Aux délices de la Torah

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"Vers la face de la Ménora, les 7 lampes projetteront la lumière" (Béa'aloté'ha 8,2)

Une ménora est composée de 3 branches de part et d'autre d'une tige centrale.

Elle peut être comparée au visage d'une personne.
Les 2 yeux, les 2 oreilles, les 2 narines représentent les 6 branches (2*3), tandis que la bouche est symbolisée par la tige centrale.

Tout ce qu'un être humain voit (yeux), entend (oreille) ou sent (narines) devient une partie de lui, et est exprimé par le biais de la bouche, qui révèle l'essence intérieure d'une personne.

La notion de dualité sur les organes du visage (yeux, oreilles et narines), qui dépendent de l'influence de l'environnement externe (à la différence de notre bouche qui se doit d'être totalement sous notre contrôle), nous apprend qu'on doit à la fois les utiliser pour réaliser ce qui doit être fait (ex : voir un sage, écouter un cours, sentir une odeur pour faire une bra'ha), mais également les utiliser pour s'empêcher d'accomplir ce qui ne doit pas l'être (ex : ne pas voir/écouter certaines choses, ...).
[les narines (liées à la respiration) renvoient également au fait de s'indigner devant ce que nous demande de faire le yétser ara, et à apprendre à contrôler nos pulsions au moment de la colère].

Ces 6 branches sont liées à une branche centrale : la bouche, et doivent l'impacter positivement.
La maîtrise de notre bouche est entre nos mains, et doit être central dans notre vie.

Tous nos sens, facultés doivent être tournés, utilisés afin de faire le bien, d'illuminer par notre comportement le monde.

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Les 6 branches de la ménora symbolisent les 6 jours de la semaine, et la branche principale : le Shabbath.

Chaque jour de la semaine, nous devons avoir l'esprit tourné vers le Shabbath.
[yom richon depuis Shabbath, yom chéni, ... il y a une mitsva de zakhor, de se souvenir du Shabbath toute la semaine.
Il est intéressant de noter que l'on appelle quelqu'un qui respecte le Shabbath : un shomer Shabbath = un personne qui garde le Shabbath = à l'image d'un trésor, on le garde le jour de Shabbath, mais également tous les autres jours!).

Nos Sages ont dit : "Les 6 jours de la semaine sont divisés en 3 paires" (midrach Béréchit Raba 11,8).
Rabbi Na’hman de compléter : "De même pour le Shabbath, qui va de pair avec les juifs.
Une personne qui respecte le Shabbath, peut se réjouir avec son ami, pour ainsi dire." (Likouté Moharan I,277)

=> Le Shabbath se doit d'être le point culminant, central de nos efforts de la semaine.

La guémara Avoda Zara (9a) nous dit que le monde existe pour une durée de 6 000 ans :
2 000 ans sans la Torah, 2 000 ans avec la Torah mais sans le Machia’h, et les derniers 2 000 ans qui marqueront le début de l’ère du Machia’h.
La période des premiers 2 000 ans s’est arrêtée lorsqu’Avraham a atteint l’âge de 52 ans et a introduit la Torah dans le monde.
La 2e période de 2000 ans s’est terminée 172 ans après la destruction du 2e Temple, et c’est alors que commença l’ère du Machia’h (cf.Rachi).

=> La ménora renvoie aux 3 paires de 2 millénaires d’existence du monde matériel, qui doivent être tournées, reliées en permanence à l'essentiel, au but ultime : le monde à venir (spirituel).

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-> b'h, voir également le passage à ce sujet : https://todahm.com/2018/03/05/shabbath-un-jour-special-pour-letude-de-la-torah

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La lumière de la ménora symbolise le feu de la Torah, qui a la possibilité d'illuminer le monde, d'enflammer notre âme.
Le mot ménora (מנורה) a une guématria de : 301, qui est la même celle du mot : éch (feu - אש).

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La hauteur de la Ménora était dans les 17 téfa’him.
Elle comportait 7 branches, 9 fleurs, 11 boutons, 22 calices (guémara Ména’hot 28b).

Cette structure fait allusion au commencement de chacun des livres de la Torah :
– Dans Béréchit, le 1er verset comporte 7 mots = les 7 branches ;
– Dans Chémot, le 1er verset a 11 mots = les 11 boutons ;
– Dans Vayikra, le 1er verset compte 9 mots = les 9 fleurs ;
– Dans Bamidbar, le 1er verset possède 17 mots = les 17 téfa’him (la hauteur) ;
– Dans Dévarim, le 1er verset contient 22 mots = les 22 calices.

Le Gaon de Vilna disait que c'est la signification du verset : "Le début de Tes paroles éclaireront" (Téhilim 119,130 - péta'h dévaré'ha yahir).
Les premiers mots de chacun des 'hamicha 'houmeché Torah (5 livres de la Torah) correspondent à la Ménora et à ses ornements. C'est notre illumination Divine!

-> La ménora a 7 branches en relation avec les 7 livres que comprend la Torah. (cf. https://todahm.com/2015/06/23/combien-de-livres-comporte-la-torah-ecrite ).
En effet, le 'Hatam Sofer enseigne que les 7 Livres de la Torah correspondent aux 7 branches de la Ménora.

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-> La Ménora était caractérisée par 49 éléments ( 49 = 7 [branches] + 11 [pommeaux] + 9 [fleurs] + 22 [coupes], correspondant aux "49 Portes de la Compréhension (Binah)".
Ainsi, l’allumage de la Ménora était le symbole du dévoilement de la "50e Porte de la Compréhension", celle issue de l’Arche Sainte (Aron (ארון) et Or Noun (אור ן) – Lumière du Noun (50) sont formés des mêmes lettres).
[Ohev Israël]

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-> Les 7 lampes symbolisent 7 de nos ancêtres : Avraham, Its'hak, Yaakov, Moché, Aharon, David et Salomon, et la lampe centrale correspond à Moché.
Hachem ordonna que toutes soient tournées vers la lampe centrale ; ceci nous apprend que la lampe centrale, symbolisant Moché, était le plus important.
Les vertus et la grandeur de nos ancêtres vient du fait qu'ils suivaient la Torah et accomplissaient ses commandements. Il s'ensuit que Moché, par l'intermédiaire duquel la Torah fut donnée, était supérieur à tous.

On pourrait donc penser que Aharon, représenté par la 5e lampe, aurait été gêné d'allumer la ménora et de dévoiler son infériorité, mais il n'en était rien : "Aharon fit ainsi : il alluma les lampes vers la face de la ménora, comme Hachem l'avait ordonné à Moché."
[...]

Les lampes de la ménora étaient au nombre de 7, comme les 7 jours de la Création ...
D'autres associent ce chiffre aux 7 nations que Moché extermina, comme il est écrit : "Il anéantira de nombreuses nations devant vous : les 'hiti, les guirgachi, les émori, les kénaani, les périzi, les 'hivi et les yévoussi ; 7 peuplades plus nombreuses et puissantes que toi" (Vaét'hanan 7,1).

