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"Un commerçant ambitieux aura beau envoyer une puissante flotte dans tous les ports prospères, il aura beau dépêcher des émissaires chargés d'exploiter les richesses, ... il n'a aucune garantie de prospérité car Hachem est LE juge et c'est Lui seul qui décide qui réussira en affaires [commerciales ou autres]."
[Rachi - Téhilim 75,6-8 ]

-> Que fait votre D. depuis qu'Il a terminé de créer le monde, pendant les 6 jours de la Création?

Rabbi Chimon ben Halafta répond à cette question d'une noble romaine : "Depuis lors, D. prépare des échelles pour faire descendre tel homme et faire monter tel autre.
D. appauvrit celui-ci pour remettre sa fortune à celui-là, qui la mérite davantage."
[midrach Bamidbar rabba 22,7]

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-> Le Ram'hal (Messilat Yécharim - chap.21) écrit :
"L'homme doit avoir confiance en D. et se décharger sur lui de son fardeau.
Il doit se persuader qu'il est impossible que rien ne manque à la portion que D. lui a réservée, puisque comme l'affirment nos Sages : "Tous les revenus de l'homme sont fixés pour lui à Roch Hachana" (guémara Bétsa 16a).

Ils disent également : "Personne ne peut rien prendre de la portion réservée à un autre, fût-ce l'épaisseur d'un cheveu" (guémara Yoma 38b).

En réalité, l'homme aurait pu rester inactif et jouir de cet état de choses sans effort de sa part n'eût été la sanction imposée à l'humanité : "A la sueur de ton front, tu mangeras ton pain" (Béréchit 3,19)
Cette sanction qui ressemble à une taxe que l'humanité doit payer et à laquelle il est impossible de se soustraire ... cela ne signifie pas que l'effort garantit le résultat, mais que le labeur est une contrainte inévitable.
[...]
L'homme ne devrait fournir qu'un minimum de labeur, mettre ensuite toute sa confiance en D. et ne plus se soucier d'aucune préoccupation matérielle."

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-> "Celui qui s'empresse d'achever son labeur pour se débarrasser de ce fardeau au plus vite, reconnaît que le travail est une malédiction.
Mais celui qui éprouve beaucoup de plaisir à gagner de l'argent, savoure les bonnes affaires qu'il réalise et désire travailler pour gagner davantage, est un homme de peu de foi, qui se dit : "C'est ma propre force et le pouvoir de ma main qui m'ont valu cette richesse" (Ekev 8,17)."
[le Saba de Kelm - Rav Sim'ha Zissel - 'Hokhma ouMoussar (vol.I p.127)]

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