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L’essentiel de nos jours : renforcer notre émouna

+ L'essentiel de nos jours : renforcer notre émouna

-> Un jour le Béer Mayim 'Haïm se conditionna pour élever son âme dans les mondes supérieurs la nuit de Shabbath.
Lorsqu'il s'y trouva, il put voir de nombreuses âmes qui avaient déjà séjourné dans ce monde et pour lesquelles il avait été décrété qu'elles redescendent à nouveau ici-bas.
Elles se lamentaient amèrement en arguant qu'elles souffraient déjà terriblement de chaque défaut qui leur avait été occasionné par des fautes commises durant leur existence dans le monde.
Pourquoi donc prendre de nouveaux risques en revenant ici-bas?

Les anges célestes leur répondirent alors que de nos jours, il était plus facile de vivre dans ce monde et de le traverser sans dommage.
En effet, le moindre acte avait une importance extraordinaire dans le Ciel et on n'était pas autant sévère que dans les générations précédentes.

Néanmoins, il existe un domaine dans lequel l'homme est tenu de se renforcer aujourd'hui c'est : la émouna dans le Créateur.
Il doit en particulier bannir de son cœur et de sa bouche les expressions : "si j'avais agi autrement, il ne serait pas arrivé ce qui est arrivé" (par ex: une perte d'argent).
Ce genre de pensées revient à renier la religion juive, car en réalité nulle créature n'est en mesure de faire quoi que ce soit contre la volonté d'Hachem.

[Si le Béér Mayim 'Haïm (1760-1816) a pu dire cela il y a plus de 200 années, on peut espérer que de nos jours :
- chacun de nos actes a un impact encore bien plus qu'extraordinaire ;
- et si malheureusement nous en venons à fauter, Hachem nous jugera avec encore bien moins de sévérité.
=> Par contre, Hachem attend toujours beaucoup de nous dans le domaine de la émouna, et nous devons sans cesse travailler à la renforcer.]

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-> Le Arizal disait : Un seul soupir du fond du cœur, à notre époque (sur les fautes que l'on a commises), est encore plus précieux et plus apprécié par Hachem que de nombreux jeûnes et mortifications des générations passées. Cela est dû à l'ampleur du voilement de la sainteté, dans nos générations.

Le Yichma'h Israël dit que si le Arizal a dit cela à son époque, il y a environ 450 ans, combien plus cela est vrai à notre époque.
[surtout qu'il vivait à Sfat dans une atmosphère de très grande sainteté]

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-> Le rabbi Yaakov Galinski dit :
"Je tiens de la bouche du machguia'h de Lomze (dans les années d'avant la Shoa) que tout ce qui incombe à l'homme d'agir selon les moyens naturels à sa disposition (hichtadlout) concerne uniquement l'avenir.
En effet, il doit s'efforcer de mettre en place tous ces moyens (ex: faire les efforts nécessaires, prendre conseil) de la manière la plus efficace afin que tout se déroule le mieux possible.
En revanche, celui qui se met à réfléchir sur le passé en termes de "si j'avais agi de telles manières, j'aurais évité tel malheur ou tel dommage", revient à renier complétement la religion juive.
Au contraire, il doit être convaincu que tout ce qui lui est arrivé est décrété [avec une précision extrême] par le Créateur.
L'homme ne peut aller contre la Volonté Divine."

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