Plus tard, le roi Salomon domina 70 nations, comme il est écrit : "Salomon régna sur tous les royaumes" (Mala'him I 5,1). C'est pourquoi il érigea une ménora à 70 branches dans le Temple ...
En effet, il existe 70 princes en Haut, chacun représentant une nation. Les lumières de la ménora permettent aux juifs d'éteindre les "lumières" de ces princes célestes.
Cela ressemble à un circuit électrique où pour chaque lampe allumée ici-bas [dans le monde matériel], une lumière est éteinte ailleurs [en Haut].
Moché, voulant éteindre les lampes des princes célestes des 7 nations à conquérir, il fit une ménora à 7 branches.
Le roi Salomon, qui devait souffler les lumières de 70 nations, fit fabriquer une ménora à 70 branches.
[Méam Loez - Béaaloté'ha 8,3-4]

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+ "Tu feras une Ménora en or pur" (Térouma 25,31)

Le Arizal écrit que la Ménora en or fait allusion à la Torah et à sa gloire.
En effet :
-> "6 branches sortirons de ses côtés" (v.25,32) = les branches renvoient aux 6 traités de la michna (Torah Orale), qui entourent la branche centrale représentant la Torah Écrite.
[le Sforno (v.25,37) fait remarquer que les flammes des 6 branches de la Ménora doivent être orientées vers sa tige centrale.
Rabbi Guédalia Schorr disait : "Tout comme la lumière émanant de la Ménorah est produite par des mèches, de l'huile et du feu confectionnés par l'homme, ainsi la Torah Orale est la lumière que l'homme fait ressortir de la Torah Écrite."]

-> "Sur la Ménora il y aura 4 coupes" (v.25,34) = cela correspond aux 4 niveaux de compréhension de la Torah du Pardess, qui sont : le pschat (sens littéral), le rémez (allusion), le drach (interprétation figurée) et le sod (secret).

-> "ses pommeaux et ses fleurs" (v.25,34) = il s'agit de l'étude de la Torah par le biais d'une analyse textuelle intense (le pilpoul).
[le pommeaux et les fleurs viennent embellir chacune des branches, de même la Torah est embellie à nos yeux par le pilpoul]

[dvar Torah du Ridvaz - Rabbi Yaakov David Wilovsky]

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-> La ménora est une allusion à la lumière de la Torah, comme il est écrit dans le verset : "Car la mitsva est comparée à la bougie et la Torah est la lumière"
[Michlé 6,23 -> ki nèr mitsva véTorah or].
Sans ce cadeau exceptionnel que nous avons reçu du Maître du monde, nous évoluerions dans l'obscurité.
La sainte Torah nous donne la lumière qui nous aide à voir le bon chemin menant à la vie éternelle.
[le Sia'h Its'hak]

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+ "Tu feras monter la flamme des bougies (nérot) vers la face de la Ménora" (v.8,2)

-> "la mitsva est comparée à la bougie" (nér mitsva - michlé 6,23)
Le Zohar dit que si l'on fait une mitsva sans crainte du Ciel, alors cela n'atteint pas le Ciel.
Comment peut-on être sûr que toutes nos mitsvot parviennent au Ciel?

En suivant ce qui est écrit : "Je mets constamment Hachem devant moi" (shiviti Hachem lénegdi tamid - Téhilim 16,8).
Le Tikouné Zohar appelle la présence Divine : la Ménora de Hachem.

=> Ainsi :
- "Tu feras monter la flamme des bougies" = si tu désires que tes mitsvot, dénommées "bougies" (nérot),
- "vers la face de la Ménora" = monte jusqu'au Ciel, alors pour cela il faut toujours s'imaginer faire face à la présence Divine qui est appelée Ménora.

[nous n'avons pas une pleine crainte du Ciel, car nous sous-estimons cette réalité!]

[le תדרש נועם]

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"Vers la face de la Ménora, les 7 lampes projetteront la lumière" (Béa'aloté'ha 8,2)

Le Midrach relie ce verset de notre paracha avec le Téhilim (119;v.130) : "la révélation de tes paroles projette de la lumière …" (péta’h dévaré’ha ya’ir).

Par ailleurs, la 1ere lettre du 1er mot de chaque livre de la Torah (Béréshit =2, Vé’élé =6, Vayikra =6, Vayédaber =6, Eilé =1 , soit un total de 21) a la même valeur numérique que le nom de D. : "éyé" (Chémot ch.3 ; v.14 : "D. dit à Moché : Je serai comme Je serai" – Onkelos dit que cette expression est un nom de D.).
D’après le Midrach, ce nom de D. traduit l’intemporalité et l’éternité de D.

On peut également noter que le mot " 'hamisha" (désignant les 5 livres de la Torah) possède les mêmes lettres que le mot : "sim’ha" , la joie.
La Torah ne cesse de nous éblouir, dans la vraie joie, par son intense et infinie beauté. Merci D. Véken yirbou !!!

D’ailleurs, on note aussi que la dernière lettre du dernier mot de chacun des livres de la Torah (béMitsrayim =40 ; ma’ashé’em =40 ; Sinaï =10 ; yer’ho =6 ; Yisraël =30 soit un total de 126) a la valeur numérique du mot : "anav", humble.

Dans notre paracha (béa’aloté’ha ch.12 ; v.3), il est écrit : "l’homme Moché était extrêmement humble (=126), plus que tout homme sur la face de la terre!".
Selon la Torah, l’humilité est une dynamique consistant à s’auto-critiquer en permanence afin de prendre conscience du fait que l’on n’a pas exploité pleinement ses capacités et que les dons innés que l’on possède imposent une responsabilité plus grande et que nul ne peut s’enorgueillir d’accomplir simplement son devoir.

Pour finir, la 1ere et dernière lettre de la Torah forme le mot : "lev", cœur.

=> Il faut beaucoup d’humilité, de joie, de cœur (se donner entièrement en toute intégrité) et que dès le début nos actions soient faites car telle est la volonté de notre Père, de D.,qui est Lui Seul peut être qualifié d'éternel, intemporel (éyé).
On pourra alors être de véritables phares dans ce monde obscure. b"h!

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-> Rabbi Nathan de Breslev (Likouté Halakhot) donne une explication sur le fait que Hachem a dû montrer spécifiquement la Ménora à Moché, afin qu'il puisse la réaliser :
En fabriquant la Menora, Moché devait concevoir un objet si saint qu’il pourrait faire rayonner la lumière de la volonté au sein de tout Israël. Ainsi, chaque juif, dans toutes les situations de sa vie qu’il traversera, dans tous les ténèbres qu’il vivra, pourra se renforcer par la force de la volonté pour être éclairé et pouvoir surmonter toutes les épreuves.
Il est clair que concevoir un tel ustensile si merveilleux est une affaire très difficile, d'autant que Moché avait déjà vu qu’après tous les miracles que le peuple d’Israël a vécu lors de la sortie d’Egypte et du don de la Torah, ils firent malgré tout la faute du Veau d’or.
Il en conclut combien il est difficile d’aider l’être humain, doté du libre arbitre, à rester toujours fort et stable, dans toutes les situations.
=> Telle était la difficulté de Moché. Il n’arrivait pas à intégrer comment forger cet objet qui éclairera chaque juif dans toutes les situations de sa vie.

Pour faire briller la force de la volonté, la Ménora devait être composée d’éléments qui faisaient allusion à des réparations spirituelles extraordinaires. En effet, elle contenait 7 branches, 11boutons, 9 fleurs et 22 coupes, soient un total de 49 éléments auxquels s’associait le corps même de la Ménora réunissant le tout d’une seule pièce, pour obtenir le nombre de 50.
Or, nos Sages enseignent qu’Hachem a créé 50 portes de compréhension.
De son vivant, Moché en a atteint 49. La 50e lui fut dévoilée à sa mort.
Le Zohar explique que Moché s’éleva de ce monde (à sa mort) dans un niveau appelé : "volonté des volontés". Cette dimension correspond bien à la 50e porte qu’il atteint justement à sa mort.

