la lumière qui brillait (le Ohr haGanouz) avant son péché a continué jusqu’après Shabbat.
Donc, le chabbat, nous n’effectuons pas les 39 méla'hot, klalot, malédictions, car c’est un jour de bérakha! (midrach Béréchit rabba 11,2)

-> En raison de la faute d’Adam qui a causé les 39 méla'hot, le bien et le mal se sont entremêlés.
A ce sujet, le rav 'Haïm de Volozhin (Néfech Ha’haïm 1:6) explique : Avant la faute d’Adam, il n’y avait pas de subjectivité. C’est tout comme 1 plus 1 est 2, ce qui n’est ni mauvais ni bon, c’est juste un fait. Donc, le serpent devait venir de l’extérieur parce qu’il n’y avait pas de mal à l’intérieur d’Adam. Le mal n’est devenu une partie d’Adam qu’après le péché. En conséquence, nous avons besoin de l’expérience de la mort, puisque le mal fait partie de nous. Avec la résurrection des morts nous revenons avec pureté et sainteté.

À travers les 39 méla'hot, nous élevons les étincelles qui se sont mélangées au mal. Shabbat, d’autre part, est un semblant du monde à venir (méen olam aba), un jour avant-goût de l’au-delà. C’est comme Adam avant la faute, ce qui est démontré par le fait que nous n’exécutions pas les 39 méla'hot.

[ le Ramban (Nitsavim 30,6) nous dit qu’à l’époque du machia’h, le choix du bien sera naturel. Ce sera comme Adam avant la faute..
Shabbat est 1/60ème du monde suivant. C’est ce que signifie יום שכלו שבת ומנוחה לחיי העולמים , le jour qui sera complètement un chabbat et un jour de repos pour la vie éternelle qui fait allusion au monde à venir après la rédemption finale ( dans Bircat Ha-mazon ).
Selon la guémara (Béra'hot 57b), Shabbat est 1/60ème du monde suivant. C’est ce que signifie : "le jour qui sera complètement un Shabbat et un jour de repos pour la vie éternelle (yom shékoulo Shabbath oum'noukha lé'hayé aolam aba) qui fait allusion au monde à venir après la rédemption finale (mots que nous disons dans le Birkat haMazon).]
[d'après le rav Yéhochoua Alt]

Toute personne qui tente d'inciter et de pousser des juifs à servir des idoles, est passible de la peine de mort.
La Halakha stipule que même si ces personnes malveillantes n'ont pas réussi au final à inciter les autres à servir les idoles, elles sont condamnées à la peine de mort.

Le rav Sim'ha Zissel de Kelm dit que nous savons que la récompense qu'Hachem accorde pour une bonne action est bien plus importante que la punition qu'Il inflige pour une mauvaise action (mida tova mérouba mimidat pour'anout).
Dans ce cas, quelqu'un qui essaie d'amener un juif à croire en Hachem récolte la récompense même s'il ne réussit pas dans ses tentatives.
[Méorot haGuédolim, p.102 ; voir aussi Daat Torah, Dévarim]

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-> Le 'Hatam Sofer (cité dans Avoda Béroura, Avoda Zara 35b) enseigne que le fait que celui qui rapproche autrui d'Hachem mérite le monde à Venir est évident en raison de la Torah qu'il a apportée aux autres. Ce qui est plus surprenant, c'est qu'il reçoive également une récompense dans ce monde.
Hachem ne donne généralement pas ce monde-ci (olam azé) aux talmidé 'hakhamim parce que "Voici, Il ne peut avoir foi même en Ses saints" (Iyov 15,15).
Hachem ne veut pas tester les tsadikim avec la richesse, de peur qu'ils ne succombent à ses tentations.
Cependant, le talmid 'hakham qui amène les autres à la droiture est différent. La Michna dit à son sujet : "Aucune faute ne sera commise par lui" (én 'hét ba al yado).

-> Le Yaavetz explique qu'un mézaké arabim (celui qui rapproche autrui d'Hachem) a toujours son libre arbitre. S'il veut fauter, il peut le faire, mais Hachem lui envoie l'aide du Ciel pour que la faute ne le tente pas, ainsi que l'aide du Ciel pour qu'il ne se trompe pas dans ses paroles et ses affirmations.

-> Le rav Eliyahou Dessler (Mikhtav méEliyahou - vol.4) indique que même si une personne n'est pas digne de l'aide du Ciel, elle recevra de l'aide malgré tout, en raison du mérite de la communauté (klal).

