Aux délices de la Torah

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Etre « in » …

+ "Au début (mité'hila), nos pères adoraient des idoles ; mais, maintenant (véa'hchav), D. nous a approchés à Son culte "

Les mots : "au début" et "maintenant" semblent superflus.
On aurait pu juste dire que : Nos parents adoraient des idoles et D. nous a approchés à Son culte.
Pourquoi de tels ajouts?

Pour répondre à cela, on peut rapporter une histoire qui a eu lieu au début des années 1930 avec le 'Hafets 'Haïm alors qu'il voyageait à bord d'un train.

Un juif non pratiquant est allé observer à quoi ressemble ce rabbin si reconnu, et lorsque que le 'Hafets 'Haïm appris l'objectif de sa visite, il lui dit : "Alors qu'avez-vous vu?"

L'homme de lui répondre : "Franchement, je suis très déçu. Je m'attendais à voir une personne finement/chiquement vêtue, portant un style moderne, et vous êtes habillé avec un style vieillot, archaïque. Vous ne correspondez en aucun point à mes attentes."

Le 'Hafets 'Haïm le regarda et répondit : "C'est peut être moi, qui suis en accord avec le dernier style, et vous qui n'êtes pas en phase avec le temps."

L'homme dit de façon arrogante : "Rabbi, sur quelle base faites-vous cette déclaration?
Ma garde robe est selon les standards de la dernière mode ... la vôtre est vieille, antique!"

Le 'Hafets 'Haïm répondit : "Dans la Haggada nous lisons : "Au début nos parents adoraient des idoles"
Cela était l'ancien style.
Cependant : "maintenant", le nouveau style est d'être proche de D., en le servant.
Le juif religieux, qui sert D. de tout son cœur et de toute son âme est celui qui est véritablement en accord avec le dernier style."

=> La Haggada vient remettre les pendules à l'heure et nous apprend ce qu'est être au top de la mode de nos jours : c'est le fait d'être un juif religieux qui sert D. en toute sincérité ...

Etre un serviteur des idoles, de la matérialité, c'est d'un autre temps, c'est vieillot, archaïque ...

3 guématriot sur Pessa’h …

+ 3 petites guématriot pour Pessa'h ...

1°/ Tout est pour le bien ...

La Haggada (הגדה) est le récit du chemin qui a conduit nos ancêtres de l'esclavage à la liberté.
Elle nous montre que malgré les souffrances, tout a été pour le bien.

La guématria de ce mot (הגדה) est de 17, qui est la même que le mot : טוב (tov), signifiant : bien ...

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2°/ A la tienne ...

Au cours du Séder, une coupe de vin (un koss - כוס) est utilisée afin de proclamer la grandeur de D.
En effet, il est écrit dans les Téhilim (116,13) : "Je lèverai la coupe du salut, et proclamerai le nom de D." (koss yéchou'ot écha, ouvéchem Hachem ékra).

La guématria du mot : koss (כוס) est de 86, qui est celle du nom de D. : אלהים (Elohim) et aussi celle du mot haTéva (la nature – הטבע).
La fête de Pessa'h montre à quel point tout est miracle, à quel point derrière toute chose se cache D. ...

Il y a 5 verres de vin au Séder de Pessa'h, dont 4 sont bus par chacun des participants, et dont le 5e est destiné à Eliyahou haNavi.
Ainsi, on a : 5 koss (כוס), soit : 5*86 = 430.

Il est écrit dans la Torah : "Le séjour des Bnei Israël, depuis qu'ils s'établirent dans l'Égypte, avait été de 430 ans." (Chémot - paracha Bo 12,40)

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3°/ Dur, dur l'esclavage ...

L'esclavage est amer/pénible, le maror (מרור) : les herbes amères, nous servent de rappel de ce temps durant lequel on a souffert en Egypte.

