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+ "Lorsque le fœtus est dans la matrice de sa mère, un ange lui enseigne toute la Torah.
Quand le moment arrive pour lui d’entrer dans le monde, un ange lui touche les lèvres et il oublie alors tout ce qu’il a appris."
[guémara Nida 30b]

-> Le rabbi Avraham Feuer fait le commentaire suivant :
"Autrement dit, la Torah est inscrite dans les chromosomes du juif, elle est contenue dans ses gènes et tissés dans les fibres de son être.

Juste avant la naissance, l'ange frappe le nouveau-né sur la bouche et refoule la Torah vers le subconscient.
Toute sa vie durant, le juif va étudier les textes de la Torah et s'efforcer d'exhumer ses trésors qui sont enfouis au plus profond de lui-même.

Ainsi, s'il ne connaît pas la Torah, il ne se connaît pas lui-même non plus : sans Torah, il est comme un étranger face à sa propre personne.
Les crises d'identité se succèdent, car il cherche vainement son image auprès de sources étrangères."

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-> Nos Sages enseignent que par le fait de nous enseigner toute la Torah dans le ventre de notre mère, bien que l’oubliant juste avant notre naissance, on va pouvoir durant toute notre vie se dire : "j’ai oublié!", plutôt que : "je ne sais pas!".

Et ceci est une énorme bonté de D. à notre égard, car :
-> l’oubli : "je le savais [par le passé dans le ventre de ma mère], mais c’est ma mémoire qui fait que je ne m’en rappelle pas, donc c’est la normalité, ce n’est pas vraiment de ma faute d'être ignorant!" ;

-> l’ignorance : "toi tu le sais, mais moi je ne le sais pas. Quelle honte! Quelle sentiment d’infériorité!"

=> Ainsi, Hachem nous sauve d’une grande honte à chaque fois qu’on ne "connaît pas" un enseignement de notre Torah.

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