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"La terre que nous avons parcourue pour l'explorer est une terre qui dévore ses habitants" (Chéla'h Lé'ha 13,32)

-> Les habitants d'Israël avaient coutume de déposer leurs morts dans des cercueils et d'attendre qu'un juste ou une personnalité meure pour les enterrer en même temps.
Ainsi, le mérite de ce dernier les feraient tous accéder avec lui au monde à venir.

Par conséquent, lorsque Iyov est mort, il y a eu un grand nombre d'enterrements, ce qui a donné l'impression trompeuse que le pays tuait ses habitants.
Les explorateurs ont simplement vu l'enterrement de Iyov en même temps que beaucoup d'autres.
[le Sifté Cohen]

[Le Maharcha (sur Baba Batra 15a) dit que Iyov a protégé sa génération pendant sa longue vie, à l'image d'un arbre élancé et touffu offrant de l'ombre à tous]

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-> Si Moché n'avait pas envoyé les explorateurs, les enfants d'Israël auraient reçu la terre sans livrer aucune guerre.
[Sforno - Dévarim 1,21]

-> Selon un avis (Yérouchalmi Sotah 7,5), il n'y avait pas 12 explorateurs, mais 24 (2 par tribus).

-> Le verset 4, fait état du nom des explorateurs.
Selon le Ramban, ils sont cités par ordre d'importance (Kalev en 3e position et Yéhochoua en 5e).

Le Tsror haMor dit qu'ils sont énumérés selon la puissance de leur amour pour la terre d'Israël.
Selon le Sforno, c'est par ordre d'âge.

-> Le vin produit par la grappe géante de raisin a suffi pour les 40 ans de séjour dans le désert.
[midrach Chir haChirim 4,13]

[d'après certains, il a également servi pour les libations (nessakhim) offertes au michkan.
Les libations sont une mitsva donnée par Hachem lorsqu'Il vit le peuple regretter amèrement d'avoir fauter suite aux explorateurs, rentrant alors dans une grande tristesse. Il leur transmit cette mitsva de verser du vin sur l'autel, afin de les apaiser (nouvel mitsva, et le vin réjouit les gens tristes). ]

Selon le Min'ha Béloula, le volume de la grappe était de 9 200 litres, soit 2 tonnes.

-> Kalev et Yéhochoua n'ont rien ramené d'Israël.
Miraculeusement, il n'a fallu que 8 explorateurs pour porter la grappe de vin.
Un autre explorateur avait une figue et un autre une grenade.

-> Selon le Haamek Davar, les explorateurs n'ont jamais vu les géants mais seulement leurs enfants.

Le Yalkout Méor Aféla décrit comment un des enfants de ces géants a soulevé un explorateur et l'a mis dans sa poche, comme il l'aurait fait pour une sauterelle.

-> Selon le Kli Yakar, les explorateurs pensaient avoir l'air de sauterelles (cf. v.13,33), mais les géants les voyaient comme des fourmis (encore plus petits).
=> L'homme a tendance à se voir plus beau qu'il n'est réellement, et cela conduit souvent à ne avoir besoin de Hachem dans sa vie.

Pour le rabbi de Kotsk, ils n'avaient pas le droit de faire état du point de vue des géants, et ils n'auraient dû se soucier que de leur mission et non de l'impression qu'ils avaient produite sur les habitants du pays.
=> En faisant trop attention au regard environnant plutôt qu'à notre objectif dans la vie, on en vient à passer à côté de l'essentiel de notre vie.

Les explorateurs se sont laissés avoir par l'apparence extérieure du monde, plutôt que de se reposer sur la promesse donnée par Hachem, qu'Il les amènera sur cette terre d'Israël.
Un juif qui a de la émouna ne peut pas avoir un regard simple sur les choses, il se doit de regarder avec davantage de profondeur (certes les habitants d'Israël sont grands de taille, mais c'est un détail car Hachem est infiniment plus grand qu'eux!!)

