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La récompense de la tsédaka dans ce monde

+ La récompense de la tsédaka dans ce monde :

"C’est suffisant. Mon fils Yossef est encore vivant. J’irai le voir avant de mourir" (rav od Yossef béni 'haï ... - Vayigach 45,28)

-> Le séfer Imré Noam explique ce verset en citant la guémara (Pessa'him 8b) qui dit : "Si quelqu’un donne une pièce de monnaie à la tsédaka pour que son fils soit guéri, il est un tsadik complet".
Nous voyons par là que même si l’on ne reçoit pas de récompense pour la plupart des mitsvot dans ce monde, la mitsva de la tsédaka est une exception.
Si l’on donne de la tsédaka, on est également récompensé dans ce monde. Même si l’on donne de la tsédaka pour un objectif personnel – par exemple pour que son fils soit guéri d’une maladie, on est considéré comme un tsadik complet et on le récompensera en lui accordant sa demande.

Cela se voit également dans le verset : "yéch méfazer vé'nossaf od" (il y a celui qui donne son argent à la charité et sa valeur augmente parce qu’il est récompensé - (Michlé 11,24).
Ainsi, celui qui donne de la tsédaka peut être appelé du nom de "Od Yossef", ce qui peut être traduit par le fait que sa valeur nette augmente car plus il donne à la tsédaka, plus il recevra de récompense dans ce monde.

En conséquence, ce verset peut être compris comme signifiant :
"rav od Yossef" = la puissance de la tsédaka est grande (rav).
"J’irai le voir avant de mourir" = même si l'on donne la charité afin d’empêcher la mort de son fils, la puissance est toujours grande et la mitsva sera récompensée.

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-> Le Panim Yafot (paracha Térouma) explique la guémara qui dit que si l’on donne de la tsédaka à condition que son fils vive, on est un tsadik complet, en disant que cette personne exprime une émouna exceptionnelle en Hachem en montrant qu’elle est certaine d’être récompensée pour avoir obéi à Sa volonté et donné de la tsédaka.
Elle est récompensé pour cette émouna et appelé un tsadik, comme le dit le verset : "Un tsadik vit avec sa émouna" ('Habakouk 2,4).

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