-> "Mes chers frères, la Torah énumère de nombreuses fautes, et chaque faute cause à une personne un dommage spirituel.
Certaines fautes sont comme des blessures qu'il suffit de panser, d'autres sont comme un état de faiblesse généralisé, et d'autres encore sont comme un membre qu'il faut couper.
Mais la faute de profaner le Shabbath en public est équivalent à l'adoration d'une idole. C'est comme une balle dans la tête, qui ne peut être soignée. C'est comme une mort spirituelle ..."
['Hafets 'Haïm - Dougma miSi'hot Avi 56]
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-> Le Shabbat est le cœur des juifs et le cœur du judaïsme, a déclaré le Chafetz Chaim lors d'une réunion de militants de l'organisation Mazhiré Shabbath.
[...]
Quelqu'un qui ne respecte pas Shabbath n'est pas considéré comme un juif.
"Quiconque viole le Shabbath en public est considéré comme un adorateur d'idoles" (guémara 'Houlin 5a).
[Rachi explique qu'une personne qui adore des idoles nie l'existence de Hachem, et qu'une personne qui ne respecte pas Shabbath nie qu'Hachem a créé le monde et qu'Il s'est arrêté le 7e jour. En niant que le monde a un Créateur, il est essentiellement comme un adorateur d'idoles. ]
Le Shabbath, conclut le 'Hafets 'Haïm, est le signe d'un juif : "Entre Moi et les Bné Israel, c'est un signe pour toujours" (Ki Tissa 31,17).
Même s'il commet des fautes nous savons qu'elles sont transitoires et accessoires. Mais s'il viole le Shabbat, il enlève l'enseigne. Nous savons alors qu'il n'est plus juif!
[Ma'amré hé'Hafets 'Haïm 56]