Aux délices de la Torah

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"Je suis Hachem, ton D." (Yitro 20,2)

Ce verset est exprimé au singulier.
La relation qu'entretient chaque personne avec D. est extrêmement personnelle.

Le service consacré à D. réclame un engagement et une conviction personnelle.
Même si ce que l'on fait est correct, il ne faut pas l'accomplir par souci de conformité ou pour imiter les autres.

"La téchouva a précédé la création."
[guémara Pessa'him 54a]

On traduit généralement le terme téchouva par : repentir.
Le Rabbi de Pchis'ha insiste sur le fait que la traduction littérale du mot téchouva est : "retour".

Le Rabbi de dire que la téchouva = "Je dois retourner à ma place parce que je ne coïncide pas avec l'endroit où je me trouve actuellement.
Je dois regagner la place qui m'a été désignée au cours des 6 jours de la Création."

L'être humain est unique en ce sens qu'il a reçu un libre arbitre et la capacité à effectuer des choix moraux.
Contrairement à tout autre élément de la création, l'homme est libre de dévier de l'ordre qui convient à l'univers.
Lorsqu'il le fait, il n'est plus à sa place, ce qui entraîne un désordre dans tout l'univers.
Lorsque les humains transgressent la volonté Divine, ils bouleversent l'harmonie de la création.

=> La téchouva, c'est plus que du repentir.
C'est retourner à l'endroit qui nous correspond, c'est restaurer l'harmonie de l'univers.

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

La ‘Halla & la manne …

+ La 'Halla & la manne ...

A propos de la manne, il est écrit dans la Torah :
-> "Lorsque la rosée tombait sur le camp, la nuit, la manne y tombait avec elle." (Bamidbar 11,9)
-> "Le matin, une couche de rosée s’étendait autour du camp." (Chémot 16,13)

Rachi de commenter :
"La rosée descendait sur terre, puis descendait sur elle la manne, puis descendait une [nouvelle] couche de rosée sur la manne, si bien qu’elle [la manne] était comme déposée dans un écrin."

Le Rav Berel Wein (dans son Living Jewish) de nous dire :
"La manne qui descendait dans le désert était entourée de deux couches de rosée qui la protégeaient du sable en-dessous et de la poussière au-dessus d’elle.

C’est pourquoi nous avons la coutume de placer les deux tresses de ‘halla entre une nappe et un tissu spécial.
Ce tissu est généralement orné d’une broderie de "Shabbat".
Ainsi, la nappe elle-même devient un souvenir et un symbole de l’histoire du peuple juif."

"L'homme doit aimer sa femme comme elle est, et aller dans le sens de sa nature en restant patient, doux et plein de sim'ha, car la joie est ce qui est nécessaire à la dynamique de la femme."

[Rav Friedlander]

Tou biChevat & le mot : arbre …

+ Tou biChevat & le mot : arbre ...

En hébreu, l'arbre se traduit soit par le mot : "ilan" (אילן) ; soit par celui de : "éts" (עיץ).

-> Concernant le mot : אילן :
1°/ Se dressant verticalement, l'arbre s'élance vers le ciel, de la même manière que l'homme lève les yeux vers D. et lance son cœur en Sa direction.

D. est le fondement même de ce lien et de cette unité mystique qui existe ente l'humain et l'arbre.
On peut le trouver dans la valeur numérique du mot : אילן , qui est de : 91, la même que celle du nom de D. dans sa forme écrite (אדני) ajoutée à sa forme lue (יהוה).
[65+26=91]

Nous pouvons aussi remarquer que la fête tombe le 15 du mois de Chevat, qui correspond à : יה, soit les deux 1eres lettres du nom de D. (יהוה).
La renaissance de la vie des arbres, c'est-à-dire du bourgeonnement des fruits, permet aux 1eres lettres du nom de D. de "bourgeonner" à leur tour (si l'on peut s'exprimer ainsi).
[d'ailleurs, la 3e lettre du nom divin est le vav : ו ; et est de la même forme qu'un arbre ... ]
A Tou biChevat peut commencer le renouvellement de la force de la vie!

2°/ Lorsque nous écrivons le mot : אילן de façon pleine ( = lorsque chacune de ses lettres est mise à part et écrite selon sa propre prononciation), nous obtenons la chose suivant : אלף יוד למד נון (aléph - youd - lamèd - noun).
L'ensemble de toutes ces lettres donne la valeur numérique : 311, qui est celle de Chevat : שבט

-> Concernant le mot : עיץ :
L'arbre est comparé à l'homme, comme il est écrit : "ki adam éts (עיץ) assadé" (l'homme est l'arbre des champs).

