Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

La plus grande souffrance = le regret éternel de n’avoir pas suffisamment vécu spirituellement

+ La plus grande souffrance = le regret éternel de n'avoir pas suffisamment vécu spirituellement :

-> Le Gaon de Vilna enseigne que si une personne vivante ressentait ne serait-ce qu'une once du regret éprouvé par une personne dont l'âme l'a déjà quittée, elle ne pourrait pas vivre, en raison de l'immense douleur.
En effet, à ce stade, l'âme de la personne a déjà échappé au royaume de l'illusion, du mensonge (qu'est ce monde, libre arbitre oblige). Elle est maintenant capable de voir la Vérité ultime, et ce qui est finalement bon et doux.
[ La personne] commence donc à se déchirer le cœur dans l'agonie : "Pourquoi ai-je gaspillé les jours de ma vie, j'aurais pu devenir plus raffiné, acquérir des mitsvot et de bonnes actions! Au lieu de cela, j'ai gaspillé ma vie dans la vanité et le vide, abandonnant la Source d'eau vive. Malheur à moi! Malheur à mon âme!"

<--->

-> Le 'Hafets 'Haïm (Shem Olam - Vol.2, chap.12) écrit que lorsqu'une personne ramène son âme dans les royaumes supérieurs et voit comment les anges accomplissent leur avoda avec tant de joie et de bonheur, elle sera prête à renoncer à tout son monde à Venir (olam aba) pour avoir la chance d'accomplir une seule mitsva de plus.

Etre joyeux = meilleure manière de détruire Amalek

+ Etre joyeux = meilleure manière de détruire Amalek :

-> Il est écrit que la joie permet l'adoucissement des jugements, l'adoucissement de toutes les expériences douloureuses, et en fin de compte, leur annulation.
Il est dit au nom du Baal haTanya qu'une fois, lorsqu'un terrible décret a été adopté, il s'est encouragé à rester joyeux, et grâce à cela, les jugements ont été annulés.

Il est également écrit dans nos séfarim qu'il n'y a pas de plus grande "destruction d'Amalek" que lorsque l'on maintient sa joie, car c'est grâce à la joie que l'on annule la tête de tous les mauvais penchants.
Lorsqu'une personne détruit son chef, toutes les forces négatives sont conquises devant elle.

<--->

-> Le Zohar (parcha Chela'h160a) explique que Amalek est le yétser ara qui persécute une personne.

-> Selon rabbi Elimelé'h de Lizhensk (Noam Elimélé'h - Vaéra) :
"La règle générale est la suivante. Si l'on veut soumettre la klipa (force du mal, impureté), il faut être joyeux ... car 'quand l'un se lève, l'autre tombe' ".

-> Selon Rabbi Tsadok haCohen de Lublin (Pri Tsadik - Za'hor 13) :
"La joie est l'opposé d'Amalek, le mauvais penchant, comme le dit le verset : "Et pour les individus droits, la joie".
Amalek est la racine du serpent primordial et du yétser ara qui cause la tristesse et la dépression.
[Il est donc l'opposé de la joie."

-> Cette même idée est également abordée dans le séfer Toldot Yaakov Yossef (Kédochim #8).

-> Le Sfat Emet (Za'hor 5641) écrit que grâce à la joie de faire une mitsva (sim'ha chel mitsva), on est capable d'éliminer Amalek.

-> En outre, tous nos séfarim saints nous enseignent qu'Amalek amène une personne à la paresse, à la tristesse et à la froideur (achèr kar'ha badéré'h). Par conséquent, la joie est une force parallèle qui peut être utilisée pour le vaincre.

Le bita’hon est plus puissant que la prière

+ Le bita'hon est plus puissant que la prière :

-> Le Shomer Emounim (maamar Hachga'ha Pratit - 4) écrit au nom du Baal Chem Tov que lorsqu'une personne se trouve dans une période difficile, la meilleure ségoula est de renforcer son cœur dans le bita'hon en Hachem. Si l'on agit ainsi, on sera sauvé.
C'est plus efficace que la prière, il faut donc se concentrer sur son bita'hon et ne pas prier à ce moment-là pour que le danger soit écarté.

Le Shomer Emounim (drouch haBita'hon 11) ajoute que le Baal Shem Tov disait que le yétser ara essaie d'enlever le bita'hon d'une personne dans les moments difficiles. Par conséquent, une personne doit demander à Hachem de lui permettre de conserver son bita'hon. Si elle le fait, elle sera sauvée, car le bita'hon est plus utile que la prière.
En effet, lorsqu'une personne prie, elle n'est exaucée que si elle est digne de voir ses prières acceptées, alors que celle qui a du bita'hon est toujours exaucée, comme le dit le verset : "Celui qui a confiance en Hachem est entouré de bonté" (Téhilim 32,10).
Nos Sages (Yalkout Téhilim 719) ajoutent que même une personne racha qui a du bita'hon est entourée de bonté.