L'extrême dureté/pénibilité de l'esclavage nous a empêché de servir D., et c'est également l'aspect tragique de la mort, comme il est écrit : "Ce ne sont pas les morts qui loueront D." (Téhilim 115,17 - lo amétim yéallélou ya).

Et que peut-on remarquer?
Le mot maror (מרור) et le mot mavét (mort - מות) ont la même guématria : 446.

 

Source (b"h) : traduction & adaptation personnelle de dvar Torah du Rabbi Benjamin Blech

« A la’hma aniya » …

+ Haggada - dvar Torah sur le "a la'hma aniya" ...

Nous terminons le "a la'hma aniya" en disant :
"Cette année nous sommes esclaves ; l'an prochain puissions-nous être libres (léchana abaa bnei 'horin)."

"Bnei ‘horin" (בני חורין -> libres) signifie littéralement : "fils de ‘horin".
Qui sont les fils de ‘horin ?

En plus d’avoir été esclaves en Egypte, les juifs ont souffert de persécutions et d’assujettissement de la part de 4 royaumes : celui de Babylone, celui de Médie-Perse, celui de Grèce et ainsi que celui de Rome.

On peut noter que les juifs ont été sauvés :
-> en Egypte par Moché Rabbénou (משה רבנו) ;
-> en Babylone par Ezra le Scribe (עזרא הסופר) ;
-> en Perse par Mordé’haï (מרדכי) ;
-> en Grèce par Matit'yahou haCohen (מתתיהו הכהן) ;
-> et très prochainement nous serons délivrés de l’exil actuel (celui de Rome) par Machia’h (משיח).

== La dernière lettre de chacun de ces noms permet de former le mot : 'horin (חורין).

=> Nous exprimons ainsi le souhait que d'ici à l'année prochaine, nous soyons des bnei 'horin : des personnes entièrement libres de tous les exils.

"La Torah unifie le peuple d’Israël et nous élève jusqu’à la racine de notre âme, là où tout n’est qu’amour. "

[rav Wolbe]

A l’image des paroles d’Hillel : "Ce que tu n’aimes pas qu’on te fasse, ne le fais pas à ton prochain.
C’est là toute la Torah. Le reste n’étant que commentaires, va l’étudier. " (guémara Shabbath 32b)

L’amour du prochain englobe "la Torah toute entière", mais pour y arriver véritablement il faut l'étudier et la vivre ...

[un regard spirituel sur la vie unifie : on est tous une partie d'un même corps : le peuple juif ; vu que tout vient de D. qui est illimité, ce qu'à autrui n'est pas une perte pour moi, au contraire si autrui va bien tous les juifs en bénéficieront comme on est tous lié ; il n'y a pas de concurrence mais chacun à son rôle unique à jouer sur la scène du monde, ...

A l'inverse, un regard purement matériel divise : autrui est perçu comme un concurrent venant menacer mon orgueil, venant réduire mes ressources, ...]

"Celui qui fait pâlir son prochain en public" par une humiliation est assimilé au meurtrier.

A cette différence près que si le meurtrier encourt la peine du Beth Din, mais conserve sa part dans le monde futur, celui qui fait honte à autrui ne subit pas de châtiment par le biais du Beth Din, mais perd par ailleurs, toute part au monde futur. "

[Rabbénou Yona dans son Chaaré Téchouva se basant sur une citation de la guémara Baba métsia 59a]

+ "La poussière n’est pas du ‘Hamets et les enfants ne sont pas le Korban Pessa’h (l’agneau qu'on sacrifie pour Pessa'h). "

[expression humoristique de nos Rabbanim]

Le moment du nettoyage de Pessa’h est certainement l’un des moments de l’année préférés du yétser ara.
Tension et stress sont alors le plat quotidien de familles entières déjà quelques semaines avant la fête.

Au lieu de lutter contre le mauvais penchant jusqu’à parvenir à le détruire, nous ne faisons parfois au contraire qu’attiser et raviver ses forces.

