Aux délices de la Torah

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+ "Rabbi Chimon Bar Yo'haï dit : "Si tu vois des hommes découragés d'accomplir la Torah, lève-toi, attache-toi à elle, et tu recueilleras la récompense de tous."  "

[guémara Yérouchalmi Béra'hot 89]

-> Il est intéressant de rapporter les paroles du 'Hafets 'Haïm à ce sujet (dans son Nid'hé Israël) :
"A notre époque, par nos nombreuses fautes, de nombreuses personnes se sont rebellées contre la Torah et se sont écartées de sa voie.
Aujourd'hui, celui qui s'écarte du mal est considéré comme un fou.
Nous nous trouvons en période de guerre ouverte contre la Torah.
Beaucoup luttent contre elle et veulent arracher ses racines.
La gloire de D. et de Sa Torah sont bafouées.
Aussi, celui qui se soucie de l'honneur de son Créateur et se renforce pour ne pas s'écarter de la Torah mérite en peu de jours, de faire partie des survivants aimés de D.
Bien qu'autrefois, ce Service divin était considéré comme moyen, cet homme a aujourd'hui le privilège d'être inscrit en Haut sous le nom de "craignant D. et soucieux de l'honneur de Son Nom".
En effet, le Sage dit : "La récompense dépend de l'effort". "
"Va rassembler tous les juifs se trouvant à Chouchan et jeûnez pour moi." (Méguilat Esther 4,16)

-> Le Sfat Emet (Chémot - léPourim 649) de commenter :

"Lorsque l'unité règne dans le peuple juif, le méchant ne peut le dominer.
C'est pourquoi Haman dit que, le peuple juif, était dispersé et éparpillé et qu'il pourrait le vaincre.

[Pour contrer cette dispersion], Esther dit : "Va rassembler".
Ce rassemblement pour s'unifier s'est accompli, comme il est dit plus loin : "Les autres juifs des pays du roi se rassemblèrent, se défendirent".
Par la force de ce rassemblement, la délivrance est arrivée."

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-> Le 'Hafets 'Haïm nous enseigne à ce sujet (Zékhor léMyriam) :
"Si chaque juif aimait réellement son prochain, chacun jouirait d'une abondance supplémentaire.
En effet, rien n'est trop difficile pour D.
Il ne fait aucune différence pour Lui qu'il se trouve une myriade de juifs ou quelques-uns sur terre, car Il nourrit chacun et donne à chacun ce dont il a besoin.
[...]
Quand la Création trouve-t-elle grâce aux yeux de D.?
Quand les membres du peuple juif sont liés les uns aux autres, qu'il ne règne pas de jalousie, de haine et de rivalité entre eux et que chacun pense au bien et à la réussite de son prochain.
Dans ce cas, D. est heureux de Sa création et il est dit à ce sujet : "D. se réjouit de Ses œuvres".

Nous pouvons expliquer ainsi le verset : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même, Je suis D."  = si tu aimes ton prochain comme toi-même, alors Je suis D. parmi vous et Je vous aime tous les 2. "

"Mais Mordé'haï ne fléchira (yi'hra), ni ne se prosternera (yichta'havé)"  (Méguilat Esther 3,2 - traduction littérale)

Le Sfat Emet demande : Pourquoi n'est-il pas écrit, plus logiquement : "Mordé'haï ne se prosterne pas" (lo koréa), avec le verbe au présent et non au futur?

Il répondit :
"Pour t'apprendre que toujours, dans chaque génération, il se trouvera dans le peuple d'Israël un juste qui ne fléchira, ni ne se prosternera ..."

"Pour les juifs, il y avait lumière et joie" (méguilat Esther 8,16)

-> "La lumière se rapporte à la Torah"
[guémara Méguila 16b]

-> Comparant Pourim à Pessa'h, nos Sages ont enseigné :
"Si déjà, on entonne un cantique pour être passé de l'esclavage à la liberté, à plus forte raison le fait-on pour avoir été sauvé de la mort."
[guémara Méguila 14a]

-> Selon la guémara (Pessa'him 68b), "tous [les Sages] reconnaissent" qu'il y a lieu de célébrer Shavouot, commémoration de l'acceptation de la Torah, par des mets et boissons délectables et des réjouissances.

