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La beauté chez la femme …

+ La beauté chez la femme ...

1°/ Beauté morale ou beauté physique?

Quand la Torah parle de beauté de la femme, elle fait allusion en 1er lieu à la beauté morale.
Toutefois, les Sages affirment : "l'essence de la femme, c'est la beauté" (guémara Kétoubot 59b).

On ne peut glorifier la beauté physique quand elle n'est pas accompagnée par des qualités de cœur et d'esprit (à l'image des paroles du roi Salomon : "Mensonge que la grâce! La femme qui craint D. est seule digne de louanges" - Michlé 31,30).

Rabbi Akiva enseigne : "Qui peut-on qualifier d'homme riche? C'est celui dont la femme est belle dans sa conduite" (guémara Shabbath 25b).

=> La beauté physique n'a de sens que si elle est accompagnée de la beauté intérieure.

Toutefois, la beauté physique a aussi un rôle à jouer au sein du couple, comme le proclame la guémara (Yébamot 63b) : "La femme (vertueuse), qui est jolie, procure à son mari un tel bonheur qu'il imagine que ses jours sont doublés".

[dans la guémara Nédarim 66a, on parle de Rabbi Ismaël fils de Rabbi Yossi qui embellissait les femmes au physique repoussant afin de leur permettre de se marier.
Il y disait : "Les filles d'Israël sont jolies, c'est la pauvreté qui les enlaidit". ]

2°/ L'importance d'être belle physiquement pour son mari :

Pour plaire à son conjoint, l'épouse doit utiliser tous les moyens à sa portée "pour se faire belle avec modestie, charme et décence" (Réchit 'Hokhma).

-> D. Lui-même nous encourage dans cette voie puisqu'Il a fait descendre dans le désert, pendant 40 ans, une poudre spéciale qui servait à fabriquer du maquillage et des parfums.
Ainsi, chaque matin, tombaient avec la manne, ces produits indispensables à la paix du foyer et aussi nécessaires que le pain et l'eau.
[guémara Yoma 75]

-> Ezra Hassofer, de retour de Babel, à l'époque de la reconstruction du 2e Temple, a promulgué différents décrets pour renforcer le peuple juif et encourager le retour à la Torah.
Il n'a pas oublié les femmes et il a nommé des colporteurs qui se rendaient de village en village pour vendre des bijoux, du maquillage, des parfums, ... afin que toute épouse soit agréable aux yeux de son conjoint.
[guémara Baba Kama 80]

-> Selon Beit Hillel, il est recommandé de flatter la mariée et de dire à son mari "La Kala est belle et gracieuse" (même si elle est vilaine, borgne ou bossue) et ceci pour la rendre chère aux yeux de son époux, et lui éviter le regret d'avoir peut-être fait une mauvaise affaire.
[guémara Kétoubot 16b]

+ Selon le Ben Ich 'Haï ('Houké Hanachim - ch.13) : "La femme veillera à se parer de bijoux et à se faire belle dès son réveil, même si son époux ne semble pas attacher d'importance à ces détails extérieurs".

+ Le Rav 'Haï Gaon (Chaaré Téchouva) de dire qu'une femme mariée qui ne soigne pas son apparence attire la malédiction sur elle, car elle ne protège pas son époux des tentations de la rue.

+ Rachi commente le verset de Kohélet (8,15) en disant entre autre : "Celui qui n'est pas joyeux de son sort dans sa vie conjugale est enclin à convoiter la femme de son prochain".

+ La guémara (Ta'anit 23a) nous parle de 2 tsadikim (Abba 'Hilquia et de sa femme).
Cette épouse vertueuse allait à la rencontre de son mari parée de bijoux et de ses plus beaux atours quand il revenait de son travail.
Les Sages, surpris de cette conduite, ne manquèrent pas de l'interroger.
Et Abba 'Hilquia de répondre : "Afin que je ne porte pas les yeux sur une autre femme!"
[S'il en est ainsi d'un grand saint, que peut-on dire des autres hommes qui ont besoin d'une attention redoublée de la part de leur épouse?]

