Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Le seul orgueil permis, c'est celui d'avoir un patron aussi puissant que notre Père Céleste."

[Rabbi Lévi Its'hak de Berditchev]

"Celui qui obéit à son père [et/ou à sa mère] même pour quelque chose qui n'est pas obligatoire, accomplit une mitsva positive, comme s'il avait accompli celle de la Soucca et du Loulav.
Heureux soit celui dont le père [et la mère] peuvent lui permettre de mériter de nombreuses mitsvot."

[Halikhot Moussar - page 480]

+ La mila : au cœur du conflit entre Yichmaël et Israël ...

-> Le Rav Yits'hak 'Haver écrit que la mitsva de la mila atteste d'une puissante foi en D., qui crée un lien avec le maître du monde.
La circoncision est appelée 'brit mila' ( = l'alliance de la mila) car elle souligne le pacte conclu entre l'homme et son créateur.

-> La circoncision illustre la croyance en D., et elle assure le mérite d'habiter le pays d'Israël, comme l'écrit le Maharal (Nétivot Olam - Nétivot ha'Avoda - chapitre 18) :
"Etant donné que la terre [d'Israël] est sainte et distincte des autres pays, D. a ordonné aux juifs de se circoncire.
En effet, la Terre réclame un peuple séparé des autres, tout comme elle est elle-même séparée des autres pays.
Rien, mieux que la mila, qui représente la sainteté, n'exprime cette séparation différenciant [Israël] des autres nations."

-> A ce sujet, il est écrit dans le Zohar :
"Avraham dit à D. : 'Si seulement Yichmaël pouvait vivre devant Toi.'
Que fit D.? Il leur donna une portion ici-bas, en Terre Sainte ...

Dans le futur, durant un laps de temps considérable, les enfants d'Yichmaël auront le contrôle de la Terre sainte quand elle sera complètement déserte et inculte, exactement de la même manière que leur circoncision est inefficace, superficielle et incomplète.
Ils empêcheront les enfants d'Israël de revenir à leur terre jusqu'à ce qu'ils [les enfants d'Yichmaël] perdent leurs méritent."

-> Le Ramban (Béréchit 1,1) a dit :
"D. a chassé les rebelles [du pays d'Israël] et y a installé Ses serviteurs, pour montrer que c'est parce qu'ils Le servent qu'ils en hériteront.
S'ils fautent envers Lui, le pays les recrachera, comme il l'a fait pour les peuples qui les ont précédés."

==> Plus nous renforcerons notre foi en D. et accepterons Sa volonté, plus nous mériterons de vivre en paix et en sécurité en Israël.

[Tâchons d'être différent d'Yichmaël qui incapable de se soumettre à la volonté de D., se laisse aller à ses pulsions du moment tout en se persuadant que telle est bien la volonté de D. ]

Source (b"h) : compilation personnelle issue du livre "Matsmia'h Yéchoua" du Rav Alexander Aryéh Mandelbaum

"Celui qui se met en colère est considéré comme un idolâtre."
(guémara Nédarim 22a)

Selon Rabbi Chnéour Zalman (Séfér haTanya) = "Dès l'instant où il se met en colère, sa foi l'abandonne ; car s'il croyait alors que seul D. lui envoie cette épreuve, il ne s'en irriterait pas."

+ "7 fois, le tsadik tombe et se relève."

Le rav Chajkin soulignait combien il est important de se relever après une chute et de refaire un autre essai, sans se décourager.

=> et de dire : "Tomber dans la boue, c'est normal, mais rester dans la boue, c'est animal."

+ "Ecoute Israël, Hachem est notre D., Hachem est un." (Vaét'hanan 6;4)

Ce verset est le 1er du Shéma Israël.

Nous allons voir ci-après une explication du Abir Yaakov (rabbi Yaakov Abe'hssera) dans son "Pitou'hé 'Hotam.

Le Zohar nous enseigne que celui qui "témoigne" ( שמע ... אחד : les dernières lettres forment : עד = témoin - [éd] ) de l’existence/l'unicité de D. en récitant le Shéma, se voit envahi d'une "joie" infinie (après avoir écarté les lettres עד, témoin, il reste les lettres permettant de former : אשמח = je me réjouis! - [échma'h]  )

=> Proclamer l'unicité de D., c'est s'attirer la joie!!

+ "Tu aimeras Hachem, ton D., de tout ton cœur"  (Vaét'hanan 6;5)

Comment peut-on ordonner à quelqu'un d'aimer?
L'amour ne peut s'exprimer que si l'on aime vraiment naturellement.

Le Sfat Emet nous dit que la réponse réside dans la question.
Car si D. nous ordonne : "Tu aimeras ...", c'est que cet amour est déjà profondément ancré dans la nature de l'homme, et que nous n'avons plus qu'à le réveiller.

Ainsi, afin de réaliser le commandement : "Tu aimeras Hachem, ton D.", il faudra faire tout ce qui est nécessaire pour réveiller ces sentiments qui sommeillent en nous ...

