Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Le juste tombe 7 fois, et se relève ; mais les méchants sont effondrés par le malheur" (Michlé 24,16)

-> La toupie, bien qu'on la fasse tourner avec une grande force au début et qu'elle finisse par tomber, on la fait pourtant tourner de nouveau.
De même dans notre vie, nous avons des moments d'impulsion, des moments où tout tourne tranquillement, et des moments de chute, mais l'essentiel est de maintenir la vie, le mouvement/rotation de notre être!

Le rav Hutner enseigne que ce n’est pas un tsadik (juste) qui tombe 7 fois, mais plutôt les 7 chutes qui vont permettre de transformer une simple personne en un tsadik.
De la chute naît la grandeur!

Dans la vie, même si l'on tombe, nous ne devons pas désespérer en se lamentant de sort en restant inerte, mais plutôt nous efforcer de se relever par la téchouva et de repartir de plus belle de toutes nos forces!

Alors que les grecques n'existent plus depuis longtemps, b'h chez les juifs : que tourne tourne la vie!!

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-> Ceci est la signification de : "Le juste (tsadik) tombe 7 fois, et se relève" (Michlé 24,16) = c'est ses chutes (défaillances) qui lui permettent d'atteindre des niveaux toujours plus élevés.
[Méor Enayim - Vayétsé]

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-> Ce sont justement les descentes et les difficultés que l'homme rencontre dans son Service d'Hachem qui peuvent le faire se construire spirituellement.
C'est parce qu'il tombe que quand il se relèvera, il s'élèvera encore plus. Toutes les chutes qu'il pourra rencontrer ont la capacité d'être justement des moyens de le rapprocher davantage. Encore faut-il se renforcer et ne pas en désespérer.
[rabbi Tsadok Hacohen de Lublin - le Pri Tsadik]

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-> La émouna est une bouée de sauvetage dans le domaine spirituel, comme l’explique le Beit Avraham (sur
Shavouot) au nom de plusieurs Tsadikim : la guémara (Sanhédrin 7a) rapporte le verset (Michlé 24,16) : "Sept fois le juste tombera et se relèvera", qu’elle commente en complétant : "et le méchant tombera dans une seule".

Le Beit Avraham explique :
Cela se rapporte à celui qui possède une émouna intègre. Il est appelé "juste" selon ce qu’enseigne la guémara (Makot 24a) : "Habakouk est venu et a basé toutes les mitsvot sur une seule comme il est écrit : "Le juste vivra par sa émouna"."
C’est justement la signification du verset : "Sept fois le juste tombera et se relèvera" = il s’agit de celui qui se maintient dans sa émouna même après être tombé 7 fois, chute après chute, échec après échec, il se relève encore.
Un tel homme finira par s’élever grâce à la force de la émouna à laquelle il est farouchement attaché (parce qu’il sait qu’après les jours d’abondance, viennent les jours de disette et, ceux-ci arrivés, il sait que cela provient d’Hachem et que d’autres jours d’abondance viendront ensuite).
Le méchant (racha), au contraire, tombera dans ‘une seule’ = celui qui pèche dans cette ‘une seule’ sur laquelle 'Habakouk fonde toute la Torah, ne pourra se relever de sa chute car il s’agit de la force de la émouna.

"La communauté d'Israël en exil est comme une veuve, et Hachem doit assumer tous ses besoins.
Cependant, si elle commence à se maquiller et à se faire belle pour la culture des peuples étrangers, elle n'a plus à demander à D. qu'Il ait pitié d'elle!"

[rabbi Yossef Dov Soloveitchik]

[en effet, cela témoigne que l'on a détourné notre pensée de notre premier mari (Hachem), et qu'on a alors l'intention de se remarier (avec les autres nations)!
A partir du moment où l'on cherche à plaire aux nations environnantes plutôt qu'à Hachem, alors on perd le bénéfice du fait que : "Hachem doit assumer tous nos besoins".]

