Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

+ "Quand la communauté d'Israël est dans la détresse et que l'un d'eux se sépare d'elle (ne participe pas à cette détresse) ... il ne la verra pas lorsqu'elle sera consolée.
Quiconque s'associe à la détresse de la communauté méritera de voir la communauté délivrée"

[guémara Taanit 11a]

On peut citer les exemples de :
-> Yossef, lors de la famine en Egypte durant 7 ans, il s'est associé à la détresse de la population bien que lui-même fût épargné par cette famine, car il était vice-roi d'Egypte (selon le Maharcha).

-> Moché alors qu'il vivait dans le palais royal de Pharaon, il n'a pas hésité à aller sur le terrain pour ressentir la souffrance de ses frères.

"Moché s'appliquait de tous ses yeux et de tout son cœur à souffrir avec eux." (Rachi - Chémot 2,11)

"Il plaçait son épaule sous la charge de chacun d'entre eux (pour les aider) en disant : 'Plaise à D. que je meure pour eux' " (midrach Chémot rabba 1,27)

-> Moché, dans le désert, lorsqu'il est monté au sommet de la colline, accompagné de Aharon et 'Hour, pendant que les Bné Israël affrontaient Amalek venu les attaquer, pour prier pour leur victoire et s'associer à leur détresse.

Il est écrit : "Ils prirent une pierre qu'ils mirent dessous lui [Moché] et il s'assit dessus" (Chémot 17,12).
La guémara (Taanit 11a) pose la question : "N'y avait-il pas un coussin moelleux pour asseoir Moché plutôt qu'une pierre?"
C'est que Moché a tenu à s'associer à la détresse de ses frères qui combattaient, en s'asseyant volontairement sur une pierre dure.

-> C'est une qualité que nous trouvons chez chacun de nos guédolim.
A titre d'exemple, le rav Chakh, en période de conflit, ne se permettait pas de dormir normalement, ne pouvant se dissocier de l'inquiétude naturelle des parents de ses élèves, qui vivent à l'étranger.

One comment

  1. Pingback: Aux délices de la Torah

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.