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"Tu verras, parmi les captifs, une femme de belle apparence ... Si un homme a un fils dévoyé et rebelle ... Tous les hommes de sa ville le lapideront avec des pierres" (Ki Tétsé 21,11-21)

-> Nos Sages (guémara Sanhédrin 71a) affirment que le fils dévoyé et rebelle n'a jamais existé et n'existera jamais, et que cela n'a été mentionné dans la Torah que pour étudier ce sujet et en recevoir une récompense.

Le rav Yossef Shalom Elyachiv demande : "La Torah est si vaste, avait-elle besoin de nous enseigner ce sujet traitant d'une personne qui n'a jamais existé?"

Dans le midrach Tan'houma (Ki Tétsé 1), nos Sages expliquent que les 2 sections relatives à la femme de belle apparence et au fils dévoyé et rebelle ont été juxtaposées pour nous apprendre que ce dernier est issu du mariage de cette femme.

Le rav Elyachiv écrit qu'en plus des réglementions données par la Torah, il existe également "l'esprit de la Torah" : même si celle-ci autorise le mariage avec une captive de belle apparence, cela n'est pas malgré tout conforme à l'esprit de la Torah.
Ainsi, le rav Israël Salanter dit : "Un homme qui se rend dans un endroit aux odeurs nauséabondes pour être exempté de toute prière et étude de la Torah toute sa vie, même s'il en serait effectivement dispensé, il restera toutefois ignorant et en portera l'entière responsabilité : il aura contrevenu à l'esprit de la Torah".

Une très grande distance sépare la femme juive de cette captive.
La 1ere a été éduquée dans la pureté et la sainteté, tandis que la seconde a grandi dans l'idolâtrie et les abominations.
Leur vision de la vie est totalement différente : ainsi est-il facile de prévoir quels enfants seront issus de l'union de cette captive de belle apparence.

=> Nous apprenons de cette paracha un grand enseignement : celui qui suivra les conseils de son mauvais penchant, même pour quelque chose de permis selon la loi juive, compromettra grandement son avenir.

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