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-> "Et nous fûmes à nos propres yeux comme des sauterelles et c'est ainsi que nous fûmes à leurs yeux" (Chéla'h Lé'ha 13,33)

-> Selon le Rav Mendel de Kotsk (Emet VéEmouna 496), le reproche essentiel qui fut adressé aux explorateurs résidait dans le fait qu’ils ajoutèrent à leurs paroles "et c'est ainsi que nous fûmes à leurs yeux". Car qu'importe à l'homme la manière dont il apparaît aux yeux des autres. Qu'il suive le chemin qu'il s'est tracé suivant ses propres aptitudes et les forces qui sont les siennes, sans se retourner à chaque fois pour regarder ce que l'on pense de lui. Que va lui ajouter ce qu'un tel pense à son sujet?

Le rav Elimélé'h Biderman ajoute :
Grâce à cette obstination à suivre la voie qu'il s'est tracée, l'homme se préservera des embûches et des mauvaises fréquentations qui sont en général, le fruit d'un manque de confiance en soi et d'une recherche de l'approbation d'un entourage qui n'est pas toujours souhaitable.
C'est face à une telle épreuve qu'il a été dit : "Et il s'en enorgueillit d'être dans la voie d'Hachem". Un juif doit veiller à ne pas être la victime passive d'un mauvais ami, mais proclamer au contraire avec fierté : "je suis quelqu'un d'important [un juif, un fils d'Hachem], il ne me sied pas d'être en compagnie de gens aussi misérables".

-> "Envoie pour toi des hommes" (Chéla'h Lé'ha 13,2)
Le rav Mendel de Kotsk commente allusivement en disant "renvoie de toi la société des hommes".
Il veut signifier par cela que l'on doit se garder de rechercher à tout prix l'approbation de la société, lorsque celle-ci est en contradiction avec les fondements du judaïsme. Aucune "sociabilité" ne justifie le moindre compromis dans ce qui touche à la crainte du Ciel ou aux règles de sainteté et de pudeur.

Le rav Elimélé'h Biderman ajoute :
Néanmoins, les Rabbanim soulignent que cela concerne une personne qui était jusqu'à présent "moitié homme, moitié ange". Un tel individu, en rejetant sa moitié "homme de société'' demeurera désormais entièrement ange. Mais celui qui était jusqu'à présent "moitié homme, moitié animal", gardons-nous de lui dire d'abandonner la société, car il demeurerait ainsi entièrement animal. Nos propos n'ont d'autre but que de se renforcer dans l'accomplissement de la Torah et de mitsvot mais pas lorsque cela conduit l'homme au but inverse.

-> Le midrach (Bamibar rabba 16,11) rapporte que Hachem pardonna aux explorateurs lorsqu'ils déclarèrent : "Nous fûmes à nos propres yeux comme des sauterelles", mais pas lorsqu'ils déclarèrent "c'est ainsi que nous fûmes à leurs yeux".
Hachem leur reprocha en effet : "Savez-vous comment Je vous ai fait apparaître à leurs yeux? Qui vous a dit que vous n'êtes pas des anges à leurs yeux?"
Ils s'attirèrent ainsi eux-mêmes leur châtiment : "Suivant le nombre de jours pendant lesquels vous avez exploré la Terre, 40 jours, une année pour chaque jour" (à savoir 40 ans d'exil dans le désert avant de pouvoir entrer en terre d'Israël et la mort de toute la génération).

-> Certes, la guémara (Sota 35a) enseigne que les explorateurs entendirent explicitement de la bouche des géants qui peuplaient la Terre "des fourmis se trouvent dans les vignes" (et d'après cela, pourquoi leur fut-il reproché "qui vous a dit que vous n'étiez pas des anges à leurs yeux?").
Néanmoins, le Sfat Emet explique qu'un homme entend suivant ce qu'il pense et s'il s'imagine être une fourmi, c'est ainsi qu'il entendra les gens parler de lui.
Le Sfat Emet écrit : "C'est parce qu'ils étaient misérables à leurs propres yeux, comme des fourmis, qu'ils apparurent de la sorte aux yeux des géants, car tout dépend du travail personnel de l'homme sur lui-même".

