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L’impact de penser à Hachem pendant notre travail, nos affaires

+ L'impact de penser à Hachem pendant notre travail, nos affaires :

"Parle aux enfants d’Israël, et qu’ils prennent pour Moi un prélèvement" (Térouma 25,2)

-> Le séfer Divré Israël explique le verset en citant le midrach (Yalkout Téhilim - remez 649) sur le verset : "Mon cœur est rempli de bonnes choses" (ra'hach libi davar tov - Téhilim 45,2).
Le midrash explique que lorsque le sol s'est ouvert pour engloutir les enfants de Kora'h, ils n'ont pas eu le temps de prononcer ces mots avec leurs lèvres, alors ils ont dit dans leur cœur : "Mon cœur est rempli de bonnes choses".

Le Divré Israël dit que quiconque est engagé dans les affaires ou travaille pour gagner sa vie peut en tirer une leçon importante. Même si elle est occupée et n'a pas le temps d'étudier ou de prier avec ses lèvres, elle doit donner son cœur à Hachem et penser à Le servir.

C'est ce que suggère le verset "Prends pour Moi une offrande (prélèvement)", que Rachi explique comme signifiant que l'on doit prendre une offrande de son argent.
Cela peut être compris comme signifiant que l'on doit donner son travail en offrande à Hachem. Quelle partie du travail d'une personne peut-elle donner à Hachem?
Le verset poursuit : "de chaque homme qui a la générosité du cœur" = il peut donner son cœur à Hachem. Même lorsqu'il est occupé à travailler, il peut se connecter à Hachem avec son cœur.

Le Divré Israël ajoute que cela explique pourquoi ce type de service d'Hachem est appelé "térouma". En ce qui concerne la mitsva de la térouma, la règle est que l'on peut s'en séparer uniquement par la pensée, sans dire un mot (guémara Guittin 31a).
De même, on peut servir Hachem par la pensée. Même lorsqu'on est au milieu de son travail et qu'on ne peut prononcer aucun mot, on peut faire une "offrande à Hachem" par les pensées de son cœur.

... Si, même pendant le travail, les pensées et les considérations d'une personne sont orientées vers le service d'Hachem, le travail sera considéré comme une offrande à Hachem.
[notre travail peut facilement renforcer notre "égo" (ex: c'est grâce à MOI, mes qualités, que j'ai la parnassa), mais on doit plutôt utiliser cette obligation d'hichtadlout comme une occasion de renforcer notre lien avec Hachem. ]

Lorsqu'une personne mène ses affaires de cette manière, tout son travail sera béni avec succès. C'est ce qui ressort également du verset : "Et voici l'offrande (térouma) que vous prendrez de vous-mêmes : de l'argent, de l'or et du cuivre" (Térouma 25,3).
Cela peut être expliqué comme signifiant que lorsque quelqu'un pense à Hachem pendant son travail et, de cette façon, Lui fait une offrande, il recevra "de l'or, de l'argent et du cuivre", ce qui signifie qu'il verra beaucoup de succès dans ses affaires parce qu'Hachem sera avec lui.

De cette manière, nous pouvons également expliquer le verset : "Les choses cachées sont pour Hachem, notre D., et les choses révélées sont pour toi et tes fils, à jamais" (Nitsavim 29,28).
Les "choses cachées" (anistarot l'Hachem) font référence au cœur et à l'esprit, qui sont les organes du corps que l'on ne peut pas voir avec les yeux.
Les "choses révélées" (aniglot) font référence aux parties du corps qui peuvent être vues.
Ainsi, le verset dit que le cœur et l'esprit sont "à Hachem", ce qui signifie qu'ils doivent être consacrés à Hachem, même lorsque les parties "révélées" du corps sont "à vous et à vos enfants", c'est-à-dire même lorsqu'ils sont occupés à travailler pour subvenir aux besoins de la famille.
Cela créera des bénédictions qui dureront éternellement.

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=> "qu’ils prennent pour Moi un prélèvement" = simplement en offrant des pensées à Hachem, on peut obtenir de la réussite, et pleins de belles choses.

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+ Lorsque l'on reconnaît Hachem dans nos actions quotidiennes, on lui fait un don :

"Parle aux enfants d’Israël, et qu’ils prennent pour Moi un prélèvement" (Térouma 25,2)

-> Rachi commente : "Pour moi, à mon intention. Qu’ils la prélèvent pour moi sur leurs biens à titre d’hommage spontané."

-> Le séfer Tiféret Shmouel explique au nom du rabbi d'Amshinover (le fils du rabbi de Vork) que si une personne est engagée dans les affaires et travaille pour gagner sa vie, et au milieu de sa journée de travail, s'arrête pour passer du temps à servir Hachem, on considère qu'elle a donné de l'argent comme un don à Hachem.

Le Tiféret Shmouel ajoute que si un travailleur attribue tout son succès à Hachem et reconnaît qu'Il est la source de sa subsistance, il est considéré comme s'il Lui faisait un don.

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