"C'est à cause de l'argent qu'on a remis dans nos sacs qu'on nous conduit" (Mikets 43,18)

-> Un jour, un des élèves du Gaon de Vilna, lui demanda : "Notre maître, où se trouvent en allusion les paroles de nos Sages (guémara Shabbath 31a) : Quand on fait entrer quelqu'un en jugement (dans le monde à venir), on lui demande : as-tu été droit en affaires?"

Le Gaon de Vilna répondit immédiatement : dans la paracha Mikets, dans le verset : "C'est à cause de l'argent qu'on a remis dans nos sacs qu'on nous conduit" = cela signifie que le début du jugement porte sur l'argent qui est revenu dans nos sacs. C'est la 1ere chose sur laquelle on nous interroge (dans le monde à venir).

"Que le D. tout puissant vous donne de la compassion (véél Sha-daï yiten la'hém [לָכֶם] ra'hamim)" (Mikets 43,14)

-> Le rav Shlomo Kluger (Imré Shéfer - Mikets) demande : normalement on devrait avoir écrit : "que D. ait de la compassion sur vous" (yiten alé'hém ra'hamim).
Cependant le verset utilise : "que D. vous donne de la compassion" = il semble que Hachem va les faire devenir davantage compatissants (en leur donnant en eux de la compassion).
=> En quoi cela est-il utile? Ils ont plutôt besoin que ce soit le responsable de l'Egypte qui est de la compassion pour eux!

Il existe le principe suivant : celui qui désire que le Ciel ait pitié de lui, doit tout d'abord se conduire lui-même de la sorte à l'égard de son prochain, en vertu du principe énoncé par nos Sages : "Quiconque a pitié des gens, le Ciel le prend en pitié" (guémara Shababth 151a).

Le Imré Shéfer ajoute : c'est pourquoi Yaakov a prié Hachem que ses fils reçoivent fortement la vertu de la compassion, afin qu'ils puissent l'utiliser en faveur d'autrui. En effet, par conséquent, Hachem aura alors de la compassion pour eux.

A ce moment, ils avaient tout particulièrement besoin de la compassion d'Hachem. Chimon leur avait déjà été pris, et Binyamin allait maintenant descendre en Egypte, et qui sait ce qui lui arrivera? Qu'arrivera-t-il aux autres frères?
Cependant, en ayant la vertu de la compassion, alors on met avec nous Hachem dans son attribut de compassion, et tout se passera pour le mieux!

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-> Rachi sur notre verset : Yaakov dit : Maintenant que vous avez l'argent, le présent et votre frère Binyamin, il ne vous manque rien si ce n'est la prière. Je prierai pour vous.

Rabbénou Bé'hayé commente : comme le disent nos Sages (guémara Sanhédrin 44b), il faut toujours prier pour éviter le malheur.

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-> Lorsque Yaakov envoya ses fils en Egypte pour la seconde fois, il s’exclama: "Et que le D. Tout Puissant ( וא־ל ש־די El Chaddaï) vous fasse trouver miséricorde רַחֲמִים auprès de cet homme, afin qu’il vous rende votre autre frère et Binyamin. Et moi, comme j’ai pleuré, je pleure encore" (Mikets 43, 14)

-> Le Chlah haKadoch voit dans ש־די les initiales de שלמה דוד ישי (Shlomo, David, Ichaï), les ancêtres du Machia’h.
[le nom ש־די fait allusion à la venue du Machia’h, en plus d'être une allusion à la fin des souffrances de l’Exil]

-> Nos Sages enseignent que tout ce qui est arrivé aux Patriarches est un signe de ce qui arrivera plus tard à leurs descendants. Et en ce sens, la délivrance des Patriarches est un signe de la délivrance future de leurs descendants.
Lorsque Yaakov a vu les malheurs qui s’abattaient sur lui, il a dit : "Si cela est un signe des malheurs qui s’abattront plus tard sur mes descendants [les 4 principaux malheurs qu’a vécu Yaakov : (le séjour chez) Lavan, (la haine d’)Essav, (le viol de) Dina et (la vente de) Yossef, correspondent respectivement aux 4 Exils que subiront ses descendants: Babylone, Perse, Grèce et Rome – Chem Michmouel].

