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Parler pendant la prière …

+ Parler pendant la prière ...

Selon le Rokéa’h = celui qui parle durant la prière est coupable de “massig gvoul”, de voler la sainteté de la synagogue.

Selon le Kaf ha’Haïm = une personne qui a l’habitude de parler pendant la prière devrait rester chez elle, et prier seule.

Celui qui vient à la synagogue et bavarde avec les autres est appelé un “ ‘hoté ouma’hti ét harabim”, un pécheur qui fait pécher les autres, qui perd sa part dans le monde futur.

Selon le Arou’h haChoul’han = celui qui bavarde durant la prière est coupable de la plus grave des transgressions, le “ ‘hiloul Hachem”.

On a tous de l'influence sur autrui, et notre comportement peut les conduire à négliger D. ou bien à l'honorer davantage.
=> Imaginons la responsabilité qu’on peut potentiellement avoir si on a incité des amis, des inconnus, ses enfants, … à parler pendant la prière , et qu’eux-mêmes vont diffuser ce virus.
=> Nous serons coupable d’avoir été à l’origine de la propagation du virus, et donc responsable des dégâts causés …
[b"h, tâchons d'être des propagateurs de virus positifs par notre comportement exemplaire!]

---> Parler pendant la répétition de la Amida :

Selon le Rambam = ceux qui parlent pendant la répétition de la Amida, commettent un grand péché, parce qu’ils affichent du dédain en l’honneur de D.

Selon le Choul’han Arou’h haRav = celui qui parle dans la synagogue quand la communauté est occupée à louer D. (durant la répétition de la Amida), montre qu’il n’a pas de part dans le D. d’Israël.”

Selon le Rav Chlomo Zalman Auerbach = c’est une profanation du nom de D., car ceux qui agissent de cette manière, “s’assoient dans le Temple du Roi et humilient Son Nom.”

Le Choul’han Arou’h utilise les termes les plus sévères, tels qu’on en voit dans aucun autre commentaire sur une transgression. En effet, il y est écrit :
“On doit s’abstenir de prononcer des paroles profanes durant le moment où le ‘hazan répète la Amida.
Et si l’on parle, c’est un péché, et le péché est trop lourd à porter.”

Nulle part ailleurs, dans la loi juive, l’expression : “et le péché est trop lourd à porter” n’est employée.
La seule similitude concerne celui qui parle durant la lecture de la Torah, et qui est décrit comme : “un pécheur dont le péché est trop grand pour être pardonné” (selon le Biour Hala’ha).

==> Le rav Mattitiahou Salomon explique que le niveau de condamnation reflète le message exprimé par la personne qui est engagée dans une conversation.
En effet, elle démontre son manque de respect considérable pour la prière, et son sentiment profond que cette dernière ne signifie rien à ses yeux, puisqu’elle accorde davantage d’importance à une conversation avec un ami.

==> Il est vraiment dommage de faire des efforts pour venir à la synagogue, maison de D., et d'y cracher à la "figure" de D., en lui témoignant du dédain, de l'irrespect et surtout en incitant (directement ou indirectement) les autres à faire de même ...

Chacun à notre niveau, tâchons d'agir en toute honnêteté, vérité ... prenons conscience de la sainteté de la synagogue (c'est pas un lieu comme les autres!!) et du fait qu'on a l'immense chance de pouvoir converser en face à face avec D., D. dont tout ce qui arrive dans notre vie en dépend ...

Il y a un temps pour tout, un lieu pour tout, et la synagogue, c'est notre lieu privilégié d'intimité avec D. ...

Source (b"h) : adaptation et compilation personnelle issue du livre : "Prier avec feu" du Rav Heshy Kleinman

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