=> C’est pourquoi, par ses 50 éléments, la Ménora relève de ce 50e niveau, appelé : "volonté des volontés". Elle pourra ainsi introduire la force de la volonté dans le cœur de chaque juif pour l’éclairer dans tous les moments d’obscurité. Et puisque Moché n’a pas atteint cette 50e porte de son vivant, il ne pouvait donc pas concevoir la dimension de la Ménora émanant justement de ce niveau.

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-> A ce même sujet, le rav Aharon Kotler enseigne :
La Ménora, symbolise la Torah, et elle devait être faite d’un seul bloc, même si elle contenait différents éléments (des boutons, des coupes, des fleurs…). Cela vient marquer que même si la Torah contient différentes couches d’explication, elles sont toutes unies. Tous les niveaux d’interprétation de la Torah se correspondent.

Or, une unité si parfaite où tout concorde, ne peut être que le fruit de la perfection Divine. Une telle "merveille" ne peut être produite par l’homme, et même Moché en concevait une réelle difficulté.
=> La conception de la Ménora avec toute la perfection qu’elle incarne ne pouvait venir que d’Hachem, qui a dû la lui montrer pour qu'il puisse la réaliser.

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-> Les 7 lumières de la Ménora symbolise la lumière de la Torah et de la sagesse, comme par exemple :
- "Quiconque souhaite devenir plus sage se tournera [pendant ses prières] vers le sud. Souviens-t'en grâce à cet indice : la Ménora était situé au sud [du michkan]" (guémara Baba Batra 25)
- "Celui qui voit de l'huile d'olive en rêve peut espérer [bénéficier] de la lumière de la Torah" (guémara Béra'hot 57).

Le Léka'h tov (début Béaaloté'ha) enseigne :
Les lumières de la Ménora étaient le point d'origine à partir duquel la sagesse se répandait dans le monde. Or, bien que ce flux spirituel ne fût en vigueur qu'à l'époque du Temple, il en reste des vestiges, puisque les Sages ayant vécu en ces temps ont transmis leurs connaissances aux générations futurs.
Il en résulte que les lumières de la Ménora continuent de nous éclairer jusqu'à ce jour par le biais de ces enseignements.
Cette lumière est donc effectivement éternelle, car Hachem a juré que la Torah ne sera jamais oubliée, et qu'elle se transmettra éternellement au sein du peuple juif.

Voila pourquoi selon le midrach (Bamidbar rabba 15,5), Hachem consola Aharon en lui disant : "Les sacrifies étaient pratiqués uniquement lorsque le Temple existait. Mais les lampes, quant à elles, produiront à jamais leur lumière face à la Ménora".

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-> "Quand tu feras monter les lumières" (Béaaloté'ha 8,2)

=> Pourquoi le passage de la menora est-il juxtaposé à celui des nessiïm?
Selon Rachi : Parce que lorsque Aharon a vu l’inauguration des nessiïm, il a éprouvé une douleur de ne pas avoir participé à cette inauguration, et Hachem lui a dit : "Par ta vie, ta part est plus grande que la leur, car tu vas allumer et arranger les lumières".

=> En quoi le fait d’allumer les lumières est-il plus grand que les sacrifices des nessiïm?

Le midrach Raba dit à ce propos: "Les sacrifices ont eu lieu tant que le Temple a été debout, mais les lumières existent à jamais".
Malgré tout, cela reste difficile à comprendre : quand il n’y a plus de Temple, et plus de sacrifices, il n’y a plus non plus de menora!

Ramban dit qu'ici Hachem a promis à Aharon que par ses descendants les ‘Hachmonaïm, il y aurait des miracles au moment de la 2e inauguration, quand on allumerait la menora pendant 8 jours avec une fiole d’huile qui ne suffisait que pour un seul jour.
L’allumage des lumières resterait une mitsva pour toutes les générations, les lumières de ‘Hanoucca, qui l’on allume même si le Temple n’est plus là.
C’est de ces lumières que parle le Midrach en disant : "Mais les lumières existent à jamais".

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-> "Parle à Aharon et dis-lui : Quand tu feras monter les lampes" (8,2)

Quand Aharon a assisté à l’inauguration par les princes, il s’est affligé de ne pas avoir été avec eux. Hachem a alors déclaré : "Ta part est plus grande que la leur! Car c’est toi qui allumeras et entretiendras les lumières".

=> Quelle est la valeur particulière de l’allumage ?

-> Rabbi David Cohen (roch yéchiva de ‘Hevron) répond selon l’explication du Daat Zékenim MiBaalé HaTossefot (Térouma 25,6) au sujet de l’huile pour le luminaire : il est d’usage d’allumer la lumière aux rois avant qu’ils n’entrent dans leur palais. Même s’ils n’ont pas réellement besoin de cette lumière, c’est là une marque d’honneur envers eux.
Le Daat Zékenim explique que l’allumage de la menora n’est pas une règle entrant dans le cadre du service du Michkan, mais sert essentiellement à le préparer à la résidence de la présence Divine.
S’il en est ainsi, l’allumage correspond vraiment à une inauguration. En effet, on allume chaque jour une bougie avant que le roi n’entre.

C’est dans ce sens que Hachem a consolé Aharon en lui donnant justement la mitsva d’allumer les lumières : l’inauguration par les princes a eu lieu une seule fois, tandis que l’inauguration effectuée par Aharon se renouvellera chaque jour lorsqu’il préparera le Michkan pour que la Présence Divine puisse y résider.

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-> Rabbi David Pinto (la voie à suivre n°627) écrit :
"Pourquoi en vérité Aharon a-t-il eu tellement de peine?
Parce qu’il y avait des choses très élevées dans l’intention des sacrifices des nessiïm, ainsi que le dit le Midrach (Bamidbar Raba 13) : "C’était une chose qui a été faite une seule fois pour toutes les générations, et quand il a vu qu’il avait perdu cette mitsva, il en a eu une très grande peine. C’est pourquoi pour le consoler et l’apaiser, D. lui a dit que la mitsva d’allumer les lampes était plus grande que leur mitsva, pour qu’ainsi il puisse s’élever chaque jour de plus en plus".
Donc chez les nessiïm, le sacrifice qu’ils ont offert n’était qu’une seule fois, mais pour lui il s’agissait de quelque chose de permanent et d’éternel, tous les jours."

[pour un juif, l'essentiel n'est pas être le héro d'un jour, mais plutôt le héro de tous les jours!]

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+ La Ménora, symbole de l’unité et de l’amitié (d'après les enseignements de Rabbi David Pinto) :

-> "C’est vis-à-vis de la face de la Ménora que les 7 lampes éclaireront" (Béaaloté'ha 8,2)

Le Chiouré mitsva s’interroge sur ce verset :
- Pourquoi est-il dit : "C’est vis-à-vis de la face de la Ménora que les 7 lampes doivent projeter la lumière"? La Ménora était pourtant composée d’une lampe centrale, à laquelle étaient rattachées 3 branches de chaque côté.
De la sorte, le verset aurait dû dire "c’est vis-à-vis de la face de la Ménora que les 6 lampes doivent projeter la lumière", car la lampe centrale ne fait pas partie du compte.
- On peut également se demander pourquoi la Ménora ne comportait pas 12 branches, parallèlement aux 12 tribus. En effet, elle fait allusion à l’unité du peuple d’Israël, et il n’y a pas de plus grand symbole à cela que les 12 tribus, les tribus de Hachem.