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-> "Tous les gens que nous y avons vus étaient gigantesques!" (Chéla'h Lé'ha 13,32)

Le nombre de géants avancé par les explorateurs était exagéré et selon Abarvanel, il n'y avait de géants qu'à 'Hevron et ils étaient seulement au nombre de 3.

-> "[Toute l'assemblée dit :] ... il vaut mieux pour nous retourner en Egypte!" (Chéla'h Lé'ha 14,3)

D'après certaines opinions, comme tous les égyptiens semblaient avoir péri à la mer Rouge, les enfants d'Israël croyaient qu'ils vivraient en hommes libres en Egypte.

Certains (midrach haGadol, Malbim, Ramban) disent que le peuple a dit : "... en Egypte, nous pourrons alléger un peu le joug que de la Torah nous impose et servir des dieux moins exigeants. Nous pourrons enfin vivre comme n'importe qui d'autres en Egypte."

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-> Les explorateurs (sauf Kalev et Yéhochoua) sont frappés par une épidémie prodigieuse.

Sans que rien ne l'ait laissé prévoir, leur langue enfle démesurément et, sortant de leur bouche, elle s'allonge jusqu'à leur ventre tandis que des vers grouillants s'en échappent pour pénétrer dans leur nombril.
Leur langue difforme et boursouflée et leur corps infesté par la vermine indiquent clairement que la mort des explorateurs, qui se sont servi de leur langue pour médire de la terre d'Israël, résulte de calomnies.

De plus, comme ils sont les seuls à mourir à ce moment, il est évident que ce sont leurs propos médisants qui ont causé leur perte.
[Abarbanel ; Targoum Yonathan ; Sité Cohen ; ...]

-> La guémara (Sota 35a) dit que les explorateurs sont morts par leur langue (qui avait parlé négativement d'Israël), qui s'est allongée jusqu'à leur estomac.
Le Beit Yossef enseigne que cela s'est passé le 9 Av, mais qu'ensuite ils ont souffert de douleurs continues jusqu'à mourir le 17 Elloul.
Le Tour rapporte que certains ont l'habitude de jeûner le 17 Elloul en souvenir de leur mort.
[Le Choul'han Aroukh (Ora'h 'Haïm 580) liste les jours où l'on doit essayer de jeûner (en plus de ceux déjà ordonnés par nos Sages), en raison des tragédies qui s'y sont passées pour les juifs. Parmi eux, il y a le : 17 Elloul, jour où sont morts les explorateurs.
Le Beit Yossef explique certes ils sont définis comme réchaïm, mais néanmoins cela est considéré comme une tragédie car ils n'ont pas pu faire téchouva.

A l'image du 9 av, le 17 Elloul est une journée de pleurs pour les juifs pour toutes les générations. Ainsi, selon les historiens, la 2e guerre mondiale (et donc par association la Shoah) a commencé le 1er septembre 1939, qui était un 17 Elloul.]

-> Selon Rachi (Michlé 26,22), les explorateurs ont succombé à une affection de la cavité buccale et d'un gonflement mortel des intestins.

-> Selon le Magen Avraham (580,2), les explorateurs se sont repentis au dernier moment.
Le Sifté Cohen dit qu'ils ont accepté le châtiment sanctionnant leurs actes et reconnu qu'ils en méritaient un plus terrible encore pour leur faute.

-> La guémara (Arakhin 15a) enseigne :
"Vois comme la médisance est puissante! D'où le sait-on?
Des explorateurs.
Si eux, qui n'ont médit que des arbres et des pierres ont subi un tel destin, à plus forte raison en est-il ainsi de celui qui calomnie son prochain."