=> Il ne pouvait en être autrement à Pourim, puisque, comme l'enseigne Rava (guémara Shabbath 88a) : "Les juifs acceptèrent de nouveau la Torah à l'époque d'A'hachvéroch, comme il est écrit : 'ils confirmèrent et acceptèrent' (méguilat Esther 9,27), ils confirmèrent ce qu'ils avaient déjà accepté".

=> A pourim, s'il y a une mitsva de se réjouir et de festoyer plus que pendant les autres fêtes, c'est parce que les juifs de cette génération acceptèrent délibérément la Torah, celle-là même qu'ils avaient acceptée sous la contrainte au mont Sinaï.

"Vois chaque jour comme une page de ton autobiographie."

[Rabbi Yéchezkel Abramsky]

-> "Si j'étais mort et que D. m'aurait dit qu'il m'est possible de revenir à la vie, imaginez à quel point je serais joyeux.

Actuellement que je suis en vie, je dois ressentir cette même joie!"

[Rabbi Na'hum de Huradna - 'Hayé haMoussar]

-> "Quelle serait ma joie si j'obtenais une énorme somme d'argent?
  
Aucun montant d'argent, ne peut cependant être comparable à ce qui a le plus de valeur : la vie elle-même."
 
[Pélé Yoets - Sim'ha]

 

=> Il fait savoir prendre du recul et apprécier à sa juste valeur le fait d'être en vie, le fait d'être juif, ...

La vie est trop courte pour attendre d'en profiter véritablement !!

"En étant joyeux, vous êtes capable d'acquérir plus d'une heure d'étude [de Torah], qu'en plusieurs heures d'étude dans la tristesse."

[Rabbi 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 6,6 ]

"Un enfant qui manque de sourires affectueux, est comme une plante qui manque de lumière du soleil."

[Rav Shlomo Wolbe  - Alei Chour - chap.1 - p.190]

Toute personne à besoin de recevoir une marque d'affection, d'estime d'autrui.
Un sourire est communicatif et peut signifier de façon indirecte : j'aime ta compagnie, tu es quelqu'un de bien, d'important à mes yeux, ...

C'est un élément vital pour le bien être d'autrui, et le rav Wolbe de nous dire : "Vous avez la possibilité d'être un "soleil brillant" à toute personne qui entre en contact avec vous".

b"h, forçons nous à être ce soleil afin de faire briller la face d'autrui, qui agira de même par effet domino ...

"Les Tables étaient l'ouvrage de D. et marquées de l'écriture de D. gravée sur les Tables."    (Ki Tissa 32,16)

Quel intérêt y avait-il à écrire les Tables, alors que les enfants d'Israël avaient entendu les 10 Paroles au mont Sinaï?

Le Sfat Emet de répondre que lorsque les 10 Commandements ont été gravés sur les Tables de pierre, ils se sont gravés dans le coeur des enfants d'Israël et y resteront inscrits éternellement.

Cette écriture-là est aussi "l'ouvrage de D." ...

"Quelle est la différence entre le verre de la fenêtre, à travers lequel on voit ses semblables, et le verre du miroir, où l'on ne voit que soi-même?

Le verre de la fenêtre n'est pas recouvert d'argent, et c'est pourquoi on peut y voir toutes les créatures, tandis que le verre du miroir est tapissé d'un papier d'argent, et c'est pourquoi un homme n'y voit que soi-même ..."

[Rabbi Mikhal de Zloczov]

Notre soif d'argent, d'égo, ... nous pousse à ne voir plus que nous-même (notre pomme!), plutôt que de s'ouvrir à autrui ...