-> Le rav de Brisk (Torat 'Haïm) a déclaré qu'il ne savait pas comment donner des conseils pour réussir à élever des enfants, mais une chose qu'il sait, c'est que tous ceux qui amènent les autres à la droiture ont de bons enfants.
C'est ce que signifie le verset (Téhilim 112,2) : "Gibor baarets yi'heyé zaro, dor yécharim yévora'h" (Puissante dans le pays sera sa progéniture, une génération d'hommes droits qui sera bénie).

Le 'Hatam Sofer déduit la même chose du verset (Tehilim 37,26) : "Kol hayom 'honen ou'malvé, ouzar'o liv'rakha" (Tout au long de la journée, il est bienveillant et prête, et ses enfants sont une bénédiction).
[d'une certaine façon, si tu prends soin des enfants d'Hachem (chaque juif), alors Hachem prend soin des tiens! ]

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-> Le Alter de Kelm (Kitvé Saba miKelm - Pinkas haKabbalot) écrit que "en étant mézaké arabim, que ce soit avec de nombreuses personnes ou peu de personnes, même un ou deux, on ne peut pas imaginer combien on méritera à Yom HaDin (jour du Jugement)".

-> Le Avodat Yom haKippourim dit que si quelqu'un apporte du mérite à 2 juifs, il est considéré comme un mézaké arabim.
Le Sfat Emet dit que même une personne qui apporte du mérite à un seul juif est considérée comme un mézaké arabim.
Le Rav Eliezer Papo (Yaalzou 'Hassidim) écrit que même si une personne a simplement la pensée et le désir d'être mézaké arabim mais ne peut pas le faire parce que les gens ne l'écoutent pas, elle est considéré comme si elle était réellement un mézaké arabim.

"À l'époque de la guéoula, il y aura un formidable éveil à la téchouva"
['Hafets 'Haïm - Intro au 'Homat HaDat]

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-> Je pense qu'aujourd'hui, c'est notre mission, de faire du kirouv.
Pourquoi le machia'h n'est-il pas encore venu?
Je pense que le machia'h attend que tous les juifs fassent téchouva.
Telle est notre mission. Les Bné Torah en particulier doivent être actifs dans le kirouv (rapprocher autrui d'Hachem)".
[rav Shlomo Wolbe]

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En ce sens :
-> Le Rav Moshe Shapiro a déclaré : "La porte est ouverte. Quiconque se lance dans le kirouv voit la bénédiction, ce que nous n'avions pas la chance de voir dans les générations précédentes."

-> Le rav Aharon Leib Steinman (Yémalei Pi Téhilaté’ha, Inyanei Tsibbour) souligne que dans les générations précédentes, il n'était pas facile pour les personnes qui n'étaient pas des "hommes formidables" d'amener les autres à la droiture.
Aujourd'hui, la capacité de le faire est accessible à tous ceux qui le désirent.

"Lève-toi à la vue d'un homme âgé et honore le vieillard, tu craindras ton D., Je suis Hachem" (Kédochim 19,32)

-> Le Ohr ha'Haïm haKadoch commente :
Le verset nous apprend que lorsque l'on se lève à la vue d'un homme âgé, c'est un honneur que l'on donne à notre Patriarche Avraham qui est appelé le vieillard. Comme il est écrit "et Avraham a vieilli!" (véAvraham zaken).
La vieillesse et ses signes extérieurs ont débuté depuis Avraham, à sa demande. [Avant cela, les hommes vieillissaient mais leur physique ne changeait pas, ils avaient toujours un aspect jeune et ils mouraient âgés malgré leur apparence].
Ainsi, ce verset fait allusion à ce que disent nos Sages ('Haguiga 14) : "lorsque le tsadik quitte ce monde, on vante Avraham en lui disant, heureux sois-tu, que ce tsadik soit sorti de tes entrailles. Par contre, lorsqu'un racha quitte ce monde, il ne reçoit pas d'éloges, il éprouve au contraire une grande peine".
C'est pour cela que D. réveille l'homme et lui dit tu honoreras le vieillard. C'est Avraham Avinou qui est honoré et glorifié grâce à cet homme.