D'ailleurs, certains parlent de Pessa’h comme la fête des ‘houmrot (faire plus que ce qu’exige la loi juive).

En effet, concernant cette mitsva (comme pour aucune autre!), le yétser ara nous pousse à agir de façon très stricte :
-> afin de délaisser alors le principal pour l’accessoire (le fait d'enlever le 'hamets de notre cœur) ;
-> afin de transgresser la Torah (tension, colère, ...) en donnant priorité à des actes non exigés par nos Sages ;
-> afin d'associer dans l'esprit de nos enfants la fête de Pessa'h comme un moment source de pression, d'énervement, crispant, ... au lieu d'être un moment de joie qu'on attend avec impatience ;
-> ...

Le but principal de raconter la sortie d’Egypte …

+ "L’élément principal de la mitsva de raconter la sortie d’Egypte est de faire savoir la grande puissance de D., et le salut miraculeux qu’Il nous a accordé lorsqu’Il nous a fait sortir d’Egypte.

Et l’intention principale de ce récit est d’implanter dans le cœur des membres de notre famille la foi en D. et en la grandeur de Sa puissance et de Ses prodiges, ainsi que d’expliquer les miracles et les prodiges qu’Il a accomplis, afin de renforcer leur foi."

[Rabbi Yossef Yachar - Lévouch Yossef]

Pessa’h, Matsa et Maror :

+ Pessa'h, Matsa et Maror :

+ [Le roi Salomon dit :] "Il y a 3 choses qui me sont dissimulées" (Michlé 30,18)
Il s'agit du : Korban Pessa'h, matsa et maror.
[midrach Vayikra rabba 30,15]

Le 'Hatam Sofer explique que bien que l'on puisse connaître les raisons explicites de ces mitsvot, leurs secrets mystiques nous sont "dissimulés".
Même s'il existe une quantité phénoménale d'allusions sur ces 3 choses, en réalité cela restera toujours que des raisons les plus basiques/simples, sans pouvoir pénétrer dans les secrets du sujet.

1°/ Pessa'h :

Rabbi Yits'hak Berkovits a commenté en disant :
"Pessa’h est un nom étrange pour cette fête, D. passant au-dessus des maisons des juifs alors qu’Il tua les 1ers nés Égyptiens.

Essentiellement, les juifs n’étaient en aucun point différents des Egyptiens ! (dans ce qui étaient central à leur être)
Le Midrach dit que les deux nations servaient les idoles.
De plus, la Haggada enseigne que les juifs étaient dépourvus de mitsvot.
(D. a sorti les juifs précipitement car ils étaient sur le point de tomber dans le 50e degré d'impureté, le niveau le plus bas, et ce de façon irréversible)
=> Par quel mérite les juifs furent-ils donc libérés ?

Uniquement par un formidable cadeau de D. qui nous permit de devenir Sa nation.
Toute la formation du peuple juif fut miraculeuse. Autrement, nous n’existerions pas."

=> La formation, l'origine de la nation juive est un cadeau de D. (miraculeux), ainsi à chaque instant, il ne faut jamais désespérer (D. est toujours là à nos côtés!) et au contraire, il faut avoir de grandes espérances pour sa vie (notre papa, c'est D., ainsi tout peut être possible!)

Même au fin fond des ténèbres de l'exil, de nos souffrances, notre délivrance peut venir précipitamment à tout moment, faisant alors de nous de nobles personnes libres aux yeux de tous ...

Ainsi, profitons de cette période de Pessa'h pour bien prendre conscience que D. dans sa bonté nous entoure de miracles en permanence, que la fin de l'exil est plus imminente que jamais, qu'on est les fils chouchou de D., et qu'ainsi on se doit d'agir en toute noblesse.
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Différents de tous les autres peuples, nous devons en profiter pour prendre de nouvelles forces afin d'éviter de nous laisser happer, séduire, endormir par la société environnante, car par nature l'homme est esclave à quelque chose (l'argent, le regard des autres, les désirs animaux, ...), et seul l'homme esclave sincèrement à la volonté de D. est véritablement libre ...

