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Emouna – Transformer la rigueur Divine en miséricorde

+ Emouna - Transformer la rigueur Divine en miséricorde :

Lorsqu'une personne croit au plus profond de son cœur, et peut voir avec l'œil de la raison, que tous les jugements difficiles et la souffrance qui lui arrivent sont tous du côté de la grande miséricorde d'Hachem, comme il est écrit : "Hachem réprimande ceux qu'Il aime" (Michlé 3,12), alors elle a transformé le jugement difficile en miséricorde dans son cœur et son esprit.
En conséquence de cela, il est décidé au Ciel de lui accorder de la miséricorde. C'est ainsi que les tsadikim transforment l'Attribut Divin de jugement/rigueur en miséricorde"
[ Bé'er Mayim 'Haïm - introduction ]

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-> "En cherchant un point de mérite et de bien dans le jugement [du Ciel] qui nous arrive, nous méritons de révéler le (bien) caché et d'adoucir le jugement avec la puissance de la bonté qui est toujours cachée au plus profond du jugement [du Ciel].
C'est le secret de l'enseignement du Arizal selon lequel le jugement ne peut être adouci qu'à sa racine (chaar haKavanot - Roch Hachanah 7)."
[ Toldot Yaakov Yossef - Noa'h ]

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-> Selon la guémara (Taanit 21a) : "Pourquoi l'appelait-on Na'houm Ich Gamzou? Parce que, quoi qu'il pouvait lui arriver, il disait toujours : "gam zou lé'tova"(cela aussi est pour le bien).
Il croyait non seulement que les événements difficiles étaient destinés à une bonne issue, mais qu'ils étaient eux-mêmes bons. Puisqu'il y croyait fermement, il méritait qu'il en soit concrètement ainsi.
Tout ce qui arrive dans la vie dépend de la façon dont la personne l'accepte. Lorsqu'elle croit avec une foi parfaite que tout est bon, elle mérite de le voir de ses propres yeux.
[rabbi David Abou'hatséra]

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b'h, voir également :

-> La émouna permet d'adoucir la Rigueur : https://todahm.com/2023/01/24/la-emouna-permet-dadoucir-la-rigueur
-> Notre émouna transforme la rigueur en bonté (par le rabbi de Berditchev) : https://todahm.com/2024/02/28/notre-emouna-transforme-la-rigueur-en-bonte

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+ Les 2 niveaux de émouna :

-> Le plus haut niveau de bita'hon consiste à savoir que tout ce qui s'est passé est exactement la meilleure chose qui puisse arriver. Même si on ne peut pas voir comment il en est ainsi, on renforce notre cœur par la émouna.
Notre vision de la vie façonne le monde qui nous entoure. Si une personne considère les événements de sa vie de cette manière, ils se déroulent vraiment pour le mieux. Ceux qui croient que tout ce qui leur arrive est bon méritent de le voir de leurs propres yeux.
C'est le sens du verset : "Le tsadik vivra par sa foi" ('Habakouk 2,4). Sa foi l'anime et transforme le mal qui est en lui en bien.
[c'est le sens de la proclamation de Na'houm Ich Gamzou : "gam zou létova" (cette difficulté que je perçu dans ce monde comme mauvaise, si c'était au Ciel je la qualifierai de bonne chose. ). ]

Cependant, même si le bita'hon d'une personne n'est pas assez forte pour croire que ces épreuves sont bonnes en elles-mêmes, elle peut encore se raccrocher à un niveau moindre de bita'hon.
On peut au moins se résoudre à croire que quelque chose de bon en résultera à la fin. Il est vrai que c'est difficile à supporter pour le moment, mais c'est une préparation pour des temps meilleurs à venir. [à la différence des non juifs, un juif doit prendre du recul sur l'instant présent, car il vit pour : un court passage dans ce monde, et une éternité dans le monde à Venir. ]
[Rabbi Akiva était un élève de Na'houm Ich Gamzou, et il a pris conscience que pas tout le monde était au niveau de bita'hon demandé par son maître, et il a déclaré : "Tout ce que Hachem fait, Il le fait pour le bien" (Béra'hot 60b). J'arrive pas à me réjouir sereinement d'un bita'hon total sur le moment, mais j'arrive au moins à me convaincre qu'au final il en résultera de bonnes choses de cette difficulté. ]
[...]

La grande bonté et la miséricorde d'Hachem sont cachées au plus profond de tout ce qui nous arrive. Hachem est la bonté ultime, et tout ce qu'Il fait est uniquement dans le but de bénéficier à l'humanité.
Même si nous ne pouvons pas le voir comme tel avec nos yeux limités de mortels, nous devons nous rappeler qu'il en est ainsi. En fin de compte, nous mériterons de découvrir la bonté qui était cachée derrière nos moments les plus difficiles.
[rabbi David Abou'hatséra]

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-> Nos Sages (guémara Béra'hot 90b) nous disent qu'une personne doit bénir Hachem pour les choses apparemment mauvaises qui lui arrivent, tout comme elle bénit Hachem pour les bonnes choses.
Rabbi Yochiyahou Pinto (le Riaf - commentaire sur Ein Yaakov) explique que toutes les choses difficiles qui arrivent à une personne dans ce monde ne servent qu'à la préparer au bien ultime qu'Hachem souhaite lui accorder.

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