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La joie aide même lorsqu’elle n’est pas authentique

+ La joie aide même lorsqu’elle n’est pas authentique :

-> Le rav Tsadok de Lublin (Tsidkat haTsadik - ot 260) écrit que lorsqu'une personne a du mal à se sentir joyeuse, elle doit se mettre à plaisanter. En agissant comme si on était joyeux et de bonne humeur, même si ce n’est pas authentique, on présentera une apparence extérieure de joie. Ce faisant, on "trompera son corps" en lui faisant croire qu'on est heureux, ce qui nous mènera à une joie authentique.
[se forcer extérieurement pour impacter notre intériorité (ex: en dansant, chantant, ...). ]

Dans le même ordre d’idées, le Maharil écrit que lorsque Rabeénou Tam était impliqué dans l'étude d’un sujet difficile et complexe, il posait une grosse pile d’argent à côté de lui sur la table afin de pouvoir prétendre qu’il était un homme riche qui ne manquait de rien. De cette façon, il pouvait s’immerger dans son étude sans aucun souci.
De même, on peut se tromper en pensant être heureux, car même le bonheur imaginaire apaise et profite à l’homme.

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-> Le Maor vaChémech (paracha Noa'h) déclare de la même manière qu’il faut s’efforcer d’être toujours joyeux, même lorsqu’on n’est pas satisfait de sa situation.
Il écrit : "La principale façon de servir Hachem est d’être toujours joyeux/heureux, car la tristesse nuit au service d’Hachem."

-> Rabbénou Tam (séfer haYachar) parle de manière très dégradante du trait de caractère de la tristesse. Si l’on veut servir Hachem correctement, mais que l’on est un peu triste parce qu’on a l’impression de ne pas Le servir suffisamment, on ne Le servira jamais correctement. Par conséquent, il faut se renforcer pour être toujours heureux.

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