+ Rachi (sur la guémara Baba métsia 107b) de dire : "Quand la femme s'arrange joliment à la maison, elle fait plaisir à son époux et le protège même à l'extérieur".
[c'est la raison pour laquelle, il est dit qu'un célibataire est considéré comme n'ayant point de rempart, il est une sorte de ville ouverte à tous les dangers. ]

+ Nos Sages ont permis à la femme nidda, période où elle est interdite à son époux de se maquiller et de se parfumer, sans exagération (Choul'han Aroukh, yoré déa, siman 195 - 9).
Ils ont également autorisé la jeune épouse, pendant les 30 jours qui suivent son mariage, à se laver le visage le jour de Kippour alors qu'il est interdit à tout juif de plonger ne serait-ce qu'un doigt dans l'eau.
La nouvelle mariée doit particulièrement être charmante.

De même, à 'hol hamoéd Péssa'h et Souccot, il est permis de fabriquer des ornements pour les dames, bien qu'il soit interdit de travailler, et cela même s'il s'agit d'une personne âgée "ayant un pied dans la tombe" (guémara Moéd katan 9)

+ La Sages accordent une telle importance à ce que la femme soit nette et soignée qu'une guémara (Mo'éd Katan) nous décrit longuement les diverses sortes d'épilation qu'employaient les jeunes filles :
- celles qui étaient pauvres se servaient de la chaux,
- les riches utilisaient la semoule,
- les princesse l'huile de myrrhe.

+ Selon la guémara Kétoubot (59) : Toute femme désir qu'on lui offre des bijoux pour se rendre plus jolie"

+ Selon la guémara Sota (47a) : Rachi commente "la femme est belle pour son mari", en disant : "elle est toujours belle aux yeux de son conjoint même si elle est laide".

Cependant, même la plus belle femme du monde dans la mesure où elle se néglige, deviendra repoussante aux yeux de son époux.
La guémara (Baba Batra 58a) nous dit : toute femme à côté de Sarah ressemblait à un singe, car elle était une des 4 plus belles femmes au monde.
Néanmoins, Eve était encore plus resplendissante que Sarah.

Comment Adam a-t-il réagi devant une créature aussi irrésistible?
Le midrach nous raconte un fait incroyable : Adam l'a rejeté et s'en est dégoûté!
Il a demandé à D. de la reprendre et de créer une autre femme.
Tout simplement parce que cette beauté extraordinaire, sortie de son propre corps, portait encore les traces de sang résultant de l'opération subie.

D. a de nouveau endormi Adam et au lie de créer un être nouveau, Il a fait laver, parfumer, maquiller et coiffer Eve de tresses artistiquement roulées et l'a revêtue de 24 ornements et bijoux.
Adam, à son réveil, l'a trouvée splendide et a proclamé : "C'est elle dont je rêvais!"
Il n'a pas reconnu la 1ere qui lui avait été présentée ; elle lui semblait une créature nouvelle.

Comment un passage dans un salon de beauté suffit-il à transformer à ce point une femme et à la rendre chère aux yeux de son époux?
N'avait-il pas vu qu'elle était extraordinaire et qu'il manquait seulement une bonne douche et un grand maquillage?
Pourquoi D. ne l'a pas présenté directement apprêtée convenablement?

C'est pour nous donner une leçon vivante à toutes les femmes de soigner leur apparence afin de ne pas être repoussantes aux yeux de leurs époux.

C'est également une invitation aux hommes afin de les encourager à acheter à leur épouse, en particulier à l'occasion de chaque fête, tous les produits de beauté, les parfums, les bijoux et les atours nécessaires (Béréchit Rabba 17,18).

Source (b"h) : compilation personnelle issue du très beau livre de la rabbanite Amar : "Le secret de la couronne"

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