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-> Les plus sévèrement punis seront les 10 explorateurs, car ce sont les principaux responsables.
Non seulement ils ont médit de la terre d'Israël mais ils ont incité le peuple à fauter, et à cette catégorie de personnes, on ne donne pas l'occasion de se repentir.
"Ils termineront leur vie dans ce désert, c'est là qu'ils périront" (Chéla'h Lé'ha 14,35) : cette double expression (terminer sa vie ; périr) signifie que non seulement ils mourront dans le désert, mais aussi dans le monde futur ...
Ils avaient fauté par leur langue en disant du mal de la terre d'Israël située au centre du monde, alors mesure pour mesure, leur langue se gonfla de vers qui se déversèrent ensuite vers leur nombril, situé au centre de leur corps.
[Méam Loez - Chéla'h Lé'ha 14,29]

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+ Les conséquences de la faute des explorateurs :

Pendant 40 ans, le peuple va errer dans le désert.
[à ce moment, le peuple était déjà dans le désert depuis 2 années, que D. a comptabilité dans les 40 ans par amour pour nous!]

La présence divine continuera à résider parmi eux, mais la relation entre D. et Israël ne sera plus exactement la même.

-> La brise du nord, qui a maintenu une température agréable dans le camp, va cesser de souffler et il fera dorénavant si chaud que pratiquer la brit mila comportera un risque de danger mortel, au point que l'on ne pourra plus l'accomplir. [guémara Yébamot 72a avec Rachi ; Maharcha]

En conséquence, le peuple ne pourra plus apporter le korban Pessa'h durant le reste de son séjour dans le désert. [Sifrei]

-> Bien que D. réside dans le camp, Il n'adresse plus la parole ni à Moché ni à Aharon.
C'est seulement lorsque toute la génération coupable aura péri que D. se révélera de nouveau.
[Mékhilta Bo ; guémara Taanit 30b avec Rachi]

-> Chaque année, la nuit du 9 Av, tous les hommes de la tranche d'âge destinée à mourir (de 20 à 60 ans au moment des faits) creusent des tombes et s'y allongent pour la nuit.
Certains ne se réveillent pas, mais étant donné le niveau spirituel de la génération, leur corps de se décompose pas.

Lorsque ceux qui sont encore en vie se réveillent le 9 Av au matin, ils entendent une voix proclamer : "Que les vivants se séparent des morts!"
A ce moment, ils se lèvent et quittent leur tombe.

Ce cérémonial se répète tous les ans à la même date pendant les 38 années suivantes jusqu'à ce que les 600 000 hommes de cette tranche d'âge soient morts, une moyenne de 15 000 hommes par an.
[Pirké déRabbi Eliézer 41 ;Sifté Cohen]

-> Le 9 Av de la 40e année, le processus se répète, mais le matin les juifs découvrent que personne n'a péri.
Pensant avoir mal calculé la date du 1er jour du mois et que le 9 Av n'est pas encore arrivé, ils se couchent à nouveau dans leur tombe, mais au matin suivant tous sont encore vivants.

La même scène se répète jusqu'au 15 Av où l'apparition de la pleine lune leur assure définitivement qu'ils n'ont pas commis d'erreur et que le décret a vraiment pris fin.
Ce jour est marqué par une joie particulière, qui sera commémorée tous les 15 Av.
[guémara Taanit 30b avec Rachi et Tossafot]

-> D'une manière générale, seuls ceux qui atteignaient 60 ans mouraient.
Le Maharcha précise que tous les hommes concernaient par le décret divin creusaient quand même leur tombe car une minorité mourait avant d'avoir atteint cet âge.