 

2°/ Matsa :
Nous mangeons de la matsa en souvenir de la hâte avec laquelle nous avons quitté l’Égypte.

Le Rabbi Yits'hak Berkovits de dire à ce sujet :
"La matsa est d’une nature double.
Elle est appelée "le pain du pauvre" car les juifs la mangeaient lorsqu’ils étaient esclaves en Egypte.
C’est aussi le pain qu’ils mangèrent au sortir de l’Egypte en tant que peuple libre.

Nous nous serions attendus à ce qu’après cette délivrance, les juifs puissent se détendre, permettre à la pâte de lever et jouir d’un peu de pain ; quelle est la raison d’un tel empressement ?

Cependant, l’objectif du peuple juif est toujours "matsa", se concentrer sur nos buts spirituels, essentiels dans ce monde, et les poursuivre.
Le but de ce monde est de travailler dur pour parvenir à des objectifs spirituels, et non de poursuivre le luxe et le confort."

=> La matsa nous apprend qu'il faut avoir beaucoup d'empressement à réaliser les misvot (afin d'éviter à l'égo, à l'arrogance de fermenter), qu'il ne faut pas se reposer sur ses lauriers et ne pas rechercher la matérialité comme une fin en soi.

 

3°/ Le Maror :
Il nous rappelle l’amertume de l'esclave égyptien.

-> Le Sfat Emet (Likouté Pessa'h) nous dit :
"On pourrait proposer comme raison de la consommation du maror : afin de montrer notre conviction que même l’exil et les périodes de souffrances étaient pour le bien et de louer D. pour cela, car c’est grâce à l’exil que nous sommes entrés dans l’alliance de D. ..."

-> Le Rabbi Yits'hak Berkovits de nous enseigner :
"La beauté du maror est de sentir la souffrance et de sentir la joie.
Les épreuves nous ont formées.

Rabbi Chimchon Raphaël Hirsch explique, concernant la prière de Aleinou, que nous n’avons pas été formés comme les autres nations (chélo assanou kégoyé a'aratsot), basées sur des frontières géographiques communes, pour coexister avec des objectifs communs.
Contrairement à eux, nous sommes devenus une nation dans un pays étranger, torturés, sans aucun droit et sans aucun avenir à l’horizon.
Et ensuite D. nous dit : "Par ton sang tu vivras."

Il n’y avait absolument rien de naturel au sujet de la naissance du peuple juif.
Cela signifie que nous n’avons pas de place en ce monde si ce n’est en tant que peuple observant la Torah.
...
Le juif n’a pas sa place dans un monde purement matériel.
Nous n’existons que grâce aux miracles.
Nous ne sommes pas faits pour exister naturellement.

C’est de ce sentiment que le juif doit être animé le soir du Séder. Il ne suffit pas d’en parler, nous devons l’intégrer."

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+ Le peuple juif est une nation sainte (soyons-en dignes!), différente des autres :
"Notre peuple n’en est qu’un uniquement grâce à la Torah."
[Rav Saadia Gaon – Emounot véDéot 3,7]

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-> Rabbi Nissim Yaguen (Nétivé Or) enseigne :
Celui qui n'a pas dit ces 3 choses le soir du Séder, ne s'est pas acquitté de son obligation, et il se trouve encore en Egypte dans le 49e niveau d'impureté :
- Pessa'h = se dévouer. Etre prêt à détruire toutes les idoles, les fausses croyances des nations et de l'entourage.
- Matsa = la vivacité. Ne pas laisser la matsa, la mitsva, fermenter, ne pas "laisser passer" la moindre mitsva.
- Maror (les herbes amères) = c'est dur, mais cela en vaut la peine, car c'est seulement grâce à ça que les Bné Israël furent aptes à se tenir au mont Sinaï et à recevoir la Torah.