Par exemple, le Rambam nous fait remarquer, que lorsqu'un homme observe les prodiges de la nature et de la création, que ce soit dans l'univers ou dans son propre corps, il ressent alors, de manière immédiate, un profond amour envers son Créateur.

Source (b"h) : compilation issue du "Séoudat aMélé'h" du rav Moché Pell

+ [Moché dit à D. : ] "Laisse-moi passer, je t'en prie, je voudrais voir ce bon pays qui est au-delà du Jourdain." (Vaét'hanan 3;25)

Un homme doit toujours prier afin que D. lui montre le "bon aspect" de chaque chose, et lui apprenne à voir avec un œil positif ce qui l'entoure.

Le Ohel Torah, nous dit que c'est pourquoi Moché a demandé : "je voudrais voir ce bon pays" =  que je puisse voir uniquement l'aspect positif de la terre d'Israël.

--> Dans le verset suivant, D. dit à Moché : "Assez, ne m'en parle plus! ..." (Vaét'hanan 3;26)

Nous allons voir ci-après un dvar torah du rav Ovadia Yossef.

Il est écrit dans la guémara Yébamot (64b) : "D. a rendu nos matriarches stériles afin qu'elles prient pour avoir une descendance, car D. désire entendre les prières des tsadikim."

Si c'est ainsi, pourquoi D. empêcha-t-il Moché de prier pour entrer en terre d'Israël?

Le rav de répondre, D. savait parfaitement quelle serait l'issue des prières de Moché.
En effet, la volonté de miséricorde et de compassion de D. sont telles, qu'en demandant un peu au début, Moché aurait obtenu beaucoup à la fin, et serait entré en terre d'Israël.

C'est pourquoi, D. préféra couper court aux prières de Moché, parce qu'il ne fallait pas qu'il entre en terre d'Israël!

Source (b"h) : compilation issue du "Séoudat aMélé'h" du rav Moché Pell

+ "J'ai demandé à D. une grâce en ce temps-là en disant ..." (Vaét'hanan 3;23)

"En ce temps-là" = plus précisément quand?

Selon le rav Israël Salanter, nous pouvons en déduire que l'on ne doit pas dire :
- "Cette période est propice à la prière, ou à l'étude de la Torah" ;
- "Ce n'est pas le bon moment pour étudier" ;
- "Je suis trop fatigué, je n'ai pas la force" ;
- "Je n'ai pas la tête à cela. J'irai prier lorsque je me sentirai mieux ..." ;
- "J'irai étudier quand j'aurai un peu plus de temps ..." ;
- ...

Mais ce verset affirme que c'est possible "en ce temps-là"
== tous les instants sont également propice à la prière, et tous les moments sont bons pour l'étude de la Torah ou l'accomplissement des mitsvot.
Si ce n'est pas maintenant quand?

En effet, l'on voit, que lorsque l'on remet à plus tard une étude de Torah, au final cette étude n'est jamais faite!

Il existe un principe connu : "Avoir le temps, révèle que l'on n'a pas le temps!"
En revanche, si l'on n'a pas le temps, c'est le signe que l'on a le temps.

Essayons de comprendre : lorsque nous avons du temps devant nous, alors nous fonctionnons au ralenti, et nous ne faisons pas grand-chose à cause d'une certaine paresse qui s'installe ...
A l'inverse, ceux qui craignent de ne jamais avoir le temps, accomplissent nombre de choses, car c'est justement sous la pression, qu'ils abattent les tâches les unes après les autres ...

Source (b"h) : le "Séoudat aMélé'h" du rav Moché Pell

Le 9 Av …

--> "Vous, nos frères, la Maison d'Israël, écoutez!
Aujourd'hui, voici 1946 années que fut détruit notre saint et splendide Temple ;
elle est tombée, la couronne de notre tête ;
malheur à nous, car nous avons fauté."

 

--> "A cause de la dévastation de Tsion, je demeure dans la nuit" (Michlé 7;8)

 

--> "Pour cela notre cœur est malade ; pour cela s'obscurcirent nos yeux.

Pour la dévastation de notre ville sainte, en cette nuit nous sommes affligés.
Ils se sont transformés en pleurs, nos chants.
Pour cela s'obscurcirent nos yeux (Eikha 5,17)

Pour la cité merveilleuse, transformée en ruine ;
A la Torah et à ses préceptes nous avons fermé nos oreilles.
Pour cela s'obscurcirent nos yeux ..."

 

--> Souvenir de toutes les souffrances collectives du peuple juif => sur la Shoa par le rav Chimon ben Yéhouda (extrait) ...

"Souviens-toi de leurs gémissements, du tumulte de leurs clameurs, quand ils furent menés à la mort!
Les fleuves de leurs sangs, les larmes de leurs visages jamais ne seront oubliés!

Chaque douleur, chaque plainte, chaque pleur, chaque hurlement de ces êtres saccagés par les hordes de chiens,
Souviens-toi, compte-les, conserve-les dans ton sac, jusqu'au moment de la vengeance des affronts!"