L'homme se traduit aussi par le mot : "ich" (איש), qui a également une valeur numérique de : 311

Ceci confirme parfaitement l'idée qu'il existe bien un lien entre l'homme et l'arbre.

Discuter politique …

+ Discuter politique ...

Le rav Chraya Déblizki commenta un jour le verset : "Leur langue est comme une épée tranchante" (Yirméyahou 9,7 - 'héts cha'hout léchonam) en disant :

"Savez-vous de qui parle ce verset?
Des journalistes!

Chaque matin, avant même que nous ne passions le seuil de la synagogue, leur épée nous transperce déjà.
Les journaux sont remplis du venin du lachon ara et avant même que l'homme ne commence sa journée, le venin pénètre dans sa tête."

Pendant une période des élections, le rav allait l'air grave et la tête baissée tant il était affligé de l'air empoisonné par le lachon ara.
Il disait : "Il est impossible de discuter politique sans faire de lachon ara."

Source (b"h) : le rav David Chaoul Greenfeld rapporte ces paroles de son maître : le rav Chraya Déblizki (dans son : Binéot Déché)

Réflexion sur notre désir de la venue du Machia’h …

+ Réflexion sur notre désir de la venue du Machia'h ...

Le Ramban (Dévarim 30,6) écrit :
"Au temps du Machia’h une personne n’aura pas de désir [pour le mal] ; mais elle fera naturellement ce qui est juste.
Il n’y aura donc ni mérite ni démérite [pour ses actions], car le mérite et le démérite sont fonction du désir."

=> Pourquoi vouloir la venue du Machia'h s'il ne sera plus possible alors de recevoir de "récompense" pour nos actes?

Le Rabbi Yitzchak Berkovits a dit à ce sujet :
"Après la rédemption, la clarté sera tellement grande qu’il n’y aura plus de défi.
Il semble que demander la rédemption est l’opposé du but de la vie. Il semble qu’on se dérobe complètement, comme si nous disions : "Assez de faire ces choix difficiles !"

Nous ne demandons pas le Machia'h pour rembourser nos dettes, ou régler tous nos dilemmes.

La réponse est que lorsque nous demandons la rédemption, nous la demandons pour "la rédemption pour la gloire de Ton Nom, גאולה למען שמך" (comme nous le disons dans les prières de Roch Hachana).
Afin que tout le monde Te reconnaisse, et se débarrasse de la plus grande profanation de la Divinité qu’il y ait : le manque de conscience qu’a l’homme de son Créateur.

Demander Machia’h contient en fait un élément de sacrifice pour nous : nous abandonnerons toute la joie du choix, du challenge et du développement personnel pour que la rédemption Le révèle."

Le but ultime de l’ère messianique est que le monde entier reconnaisse que c’est D. qui a créé, qui supervise et dirige le monde et que notre existence dépend de lui.
=> En souhaitant la venue du Machia'h, nous exprimons à D. qu'on est prêt à sacrifier notre situation actuelle (avec toutes les récompenses qu'on pourrait potentiellement avoir), par amour pour Lui, pour que la grandeur de Son nom resplendisse comme elle devrait.

[Ayons (b"h), chacun à son niveau, une attitude en adéquation avec cette envie de venue dès que possible du Machia'h, selon le principe que l'acte le plus simple vaut plus que la pensée la plus élaborée ...
Montrons à D. par nos actes que nous souhaitons la guéoula au plus vite!!]

"Toute la Torah que vous étudierez dans ce monde n’est rien comparé à la Torah du Monde à Venir."

[Midrach Kohélet Rabba 2,1]

Paroles du ‘Hafets ‘Haïm à propos des pauvres …

+ Paroles du 'Hafets 'Haïm à propos des pauvres ...

Beaucoup de personnes voient les pauvres comme des êtres paresseux, vivant aux crochets de "ceux travaillant à la sueur de leur front".

Le 'Hafets 'Haïm a dit une fois à son fils, Rav Leib :
"Les Sages nous enseignent qu'avant la naissance d'un homme, on proclame au Ciel : "Un tel sera riche" ou "un tel sera pauvre".

A celui qui est voué à la richesse, D. accorde une grande énergie, pour qu'il ne reste pas en repos et qu'il ne soit pas rebuté par le travail laborieux lui permettant d'acquérir une grande fortune.