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-> "Tu honoreras le vieillard" veut dire aussi que lorsque l'homme fait téchouva et améliore ses actions quand il est jeune, il honore sa propre vieillesse.
Ainsi s'expriment nos Sages (guémara Soucca 53) : "heureux celui que sa jeunesse ne fait pas honte à sa vieillesse".
[Ohr ha'Haïm haKadoch]

Si l'on ne se tourne pas vers D. pour faire téchouva au début du décompte du Omer, il est possible de le faire à n'importe quel moment de cette période.
C'est ce à quoi fait allusion le commandement suivant : "Vous compterez 50 jours" (Emor 23,16).
Le mot "tessapérou" (תספרו) traduit par "compter", signifie également "briller" (comme le "saphir").
Tout au long de ces 50 jours [du Omer], on a l'opportunité [moment propice pour] faire briller la lumière de son âme.
C'est ainsi que le jour de Shavouot, "tu apporteras une nouvelle offrande à D." (Emor 23,16), c'est-à-dire que tu pourras t'offrir à Hachem en étant tout neuf [de fautes] ce jour-là.
[Maggid de Koznitz - Avodat Israël]

Après ce monde (selon le Ben Ich ‘Haï)

+ Après ce monde (selon le Ben Ich 'Haï) :

-> "Vous, qui vous attachez à Hachem, votre D., vous êtes tous vivants aujourd'hui" (Vaét'hanan 4,4).
Tout comme vous êtes tous vivants aujourd'hui, vous serez tous vivants dans le monde à venir.
[guémara Sanhedrin 90b]

-> Où y a-t-il une allusion au monde à venir dans ce verset : "Vous, qui vous attachez à Hachem votre D., vous êtes tous vivants aujourd'hui"?

S'attacher à Hachem est impossible dans ce monde, où l'âme est revêtue d'un corps. Le verset doit se référer au monde à venir et nous dire : Dans le monde à venir, où vous vous attacherez à Hachem, vous serez tous vivants, tout comme vous l'êtes aujourd'hui, lorsque vous vous tenez ici avec votre corps et votre âme réunis.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> La récompense du monde à venir est abordée dans la Torah de manière cachée, par des recombinaisons de lettres. Pourquoi n'est-elle pas mentionnée explicitement dans la Torah?

La Torah ne parle pas du monde à venir parce que tant que nos âmes sont dans des corps physiques, nous ne pouvons pas le comprendre. Même le vocabulaire pour le décrire fait défaut. Nous sommes obligés d'utiliser des termes empruntés à ce monde, aussi inappropriés soient-ils.
Puisque nous percevons ce monde, nous empruntons l'expression "monde" et disons le "monde à venir".
Et puisque dans ce monde il y a des travailleurs, et qu'ils sont payés, nous empruntons les termes "paiement" ou "récompense" et parlons du "paiement" ou de la "récompense" pour les mitsvot.
La récompense des justes dans le monde à venir est appelée "délice", car ce terme exprime la joie et le plaisir dans ce monde, bien qu'il n'exprime en aucun cas la joie du monde à venir.
De même, la Torah est appelée "lumière" et les Sefirot sont appelées "lumières", non pas parce que c'est ce qu'elles sont, mais parce que dans ce monde, il n'y a rien de plus important et de plus précieux que la lumière.

Comme nous ne pouvons pas décrire, et encore moins comprendre, la récompense qui attend les justes dans le monde à venir, la Torah n'en parle pas explicitement.
[Ben Ich 'Haï - Ben Ich 'Hayil 2, Kalla 1]

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-> [Dans le monde à Venir,] les justes s'assoient avec leur couronne sur [litt. dans] leur tête et jouissent de l'éclat de la Présence divine.
[guémara Béra'hot 17a]

-> En plus des couronnes de lumière provenant de la Torah qu'ils ont apprise à haute voix avec leur bouche et des mitsvot qu'ils ont accomplies avec leurs mains, ils ont aussi des couronnes provenant des bonnes pensées qui étaient dans leur tête.
[Ben Ich 'Haï - Benayahou 2]

-> Le Arizal explique que ces couronnes sont des lumières que les justes ont créées en étudiant la Torah.
La guémara ne dit pas que les justes voient l'éclat de la Présence divine, mais qu'ils en profitent, car elle ne peut être vue. Lorsque la lumière de la Présence divine brille sur les couronnes des justes, l'effet est analogue à celui du soleil qui brille sur un diamant.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> Rabbi Yosef, fils de Rabbi Yéhochoua ben Lévi, s'affaiblit et faillit mourir. À son retour, son père lui demanda : "Qu'as-tu vu?"
Il répondit : "J'ai vu un monde à l'envers : ceux qui sont en haut (ici bas), en bas, et ceux qui sont en bas, en haut"
Il lui dit : "Mon fils, tu as vu un monde de clarté."
[guémara Pessa'him 50a]