"Puisqu’ils n’auront pas la force de les supporter, en fin de compte, Tu auras probablement pitié d’eux et Tu diras à leurs souffrances de cesser ( דַּי Daï). Aussi, comme mes souffrances ne sont qu’un signe des souffrances futures du Peuple Juif, dis-leur de cesser".
[Ohel Yaakov]

[Rachi sur le verset (43,14) rapporte le midrache qui explique : "Celui qui a dit à l’Univers : Daï ( דַּי - assez), qu’Il dise Daï (דַּי) à mes souffrances, car je n’ai pas eu de repos depuis mes jeunes années. J’ai souffert par Lavan, j’ai souffert par Essav, j’ai souffert par Ra‘hel, j’ai souffert par Dina, j’ai souffert par Yossef, j’ai souffert par Chimon, j’ai souffert par Binyamin"

Selon le Ramban, l’utilisation des termes וא־ל שדי (VéEl Shadaï) expriment, l’Attribut de Rigueur (la "Midat HaDin"); ainsi, "Et que le D. Tout Puissant ( וא־ל ש־די ) vous fasse trouver miséricorde רַחֲמִים (Ra ‘hamim)", signifie qu’Il vous fasse monter de l’Attribut de Rigueur à l’Attribut de Miséricorde.]

"Ils venaient de quitter la ville, ils en étaient à peu de distance, lorsque Yossef dit à l'intendant de sa maison : "Va, cours après ces hommes"." (Mikets 44,4)

La formulation de ce verset semble souligner que, du fait que les frères de Yossef ne s'étaient pas encore trop éloignés, il a demandé à son intendant de les poursuivre.
=> Quel est le rapport entre ces 2 faits?

-> Rabbi 'Haïm Vital explique que la téfilat hadéré'h a pour objectif de nous assurer la protection lors d'un voyage, mais nous ne la prononçons qu'après nous être éloignés d'au moins une parsa (environ 4 kilomètres) de la ville.

=> Yossef, conscient que ses frères réciteraient cette prière en route, ordonna qu'on les poursuivre avant qu'ils ne s'éloignent trop, c'est-à-dire avant qu'ils ne la prononcent [bénéficiant alors de la protection afférente].

Certains expliquent que Yossef ordonna qu'on remplisse leurs sacs de vivres "autant qu'ils en peuvent contenir", justement pour leur alourdir la charge et les empêcher d'avancer vite, ce qui lui permettrait de les poursuivre et de les rattraper plus facilement.

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+ Autres explications :

-> Yossef ne les laissera pas aller très loin, car il veut leur éviter de dépasser sans raison les 2 000 coudées autorisées le Shabbath (té'houm Shabbath).
[les frères voyageant car leur famille était en danger de vie par manque de nourriture.]
[le Yéfé Toar]

-> Yossef ne veut pas que ses frères se fatiguent inutilement.
[Rabbénou Bé'hayé]

+ "L'homme n'a pas un plus grand ennemi que sa réussite.

Lorsqu'un homme souhaite acquérir un bien quel qu'il soit, réaliser une ambition ou un rêve, alors il faut que ses yeux soient tournés vers le Maître du Monde qui Lui seul peut combler son désir.
Il lui incombe véritablement d'assujettir son cœur à la volonté de Hachem afin qu'Il exauce sa requête.

Mais lorsque le moment arrive où sa quête est exaucée, ses yeux qui s'étaient élevés vers le Ciel pourraient retomber à présent à terre, son cœur qui s'était ouvert à la crainte et à l'amour d'Hachem pourrait se refermer pour s'ouvrir cette fois sur la prise de conscience de sa propre importance et nourrir en lui l'appât du gain ...
Et en proie à ces sentiments confus, il serait totalement obnubilé par ses biens et ses profits."

