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Étudier la création

+ Étudier la création :

-> Il n'y a pas d'artiste comme Hachem. [guémara Méguila 14a]

-> Un matin, le Malbim réveilla sa famille avant l'aube et leur demanda de se mettre leurs beaux habits de fête/Shabbath. Les enfants, déconcertés, se changèrent à la hâte et demandèrent une explication à leur saint père, qui leur expliqua qu'ils devaient assister à un événement très spécial qui exigeait d'eux qu'ils se présentent sous leur meilleur jour.
Il les conduisit dans un champ pour assister au lever du soleil : il fallait être au mieux pour admirer le spectacle merveilleux d'Hachem.
Ce même grand homme (Malbim) a demandé, alors qu'il était sur son lit de mort, qu'on l'emmène à l'extérieur afin qu'il puisse admirer une dernière fois les merveilles du monde d'Hachem.

-> Cela ne se limite pas au lever du soleil.
Le 'Hovot haLévavot prouve qu'il est nécessaire d'étudier le monde au mieux de ses capacités, parce que
"dans chaque création, il est possible d'apprendre la sagesse infinie d'Hachem", et c'est le meilleur moyen de prendre conscience et de prouver l'existence d'Hachem.
En effet, le Rambam (Hilkhot Avoda Zara 1:3) décrit que c'est ainsi que notre Patriarche Avraham a découvert Hachem, et il écrit ailleurs (Hilkhot Yessodé haTorah 2:2) que la méthode pour atteindre la crainte et l'amour d'Hachem est de "réfléchir à Ses actes et à Sa grande et merveilleuse Création, et de discerner et de découvrir la sagesse illimitée qu'elle contient. Immédiatement, il sera rempli d'amour, le louera et le glorifiera et aura un énorme désir d'apprendre sur Hachem".

-> Nous disons chaque matin dans la bénédiction qui précède la lecture du Shéma :
"Comme Tes œuvres sont grandes, Hachem. Tu les as toutes créées avec sagesse ; le monde est rempli de Tes biens".

Le rabbi Mendel de Kotzk dit un jour que le mot Shéma en hébreu (שמע) est la première lettre des mots : "chéou marom éné'hém" (Lève les yeux et vois - Yéchayahou 40,26).
Le verset se poursuit ainsi : "Et regarde qui a créé toutes ces [merveilles dans les cieux]".
La façon d'atteindre le niveau de dire le Shéma, la déclaration ultime de notre acceptation d'Hachem comme notre Roi, est d'étudier les merveilles des corps célestes : le soleil, la lune, les étoiles, les galaxies, ...
Le Tossafot Yom Tov (Pirké Avot 1,3) ajoute que nous nous référons à la crainte d'Hachem comme yirat Chamayim (crainte du Ciel), littéralement "crainte du ciel", parce que nous sommes censés être dans la crainte d'Hachem en raison de Sa grandeur, et non par crainte de Sa réprimande et de Sa punition, et que la grandeur d'Hachem est clairement visible dans les merveilles des cieux.
Ceci complète la guémara (Sanhédrin 42a) qui dit que quiconque dit Kiddouch Lévana (la sanctification de la lune), est considéré comme s'il saluait la Ché'hina d'Hachem (c'est pourquoi nous nous tenons debout pendant la prière).
Rabbénou Yona (commentaire du Rif sur Béra'hot 21a), explique que même si nous ne pouvons pas voir Hachem lui-même, nous pouvons percevoir sa présence à travers ses actions dans le monde. En observant le renouvellement du cycle lunaire et en étudiant les merveilles des corps célestes, nous parvenons à une perception claire d'Hachem. C'est ce que l'on appelle "saluer la Ché'hina".

-> Chaque détail de la Création (ex: le corps humain), s'il est étudié correctement, crie haut et fort : "Il y a un Créateur!"
Ils montrent que le monde est ordonné, qu'il a un but, qu'il est conçu et qu'il est intelligent. Cela est évident non seulement dans chaque chose en soi, mais aussi dans l'interaction complexe entre toutes les différentes parties de la Création, qui se combinent parfaitement ensemble dans le cadre d'un plan d'ensemble plus vaste.
C'est ce que résume la dernière Mishna du livre des Pirké Avot : "Tout ce que Hachem, a créé dans son monde, il l'a créé uniquement pour Sa gloire, comme il est dit : "Tout ce qui est appelé de Mon nom, c'est pour Ma gloire que Je l'ai créé, que je l'ai formé et que Je l'ai fait" (Yéchayahou 43,7)."

Le fait qu'il existe une telle abondance de créations différentes, chacune avec son apparence unique, sa source de nourriture, ses capacités et ses exigences, devrait suffire à prouver la grandeur infinie d'Hachem, qu'Il n'a pas de restrictions et qu'Il peut donc créer n'importe quel nombre d'espèces et de types différents.
[rav Avraham Tabor]

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