-> Rabbi Yosef voyait les gens ordinaires, sans instruction, dans le monde à venir. Ce monde semblait à l'envers : certains de ceux qu'il savait avoir été des philanthropes riches et respectés dans ce monde étaient assis en dessous de pauvres qu'ils avaient soutenus.
Son père a dit : Cette situation n'est pas à l'envers, mais elle est conforme à la loi. En effet, nos Sages ont dit : "Plus que le maître de maison ne fait pour le pauvre, le pauvre fait pour le maître de maison" (midrach Vayikra rabba 34,10).
Puisque les pauvres qui reçoivent la charité ont plus de mérite que les riches qui la donnent, ils ont droit à un plus grand honneur dans le jardin d'Eden.
[Ben Ich 'Haï - Benayahou 2]

[le monde à Venir est celui de Vérité, qui n'est pas celle du monde non-juive, de notre logique, qui nous arrange, ... mais celle parfaite d'Hachem. ]

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-> Ce monde est un soixantième de [la taille] du Jardin [d'Eden], et le Jardin [d'Eden] est un soixantième de la taille d'Eden, et Eden est un soixantième de la taille du Guéhinam.
[guémara Pessa'him 94a]

-> Le Arizal (Ets ha'Haïm) enseigne que les parties de l'âme roua'h et néchama résident dans le jardin d'Eden supérieur, tandis que la partie de l'âme néfech réside dans le jardin d'Eden inférieur qui existe sur terre.

Le jardin d'Eden inférieur doit être très grand, car on y trouve toutes les âmes de néfech des justes, depuis Adam jusqu'à la fin des générations. Ils sont vêtus de corps raffinés ressemblant à ceux avec lesquels ils ont vécu dans ce monde, qui à leur tour sont recouverts de vêtements raffinés qui ne sont pas faits de matières terrestres.
Ces corps n'ont pas besoin de nourriture ni d'eau ; ils vivent du parfum du jardin d'Eden et de la nourriture spirituelle qui descend jusqu'à eux.
Chaque tsadik se voit attribuer une demeure en fonction de son honneur. Ils passent leur temps à apprendre la Torah au niveau de l'Essence du Secret, que nous ne pouvons pas saisir dans ce monde.

Comment un jardin soixante fois plus grand que le monde peut-il exister dans le monde?

La guémara (Baba Batra 99a) nous dit que l'Arche et les Chérubins ne prenaient pas de place dans le Saint des Saints. Or, l'Arche était constituée de matériaux terrestres sur lesquels reposait la sainteté, alors que le jardin d'Eden est composé de matières très pures et raffinées sur lesquelles repose une sainteté beaucoup plus grande et plus puissante. Si l'Arche et les Chérubins n'occupaient pas d'espace dans le Saint des Saints, il est certain que le jardin d'Eden n'occupe pas d'espace physique dans le monde.
[Ben Ich 'Haï - Rav Péalim 2, Ora'h 'Haïm 1]

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-> Celui qui s'occupe de la Torah lichma mérite beaucoup de choses (Pirké Avot 6,1)

-> Le mot lichma (לשמה) est généralement traduit par "pour lui-même" (à la différence de pour mon profit/intérêt personnel).
Mais rabbi 'Haïm Vittal (Chaar Maamaré Razal 16) l'a scindé en deux mots : léchem hé (לשם ה - pour l'amour de cinq [hé]) = les 5 aspects de la Torah. Les 4 aspects de la Torah étudiés sur terre sont connus sous le nom de Pardess (verger) acronyme de : pshat, rémez, drach et sod.
Les justes du jardin d'Eden, dont les corps sont extrêmement raffinés, apprennent le 5e aspect, connu sous le nom d'Essence du Sod (secret le plus intime).
Si Israël n'avait pas fait le Veau d'or, le poison du serpent l'aurait entièrement quitté, et ils auraient été capables d'apprendre l'Essence du Sod même dans ce monde.

