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+ Akédat Its'hak = Penser aux pauvres, même au comble de notre joie :

-> Selon le Méam Loez (Vayéra 22,1), une des raisons de l'énorme épreuve d'Avraham de la Akédat Its'hak est la suivante :

A la naissance d'Its'hak, Avraham fit un grand festin et invita 32 rois.
Au cours de ce festin, le Satan vint devant Hachem et accusa Avraham en disant : "Maître de l'univers, Tu as donné à Avraham un fils alors qu'il était âgé de 100 ans. Il a dressé un immense banquet, mais ne t'a pas même offert un pigeon (en sacrifice). J'ai donc raison quand j'affirme qu'il n'y a pas un seul homme de bon sur terre."

Rabbi Chimon bar Yo'haï (dans le Zohar), explique que le Satan vint chez Avraham déguisé en mendiant, en quête d'une aumône (tsédaka) et d'un peu de nourriture du festin.
Comme Avraham était très occupé aux préparatifs de la fête et à accueillir ses invités royaux, il ne prêta aucune attention à ce "mendiant".
Sarah, de son côté, surveillait les enfants.
C'est pourquoi le Satan dénonça Avraham.

=> Lorsque l'on fait un festin, (au comble de notre joie), il ne suffit pas de donner la charité aux pauvres (c'est bon, partez!), on doit également leur faire partager le repas de fête, car c'est cela qu'ils attendent avec impatience.
[la Akédat Its'hak nous apprend qu'une terrible épreuve peut être décrétée sur nous, si nous ne prenons pas garde à cela!]

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-> Le Kav HaYachar (chap 7) écrit :
L’homme doit veiller, lorsqu’il fait une séoudat mitsva comme un repas pour une circoncision, des fiançailles, un mariage ou une bar mitsva, à faire partie de ceux qui invitent des pauvres et des indigents. Il doit être attentif à leur donner des choses agréables, car celui qui fait une fête pour son fils ou sa fille et n’invite pas de pauvres au repas éveille une accusation de Lilith la mauvaise et du Satan, jusqu’à ce qu’ils provoquent des malheurs et des épreuves pour celui qui fait cette fête.

C’est ce qui est arrivé au repas donné par Avraham, ainsi qu’il est dit dans le midrach Raba : "Il arriva après ces choses", après l’accusation du Satan contre Avraham le jour où il a sevré Its'hak.
Avraham a fait un grand festin avec tous les grands de la génération et il n’y avait là aucun pauvre, si bien qu’en fin de compte Hachem a dit à Avraham : "Prends Je te prie ton fils, ton unique, que tu aimes, Its'hak" ...

Nous trouvons la même chose chez Iyov, qui a fait avec ses enfants un festin où il n’y avait pas là de pauvres, et le Satan a accusé jusqu’à finir par tuer les fils et les filles d’Iyov, à lui prendre sa richesse et son bétail, et il ne s’est pas apaisé avant d’amener des souffrances sur Iyov lui-même.

C’est pourquoi celui qui fait une séouda doit prendre garde à inviter des pauvres pour que l’accusateur ne plaide pas contre lui, et de plus, comme il aura cherché des pauvres pour le repas, l’accusateur deviendra un défenseur.

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