[Rav Chimchon Raphael Hirsch]

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-> On peut illustrer cela par l'histoire de la place de parking.
Quelqu'un qui est face à une impossibilité de se garer, va en venir à priver avec ferveur Hachem pour qu'une place se libère.

Au même moment où une place se libère, alors :
1°/ soit je proclame en moi : "C'est bon Hachem je n'ai pas besoin de toi, j'ai trouvé une place!" = l'épreuve (ma réaction dans une telle situation) vient alors renforcer l'idée que je suis auto-suffisant, que je maîtrise tout dans le monde, que je suis tellement fort! ;

2°/ soit j'admets que c'est grâce à Hachem que la place s'est libérée, et je l'en remercie plein de gratitude = cette épreuve vient alors renforcer ma certitude que tout dépend de D., qu'Il m'aime plus que tout et qu'Il écoute chacune de mes prières.

=> Il en découle que chaque épreuve de la vie (même la plus banale!) peut au final renforcer notre émouna : soit en nous-même ou bien soit en Hachem.
A nous de jouer pour muscler au maximum notre amour, notre attachement à Hachem!

La Torah donne une seule fois à Pharaon le nom de "roi d'Egypte" (Mikets 41,46), et c'est lorsqu'il élève Yossef à la dignité de vice-roi.

En effet, la réalité est que c'est Yossef, et non Pharaon, qui domine le Nil, et la valeur numérique de "nilous" (Nil - נילוס) est la même que celle de Yossef (יוסף), soit 156.

[Sifté Cohen]

‘Hanouca – Sois clair dans ton engagement avec la Torah

+ 'Hanouca - Sois clair dans ton engagement avec la Torah :
[lumière spirituelle de la Torah ou bien obscurité de la matérialité grecque]

-> Le prophète Eliyahou fait rassembler sur le mont Carmel tout Israël avec les 450 prophètes de Ba'al (divinité païenne) et les 400 prophètes d'Achéra, et proclame :
"Jusqu'à quand serez-vous assis entre 2 chaises (serez-vous ambigus)?
Si Hachem est le vrai D., suivez-le ; si vous estimez que c'est Ba'al, suivez Ba'al!" [Méla'him I 18,21]

-> "Les forces d'impureté désirent toujours se coller à la sainteté"
[Or ha'Haïm - Bamidbar 19,2]

-> "Pour ceux qui l'étudient (la Torah) : en droitier, elle sera un élixir de vie ; et en gaucher, elle sera un poison mortel" [guémara Shabbath 88b]

Rachi d'expliquer 'en droitier' : "ils s'investissent de toutes leurs forces et sont préoccupés de connaître les secrets de la Torah, comme un homme utilise sa main droite essentiellement (la plus forte)"

Rabbi 'Haïm Chmoulévtich (Si'ha 15) dit que lorsque l'on est ambiguë, que l'on ne s'investie pas pleinement dans la Torah, notre utilisation du réservoir de lumière qui est en nous, va attirer et renforcer les forces de l'obscurité spirituelle.

Ainsi, il est pire d'être "entre 2 chaises", plutôt que d'être totalement mauvais (servir le Ba'al), car sous couvert de bonne conscience (je fais aussi du bien!), on va attirer sur nous davantage d'obscurité (c'est du poison mortel!).

=> Il nous incombe d'être clair/entier, dans une notre relation de confiance totale avec Hachem.
[à l'image d'une flamme ardente dans l'obscurité!]

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-> Elicha ben Abouya a étudié la Torah à un haut niveau auprès de maîtres remarquables, comme Rabbi Eliézer et Rabbi Yéhochoua, durant de longues années, et il est même devenu le maître de Rabbi Méïr.
Cependant Elicha a continué, durant ses études, à être fortement influencé par son père Abouya, un notable de Jérusalem, qui organisait des soirées mondaines où la poésie, la musique et la philosophie grecques avaient une place privilégiée.
[son père souhaitait qu'il étudie la Torah afin d'acquérir un statut social de grandeur et d'honneurs]