<--------->

[ex: imaginons tous les juifs avec d'un côté Pharaon et son armée et de l'autre une mer déchaînée, ils ont dû faire une prière de folie. Pourtant au Ciel, les anges Accusateurs argumentaient pour empêcher que leur prière ne soit exaucée (ex: les juifs sont aussi des adorateurs d'idoles en Egypte).
Le Ohr ha'Haïm explique que la seule chose à faire était un acte de bita'hon au-delà de la nature (avancer dans la mer déchaînée confiant en Hachem), et c'est ce mérite du bita'hon qui a permis ce que la prière n'a pas pu faire : l'ouverture de la mer Rouge.
Il en est de même chacun à notre niveau individuel.
(on ne doit pas négliger la prière, mais on doit savoir que le bita'hon est également un élément très puissant!) ]

La émouna aide toujours une personne

+ La émouna aide toujours une personne :

"Il crut en Hachem et ce fut considéré pour lui comme de la tsédaka" (Lé'h Lé'ha 15,6)

-> Rabbi Yaakov Abou'hatséra (séfer Abir Yaakov - Chévi'i chel Pessa'h) commente :
ce verset a pour but de nous enseigner que la émouna est comparable à la mitsva de la tsédaka.
Lorsqu'une personne donne à la tsédaka, elle est récompensée même si ses intentions ne sont pas entièrement léchem chamayim (pas 100% désintéressé, uniquement pour Hachem). C'est ce qu'affirme la guémara (Pessa'him 9a) : "Si quelqu'un donne une pièce de monnaie à la tsédaka à condition que son fils vive, il est un tsadik complet".
De même, si la émouna de quelqu'un n'est pas entièrement léchem chamayim, mais plutôt pour son propre intérêt, elle est toujours considérée comme une mitsva et elle le protégera du mal.

Se rendre sur la tombe d’un tsadik, par l’étude de ses enseignements

+ Se rendre sur la tombe d'un tsadik, par l'étude de ses enseignements :

-> Le Méor Enayim (Yisma'h Lev - Shabbath) écrit que chaque fois que les paroles d'un sage de la Torah sont étudiées, ces paroles, les enseignements du tsadik, sont l'essence même de ce tsadik.
Et comme on le sait (guémara Yébamot 97a), lorsque les enseignements de la Torah de quelqu'un sont répétés dans ce monde, ses lèvres bougent dans sa tombe, comme s'il répétait ces mêmes mots de Torah.

Le Méor Enayim suggère que l'étude des œuvres/enseignements d'un tsadik, équivaut, dans une certaine mesure, à prier sur la tombe de ce tsadik. En effet, l'essence du tsadik est enfouie dans ses enseignements, et en les étudiant, on se connecte à ce tsadik au plus haut niveau.

<----->

-> b'h, à ce sujet voir aussi : L'incroyable impact d'étudier la Torah : https://todahm.com/2024/10/06/lincroyable-impact-detudier-la-torah

La grandeur de pleurer pour l’âme d’une personne qui vient de mourir

+ La grandeur de pleurer pour l'âme d'une personne qui vient de mourir :

"Avraham vint faire l'éloge de Sarah et la pleurer" ('Hayé Sarah 23,2)

-> Le verset décrit qu'Avraham a d'abord fait l'éloge de Sarah et n'a pleuré qu'ensuite.
Cela semble aller à l'encontre du déroulement normal des événements. Habituellement, lorsqu'on apprend la terrible nouvelle du décès d'un conjoint, on pleure d'abord, puis ensuite on fait l'éloge de celui-ci?
De plus, selon la halakha, la période réservée aux éloges est plus longue que celle réservée aux pleurs, comme le dit la guémara (Moed Katan 27b), les 3 premiers jours de Shiva sont consacrés aux pleurs et les 7 autres aux éloges. Sur cette base, les commentaires posent les questions suivantes : pourquoi Avraham a-t-il d'abord fait l'éloge de Sarah, et seulement ensuite pleuré pour elle?

