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"Il dressa sa tente" (Lé'h Lé'ha 12,8)

1° / La Torah écrit : "Ohalo" (sa tente - אָהֳלֹה) avec la lettre "hé" à la fin [au lieu de ohalo avec la lettre "vav". Ce mot peut se lire : "ohala" signifiant : "sa tente à elle".]

Nous apprenons ainsi qu'à chaque déplacement, Avraham dressait en premier lieu la tente de Sarah, et seulement ensuite la sienne.
Ceci nous enseigne qu'un homme doit honorer son épouse, et lui procurer les meilleurs vêtements possibles.

Bien entendu, l'épouse ne doit pas exagérer et ne pas demander des choses qui dépassent les moyens de son mari.

[Méam Loez]

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2°/ Selon le midrach, Avraham plantait d'abord la tente de Sarah, et seulement ensuite la sienne.

Le rabbi Zalman Sorotskin fait remarquer qu'Avraham nous transmet l'enseignement suivant :

Mieux vaut "la tente de Sarah" = pour convertir les femmes, que la "tente d'Avraham" = pour convertir les hommes.

La "tente de Sarah" a la priorité sur la "tente d'Avraham", parce que nous savons que les femmes sont davantage portées vers la foi que les hommes, et celui qui commence par implanter la foi dans le cœur des femmes, pour ensuite aller vers les hommes, va du plus facile au plus difficile, ce qui est la démarche admise dans l'enseignement.
Ensuite, les femmes influencent les hommes par leur foi.

C'est aussi ce que Hachem a dit à Moché (Chémot 19,3) : "Voici comment tu parleras à la maison de Yaakov" = ce sont les femmes, "et ce que tu diras aux bnei Israël" = ce sont les hommes, au moment où il s'est agi de préparer les juifs à recevoir la Torah.

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-> "Quand un homme meurt dans la tente" ('Houkat 19,14)

Nos Sages (guémara Béra'hot 63b ; Shabbath 83b) explique que les les paroles de la Torah ne se maintiennent que chez celui qui se tue pour elles.
[au moment où l'on étudie, il faut faire le mort, dans le sens où rien d'autre n'existe pour venir nous déconcentrer]

La tente fait allusion au fait que de même qu'elle ne comporte pas de porte ni de clef, et qu'elle est ouverte à quiconque veut y entrer, ainsi la Torah est placée dans un coin et quiconque veut l'étudier peut venir le faire (cf. guémara Kidouchin 66a)

Le mot : "Ohél" (tente - אוהל) a une valeur numérique de 42, ce qui correspond à "tu parleras d'eux" (bam)", où le mot "bam" (בם) a aussi une guématria de 42.

Les lettres dé : bam (בם) renvoient à la 1ere lettre :
-> du 1er mot de la Torah écrite (בְּרֵאשִׁית – Béréchit)
-> du 1er mot de la Torah orale (מאימתי – michna Béra’hot).

[il faut se considérer comme de passage dans ce monde éphémère (à l'image d'une tente), et se consacrer de toutes ses capacités à la Torah, qui est l'essentiel, puisque chaque lettre que nous y étudierons nous accompagnera et nous servira d'habitat pour l'éternité.]

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