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Plus on s’investit dans notre prière, plus Hachem se rapproche de nous

+ Plus on s'investit dans notre prière, plus Hachem se rapproche de nous :

-> La prière n'est pas seulement un processus consistant à prononcer des mots, mais l'expression de ce que l'on veut, de ce dont on a besoin et de ce que l'on désire.
Plus nos prières sont sincères et authentiques, plus elles sont le reflet de nous-même.
Le roi Shlomo écrit : "Kamayim hapanim lapanim, ken lev ha'adam laadam" (comme l'eau reflète un visage, ainsi est le cœur d'un homme pour un autre - Michlé 27,19).
L'idée est que l'on réagit à une autre personne de la même manière que cette personne agit envers soi. Il ne s'agit pas seulement d'une règle des relations humaines, mais aussi de notre relation avec Hachem, ce qui fait de la prière un outil pour se rapprocher d'Hachem.
Plus une personne s'exprime dans sa prière, son être profond est révélé dans les mots qu'elle prononce (à la différence d'un mouvement externe machinal des lèvres), plus Hachem se révèle à elle, et plus elle se sent proche de Lui.
L'acte de prier du plus profond de soi génère en fait une proximité avec Hachem, "kamayim hapanim lapanim".
Mais il faut s'investir dans ses prières. Plus on est dans les mots (en y mettant tout notre être, notre cœur), plus Hachem se révèle aussi.

Le fait de prier Hachem spécifiquement lorsque nous nous sentons éloignés de Lui génère qu'Hachem est juste devant nous, proche de nous, et que nous nous sentirons plus proches d'Hachem.
[on doit utiliser tout moyen permettant à notre cœur de s'exprimer au maximum en prière, pour permettre d'obtenir alors une plus grande proximité avec Hachem.
Se sentir loin d'Hachem ne doit pas être une raison pour ne pas parler à Hachem, car la prière est ce qui amène Hachem plus proche de nous. ]
[rav Kalonymus Shapira - Aish Kodech - Ki Tétsé 5700 (1940) ]

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-> Le rav Kalonymus Shapira enseigne :
"Un homme qui parle dans la prière doit d'abord se révéler dans les mots de sa prière. Cela signifie que son être même se trouve dans les mots qu'il prononce et ensuite "comme l'eau reflète un visage", il génère une dimension de la révélation d'Hachem juste devant lui.
Et même si les prières d'un homme viennent du plus profond de son cœur à cause de la douleur qu'il traverse, que D. nous en préserve, [et pas nécessairement à cause d'un sentiment naturel de proximité avec Hachem], néanmoins, puisque son âme est déversée, et qu'il se trouve contenu dans les mots qu'il prie, il a généré devant lui une révélation personnelle [d'Hachem]".

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-> Le rav Kalonymus Shapira recommande lorsque l'on dit dans la prière "Ata" (Tu) dans "barou'h ata", d'avoir la conscience qu'Hachem est devant nous.
Et plus nous ressentons cette réalité qu'Il est vraiment en face de nous (en tête à tête, attendant et appréciant nos mots de prière), alors par cela nous amenons encore davantage Hachem devant nous, pour ainsi dire, car "kamayim hapanim lapanim", et nous nous sentirons plus proche d'Hachem.

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