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-> "La jalousie, les désirs matériels et la recherche des honneurs excluent l'homme du monde" (Pirké Avot 4,21)

- Pessa'h = correspond au trait de jalousie, puisque le korban Pessa'h montre que tout arrive par le biais de la providence Divine.
En internalisant que tout vient forcément d'un ordre/décret d'Hachem, on n'en viendra pas à être jaloux envers autrui.
Cette leçon était tirée du korban Pessa'h, puisque les juifs qui partageaient leur korban Pessa'h étaient alors protégés de la plaie mortelle des premiers-nés, et ce par la providence Divine.
De plus, il est écrit : "La jalousie est la carie des os" (Michlé 14,30), et au sujet du korban Pessa'h on a pas le droit de casser le moindre os.

- Matsa = fait référence à la personne simple fuyant les honneurs ; une galette qui n'a pas pas levé. [le levain symbolisant l'orgueil]

- Maror = fait référence aux désirs interdits.
Les désirs sont d'abord doux mais se termine par un goût amer, tandis que celui qui surmonte ses désirs [matériels] commence par de l'amertume (il faut lutter, faire des concessions, ...), mais après on ressent la douceur venant de notre victoire sur nos bas désirs. [l'âme s'en délecte]
L'amer maror que nous mangeons représente la bataille initiale que nous devons mener pour vaincre nos désirs [matériels].
[d'après le rav Eliyahou Gutmacher]

"La vie fait de nous tous des guerriers.
Afin d'en sortir vainqueurs, nous devons nous armer avec la plus puissante des armes.
Cette arme est : la prière."

[Rabbi Na'hman de Breslev]

L’impact des questions-réponses …

+ Séder de Pessa'h : L'impact des questions-réponses ...

-> Le Rambam (Hilkhot 'Hamets ouMatsa 7,3) de statuer :
" Si un homme n’a pas d’enfants, sa femme doit lui poser des questions.
S’il n’a pas de femme, [lui et son collègue] doivent se demander l’un à l’autre : "En quoi cette nuit est-elle différente ? " Cela les concerne même s’ils sont tous sages.
Une personne qui est seule devra se demander : "En quoi cette nuit est-elle différente ?" "

=> La présentation sous forme de questions-réponses est fondamentale à la transmission du message de la Haggadah.
Si nous n’avons pas de questions, il nous sera alors difficile d’apprécier les réponses.

-> Le Rabbi Shraga Simmons dit à ce sujet :
"Le Séder est centré sur le fait de poser des questions.
Le plus petit enfant pose les 4 questions ; nous nous lavons les mains avant de manger le karpass car c’est un acte inhabituel qui provoque des questions ; les 4 fils sont identifiés par le type de questions qu’ils posent.
Pourquoi les questions sont-elles tellement importantes ?

Le Maharal de Prague explique que les gens sont généralement satisfaits de leur façon de percevoir de la vie. Ainsi ils sont complaisants quant à l’assimilation de nouvelles idées et au fait de se transformer à travers ces dernières.

Une question constitue l’aveu d’un certain manque. Cela crée un vide interne qui demande maintenant à être comblé.
A la table du Séder, nous posons des questions afin de nous ouvrir à la profondeur de l’expérience de la sortie d’Egypte."

=> Se poser des questions, c'est créer un vide permettant à la connaissance de pénétrer ...

-> Le Rabbi Beryl Gershenfeld d'expliquer :
"Pourquoi posons-nous des questions ?
Car nous avons besoin de réponses.

Pourquoi avons-nous besoin de réponses ?
Car nous reconnaissons que nous sommes inachevés.

Ainsi le Séder marque le début du processus de recherche de complétude dans nos vies.
...
La joie de la découverte du "soi" ainsi que du sens de nos vies est le bonheur le plus profond de la fête de Pessa’h. "