-> Le Zéra Chimchon explique, sur la base du Maavar Yabok, que pleurer pendant l'éloge funèbre apporte un grand bénéfice à l'âme du défunt. En effet, par le biais des larmes, les portes des larmes, qui ne sont jamais fermées, s'ouvrent pour permettre au défunt d'entrer, et dans ce domaine, l'Attribut du jugement est grandement atténué par les larmes.
Toutefois, le Maavar Yabok précise que cela n'est vrai que si les pleurs sont pour amener du bien à l'âme du défunt (qui continue sa vie dans le monde de Vérité), et non sur la perte de la présence physique (dans ce monde).

C'est la raison pour laquelle Avraham a d'abord fait l'éloge de Sarah et n'a commencé à pleurer pour elle qu'ensuite. Il voulait que ses pleurs aient lieu pendant l'éloge afin de donner à Sarah ce grand bénéfice mentionné dans le Maavar Yabok.

Une autre explication est que les pleurs normaux que l'on verse en entendant ou en voyant une mauvaise nouvelle sont une réaction normale et ne reflètent pas l'ampleur de la perte.
Même la mort d'une personne de rang inférieur fait naturellement verser des larmes à ses proches.
Cependant, le décès d'une personne vraiment importante fait que l'on pleure sa perte longtemps après les éloges funèbres et les pleurs naturels. C'est ce qui s'est passé avec Sarah (une tsadékette énorme!), et même après la fin de l'éloge funèbre de Sarah, la perte de sa grandeur a fait pleurer Avraham.

Lien entre la Vérité & les bénédictions

+ Lien entre la Vérité & les bénédictions :

-> La Torah commence par la lettre bét (ב de Béréchit) qui représente la "béra'ha" (la bénédiction - ברכה), par opposition au alef (א) qui représente "émet" (la vérité - אמת).
Il s'agit de transmettre un message important, à savoir que la bénédiction (ברכה), est le résultat de la vérité (אמת).
Si une personne agit avec vérité et que ses voies sont véridiques, alors seulement elle peut atteindre le ב, les bénédictions promises par la Torah.
[...]

"Ton premier mot est vérité" (roch dévaré'ha émet - Téhilim 119,160), et en effet, la première lettre de la Torah est une leçon de conduite de véracité, puisqu'il n'est possible d'atteindre les bénédictions de la Torah que si l'on agit de manière véridique (selon la volonté d'Hachem, la vision juive des choses).
La bénédiction sans la vérité, est impossible à atteindre.
[Zéra Chimchon - Béréchit]

Akédat Its’hak & création d’anges par nos mitsvot

+ Akédat Its'hak & création d'anges par nos mitsvot :

"Et il advint, comme Its'hak avait vieilli et que ses yeux étaient devenus trop faibles pour voir" (Toldot 27,1)

-> L'une des raisons invoquées dans le midrach (Béréchit rabba 65,10) pour expliquer la cécité d'Its'hak est que, pendant l'Akéda, les anges gardiens ont pleuré sur la mort apparemment imminente d'Its'hak et que leurs larmes sont tombées de leurs yeux dans ceux d'Its'hak.

-> Le Sfat Emet (Likoutim p.105) offre un petit aperçu de ce passage énigmatique. Il identifie ces anges comme étant ceux créés par les bonnes actions accomplies par Its'hak. Ils sont donc à mettre en parallèle avec Its'hak lui-même, comme des images miroirs.
[ c'est parce que le but de l'existence est la rectification de l'homme et du monde qui partagent le même tsélem Elokim, la ressemblance/image avec Hachem. Chaque mitsva est un pas dans cette direction ; c'est pourquoi elle est également modelée sous cette forme Divine. Puisque celui qui accomplit une mitsva est personnellement rectifié, la mitsva est à son image. ]

Par conséquent, la douleur ressentie par Its'hak était également partagée par ces anges là. Cela se manifestait dans leurs "yeux", où s'expriment les émotions, ce qui avait un effet négatif sur les yeux physiques d'Its'hak.

Dans toutes nos souffrances, Hachem souffre avec nous

+ Dans toutes nos souffrances, Hachem souffre avec nous :

"Tous ses fils et toutes ses filles se levèrent pour le consoler mais il refusa de se consoler ... et son père le pleura" (Vayéchev 37,35)

-> Rachi dit que Its'hak a pleuré parce que son fils, Yaakov, souffrait. Mais il ne pleura pas Yossef, car il savait qu'il était encore en vie.

