Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

+ Dans la Amida, nous prions pour tant de choses : la bénédiction, la réussite, la délivrance, la santé, le pardon, l'expiation, la téchouva et la subsistance, en résumé : sur tout le bien ...
Mais dans la dernière bénédiction, "donne la paix", est enfoui le secret de la réussite ...
Si nous sortons de la prière et que la paix (Shalom) est entre nos mains, comme c'est agréable! Cependant si on néglige ce point essentiel, on n'a rien acquis, on ne pourra pas avoir la bénédiction attendue.

[...]

Parfois, certaines personnes pourtant religieuses et pratiquantes, sont très loin de la paix. Elles ne sont pas prêtes à vivre unies et en paix. Ainsi, elles risquent de faire en sorte que toutes leurs mitsvot ne vaudront plus rien!
Hachem veut des gens qui vivent en paix. La paix est la plus grande bénédiction d'Hachem.
Lorsque nous trouvons un homme et une femme qui ne vivent pas en paix, un feu les dévore, même s'ils appliquent toute la Torah dans ses plus petits préceptes.

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Une des plus grandes accusations portée contre le peuple d'Israël par Satan, est qu'ils ne sont pas unis.
Il se tient face à Hachem, en disant diaboliquement : ... bien qu'en apparence ils aient l'intention de réaliser la volonté de D., en vérité chacun ne se soucie que de sa propre personne et de sa communauté ...
C'est pourquoi, "il n'est donc pas de l'intérêt du roi de les conserver" (Esther 3,8).
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Le fait est que personne n'est prêt à renoncer à son bon droit, chacun se place au centre et attend que le monde entier tourne autour de lui. C'est ce qui entraîne l'anéantissement des bonnes choses ...
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Il y a des femmes qui pensent être tsadéket, elle reste assise, le livre de Téhilim à la main, le récitant à l'endroit comme à l'envers ... et s'enflammant l'instant d'après sur son mari ...

C'est cela une tsadéket? Sachez que ses prières et ses Téhilim vont aux forces du mal, ils sont inutiles.
Pourquoi? Car une seule faute de langage, une seule humiliation à l'encontre de son prochain, annule le mérite de tous les Téhilim et des prières prononcés.
Hachem n'a pas besoin de nos prières et Téhilim, Il a des myriades d'anges qui lui chantent des chants et des louanges. Il est plus impressionné par les bons comportements et les bonnes actions.
[...]

Un juif passant près de la synagogue entendit que la communauté prononçait la kédoucha, il y courut, en fit tomber un autre, bouscula un 3e, et fit tomber un bouton de la veste du 4e.
A la fin, il prononça avec ferveur : "kadoch, kadoch ..."

Stupidité et vanité, est-ce ainsi que l'on sanctifie le nom de D.?!
Il est impossible de sanctifier le nom d'Hachem sur le dos des autres.

[rabbi Nissim Yaguen]

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-> Moché a craint que son frère Aharon (son aîné) soit vexé s'il est envoyé à sa place pour libérer le peuple juif.
Moché était prêt à retarder la délivrance de tous les juifs, car il comprenait qu'elle ne pourrait pas se réaliser si elle déroulait sur le compte d'autrui.
Un telle délivrance ne durerait pas et ne serait pas une véritable guéoula.
Moché accepta de libérer le peuple juif d'Egypte, une fois qu'Hachem le rassura que son frère serait heureux, qu'il n'aurait pas le moindre soupçon de jalousie.

