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L’incroyable impact d’étudier la Torah

+++ L'incroyable impact d'étudier la Torah :

+ Les lèvres bougent dans la tombe :

-> "Un homme qui mourrait dans la tente" (adam ki yamout ba'ohel - Balak 19,14)

Le 'Hida (Séfer Pné David) cite le Panim Méirot qui explique ce verset ainsi :

-> La guémara (Yébamot 96b) dit : "Quelle est la signification du verset : "J'habiterai dans tes tentes pour l'éternité" (Téhilim 61,5). Est-il possible pour une personne d'habiter dans 2 mondes (en restant dans ce monde même après sa mort)? Au contraire, le roi David dit à Hachem : "Maître du monde. Que Ta volonté soit que les paroles de halakha qui sont sorties de ma bouche soient répétées dans ce monde (après mon passage dans l'autre monde), comme l'a dit Rav Yo'hanan au nom de Rav Shimon bar Yo'haï : chaque fois qu'un talmid 'hakham (qui est passé dans l'autre monde) voit les paroles qu'il a prononcées répétées dans ce monde, ses lèvres murmurent dans sa tombe."

-> Le Séfer Bé'hor Shor (Méguila 15a) explique qu'il y a un grand avantage pour une personne décédée lorsque ses lèvres murmurent dans la tombe. C'est comme s'il avait étudié la Torah lui-même, et cela lui permet d'atteindre de nouveaux sommets dans le monde à Venir (olam aba).
Cela signifie que lorsque l'on étudie les divré Torah d'un tsadik, cela amène le tsadik lui-même à étudier la Torah simultanément.

C'est dans cet esprit que le Panim Méirot explique le verset : "Un homme qui mourrait dans la tente" = même après la mort d'une personne, celle-ci peut toujours être "dans la tente de la Torah". Lorsque les autres répètent ses divré Torah, elle étudie la Torah dans sa tombe.

Le 'Hida ajoute que cela peut également expliquer la partie suivante du verset : "quiconque entre dans la tente et tout ce qui se trouve dans la tente". Nous voyons d'après les paroles de nos Sages que si quelqu'un répète un dvar Torah qu'il a entendu quelqu'un dire au nom de quelqu'un d'autre, et que cette personne l'a raconté au nom de quelqu'un d'autre, ...
[ cela signifie que l'on peut répéter un dvar Torah qu'on a entendu d'un tsadik, qui a été transmis pendant de nombreuses générations et répété par des centaines de tsadikim au cours des siècles, et qu'à partir de ce dvar Torah, on peut faire en sorte que tous ces tsadikim prononcent des paroles de Torah dans leurs tombes. On mérite ainsi que des centaines de tsadikim deviennent nos défenseurs au Ciel. ]

Ainsi, lorsque le verset parle de "tout ce qui se trouve dans la tente", il peut être compris comme une référence à tous les tsadikim qui ont dit ce dvar Torah au nom de quelqu'un d'autre. Ils peuvent tous étudier la Torah dans leur tombe.

Le 'Hida conclut en disant que même si la personne qui a dit ce devar Torah était une personne simple qui ne possédait pas beaucoup de bonnes actions et qui a simplement dit des mots de Torah au nom de quelqu'un d'autre, elle méritera également que ses lèvres murmurent dans sa tombe.
C'est ce que suggèrent les mots "quiconque entre dans la tente". Peu importe de qui il s'agit. Même s'il s'agit de quelqu'un de très simple, il méritera d'être dans la tente de la Torah.

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=> On peut réciter des mots de Torah, faire la mitsva d'étudier la Torah, et en plus faire bouger les lèvres de centaines de personnes dans leur tombe, qui étudient alors la Torah et obtiennent des mérites grâce à nous.
Plus on partage des paroles de Torah, plus on aura des occasions que d'autres répéteront ces paroles après notre mort, nous permettant de bouger des lèvres et d'étudier à notre tour après notre mort.

Le rav 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm 4,6) enseigne que pour chaque juif qui étudie la Torah : "à chaque mot qu'il prononce, au même moment, le même mot est prononcé par Hachem".
Par exemple, imaginons qu'en étudiant le moindre Rachi, à ce moment on a les lèvres de Rachi qui bougent, étudiant grâce à nous et également Hachem qui prononce nos paroles!

Imaginons cela avec Moché qui nous a transmis la Torah, nos Sages de la michna, guémara, ... avec tous les intermédiaires qui nous ont transmis ces enseignements, combien de bouches peuvent étudier après leur mort grâce à nous!
(nous n'aurons pleinement conscience de cela qu'après notre mort, et nous regretterons de n'avoir pas davantage étudié, donnant de la vie à autrui en les faisant étudier!
De plus, notre étude de Torah créée des anges Défenseurs, mais également nous bénéficions de l'aide au Ciel des tsadikim dont on a permis d'étudier leurs textes. [ex: moi, juif normal, j'ai donné du mérite à Rachi, à Chimon bar Yo'haï! ] )

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+ Ressusciter les morts par ses paroles :

-> Le Ben Ich 'Haï (Chné Eliyahou) dit au nom du Maharcha que même à notre époque, n'importe qui peut ramener les morts à la vie. Comment peut-on y parvenir?
En répétant un dvar Torah au nom du défunt. Lorsque l'on fait cela, le défunt parle dans sa tombe et retrouve la vie pour un court instant.