-> Les juifs connurent la même mort que les explorateurs : un ver émergeait de leur ventre et pénétrait dans leur bouche, ce qui les tuait.
Ce terrible décret dura 38 ans, jusqu'à ce que toute la génération âgée de 20 à 60 ans (603 550 hommes) ait disparu.
Ainsi, chaque année, entre 15 000 et 16 000 hommes mouraient la nuit du 9 Av.
[Méam Loez - Chéla'h Lé'ha 14,1]

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-> Le rav Elimélé'h Biderman enseigne :
On ne peut décrire ni évaluer comment les juifs priaient chaque soir de 9 Av, la dévotion, le repentir qu'ils mettaient dans leurs supplications, comme nos Sages l'enseignent : "Repens-toi un jour avant ta mort!" (Pirké Avot 2,10), et à plus forte raison à ce moment-là (qui pouvait être le dernier jour de leur vie)
Néanmoins, cela n'empêchait pas que 15 000 hommes périssaient chaque année à cette date.
C'est que malgré l'immense crainte qui les étreignait, chacun pouvait encore penser (plus ou moins inconsciemment) : "Qui dit que cette année sera celle où je devrais mourir puisque "seulement" 15 000 parmi les Bné Israël périront cette année?"
Une telle prière ne peut annuler le décret.

En revanche, la dernière année (la 40e), alors que seuls les 15 000 derniers demeuraient vivants de toute la génération, ceux-ci prièrent des profondeurs les plus intimes/cachées de leur cœur.
Une telle prière est, elle, en mesure de déchirer les Cieux et d'annuler un décret fût-il scellé par un serment (comme l'avait fait Hachem).

[certains disent que les femmes ont tellement prié intensément devant la certitude que leurs maris allaient mourir (non Hachem, on veut qu'il reste parmi nous!), et cela jusqu'au 15 Av, que c'est une des raisons de la fête du 15 Av liée à l'amour.
Le rav David Touitou dit à ce sujet que Hachem leur a signifié : au lieu de prendre la vie de vos maris, j'accepte l'amour que vous vous portez l'un et l'autre, et c'est le 15 Av.]

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-> Le Sifté Cohen (Bamidbar 14,34) fait remarquer que D. a montré une grande miséricorde vis-à-vis de Son peuple.
En effet, si le le périple avait duré les 160 jours que ce parcours (de la visite de tout Israël) aurait normalement dû prendre, le peuple serait resté dans le désert pendant plusieurs générations.
S'il avait été plus court, les hommes âgés de 20 ans à l'époque, seraient morts avant d'atteindre la soixantaine.

Par ailleurs, en entendant que les enfants d'Israël avaient quitté l'Egypte, les Cananées ont déraciné tous les arbres de leur pays de crainte que les enfants d'Israël n'envahissent la région.
Ils ont également mis le feu à toutes les maisons, et il leur faudra 40 ans pour les reconstruire.
[Chémot rabba 20,15 ; 'Hatam Sofer]

-> Le 'Hovot Yaïr (responsa 250) dit que sur les 37 ans qu'il leur restait à passer dans le désert, ils n'ont creusé une tombe que 28 fois (le 9 Av tombant 9 fois un Shabbath, et il est interdit de creuser ce jour-là).
Selon d'autres opinions, les tombes étaient creusées la veille du 9 Av, ce qui résolvait le problème.

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-> Les femmes, qui n'ont pris aucune part à la rébellion, ne sont pas concernées par le décret divin et bénéficieront d'une longévité normale.
Un grand nombre de femmes a donc sans doute mérité de vivre assez longtemps pour entrer dans le pays.

Yéhochoua et Kalev sont les seuls homes âgés de 20 à 60 ans à avoir survécu dans le désert.

-> Selon le Sifté Cohen (Bamidbar 14,29), le érev rav n'a pas mérité d'être inhumé.
Lorsqu'on essayait d'enterrer l'un de ces pêcheurs, la terre vomissait son cadavre.

-> Selon Rabbénou Bé'hayé (Bamidbar 14,30), bien que Moché et Aharon n'aient pas mérité non plus d'être enterrés en terre d'Israël, ce sont eux qui mèneront les autres (ceux morts dans le désert) en Israël au moment de la résurrection des morts.

Rabbénou Bé'hayé (Dévarim 2,17) enseigne également que chaque année, Moché lui-même s'endeuillait pour ceux qui mouraient le 9 Av.

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