Il nous est suggéré de ne pas oublier cette leçon Car parfois, nous sommes pressés d'accomplir une certaine mitsva, et en chemin nous piétinons nos amis, ou notre femme ou nos enfants ...
Ainsi, nous apprenons de Moché qu'une telle mitsva ne vaut rien.
Une mitsva qui vient sur le compte de l'autre, n'a aucune valeur et jamais rien de bon n'en sortira.
[rabbi Nissim Yaguen - Nétivé Or]

Lorsqu'une personne réalise une mitsva avec un désir et une passion énorme, cela amène de la fierté à Hachem.
Hachem, Lui-même, se targue de ce juif devant tous les anges, observant à quel point il chérit les mitsvot et accomplit la volonté d'Hachem avec une telle joie.
En effet, Hachem est extrêmement fier d'un tel juif.
[Kédouchat Lévi - Vayétsé]

La prière est plus importante que les bonnes actions. En effet, lorsqu'un homme prie, il montre qu'il croit de tout son cœur que tout ce qui arrive à l'homme, bon ou mauvais, provient de D.
Il reconnaît qu'Il est le Maître de tout. Il se tourne en prière vers son Créateur car il sait parfaitement que personne d'autre que Lui ne peut l'aider.
Il montre ainsi sa foi que Hachem est Un et que Son Nom est Un.
[...]
La prière que l'homme adresse à D. en période de malheur, est plus agréée que celle d'un homme qui possède de nombreux mérites (celle d'un grand tsadik).
[Méam Loez - Vaét'hanan 3,23]

Nous prononçons dans notre prière au moins 3 fois par jour : "le D. grand puissant et redoutable".
Hachem, en langage profane, nous dit : "Si vous croyez que je suis si grand, si puissant et si redoutable, pourquoi avez-vous des soucis? Faites-moi confiance, je comblerai tous vos manques!"
[rabbi Nissim Yaguen]

Le respect du Shabbath est la clé de notre survie.
Celui qui prend sur lui de se renforcer dans le respect du Shabbath, s'inonde d'une abondance de bénédictions, "car c'est la source de la bénédiction".
[rabbi Nissim Yaguen]

La leçon du soleil des vacances d’été

+ Nous avons l'habitude de nous souhaiter : "Pessa'h casher et saméa'h (joyeux)".
J'ai l'impression qu'il serait plus important de nous souhaiter "un été casher et joyeux", car il est plus facile d'appliquer la mitsva de Pessa'h avec ses nombreuses règles, que de traverser l'été en paix, sans fautes ni péchés, sans négliger l'étude de la Torah.

[...]

Lorsqu'on reste trop longtemps au soleil, le dos brûle. Pourquoi?
Hachem ne pouvait-Il pas créer notre dos insensible aux rayons du soleil?
L'âne, même lorsqu'il se tient longtemps en bord de mer ne brûle pas, ainsi que le chameau. Pourquoi nous brûlons-nous?
La réponse est toute simple : du Ciel, on nous rappelle de ne pas exagérer! Une heure à la plage pourrait entrainer des souffrances, nous faire négliger l'étude de la Torah, ...

[rabbi Nissim Yaguen]

[nous devons parfois nous aérer l'esprit, mais dans la mesure de ce qui nous est nécessaire.]

Nous souvenir de notre tragédie nationale ne doit pas nous faire désespérer de l'avenir.
Au contraire, si le Temple et tout espoir de reconstruction étaient perdus, il n'y aurait aucun intérêt à se souvenir de sa destruction.
Mais comme Hachem a promis de reconstruire Jérusalem, évoquer sa destruction hâte la réalisation de la prophétie de délivrance.
[Méam Loez - Eikha 3,20]

Déshonorer un érudit en Torah = DANGER!!

+ L'âme de quiconque déshonore un érudit de la Torah sera retranchée dans ce monde et dans le monde futur.
Même après la mort de cette personne, ses fautes subsistent. Elle méritent d'être excommuniée et il n'y a aucun remède à cela.

Jérusalem a été détruite parce que le peuple déshonorait les érudits en Torah.
Il est écrit : "Ils raillaient les messagers de D., méprisaient Ses paroles et se moquaient de Ses prophètes jusqu'à ce que la colère de D. s'enflammât contre Son peuple et il n'y eut pas de remède" (Divré haYamim II 36,16).
Cette faute a conduit à la destruction du Temple, et jusqu'à ce jour, notre perte n'a pas été réparée.
[...]

