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Par le mérite de Mamré

+ Par le mérite de Mamré :

"Et Hachem lui apparut dans les champs de Mamré, alors qu'il était assis à l'entrée de la tente" (Vayéra 18,1)

-> Le Sefer Ohev Israël cite le rav Moché de Pshevorsk qui dit que ce verset nous enseigne la grande humilité d'Avraham. Il était si humble qu'il pensait ne pas être digne que la Chékhina repose dans sa tente. Il croyait que la Chékhina était là grâce au mérite du tsadik, Mamré, qui Le servait avec dévouement.

En conséquence, le verset dit : "Vayéra élav" (et Il lui apparut). Il semblait à Avraham que ce qui suit était vrai : "dans les champs de Mamré" (bééloné Mamré), qu'Il vivait dans les champs de Mamré, ce qui signifie que la présence de Hachem était là grâce au mérite de Mamré, et non grâce à lui, car il croyait que Mamré était à un niveau supérieur au sien.

Le verset continue : "Et il s'assit à l'entrée de la tente" (véou yochev péta'h a'ohel). Il pensait qu'il n'était qu' "à la porte" (péta'h) et qu'il n'était pas encore digne d'entrer dans la demeure d'Hachem.

Le rav Moché de Pshevorsk dit que c'est ainsi que vivent les tsadikim. Ils passent leur vie à servir Hachem, mais continuent de croire qu'ils n'ont pas encore atteint le niveau élevé qui leur permettrait d'entrer dans Sa maison.

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