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+ Le tsadik descend à cet endroit :

-> Le rav 'Haïm Palagi (Torah vé'Haïm) écrit que si quelqu'un dit des 'hidouché Torah au nom d'un talmid 'hakham qui est passé dans l'autre monde, le tsadik descend du Ciel à l'endroit où sa Torah est étudiée.
C'est ce qui ressort du Zohar (paracha Pin'has 219b), qui relate l'histoire de Tanaïm, qui assis et étudiant la Torah, entendirent une voix céleste déclarer : "Faites de la place pour Rav Pin'has ben Yaïr qui est venu se joindre à vous".
[ selon le Zohar, Rav Pin'has était déjà décédé]

Le rav Yonathan Eibshitz explique la guémara (Yébamos 96b) comme signifiant que lorsque l'on dit sur un dvar Torah au nom d'un tsadik qui est décédé, l'âme (néchama) du tsadik vient pour être avec lui.
C'est ainsi qu'une personne peut vivre dans deux mondes simultanément. Son âme peut être dans le monde éternel et dans ce monde.

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+ Les Tsadikim apprécient que leurs divré Torah soient étudiés :

-> Le Séfer Pélé Yoetz écrit que le Yérouchalmi dit que le plaisir qu'un talmid 'hakham retire lorsqu'un dvar Torah est dit en son nom est comme lorsqu'on boit un vin vieux (délicieux).
Il poursuit en racontant qu'un jour, un décret a été promulgué pour tuer tous les juifs d'une certaine région. À ce moment-là, le Alchich haKadoch est apparu et a sauvé un homme de la mort parce que cet homme avait étudié son séfer régulièrement.

Le Séfer 'Hassidim écrit que si un tsadik explique les paroles d'un autre tsadik, à sa mort, l'autre tsadik vient l'accueillir avec un grand sourire. Il l'accompagne et dit aux anges d'être indulgents avec lui, de le présenter à Hachem et de dire du bien de lui.

Il écrit également que si quelqu'un dit un dvar Torah au nom d'un tsadik, ce dernier priera pour lui et dira du bien de lui.

-> Cela signifie que nous pouvons utiliser une ségoula incroyable. Lorsque nous répétons des mots de Torah au nom d'un tsadik, celui-ci descend du Ciel pour nous aider.
À ce moment-là, nous pouvons demander au tsadik de nous aider dans tout ce dont nous avons besoin.
C'est un moment propice pour trouver le salut.
[rav Méïr Itamar Rosenbaum]

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+ Le mérite d'aider à publier un livre (de Torah) :

-> Il en va de même lorsque quelqu'un aide à publier un séfer écrit par un tsadik de la génération précédente.
Le rav 'Haim Palagi (Torah vé'Haïm) écrit que celui qui finance l'impression de livres (séfarim) mérite de s'asseoir près du talmid 'hakham qui a écrit le livre au Gan Eden.
En effet, cette personne a fait connaître au public la Torah du talmid 'hakham, et sans elle, personne ne l'aurait apprise. De cette façon, il donne au tsadik la vie après la mort, et en récompense, il peut s'asseoir à côté du tsadik.

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+ Les Baalé Tossafot sont apparus au Maharchal :

-> On raconte que le Maharchal avait une personne dont le travail consistait à le réprimander pour tout ce qu'il avait fait de mal. Un jour, le Maharchal arriva en retard à Sha'harit. La personne vint pour le réprimander, mais resta silencieux et ne le réprimanda pas.
Lorsque le Maharchal lui demanda pourquoi il ne l'avait pas réprimandé, la personne lui répondit : "J'avais peur de te dire quoi que ce soit parce que j'ai vu 2 vieillards à l'allure distinguée s'approcher de toi".
Le Maharchal répondit : "Ces deux vieillards étaient les Baalé Tossafot, Rabbénou Tam et Rabbénou Its'hak. Comme je suis resté debout tard la nuit dernière à étudier leurs paroles, ils sont venus me voir".

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+ Le Rambam est venu saluer le Beit Yossef :

-> Le Sefer Maguid Mécharim (paracha Vayakel) raconte que le Mala'h (ange) dit au Bet Yossef (rabbi Yosef Karo) que l'explication qu'il avait donnée la veille concernant les mots du Rambam était la vérité, et que le Rambam était ravi d'entendre que quelqu'un avait compris l'intention complète de ce qu'il avait écrit.
Le Mala'h a ajouté que lorsque le Beit Yossef allait mourir (niftar), le Rambam viendrait le saluer et le remercier d'avoir expliqué comment la halakha est en accord avec ce qu'il a écrit, et qu'il parlait en son nom maintenant aussi.

-> Dans l'introduction du Séfer Maguiné Shlomo, écrit par le rav Yéhochoua le Rav de Cracovie, le petit-fils de l'auteur raconte qu'après que Rav Yehochoua ait répondu à une question que Tossafot pose à Rachi, Rachi est venu le voir en rêve avec beaucoup de joie sur le visage.
Rachi lui dit : "Puisque tu as fait l'effort de me sauver de la gueule des puissants lions, les Baalé Tossafot, je viendrai te saluer dans le monde à Venir (olam aba) avec tous mes étudiants!"
Et il en fut ainsi. Le jour du décès de Rav Yehochoua, une demi-heure avant que son âme ne quitte son corps, il se tourna vers les Guédolé Israël assis autour de lui et dit : "Préparez une chaise pour Rav Shomo Its'haki (Rachi). Il vient me saluer joyeusement, accompagné de ses saints élèves, en signe de déré'h éretz pour avoir pris sa défense et répondu à la question de Tossafot sur son pchat!"

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