En réalité, on peut répondre aux 2 questions en même temps.
Hormis la lampe centrale, chaque branche de la Ménora correspondait à 2 tribus. En effet, Léa a enfanté 3 "paires" d’enfants, et 3 branches y font référence. Ra’hel a enfanté une "paire" d’enfants, parallèlement à une branche. De même, chacune des servantes a eu 2 enfants, et a donc droit à une branche de la Ménora. Il en ressort que des 4 femmes de Yaakov, sont nées 6 "paires" d’enfants, et à chacune d’entre elles correspond une branche de la Ménora.

Selon ce que nous venons de dire, nous déduisons que la tribu de Lévi possède aussi une part de branche, en tant que fils de Léa, ainsi que la branche centrale, qui équivaut entièrement à la tribu de Lévi. Ainsi, une branche et demie de la Ménora lui appartient, et c’est ce que D. a dit à Aharon : "Ta part est plus grande que la leur."

Il est écrit : "C’est vis-à-vis de la face de la Ménora que les 7 lampes éclaireront", car toutes les tribus s’éclairaient les unes les autres et chacune illuminait l’autre grâce à l’unité qui régnait entre elles. C’est pourquoi même la branche centrale, qui correspond à la tribu de Lévi, recevait la lumière des tribus et les éclairait en retour, de sorte que leur unité atteignait sa plénitude.

Ajoutons, sur le mode de l’allusion :
Si l’on prend la première et la dernière lettre du mot "Ménora" (מְּנוֹרָה), on obtient les lettres "mem-hé", dont la valeur numérique est identique à celle du mot "adam", faisant référence au premier homme.
La lettre qui reste est le "vav" (valeur numérique égale à 6), allusion à Adam, créé le 6e jour.
Quant au mot "ner" (bougie), il fait allusion au verset : "L’âme de l’homme est une lampe (ner) de Hachem" (Michlé 20,27).
Voici donc la signification du terme "Ménora" : Adam, créé le 6e jour, contenait toutes les âmes du peuple d’Israël destinées à naître au fil des générations (cf. Emek haMélekh 5,43).
Ceci vient nous enseigner l’importance de l’unité et des liens d’amitié au sein du peuple juif, car ils constituent l’âme du premier homme.

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-> "Tu feras une Ménora d'or pur" (Térouma 25,31)

-> La Ménora du Temple symbolise la Torah écrite :
- les 7 branches de la Ménora correspondent aux 7 mots du 1er verset de la Torah dans le livre Béréchit ;
- les 11 pommeaux de la Ménora correspondent aux 11 mots du 1er verset de Chémot ;
- les 9 téfa'him de la Ménora correspondent aux 9 mots du 1er verset de Vayikra ;
- la hauteur de 18 téfa'him de la Ménora n'était pas complète mais seulement de 17 téfa'him qui correspondent aux 17 mots du 1er verset de Bamidbar ;
- les 22 coupes de la Ménora correspondent aux 22 mots du 1er verset de Dévarim.
= Ce total de 49 mots fait allusion au don de la Torah aux Bné Israël 49 jours après leur sortie d'Egypte.

-> La Ménora fait également allusion à la Torah orale :
"6 branches sortent de ses côtés" = ceci fait allusion aux 6 ordres de la michna qui sont le fondement de la Torah orale.

=> Pourquoi la Torah orale fut-elle ordonnée en 6 parties?

Le Zohar explique que les 6 ordres de la michna correspondent aux 6 statuts existants dans la Torah : casher/non casher ; permis/interdit ; innocent/coupable.

Ainsi, il est écrit à propos de la fabrication de la Ménora : "Le tout d'une seule pièce d'or pur" (Térouma 25,36), afin de nous enseigner que l'on ne doit pas faire de différence entre la Torah écrite et la Torah orale car elles ne font qu'un.

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-> La Ménora était composée de 6 branches, toutes rattachées à la 7e qui était au centre.
Le 'Hida (Midbar Kedmot) explique que ces branches incarnent les 7 sagesses suivantes :
- la logique = il s'agit de la philosophie, c'est-à-dire comprendre la logique qui est enfouie en chaque chose.
- le calcul = savoir maîtriser tous types de calculs.
- les mesures = pouvoir estimer justement le nombre de briques, la quantité de sable et le temps nécessaire pour la construction d'un bâtiment, par exemple.
- la médecine = la véritable sagesse de la médecine consiste à savoir d'où provient la souffrance du malade et comment la guérir.
- la musique = savoir maîtriser toutes les octaves du chant.
- la sorcellerie = c'est une sagesse qu'il est interdit d'utiliser sauf pour les Sages du Sanhédrin qui la maîtrisaient parfaitement pour pouvoir contrer les sorciers, comme le rapporte le Rambam (Hilkhot Sanhédrin 2,1).
- la sagesse divine = la connaissance des secrets de la création de l'univers ainsi que le Maassé Merkava, la connaissance des mondes supérieurs, le nom et la fonction des anges.

"Toute personne qui fixe du regard une femme mariée, affaiblit son yétser tov"

[Beit Yossef - Even haEzer 21 - citant Rabbeinou Yona]

-> "Soyez très prudent avec les pensées et les visions indécentes, car elles causent des dégâts énormes à tout développement spirituel"
[Rabbi Yehonatan Eibeshitz - Yaarot Dévach 1;165]

-> "Quoi que vous puissiez apprendre durant la journée au Kollel (lieu d'étude), vous le perdez durant le trajet aller/retour, à moins que vous ne fassiez attention à ce que vous regardez"
[le Steïpler à un jeune kollel man - cité dans le Léchichno Tidrichou]

-> D'un côté plus positif, le Steïpler a dit (Kariena d'Igarta 15,2) :
"Par le fait de maîtriser ses désirs, une personne amène un grand kiddouch Hachem ... et mérite ainsi une incroyable aide divine dans tous les domaines, que ce soit dans l'étude de la Torah, dans l'amélioration de son caractère, et même dans tout domaine lié à ce monde."

-> Le Gaon de Vilna écrit qu’à chaque fois qu’un juif se retient de regarder ce qui ne convient pas, il acquiert un pouvoir de prière considérable.
A ce moment précis, il peut s’adresser à D. et obtenir de très grandes choses.
[rapporté dans un dvar Torah du rav Its’hak Kats]

"Si vous obéissez à Mes décrets et observez Mes commandements et les accomplissez, Je donnerai vos pluies en leur temps et la terre donnera son produit et l'arbre du champ donnera son fruit." (Bé'houkotaï 26,3-4)

Le midrach Tan'houma (Bé'houkotaï 2) de nous dire que lorsque les juifs fautent et sont punis, les non juifs en souffrent aussi.

Rabbi Yéhochoua ben Lévi enseigne que si les nations du monde savaient que la raison de leurs souffrances est : les fautes des juifs, elles affecteraient 2 soldats à chaque juif, afin de s'assurer que la Torah soit scrupuleusement respectée.