En revanche, celui qui est voué à la pauvreté a, par nature, un corps lourd et un caractère nonchalant/apathique, comme si "on avait fondu en lui du soufre", de telle sorte qu'il préfère manger un peu de pain sec plutôt que de peiner pour sa nourriture.

C'est pourquoi, nous devons nous associer, avec compassion, à sa souffrance et à son sort malheureux."

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-> Selon le midrach (Otiyot déRabbi Akiva 4), Hachem aime les pauvres et les écoute, comme il est dit : "Mais c'est vers celui-ci que Je me tournerai, vers celui qui est pauvre et qui a l'esprit brisé" (Yéchayahou 66,2).
Leurs paroles sont plus douces à Hachem que celles de n'importe qui d'autre : "ki choméa él év'yonim Hachem" (car Hachem écoule les nécessiteux - Téhilim 69,34).
Le 'Hafets 'Haïm imitait Hachem et aimait les pauvres à son tour.
['Hafets 'Haïm - Méged Givot Olam 36]

Tou biChevat & la nature …

+ Tou biChevat & la nature ... (en 3 points - b"h)

1°/ Prise de conscience de l'empreinte incontestable de D. :
Le Rabbi Avraham Pam a dit :
"Le réveil des arbres de leur "sommeil" de l’hiver nous donne un aperçu des mécanismes miraculeux que nous appelons "nature".
Lorsque l’homme contemple les innombrables miracles qui se produisent lors du développement, ne serait-ce que de l’organisme le plus simple dans la nature, il ne peut renier l’existence évidente d’un Créateur qui dirige le monde.

Plus une personne étudie l’infinie complexité de la Création, plus il y voit l’empreinte incontestable de D., qui créa un monde afin d’accorder Sa bonté à Ses créatures. "

2°/ Apprécions et remercions D. pour ses infinies bontés à notre égard :
Le Rabbi Yaakov Neiman (Darkei Moussar) nous enseigne :
"Lorsque le Créateur prépara toutes sortes d’aliments et de fruits pour l’homme et mit toutes sortes d’animaux dans le monde, ce qui semble superflu puisque l’homme peut s’en passer, ce n’était que dans le but de donner à l’homme d’autant plus d’occasions de reconnaître le Créateur en étudiant les créatures.

C’est la raison pour laquelle D. fit la Création tellement vaste, avec son large panel de couleurs et de nuances, afin de procurer à l’homme un plaisir constant.

Tou Bichvat, le nouvel an des arbres, où toutes sortes de fruits nous sont servis, doit être un jour où nous étudions et contemplons les merveilles de la Création de D. dans chaque fruit, afin de reconnaître, à travers cette compréhension, la sagesse suprême et extraordinaire de D. dans Ses créatures.
Chaque fois qu’un nouveau fruit ou un nouveau plaisir se présentera à nous, nous nous rapprocherons alors de D. de par notre obligation de le remercier pour ce plaisir.

Tou Bichvat est donc un jour où nous examinons et observons le monde et remercions D. pour toutes les bonnes choses qu’Il nous a prodiguées dans Son monde. Le but est de reconnaître Celui qui fit naître le monde par sa parole."

3°/ Améliorons notre façon d'agir avec bonté envers les autres ...
Le Rabbi Yaakov Neiman (Darkei Moussar) nous apprend également :
"D. créa tous les merveilleux arbres qui portent toutes les espèces de fruits différentes donnant de la force à l’homme.
Pourquoi D. créa-t-Il tout cela ?
Après tout, l’homme peut vivre sans eux, en se nourrissant uniquement de pain et d’eau. D., l’ultime Bienfaiteur, a voulu donner à l’homme jouissance et plaisir, et créa donc de nombreuses sortes de fruits afin que l’homme en profite et qu’il soit satisfait de toujours avoir quelque chose de nouveau pour se rassasier.

La Torah dit : "Tu marcheras dans Ses voies".
=> Ainsi, une personne doit aussi agir ainsi : essayer de se soucier non seulement de la vie de son prochain, mais aussi de lui donner autant de plaisir et de jouissance qu’il le peut.

C’est quelque chose que l’homme peut faire à tout moment.
Lorsqu’il est dans la rue et rencontre des gens, il peut faire beaucoup de mitsvot en les saluant avec un visage joyeux."

[donner un sourire/un salut, des paroles valorisantes, exprimer à autrui combien c'est une personne de valeur, qui compte à vos yeux, ... c'est arroser un arbre, donner de la vie à autrui!
De la même façon que D. nous comble de ses bienfaits, couvrons nos prochains de bonnes choses pour eux ...]