Il faut faire attention à ne pas critiquer ou humilier des érudits de la Torah. On doit éprouver le plus grand respect pour eux et veiller à leur honneur afin de ne pas être "brûlé par leurs braises" ...
La malédiction d'un érudit de la Torah paraît n'être que de simples mots ; même s'il ne profère pas de malédiction mais souffre seulement d'un affront, cela peut avoir l'effet d'une morsure de renard.
Au moment de la morsure, le blessé ne ressent rien car les dents du renard sont très aiguisées. Cependant, à l'intérieur, le dommage est grave. De même, la malédiction d'un sage ne produit rien sur le moment, mais plus tard, elle cause le malheur.

La malédiction d'un érudit est incurable comme la morsure d'un scorpion.
Même l'haleine d'un érudit ressemble au venin d'une vipère. Elle peut nuire à distance. De même qu'il est impossible de calmer un serpent, il est impossible d'apaiser un érudit à moins de se repentir et de lui demander pardon, à lui et à D. ...

Même si le sage n'a pas l'intention de causer du mal par une malédiction, le mal est fait.
Lorsque les idoles (térafim) de Lavan ont été volées, Yaakov dit à Lavan : "Celui que tu trouverais en possession de tes idoles ne vivra pas" (Béréchit 31,32).
Or, Ra'hél, la fille de Lavan, avait pris ces idoles. Bien que Yaakov n'eût pas eu l'intention de maudire son épouse, sa malédiction prit effet et Ra'hél mourut sur la route (Béréchit 35,18).
[...]

Si un homme déshonore un érudit de la Torah, même décédé, il doit être puni et excommunié car D. se soucie de l'honneur d'un érudit davantage du Sien ...
Si un homme honore les érudits de la Torah, il est honoré parmi les hommes.
[Méam Loez - Dévarim 1,18]

+ Il n'y a pas de différence entre un petit ou un grand enfant, on peut tous "les acheter" avec des jouets.
Une fille de 2 ans, on peut "l'acheter" avec un bonbon. Une fille un peu plus grande, on "l'achète" avec un jouet d'Amérique. Egalement un adulte, on "l'achète" avec un jouet qui correspond à son âge comme une voiture neuve, une nouvelle cuisine, un nouveau salon, un magnifique appartement, chacun selon ses conceptions ...
La différence entre un adulte et un enfant, c'est le prix.

Ainsi, c'est la raison pour laquelle le machia'h ne vient pas.
Lorsque nous prions Hachem en demandant de faire venir le machia'h, nous demandons en même temps une voiture neuve, une nouvelle maison, et d'autres "bonbons" et "jouets".
Ce monde n'est qu'un gros bonbon, et nous l'aimons énormément.

Lorsque Hachem voit que nous désirons les sucreries de ce monde, Il dit en quelque sorte : "Ho ho ... on peut vous faire taire avec un bonbon ... Parfait! Dans ce cas, que le machia'h attende un peu!"
Et ainsi il fait taire chacun de nous : celui-ci avec quelques dollars, son voisin avec un nouveau salon, son cousin avec une nouvelle voiture, et ainsi de suite.

Mais si nous nous présentons sincèrement avec intégrité face à Hachem en lui disant : "Maître du monde, nous ne voulons pas de voiture, ni de maison, ni de dollars, on ne veut que Toi!" La situation aurait été tout autre. Hachem se serait dévoilé à nous et nous aurait immédiatement libérés!
[rabbi Nissim Yaguen]

[il explique aussi qu'au lieu d'attendre le machia'h pour l'honneur d'Hachem, on le voit plus comme un bureau d'aide sociale : l'un a besoin que son fils guérisse, l'autre a besoin d'un travail, ...]

Si un homme ressent qu'il n'est rien, aucune accusation, aucun démon ne peut le juger ni n'avoir d'emprise sur lui.
Si on vient l'accuser, Hachem dit : "Que voulez-vous de lui, il n'est rien, peut-on juger rien".
C'est seulement lorsque l'individu ressent qu'il vaut quelque chose qu'on le juge.
[rabbi Nissim Yaguen - Nétivé Or]

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[d'où l'importance de proclamer la royauté d'Hachem (comme à Roch Hachana), surtout en nous-même! ]