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-> "Si vous obéissez à Mes décrets ..."
"Si" (im - אִם) est l'acronyme du duo de nos libérateurs : Aharon et Moché, de Esther et Mordé'haï, de Eliyahou et Machia'h.
Avant le passage énumérant les 45 malédictions présentes dans la paracha Bé'houkotaï, la Torah nous prévient que la délivrance a déjà été préparée.
Si (אִם) nous suivons le chemin de Hachem alors nous aurons le mérite de voir la guéoula.
[Min'ha Béloula - sur : "im bé'houkotaï"]

-> "Voici les décrets, les statuts et les enseignements que Hachem a donnés, entre Lui et les enfants d'Israël, au mont Sinaï, par l'intermédiaire de Moché" (Bé'houkotaï 26,46)

La Torah nous fait part de la grande miséricorde et bonté avec lesquelles Hachem traite son peuple.
En effet, à l'image d'un père qui va réprimander son fils en privé afin de ne pas l’embarrasser publiquement, les réprimandes (les 45 châtiments/malédictions) ont été dits uniquement entre Hachem et le peuple juif.
[le 'Hida – ‘Homat Anakh]

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-> Le Baal haTourim interprète allusivement les premiers mots de la paracha de Bé’houkotaï : "Si vous vous conduisez selon Mes lois" (im bé’houkotaï télékhou - אִם בְּחֻקֹּתַי תֵּלֵכוּ), en notant que les initiales de ces mots forment le terme avot (Patriarches - אבת), nous enseignant notre devoir de marcher dans les sillons de nos ancêtres.

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-> Le Méam Loez (Bé'houkotaï 26,9-13) enseigne :
On peut remarquer que, dans ces versets, les bénédictions commencent par "aleph", la 1ere lettre de l'alphabet : "Si (im) vous suivez Mes décrets" (v.26,3) et se terminent par la dernière, le "tav" : "Je vous conduirai la tête haute (komémiout)" (v.26,13).
Les bénédictions de cette paracha commencent donc par "aléph" et se terminent par "tav" pour nous enseigner qu'elles englobent toutes les bénédictions, matérielles comme spirituelles, de A à Z.
Cela est comparable à toute la Torah qui contient l'alphabet de aleph à tav.

Les punitions, quant à elles, commencent par la lettre vav : "Et si (véim) vous n'écoutez pas" (Dévarim 28,15) et se terminent par la lettre hé : "vous serez vendus à vos ennemis comme esclaves hommes et femmes et personne ne vous achètera (koné)" (Dévarim 28,68).
De même que les lettres vav et hé se suivent et ne sont séparées par aucune lettres, les punitions n'ont pas de substance et son passagères.
Ces 2 lettres sont inversées pour nous apprendre que si nous nous repentons, Hachem transformera les punitions en bénédictions.

Les bénédictions commencent par aleph et terminent par tav pour nous faire comprendre que si nous agissons bien et observons les commandements de aleph à tav, nous mériterons tous ces bienfaits.
Sinon, nous n'en bénéficierons pas.

Les punitions commencent par vav et terminent par hé pour nous signifier que si nous fautons, nous irons en exil en entraînant la Présence Divine avec nous. En effet, les lettres vav et hé forment la 2e partie du Nom Divin (Tétragramme).

Ceci nous permet de comprendre le verset de la paracha Réé : "La bénédiction si vous écoutez ... et la malédiction si vous n'écoutez pas" (Dévarim 11,27-28).
Lorsque la Torah parle de la bénédiction, elle emploie la préposition : "ét" (ét habéra'ha). Mais elle l'omet quant à la malédiction et dit simplement "la malédiction" sans "ét" (véakélala).
La préposition "ét" (את) nous fait remarquer que les bénédictions commencent par un aléph et terminent par un tav. Cependant, le mot "véakélala" (malédiction) commencent par un vav et finit par un hé.

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-> Hachem a établi la loi de la nature suivante : "Je donnerai vos pluies en leur temps", alors : "la terre donnera son produit/récolte".
Le verset nous apprend que d'une façon identique il existe une autre loi fixée dans la nature qui est : "Si vous obéissez à Mes décrets", alors : "Je donnerai vos pluies en leur temps".
=> La bénédiction ne peut réellement intervenir que par notre respect de la Torah et des mitsvot.
[Rabbi Nathan Tsvi Finkel - le Saba de Slabodka]

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+ "Vos pluies en leur temps"

-> Selon Rachi : la bénédiction sera si totale que les pluies tomberont en leur temps, à un moment où elles ne gênent personne, par exemple les nuits de Shabbath, pendant lesquelles on n'a pas l'habitude de sortir.

-> Nous apprenons de ce verset que la quantité de pluie qui va tomber chaque année est décidée à Roch Hachana.
Cependant, si nous sommes méritants alors elle tombera au bon moment et sera une bénédiction.
Si nous ne sommes pas méritants, la pluie tombera quand même, mais elle tombera à des moments où cela ne nous apportera rien.
[midrach haGadol]

-> Ce verset nous enseigne que lorsque l'homme suit la volonté de Hachem, il mérite que la nature soit à son service. Sinon, D. peut envoyer la pluie et la lumière du soleil pour les animaux, et les êtres humains n'étant alors que des bénéficiaires accidentels.
[Béér Yossef]

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-> La pluie est entre nos mains.
Nous avons le choix de suivre le chemin de la Torah et de recevoir une bénédiction sans fin.
[le שמן אפרסמון]

-> Il n'est pas nécessaire que la Torah nous précise que celui qui fait des actions spirituelles va recevoir des récompenses spirituelles pour cela, car il est naturel qu'une réalisation spirituelle entraîne une récompense spirituelle ...
La Torah nous enseigne que le fait de suivre la Volonté de Hachem est quelque chose de tellement grand, qu'au-delà de l'évidente récompense spirituelle qui en découle, il y a également une récompense matérielle.
[Ramban]

-> Celui qui sert Hachem dans la joie, et qui suit le bon chemin, va être comblé de bénédictions matérielles, et il ne sera pas maudit.
La raison de cette récompense est que cela lui donnera les moyens de pouvoir passer son temps à étudier la Torah, sans être (pré)occupé par les aspects matériels de ce monde.
Cela va lui permettre de mériter le monde à venir, un monde qui n'est que bontés.
[Rambam - Hilkhot Téchouva 9,1]

=> Il est impossible d'obtenir la récompense d'une de nos mitsvot dans ce monde, car son montant est tellement énorme/infini que rien ne peut venir en règlement.
Par contre, nous recevons des bénédictions spirituelles et matérielles pour aider à pouvoir continuer à faire des mitsvot [la récompense d'une bonne action, et d'avoir les conditions permettant d'en refaire!]

