"Sans farine [de quoi se nourrir], point de Torah ; sans Torah, point de farine" (Pirké Avot 3,17)
Le Knesset Israël commente : S'il n'y a pas de satisfaction avec les nécessités de base, symbolisées par la farine, et qu'une personne recherche le luxe, alors elle ne méritera pas de véritables accomplissements dans la Torah.
-> Les juifs ont reçu l'ordre de compter à partir du 1er jour où [l'offrande du] Omer (le 2e jour de Pessa'h), qui était fait à partir de farine d'orge, était amenée [au Temple], et ce jusqu'à Shavouot, le jour où ils ont reçu la Torah.
Cela est pour nous enseigner la notion que dans la vie il est nécessaire de combiner la farine et la Torah ("Sans farine [de quoi se nourrir], point de Torah ; sans Torah, point de farine " - im en kéma'h, en Torah - Pirké Avot 3,17).
[le Maharal de Prague]
[la farine sert de base au Korban du 1er jour du Omer, et la Torah nous est donnée après le compte des 49 jours. Cela symbolise que la parnassa est certes nécessaire, mais à nos yeux elle doit rester que la base de l'échelle nous permettant de nous élever spirituellement au maximum de nos capacités. ]
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-> Si vous manquez de parnassa, c'est un signe que vous n'étudiez pas [assez] la Torah, car la Torah amène la parnassa.
Comme il est écrit : "sans Torah, point de farine" (Pirké Avot 3,17).
[Ohr ha'Haïm haKadoch - début de Bé'houkotaï]
-> "Mon enseignement s’abattra comme la pluie" (Haazinou 32,2)
La pluie symbolise la subsistance, puisque c'est elle qui fait pousser le blé ainsi que toutes sortes de fruits et d'aliments. Ainsi, sans la pluie, il y a la famine.
Certes, Hachem demande à l'homme d'étudier la Torah. Seulement, Il n'exige pas l'impossible. Si une personne manque de moyens et que sa subsistance lui est insuffisante, il pourra interrompre son étude pour s'occuper de ses affaires, en vue d'obtenir de quoi vivre.
C'est à ce propos que nos Sages disent : "S'il n'y a pas de farine, il n'y a pas de Torah"(Pirké Avot 3,17).
Cela est en allusion dans notre verset : "Mon enseignement s'abattra comme la pluie", c'est-à-dire qu'en fonction de la pluie et de la subsistance, ainsi tu devras t'occuper de Mon enseignement et de l'étude.
L'enseignement de la Torah est fonction de la subsistance. Si le besoin se fait ressentir, on pourra interrompre l'étude et travailler pour sa subsistance.
[Ohr ha'Haïm haKadoch]
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+ Shavouot = Assurer sa subsistance :
-> La guémara (Pessa'him 68b) dit : "Tous les décisionnaires s'accordent à dire que lors de Shavouot, nous avons aussi besoin de "la'hem" (une partie de la journée à consacrer à notre propre plaisir)".
Le rav Meir Yé'hiel d'Ostrovtza explique que l'explication simple de la guémara est que lors de Shavouot, il faut se faire plaisir en mangeant un repas (séouda) et en appréciant la nourriture et les boissons.
Cependant, nous pouvons également dire que la guémara nous enseigne que Shavouot est un moment propice pour trouver le succès dans la parnassa.
La guémara affirme qu'à Shavouot, Hachem nous offre "la'hem", le succès pour nous-mêmes. En effet, c'est ce jour-là que nous recevons la Torah, et si quelqu'un n'a pas de moyens de subsistance (kéma'h), il ne peut pas avoir la Torah (voir Pirké Avot 3,17 = "Sans farine [kéma'h - de quoi se nourrir], point de Torah. )