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"Vous mangerez votre pain à satiété" (Bé'houkotaï 26,5)

-> La nourriture se dit en hébreu : "maa'hal" (מאכל).
Celui qui mange dans la sainteté peut transformer la nourriture de l'état de : "maa'hal" (מאכל) en "mal'akh"(un ange - מלאך).
[un ange Défenseur personnel est généré grâce à la bénédiction que l'aliment nous aura permis de faire!]

De même, avant de consommer du pain, on récite la bénédiction : "Qui fait sortir le pain de la terre" (amotsi lé'hem min aarets), c'est-à-dire qu’en mangeant le pain comme il se doit, on fait "sortir" ce pain de la "terre", c’est-à-dire de sa dimension terrestre et de sa matérialité, pour en faire une entité spirituelle et céleste.

[Tséma'h Tsédek]

[c'est tout le but d'un juif, saisir la matérialité de ce monde et l'élever vers la spiritualité, en faisant la volonté de D.]

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-> Pourquoi la bénédiction sur le pain est-elle au futur : "amotsi"?

Le livre Toldot Its'hak (Béhar) écrit que c'est du fait qu'aujourd'hui, ne sort de la terre que du blé, alors que dans les temps futurs, comme nous le disent nos Sages (guémara Kétoubot 111b) : "Hachem fera sortir de al terre des moches de pain déjà cuites".
Et pour ce qui se produira dans le futur, nous utilisons ce langage de futur avec : "amotsi lé'hem min aarets".

Le Kad haKéma'h (13a) enseigne que "amotsi" : c'est un langage de futur, en référence au miracle qui se produira dans les temps futurs : tous les besoins de l'homme seront satisfaits sans qu'il n'ait aucun effort à fournir, et de la terre sortira le pain identique à celui que nous mangeons aujourd'hui.

[cela indique bien l'idée que nous devons nous saisir de chaque instant de vie dans ce monde pour rendre réelles nos potentialités, acquérant par la un maximum de mérites. En effet, dans le futur cela ne nous sera plus possible.]

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-> "Vous aurez du pain à manger en abondance" (26,5)

=> Cette bénédiction signifie que les bnei Israël se sentiront rassasiés quoiqu’ils mangent. En quoi est-ce une nouveauté?

-> Rabbi Aharon Leib Steinman (Ayelet Hacha'har) explique que quand les bnei Israël se nourrissaient de manne, ils ne restaient certes pas affamés, mais ils ne se sentaient pas non plus rassasiés.

Les gens simples du peuple, qui voulaient sentir la satiété, se procuraient des produits alimentaires chez des marchands idolâtres (et à cause de ce désir, ils devaient aller faire leurs besoins en-dehors du camp, loin, parmi toutes sortes de serpents et scorpions.)
Ici, la Torah promet que quiconque investira des efforts dans son étude pour l’accomplissement des mitsvot se sentira rassasié de ce qu’il mangera.

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