Aux délices de la Torah

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Shabbath & l’obligation de rêver …

+ Shabbath & l’obligation de rêver …

Il est écrit dans la guémara (Béra’hot 14a) : "Rabbi Yona affirmait au nom de Rabbi Zéra que toute personne qui dort sept jours sans faire de rêve est appelée : "mauvaise". "

Le Gaon de Vilna de commenter (Sdé Elyahou) :
"Cela semble étonnant : est-ce qu’une personne peut décider de faire un rêve ?
Comment une telle chose peut-elle évaluer le niveau moral d’une personne, bon ou mauvais ?

La réponse est la suivante : nous savons que ce monde, avec tous les plaisirs qu’il renferme, est un rêve fugitif, une vanité [qui nous prépare au monde futur]. […]

Si une personne prend conscience que sa vie n’est qu’un rêve, il fera certainement de ses ambitions spirituelles une priorité et reléguera ses propres désirs au second plan.

Mais les hommes oublient cela, ils se plongent dans les vanités de ce monde.

L’homme passe toute sa semaine à gagner sa vie et ne prend pas le temps de penser au but de son existence.
Mais le Shabbat, lorsqu’il n’a plus ces soucis en tête, s’il ne prend toujours pas le temps de réfléchir au but de sa vie, s’il ne réalise pas que ce monde est juste un couloir vers le monde futur, cela lui sera alors compté comme une faute.

Tel est le sens de : "Celui qui dort 7 jours…" = Si une personne passe 7 jours, y compris le Shabbat, sans faire de rêve, c’est-à-dire sans prendre conscience que ce monde n’est qu’un rêve, il est appelé mauvais.

=> Tous les 7 jours, une personne devra méditer sur le but de sa vie par un travail d’introspection."

"L'orgueil : racine de tout mal."

[le Abir Yaakov - Guinzé haMélé'h - Tikoun haTéchouva ]

"Il n'est pas de plus grande richesse que celle de la Torah."

[le Abir Yaakov - Alef Bina 67]

L’importance de la Torah … (épisode n°4)

+ L'importance de la Torah ... (épisode n°4)

"Vois combien la Torah est précieuse à D.
Toute personne qui fait des efforts pour l’étudier est aimée en haut et aimée en bas.

D. écoute ses paroles et ne l’abandonne ni en ce monde, ni dans le monde futur. "

[le Zohar – paracha Vayichla’h]

+ "Etant donné que le Temple a été détruit par la haine gratuite, il sera donc certainement reconstruit par l’amour pour nos frères juifs."

[le Sfat Emet - à Roch Hachana 1880 ]

=> en aimant nos frères juifs, nous pouvons amener la rédemption.

(Objectif Machia'h)

L’importance d’aimer son prochain comme soi-même …

+ Aimer son prochain comme soi-même : pourquoi est-ce un principe fondamental de la Torah? (par le Rabbi Zalman de Liadi)

"Une personne qui sait reconnaître le contraste entre la hauteur de l'âme et la bassesse du corps, peut facilement accomplir la mitsva d'aimer son prochain.

Nous sommes tous les enfants jumeaux du même Père ; tous les juifs sont frères, dans la mesure où la racine de leurs âmes se trouve en D., ils ne sont séparés que physiquement.

En revanche, celui qui donne la priorité au physique ne pourra pas accomplir cette mitsva comme il se doit, à savoir de manière inconditionnelle.

C'est pour cela que Hillel a décrit cette mitsva comme étant l'un des commandements fondamentaux de la Torah, tout le reste n'étant que commentaire."

Le Rabbi Zalman y écrit aussi : "C'est une mitsva de haïr le mal qui se trouve en son prochain, tout en aimant l'étincelle cachée, empreinte de sainteté, qui réside en lui."

[Rabbi Shnéor Zalman de Liadi - Tanya - chap.32]

+ Supplément :
Nous devons comprendre que les âmes du peuple Juif sont toutes connectées, selon le principe de nos Sages (guémara Shavouot 39a) : "Tous les Juifs sont responsables les uns des autres." (Kol Israël Arévim ét zé lazé), chacun avec sa mission unique.
Nous sommes dans ce monde pour aider, encourager et se soutenir les uns les autres dans le but d’atteindre notre potentiel.

Si l'autre réussit au niveau individuel, il va impacter positivement le peuple juif au niveau collectif, et comme je fais parti de ce tout, je vais aussi en être impacté positivement dans mon individualité.

=> se réjouir du succès de son prochain, c'est affirmer le principe que tous les juifs sont unis, c'est être conscient que tout ce que l'on fait en bien ou en mal à une incidence sur tous les autres juifs.

=> tâchons d'agir responsablement (chacun de mes actes a une conséquence qui dépasse ma simple personne), tâchons de souhaiter le bien d'autrui (si l'autre va bien, alors par ricochet j'irai aussi bien, comme on est lié!).

Le Rabbi Noson Weisz a écrit (dans un dvar Torah sur le lachon ara – Paracha Métsora) :
"En tant qu’âmes, nous vivons dans un monde illimité.
Chacun d’entre nous a été envoyé dans le monde pour accomplir quelque chose d’unique et les moyens pour le faire lui ont été donnés.

Nos corps sont le costume que nous portons afin de pouvoir fonctionner dans ce monde physique.
Les vêtements ne définissent jamais l’homme.