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-> "vos pluies" (guichmé'hem - גִשְׁמֵיכֶם).
Pourquoi est-ce que le verset utilise : VOS pluies. N'est-ce pas celles de Hachem?
Cela nous enseigne que si une personne suit la volonté de D., alors en réalité cela devient SA pluie, car tout le but de la Création est pour lui.
[Darach Moché]
[à l'image d'une bénédiction qui va permettre de s'approprier un objet! Le monde existe pour que l'on puisse servir D., et non notre égo]

-> La raison pour laquelle, on mentionne le pouvoir de Hachem d'amener la pluie dans la bénédiction de la Amida qui aborde la résurrection des morts (té'hiyat hamétim), est parce que la pluie est équivalente à la résurrection des morts (guémara Tannit 7a).
A l'inverse du lever du soleil, la chute de la pluie ne suit pas une loi de la nature fixe. Il peut beaucoup pleuvoir, comme très peu.
C'est ce que veut signifier la guémara en disant que la pluie est similaire à la résurrection des morts : elle est clairement au-dessus des limitations [naturelles] de ce monde.
[Gaon de Vina]

-> Le gouverneur romain Turnus Rufus a demandé à Rabbi Akiva : "Comment Hachem peut-il faire tomber la pluie du ciel sur la terre pendant Shabbath? Après tout, prendre une chose d'un domaine à un autre est interdit Shabbath!"
Rabbi Akiva lui a répondu que le monde entier est à Hachem, c'est un domaine (cour), et c'est comme s'il déplaçait la pluie dans son domaine, ce qui est permis à Shabbath.
[midrach Béréchit rabba 11,5]

D. dit à Israël : "Si tu prends sur toi le joug de la Torah [le jour de Shavouot], Je te considérerai comme si tu n'avais jamais fauté toute ta vie entière."

[guémara Yérouchalmi Roch Hachana 4:8]

Quelle opportunité!!
=> Acceptons avec joie, au maximum de nos capacités, de vivre au quotidien selon notre Torah.
Notre Père, D., nous le promet : on ne peut que y gagner ...

"Fais-toi un maître" (Pirké Avot 1,6)

Pourquoi n'est-il pas écrit : "trouve-toi un maître" ?

Un 'hassid de Rabbi Shneur Zalman de Liadi a dit que par l'orgueil, on peut surmonter son envie de fauter.
A chaque fois que le yétser ara nous approche, on peut lui dire : "Est-ce que tu sais qui je suis? Je suis une personne importante, un élève d'un très grand Rabbi.
Comment veux-tu que je fasse cela?"

=> Dans cette michna, Yéhochoua ben Péra'hya conseille à chaque juif :
"Fais-toi un maître" = déclare-toi comme étant un être distingué, une personne importante, dont il ne sied pas d'agir de façon incorrecte (selon la Torah).

=> En ayant une vision élevée de nous-même, nous pouvons nous éviter de tomber dans les pièges que nous tend notre mauvais penchant.

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Le yétser ara use facilement de notre manque de confiance, d'espérances futures : "cette faute, n'est pas si grave pour quelqu'un de mon niveau (je ne suis pas un tsadik!)", "pourquoi me dépêcher, j'ai le temps de profiter de la vie, je ne suis pas un rav pour vouloir faire cette mitsva maintenant", ...

=> Cher yétser ara : certes, je ne suis pas un rav, mais j'ai des rêves plein la tête, et par mes actes, je montre à D. que je veux tendre autant que possible vers ces êtres d'exception, modèles!
Pas de place pour la bassesse, je vise mon excellence b"h!

Source (b"h) : traduction personnelle issue d'un dvar Torah du rabbi Bogomilsky (Védibarta Bam)

"Ils confesseront le préjudice commis" (Nasso 5,7)

Pour quelle raison parle-t-on du commandement de la confession en rapport précisément avec la faute du vol?

Le Sfat Emet de répondre :
"En vérité, toute transgression est un vol.

En effet, D. accorde aux hommes la vie et la force afin qu'ils accomplissent Sa volonté.
Si l'homme profite de la force et de la vie pour y contrevenir, il vole alors le bien accordé par D.
Par conséquent, c'est ici que doit s'accomplir le commandement du repentir, la confession."

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"Un homme ou une femme qui commet quelque péché ...ils confesseront leur faute qu'ils auront commise ; il fera restitution de sa faute" (Nasso 5,6-7)

Ce verset commence au singulier, passe au pluriel, puis se termine au singulier.
Pourquoi cela?

Selon rabbi Moché Chagiz cela nous enseigne que tous les juifs forment une seule nation et qu'ils sont tous responsables les uns des autres.
Ainsi, lorsqu'un juif faute, c'est l'ensemble du peuple qui en est tenu responsable et qui en paie le prix spirituel.
[à l'image de celui qui fait un trou dans sa cabine, entraînant l'ensemble du bateau vers le bas].
[la guémara, ainsi que le rav Salanter disent que lorsqu'un juif fait une avéra, alors cela va entraîner qu'un autre juif ailleurs soit davantage attiré à faire une avéra (et inversement).
Lorsque nous prions pour autrui (ex: pour qu'il fasse téchouva), nous avons la possibilité de le changer (au point où il aura "soudainement" davantage d'attirance pour la Torah).]

Lorsque nous confessons nos fautes, nous le faisons pour nous-même, mais également pour celles de nos frères.

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-> "Ils confesseront le préjudice commis, puis il restituera intégralement l’objet du délit" (5,7)

=> Pourquoi le verset s’ouvre-t-il par le pluriel et se poursuit-il par le singulier?

Rabbi Mordékhaï de Nichkhiz explique que, malheureusement, il existe souvent un grand fossé entre la promesse et l’acte. Nombreux sont ceux qui se confessent de leurs péchés, mais, lorsqu’il s’agit de les réparer, par exemple en restituant l’objet volé, ils ne le font pas toujours.
Notre verset fait allusion à cette triste réalité par le glissement du pluriel au singulier : tous sont prêts à se confesser, mais seulement de rares individus passent ensuite à l’acte.

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-> "Ils confesseront les fautes qu’ils ont commises" (Nasso 5,7)

=> Pourquoi la Torah s’exprime ici au pluriel, "ils confesseront les fautes qu’ils ont commises", alors que pendant toute la paracha Nasso elle parlait au singulier?

Le Mélo haOmer explique qu’il est dit dans la guémara (Baba Métsia 75a): "Quiconque a de l’argent et le prête sans témoin transgresse : tu ne placeras pas d’obstacle devant un aveugle."
La raison en est que de cette façon, il provoque que l’emprunteur peut nier le don devant lui, car personne ne peut en témoigner. Donc celui qui a prêté participera à la faute de celui qui nie avoir reçu de l’argent, puisqu’il lui a fait confiance sans témoins.
C’est pourquoi le verset s’exprime au pluriel : "ils confesseront les fautes", les deux doivent confesser, pas seulement l’emprunteur mais aussi le prêteur.

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-> "Ils reconnaîtront leurs fautes qu’ils ont faites" (Nasso 5,7)

=> Que signifient les mots "qu’ils ont faites"?

Un médecin doué et expérimenté cherche dans toute maladie la raison qui l’a provoquée, il s’efforce d’écarter cette raison-là, alors automatiquement le malade guérit.
C’est la même chose quand l’homme veut se repentir de la faute du vol : il doit examiner les raisons qui l’ont poussé à cette faute. Ce peut être au début simplement de la jalousie de l’autre, il a transgressé l’interdiction de convoiter, et une faute en entraînant une autre, il a fini par en arriver à voler.