Le séfer Divré Israël explique que c'est également le sens du verset : "bé'hol tsarotam lo tsar" (Yéchayahou 63,9). Le mot "lo" dans le pasuk s'écrit avec un "aleph" (לא).
Le sens est donc : "Dans toutes leurs souffrances, Il (Hachem) n'a pas souffert". Cependant, il est lu avec "vav" (לוֹ), ce qui donnerait la traduction suivante : "Dans toutes leurs souffrances, Il (Hachem) a souffert". Le Divré Israël explique que les deux affirmations sont vraies.

Tout ce que fait Hachem est pour le bien. Par conséquent, lorsque le peuple juif se lamente, Il (Hachem) ne se lamente pas avec nous, car Il sait qu'il n'y a pas de raison de se lamenter.
Néanmoins, lorsque nous souffrons, Il prend part à notre souffrance. Nous souffrons parce que les événements semblent douloureux et mauvais à nos yeux et parce que nous ne pouvons pas voir la bonté qui est cachée à l'intérieur. Hachem n'a aucune raison de ressentir cette souffrance, mais Il souffre parce qu'Il voit que nous souffrons.

<--->

[ceci illustre l'amour, l'attachement d'Hachem pour chaque juif.  (Hachem n'est pas bien parce que moi juif(ve) simple, voir très loin de la religion, je ne suis pas bien! )
Cela nous responsabilise à essayer de ne pas faire durer nos souffrances à outrance, à éviter de faire souffrir autrui, ... car en parallèle nous affectons aussi Hachem! (or nous devons L'aimer, alors comment lui imposer de la douleur) ]

Pouvoir d’élévation spirituelle de la Torah

"L'âme n'atteint pas sa purification et sa sainteté sans [l'étude de] la Torah".
[Zohar - Pin'has 245b]

<--->

-> "Lorsqu'une personne cherche à se lier à Hachem, elle doit d'abord se débarrasser du mal avec lequel le yétser ara l'a corrompue ...
Un cœur impur contamine tout ce qu'on y met. Cependant, le feu de la Torah purifie le cœur, détruisant et éliminant la faute, "car Mes paroles ne sont-elles pas du feu?"
La Torah préparera une personne à devenir un tsadik et le mal sera annulé".
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Pirké Avot 6,1]

-> Hachem nous dit : "J’ai créé le yétser ara, et J’ai créé la Torah comme antidote. Si vous étudiez la Torah, vous ne serez pas livrés dans ses mains." [guémara Kidouchin 30b]
La Torah conduit une personne sur le bon chemin et l'extrait de toutes sortes de ténèbres et d'escroqueries.

-> Rabbénou Bé'hayé ('Hovot haLévavot - chaar Avodat Elokim - chap.3) explique les avantages de l'étude de la Torah. Le 5e avantage concerne la capacité de la Torah à aider une personne à maîtriser sa matérialité.

<--->

-> Il est dit dans le Chem haGuédolim qu'une âme en difficulté ne peut s'élever que par l'étude de la Torah, et il est dit par le Bné Yissa'har que par l'étude de la Torah, même la plus petite âme peut se développer en une grande âme.
[Admour de Lelov - rav David Tsvi Biderman]

-> "En fonction de son étude dans la Torah, même s'il se trouve au niveau le plus bas possible, il peut, grâce à ses efforts, atteindre des niveaux [spirituels] élevés."
[Ohr ha'Haïm - Emor 22,12 ]

-> "Par le biais de la Torah, même si l'on possède une âme très basse, on est capable de s'élever d'une manière inimaginable grâce à l'étude de la Torah".
[Bné Yissa'har - maamré 'Hodech Sivan - maamar 5]

<--->

+ La guémara :

-> Le Beit Aharon (Likoutim) indique que le mot "Guémara" est une forme du mot "goumra" (un charbon). L'intention est que l'étude de la guémara brûle tout le mal.

-> Le Pné Ménachem (dans son Otser Mi'htavim 1,3) écrit : "On sait d'après les séfarim sacrés que étudier la guémara annule la sitra a'hara (force du mal). C'est pourquoi la sitra a'hara fait tout ce qu'elle peut pour perturber l'étude de la guémara. De même, le yétser ara se bat contre ceux qui essaient d'étudier la guémara".

-> Le rabbi Ména'hem Mendel de Kotzk dit : "On l'appelle 'Talmud Bavli' car lorsqu'il est étudié par une personne dont l'esprit est confus (mévoulbal), il apaise et redresse son esprit."

-> Selon le Divré Ahron : "Lorsqu'on étudie la guémara bé'iyoun, on acquiert un intellect sain et on est guidé dans la bonne voie."

-> Le séfer Emet vé'Emouna (894) cite le rabbi de Kotzk qui affirme qu'une daf de guémara purifie comme un mikvé.