Comment les justes du jardin d'Eden peuvent-ils apprendre l'Essence du Sod?
Le poison du serpent est entré dans l'homme lorsqu'il a mangé le fruit de l'Arbre de la Connaissance. Par conséquent, plus une personne restreint son désir de manger et de boire, plus la quantité de poison en elle diminue, et plus elle se sanctifie.
Bien que les justes du jardin d'Eden aient des corps, la matière dont ces corps sont composés est extrêmement raffinée. Ils sont encore plus raffinés lorsqu'ils respirent l'air pur et saint du jardin d'Eden. Par conséquent, ils peuvent vivre du seul parfum, sans nourriture ni boisson. Il s'ensuit que les justes du jardin d'Eden ont une meilleure compréhension de la Torah que les tsaddikim vivants.
[Ben Ich 'Haï - Yédé 'Haïm 625]

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-> Lorsque Rabbi Bon, fils de Rabbi 'Hiya, mourut jeune, Rabbi Zéra donna la parabole suivante :
À quoi peut-on comparer cela? À un roi qui embauchait beaucoup d'ouvriers. L'un d'eux travaillait beaucoup plus que les autres. Que fit le roi? Il le prit avec lui et se promena avec lui long et court. Vers le soir, les ouvriers vinrent recevoir leur salaire. Il donna à cet ouvrier son salaire en entier. Le roi leur dit : "Celui-ci a fait en deux heures plus que vous n'avez fait en toute une journée".
De même, Rabbi Bon a accompli en 28 ans ce qu'un disciple expérimenté peut apprendre en 100 ans.
[guémara Yérouchalmi Béra'hot 2:8]

-> Les mots "long et court" dans la promenade du roi avec son employé spécial font allusion aux enseignements de Torah concis qui sont dits dans les yéchiva des justes dans le jardin d'Eden.
Ils sont courts en mots, mais longs en qualité ; car puisqu'ils sont clairs et vrais, sans aucun doute, il n'est pas nécessaire de les étayer par des arguments et des preuves.

Pourtant, Rabbi Bon ne pourrait-il pas se plaindre que s'il était resté dans le monde pour une durée de vie normale, il aurait acquis une plus grande récompense pour l'étude de la Torah (Yefeh Mareh)?

Nous déduisons de la parabole que Rabbi Bon n'a pas du tout raté son coup. Pendant les quarante et quelques années qui ont manqué à sa vie sur terre, Rabbi Bon a étudié la Torah dans le jardin d'Eden. Pour ces années, il a été récompensé comme s'il avait appris la Torah sur terre, mais la qualité de l'apprentissage "long et court" était supérieure à celle de l'apprentissage terrestre.
[Ben Ich 'Haï - Bénayahou]

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-> Chaque juif a une part dans le monde à venir.
[guémara Sanhedrin 90a]

-> Hachem a préparé pour chaque juif une part du monde à Venir adaptée à son âme, mais elle ne lui est donnée qu'après qu'il soit entré dans ce monde et qu'il ait accumulé les mitsvot et les bonnes actions.
Mais que se passe-t-il s'il commet un fauté? Perdra-t-il sa part dans le monde à venir?

C'est pour cela que D. nous a donné le don du repentir. Grâce au repentir et à la souffrance, la faute est corrigée et la personne conserve sa part dans le monde à venir.
[Ben Ich 'Haï - Od Yossef 'Haï - drouchim]

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-> L'éloge funèbre d'une personne permet de savoir s'il s'agit ou non d'un fils du monde à Venir ... .
[guémara Shabbat 153a]

-> La plupart des juifs se trouve au niveau "d'avoir une part dans le monde à venir", ce qui signifie qu'ils ont besoin de l'aide des tsadikim pour s'élever.
Un niveau plus élevé consiste à être "un fils du monde à venir", c'est-à-dire l'un des tsadikim qui peut s'élever lui-même et élever les autres aussi.

Si les gens pleurent à l'enterrement d'une personne, c'est le signe qu'au cours de sa vie, elle a aidé les autres. Elle a élevé leurs prières et leurs mitsvot à un niveau élevé grâce à ses propres prières et mitsvot, et c'est pourquoi ils pleurent maintenant sur lui ; car même s'ils ne sont pas conscients de ce qui se passe dans les mondes supérieurs, leurs âmes en sont conscientes.
Le fait que les gens pleurent est aussi un signe qu'il a atteint le niveau du "monde à Venir", par lequel il aidera les autres à s'élever vers le monde à Venir, et c'est pourquoi les autres sont poussés à pleurer sur lui.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]