C’est ce que dit le verset: "ils reconnaîtront leurs fautes" = au moment où ils reconnaîtront la faute elle-même, ils reconnaîtront aussi "qu’ils ont faites", les choses qu’ils ont faites auparavant et qui ont provoqué cette faute-là.
[Beit Yaakov]

"Les enfants d'Israël camperont chacun dans son camp et chacun sous sa bannière selon leurs légions" (Bamidbar 1,52)

La notion de bannière va bien au-delà d'un simple bout de tissu, de chiffon attaché à un morceau de bois.
Nos Sages (Midrach Bamidbar Rabba 2) de nous enseigner :
"Lorsque D. se révéla sur le mont Sinaï, 22 myriades d'anges descendirent en Sa compagnie, et ils étaient disposés en cortèges sous des bannières distinctes.
Quand Israël les vit, rangés sous des étendards distincts, il commença à éprouver l'envie d'avoir des bannières.
Il [Israël] se dit : Ah! comme il serait bon que nous puissions être rangés sous des bannières comme eux ...

D. leur dit : Vous aspirez ardemment à être rangés sous des bannières!
Par votre vie, J'accomplirai votre souhait!

Immédiatement,D. fit preuve de son amour envers Israël et dit à Moché : Va, place-les sous des bannières comme ils le désirent, chaque homme sous sa bannière selon mes signes. "

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-> "Ils dirent à Moché : "Parle-nous, toi, et nous entendrons ; et que D. ne nous parle pas de peur que nous mourrions" (Yitro 20,16)

Les anges sont les intermédiaires entre le monde supérieur et notre monde.
Ils vont par exemple prendre nos prières et les apporter dans les sphères supérieures.

Au-moment du don de la Torah, les juifs ont été dépassés par les 2 premiers Commandements donnés directement par Hachem, et ils ont fait l'erreur de souhaiter un intermédiaire (cf.verset ci-dessus).

Lorsque les juifs ont demandé des bannières, ils ont rectifié leur mauvaise compréhension passée.
En effet, ils ont fait cette demande afin de ressembler aux anges qui communiquent directement avec Hachem.
Par là, le peuple juif veut être connecté au plus proche de D., même s'il n'est pas capable de le supporter.

[le Chem miChmouel]

Lag Baomer

+ Lag Baomer (33e jour du Omer) :

1°/ Selon le Séfer haManhig (106) et le Mé'iri (Yébamot 62b), cela correspond à la date à laquelle les élèves de Rabbi Akiva ont cessé de mourir.

2°/ Beaucoup pensent que c'est la date à laquelle Rabbi Chimon Bar Yo'haï révéla le Zohar au monde.

3°/ Selon le Kaf ha'Haïm = la date à partir de laquelle Rabbi Akiva commença à enseigner la Torah à ses 5 disciples (suite à la mort de 24 000 de ses élèves), assurant la diffusion de Torah jusqu'à aujourd'hui.

4°/ Certains pensent que c'est l'anniversaire de la mort de Rabbi Chimon Bar Yo'haï

5°/ Le Bnei Yssachar ('Hodech Iyar 3,4) dit que c'est l'anniversaire de sa naissance.
Il suit Moché rabbeinou, qui est né et mort un même jour : le 7 Adar.

6°/ Selon le Aroukh haChoul'han (493,7), c'est le jour où Rabbi Chimon bar Yo'haï et son fils Rabbi Elazar ont quitté la grotte, et ont appris que leur décret de mort a été levé (cf.guémara Shabbath 33b).

7°/ Selon le 'Hatam Sofer (Yoré Déa 233) = la manne est tombée pour la 1ere fois à Lag BaOmer.

Rabbi Méir Baal haNess

+ Rabbi Méir Baal haNess :

-> Rabbi A'ha Bar 'Hanina rapporte (guémara Erouvin 13) :
"Il est reconnu devant le Maître du monde que nul dans la génération de Rabbi Méir ne pouvait être comparé à lui ; et pourquoi n'a-t-on pas fixé la loi conformément à son avis?

Tout simplement parce que ses collègues ne pouvaient atteindre le fond de sa pensée.
Il pouvait décréter qu'un impur était pur et inversement, en justifiant ses dires."

-> Selon une béraïta, son vrai nom, n’était pas Méir, mais Néhouraï ; il a été surnommé Méir, parce qu’il éclairait (méir) les yeux des Sages dans la hala’ha.
[guémara Erouvin 13a]

-> "Toute michna dont l'auteur n'est pas mentionné peut être rapporté à Rabbi Méir" (guémara Horayot 13)

-> Les Sages déclarent : "Dans la maison d’étude, Rabbi Méïr donne l’impression de déraciner des montagnes, et de les broyer l’une contre l’autre."
[guémara Sanhédrin 24a]

-> Rabbi Yéhouda haNassi affirme que le simple fait d’avoir vu Rabbi Méïr Baal haNess de dos a aiguisé son esprit ; le voir de face l’aurait rendu encore plus vif! [...]
[guémara Erouvin 13b]

-> Rabbi Shimon ben Eleazar rapporte à propos de rabbi Méir (guémara Méguila 18) :
"Lorsqu'il se rendit à Ass'ya pour fixer le début du mois, il se trouva démuni de la Méguila ; il l'a transcrite de tête pour pouvoir la lire."

-> Nos Sages (guémara Guittin 56) le citent, parmi des exemples de géants en Torah, descendants de convertis : Rabbi Akiva, Rabbi Méir, Shémaya et Avtalyon.

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-> Rabbi Méïr Baal haNess a dit : "Il ne manque rien en Erets Israël" (Guémara Béra’hot 36b).

-> "La différence entre la Torah et les futilités est aussi grande qu’entre la lumière et les ténèbres."
[Rabbi Méïr Baal haNess – Kohélet Rabba 2,1]

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-> Sa dénomination de Baal haNess, vient de l'histoire rapportée dans la guémara (Avoda Zara 18).
Sa femme Bérouria, fille de Rabbi 'Hanina ben Teradyon, lui dit un jour : "Je suis confuse de voir ma sœur emprisonnée dans un lieu de mauvaises mœurs ; elle a été contrainte à cela par l'autorité en place".

Il prit aussitôt une bourse pleine de dinars afin de soudoyer le gardien pour la délivrer.
Rabbi Méir se dit : si elle n'a rien transgressé, elle méritera d'être sauvée ; dans le cas contraire, aucun miracle ne peut avoir d'effet.

Rabbi Méir se déguisa en cavalier et se présenta à sa belle-sœur comme un client désireux de bénéficier de ses services.
Elle lui rétorqua : "Je suis en période d'indisposition", cherchant ainsi à l'écarter.

Il lui dit : "Qu'à cela ne tienne, je peux attendre!"
- "Pourquoi donc? Il y a de nombreuses femmes plus belles que moi!"

Il comprit alors qu'elle tenait ce même langage à tout prétendant et que de ce fait, elle méritait d'être sauvée.

Il se dirigea vers le gardien et lui demanda de la libérer.
Le gardien lui répondit : "Comment ne pas craindre la réplique des autorités?"
- Prends cette bourse pleine de dinars ; tu soudoieras tes supérieurs avec la moitié et garderas l'autre moitié.
- Et lorsque la bourse sera vidée, que vais-je devenir?
- Prononce l'expression magique : "Ela'a déRabbi Méir anéni!" (dieu de Rabbi Méir, répond-moi!) et tu seras sauvé.
- Peux-tu me le prouver?