Aucun d’entre nous n’est en compétition avec l’autre ; il est impossible à quiconque de s’approprier ce qui était destiné à l’autre.

Nous n’avons rien à gagner des échecs des autres.
Au contraire, l’un des éléments de ma propre mission est d’aider autrui à réussir la sienne.
Nous n’avons rien à gagner à rabaisser l’autre. […]

Nous bénéficions tous des mérites les uns des autres et nous souffrons tous des fautes les uns des autres."

Le Rabbi Shlomo Zalman Auerbach & l’éboueur …

+ Le Rabbi Shlomo Zalman Auerbach & l’éboueur … (une leçon d’humilité)

Un de nos très grands Sages du 20e siècle était le Rabbi Shlomo Zalman Auerbach.

Un jour alors qu’il marchait dans les rues de Jérusalem, un éboueur a sauté de son camion, et lui a embrassé la main, avant de retourner à son travail.

Rabbi Shlomo Zalman a alors dit : "Qui sait, si c’est à lui de m’embrasser la main, ou si c’est à moi de lui embrasser la main ?

Regardez ma vie. Je suis né d’un père érudit, mes parents m’ont encouragé à apprendre la Torah depuis le jour où j'ai su lire, mes beaux-parents sont des personnes extraordinaires.
Regardez de quelle intelligence D. m’a gratifié, et à quel point j’ai une femme qui me soutient.

Qui sait ce que l’on attend de moi ?
Je devrais être en train de changer le monde !

Cet homme, cependant, est probablement né avec un autre type de parents.
Il a très probablement jamais eu les opportunités que j’ai eu, les études que j’ai suivi ou l’éducation qui m’a été donnée.

Et pourtant, regardez combien il a grandi.
C’est lui qui est le grand !
Ça devrait être moi qui devrais l’embrasser."

Les paroles de Rabbi Shlomo Zalman résument la façon dont une personne humble regarde le monde.
D’un côté, il reconnaît ses réalisations, mais en même temps, il reconnaît que tous ses succès et résultats sont uniquement des cadeaux dont D. l’a gratifié dans sa bonté.

Source (b"h) : traduction personnelle d'un passage issu du "Relevance" du Rabbi Dan Roth.

L’importance de la Torah … (épisode n°3)

+ L'importance de la Torah ... (épisode n°3)

"On doit, à tout prix, étudier la Torah car ceux qui l’étudient méritent la vie et héritent des 2 mondes. […]

Quand l’âme d’un homme rejoindra l’autre monde, la Torah (qu’il a étudié) le précédera et brisera de nombreuses portes devant lui, jusqu’à ce qu’il trouve la place qui lui est destinée, et son âme demeurera avec lui afin de plaider sa cause lors de la Résurrection des morts. "

[Zohar – paracha Vayéchev]

=> La guémara Sanhédrin (99b) de dire :
"Il (l'homme) peine dans ce monde (pour la Torah), et sa Torah peine pour lui autre part."

Calculer la date de la venue du Machia’h …

+ Calculer la date de la venue du Machia'h ...
(Objectif Machia'h)

Il est écrit dans la guémara Sanhédrin (97b) :
"Rabbi Chmouel ben Na’hmani disait au nom de Rabbi Yonatan :
"Que les os de ceux qui calculent la fin pourrissent !
Car ils diront qu’étant donné que le temps prédéterminé est arrivé et qu’il n’est pas venu, il ne viendra jamais.

Attends-le, comme il est écrit : "Bien qu’il puisse tarder, attends-le" (Yéchayahou 30,18)."

Le Rambam de dire :
-> "N’en fais pas ta préoccupation principale (les textes à propos du Machia'h), car elle n’amène pas une personne à aimer ou à craindre [D.].
De même, ne calcule pas la fin [le moment où Machia’h viendra] … Seulement attends-le et sois convaincu du principe."
[Hilkhot Méla'him 12,2]

-> "Je crois d’une foi parfaite en la venue du Machia’h, et bien qu’il puisse se faire attendre, quand bien même, je m’attends chaque jour à ce qu’il vienne."
[c'est un des 13 articles de foi du Rambam]

Rabbi Elyahou Lopian & le chat …

+ Rabbi Elyahou Lopian & le chat
(l'importance de la gratitude/reconnaissance)

Cette photo (cf.ci-dessous), connue et spontanée, montre le Rabbi Eliyahou Lopian, très grand Sage du 20e siècle, donnant une coupe de lait à un chat.

Le petit-fils du Rabbi, le Rabbi Meïr Vilenski a dit que cette photo n’a pas été prise au hasard, mais au contraire, elle illustre bien la très grande importance qu’accordait le Rabbi Lopian au fait d’exprimer sa gratitude, même envers les animaux.

A l’époque de cette photo, le Rabbi Elyahou Lopian était le chef spirituel de la yéchiva Knesset ‘Hizkiya (à Kfar ‘Hassidim en Israël).

La yéchiva était alors infectée de souris, et l’arrivée du chat avait permis de mettre fin à cette dérangeante invasion.

Suite à cela, le Rabbi a demandé à un élève : "Qui va prendre soin du chat maintenant ?
Où est notre reconnaissance à son égard pour ce qu’il a fait."

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