En effet, la guémara ('Haguiga 15b) rapporte :
"A'her (Elicha ben Abouïa), pourquoi (son étude de la Torah ne l'avait-il pas protégé de sa déchéance)?
Car les chants grecs n'ont pas quitté sa bouche, ils ont dit à son propos : à la maison d'étude (de la Torah), de nombreux livres hérétiques tombaient de son giron"

=> Ainsi, en parallèle de l'étude de la Torah à haut niveau, il étudiait la culture grecque et appréciait les chants grecs qu'il chantait.
Cette ambiguïté, cette utilisation simultanée des forces de lumière et des forces d'obscurité ont produit sur lui l'effet "qu'il est sorti vers le péché".
En effet, lorsqu'il a vu la langue de 'Houtspit, l'interprète, traînée par un cochon, et il a alors dit : 'une bouche qui a sorti des paroles (de Torah) lèche la poussière' (guémara Kidouchin 39b).

Nos Sages rapportent également (guémara 'Haguiga 15b) :
"A'her était monté sur un cheval, un jour de Shabbath et (son élève) Rabbi Méïr le suivait (à pied) pour apprendre la Torah de sa bouche ...
(Arrivés à la limite Shabbatique), Rabbi Méïr lui dit : 'Retourne avec moi'
A'her répond : 'J'ai entendu de derrière le rideau : revenez enfants rebelles, sauf A'her' "
[Nos Sages disent qu'il pouvait quand même toujours faire téchouva, s'il se tournait de tout cœur vers Hachem. Quoiqu'on est pu faire comme fautes, une téchouva est toujours possible, elle demande juste davantage d'efforts de sincérité de notre part.]

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+ "J'ai vu de notre temps certains jeunes du peuple d'Israël qui, malgré le fait qu'ils suivent la Torah et les mitsvot, sont assaillis par les troubles de leurs pensées et les doutes perturbent leur cœur.
Pour la plupart d'entre eux, la raison principale est qu'ils ont lu dans des livres superficiels ou dans des journaux corrompus, des articles ou des histoires écrits par des apikorsim.

Leurs paroles malsaines et futiles vont se loger directement dans l'imagination du lecteur pour ensuite troubler sa conscience.
Celui qui se préservera de ce genre de lecture protégera sa conscience."
[Steïpler - 'Hayé Olam]

L'un des mérites grâce auxquels le peuple d'Israël est sorti d'Egypte est qu'ils ne se sont pas rendus coupables de médisance, faute qui a entraîné la vente de Yossef et son exil en Egypte.
Seul le mérite acquis par l'amour et la bonté entre frères [juifs] délivrera le peuple d'Israël de l'exil actuel.

[rabbi Yonathan Eibschutz - Yaarot Dvach]

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-> "éch" (le feu - אש) est un acronyme des mots : émet (la vérité - אמת), et shalom (la paix - שלום).
En revanche : "kach" (paille - קש) est un acronyme de : kina (la jalousie - קנאתי) et sin'a (la haine - שנאה).

Yaakov avait confiance qu'Essav ne pouvait pas lui faire de mal (l'ardente flamme spirituelle réduisant tout en cendre comme du feu sur de la paille).
Cependant, lorsque les juifs se querellent entre eux, Essav prend le dessus, et c'est la haine gratuite qui règne.

C'est elle qui a entraîné la destruction du Temple et l'exil du peuple par les romains, descendants d'Essav.
C'est également à cause de l'animosité qui régnait entre Yossef et ses frères que les juifs n'ont pas mérité de rester en Israël et ont dû descendre en Egypte.

[d'après le Chla haKadoch]

+ Chaque jour, le yétser ara se promène en pleine rue, examinant tous les passants.
Lorsqu'il voit un jeune homme marchant fièrement, habillé à la dernière mode, les cheveux bien coiffés, il se dit : "Celui-ci est pour moi".
Un si bel homme peut facilement succomber à la tentation et pécher.

[Méam Loez (Vayichla'h 37,2) rapportant le Zohar Vayichla'h]