Sitôt dit, sitôt fait. Des chiens aboyaient à tue-tête et s'apprêtaient à se lancer sur le 1er venu.
Rabbi Méir excita leur courroux davantage en leur jetant une pierre.
Ces chiens se lancèrent pour dévorer leur proie ; le gardien dit aussitôt : "Ela'a déRabbi Méir anéni!", et les chiens s'éloignèrent.

Le gardien accepta de libérer la belle-sœur de Rabbi Méir et de la lui remettre.

On finit par savoir que le gardien avait libéré cette prisonnière.
Il fut condamné à la pendaison.
Il prononça aussitôt la formule et bénéficia de circonstances permettant sa libération.

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-> Le Maharcha (Avoda Zara 18) se demande pourquoi Rabbi Méïr a utilisé la phrase "Ela'a déMéïr Anéni" (dieu de Rabbi Méir, répond-moi!), impliquant que Hachem est spécifiquement appelé le Dieu de Méïr, et ainsi que rabbi Méïr a une relation tout particulièrement étroite avec Hachem.
Cependant, Hachem n'accorde pas ce niveau d'association avec les tsadikim de leur vivant, quelle que soit la grandeur qu'un tsadik peut avoir, car on craint que la personne ne s'écarte du chemin de la Torah.
Par exemple, à 'Hanoucca nous citons "bimé Matisyahou ben Yo'hanan Cohen Gadol". Nous savons que que Yo'hanan a été Cohen Gadol pendant 80 ans, mais il a dévié du chemin de la Torah tard dans sa vie.
=> Puisque Hachem n'associe pas Son nom à une personne vivante, comment rabbi Méïr pouvait-il déclarer "Ela'a déMéïr Anéni", se référant à Hachem comme SON D.?

Le Maharcha apporte 2 explications :
1°/ en déclarant "Ela'a déMéïr Anéni", rabbi Méïr ne faisait pas référence à lui-même, mais à "Hachem qui illumine avec miséricorde la terre et ceux qui y habitent" (Ela'a améir laarets véladarim aléa béra'hamim). [bénédiction du Shéma]
Le mot "méïr" ne fait pas référence à rabbi Méïr mais plutôt à la bénédiction d'Hachem qui illumine.

2°/ lorsque rabbi Méïr a dit : "Ela'a déMéïr Anéni", il faisait référence au miracle de 'Hanoucca.
La prière de "Ela'a déMéïr Anéni" implique : que le D. qui fourni l'illumination pour le peuple juif pendant les jours de 'Hanoucca me réponde.

[l'exil de Yavan est considéré comme un temps de ténèbres (cf. le midrach Béréchit rabba 2,4 -> sur le mot 'hochékh (obscurité - Béréchit 1,2) = c'est une référence à l'exil de Yavan) ; pendant le miracle de 'Hanoucca, Hachem a illuminé nos yeux avec le miracle de l'huile.
Ainsi dans chaque situation où l'on se sent dans l'obscurité, on prie à Hachem de nous illuminer, comme Il l'a fait à 'Hanoucca (reconnaissance/remerciement sur passé, puis demande future).]

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-> "Les Sages dans leur mort, sont toujours considérés comme vivants et de plus, ils exercent une plus grande influence après leur disparition que de leur vivant" (guémara Béra'hot 18).

=> b"h, Que son mérite, soit pour nous une source maximale de bénédictions. Amen!

-> Si tu ressens le besoin de parler dans une synagogue, alors parle à D.!!

-> Pourquoi est-ce que devant un film, tu exiges un silence total ; alors que tu n'acceptes pas de devoir te taire dans une synagogue, la maison de D.?

-> "Vous révérerez Mes Sanctuaires" (Kédochim 19,30)

b"h, Le sujet a pu être traité dans les articles suivants :
-> https://todahm.com/2014/08/08/parler-pendant-la-priere
-> https://todahm.com/2014/02/01/1036

Ci-dessous, quelques idées nouvelles, véridiques, même si pas forcément très agréables à connaître ...

-> Selon le Zohar (Chémot 131b, cf.Iguéret haKodech 24), une personne qui parle durant la prière, dans une synagogue, n'a pas de part dans le D. d'Israël

-> Rabbi Yéhouda haHassid (1150-1217 - Séfer 'Hassidim 209) fait remarquer que c'est souvent dans les synagogues qui ne sont par traitées avec respect par les juifs qui y prient, que en fin de compte, elles vont être profanées par nos ennemis, et transformées en temples idolâtres.

-> Rabbi Yossef Caro (Ora'h 'Haïm 151,1) a statué : "Il est interdit de se conduire de façon légère dans une synagogue. Cela inclus les plaisanteries et les paroles vaines."

-> Les cosaques (1648-1649) ont tué 100 000 juifs, détruit 300 communautés juives.
Comment une telle tragédie a pu avoir lieu, alors que la très grande majorité de ces juifs observait la Torah?

Rabbi Yom Tov Lipman Heller, connu sous le nom de : Tossefos Yom Tov (1578-1654), a dit qu'on lui a révélé en rêve, que cette catastrophe a eu lieu, car les personnes parlaient dans la synagogue durant la prière.
Il a d'ailleurs composé une prière afin de bénir ceux qui se retiennent de parler à la synagogue.

-> Le Imré Emet a dit que si la majorité des juifs séfarades n'ont pas été touchés par les horreurs de la Shoa, c'est parce qu'ils témoignaient le plus grand respect à leur synagogue.

-> On a demandé à Rabbi Shlomo Zalman Auerbach, comment il fallait gérer le cas d'un adulte respectable, qui dérangeait la prière, à la synagogue, par des discussions incessantes.

Rabbi Auerbach a répondu par une question :
"Que ferions-nous si un terroriste s'est introduit dans une synagogue dans le but de se faire exploser?
Une personne qui parle à la synagogue pendant la prière n'est pas différente d'un terroriste.
Les 2 causes aux juifs de perdre leur époux(se) et d'être orphelins."

[Pour préserver le libre arbitre de chacun, on ne peut pas voir directement la conséquence du fait de parler durant la prière.
Mais, à l'image d'un bébé qui appuie sur le bouton de l'arme nucléaire, nos paroles, alors que ce n'est ni le moment, ni le lieu, ont un impact dévastateur!]

-> Une personne a dit à Rabbi Avigdor Miller qu'on venait de diagnostiquer à son fils le cancer (que D. nous en préserve).
Rabbi Miller lui a demandé si dans sa synagogue, les personnes parlaient durant la prière.
La personne lui a répondu que lui ne parlait pas durant la prière, mais que d'autres le faisaient.

Rabbi Miller lui a dit de trouver une autre synagogue, car les personnes qui parlent pendant la prière empêchent les prières de tous les fidèles d'atteindre le Ciel.

La personne a changé de synagogue, et peu de temps après plus aucune trace de cancer n'a été trouvée chez son fils.

[Un Rabbi de Brooklyn a été approché par un de ses fidèles, dont son fils venait d'être diagnostiqué comme ayant le cancer.

Suivant l'avis du Rabbi Miller, il a suggéré à toute la communauté de prendre sur elle de ne pas parler durant la prière pendant une année entière, à compter de maintenant.
Toute la communauté a accepté, et quelques semaines plus tard, il s'est avéré qu'il n'y avait plus de trace de cancer ... ]

Il y a un temps pour tout, même pour savoir se taire, malgré l'envie ... et par cette attitude, on peut amener beaucoup de bénédictions sur nous, nos proches et tout le peuple juif.