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Parler à la mézouza

+ Parler à la mézouza :

"Ils s'approchèrent de l'homme qui gouvernait la maison de Yossef et lui parlèrent, à l'entrée de la maison" (Mikets 43,19)

-> Le rav Pin'has de Koritz (séfer Imré Pin'has) demande pourquoi les tribus (shévatim) se sont adressés spécifiquement à l'homme qui était en charge de la maison de Yossef à côté de la porte.
Il cite le séfer Sifté Cohen (écrit par un élève du Arizal) qui donne la réponse suivante :
Yossef a accompli toutes les mitsvot de la Torah et il avait certainement une mézouza sur la porte de sa maison. Lorsque les shévatim, les frères de Yossef, se tenaient près de la porte, ils ne parlaient pas du tout à l'homme qui se tenait là. Ils se sont plutôt adressés à la mézouza, sur laquelle figure le nom divin "Shadaï", car c'est ce nom qui a été utilisé par leur père lorsqu'il les a bénis et a dit que "Kél Shadaï" subviendrait à leurs besoins (Mikets 43,14).

Le rav Pin'has ajoute : "Chaque fois qu'une personne se trouve près d'une mezouza, elle doit se concentrer sur ce nom d'Hachem et lui demander de dire 'daï' (assez, ça suffit), et de mettre fin à nos souffrances".

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[ on a tendance à voir la mézouza comme faisant partie du décors, mais on doit davantage en profiter pour s'éveiller à la Tout-Puissance d'Hachem, et Lui demander de mettre fait à toutes nos souffrances, problèmes, ennemis, ... ]

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